Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

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Corvo
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Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Corvo »

Que fait Retailleau ?...Ben rien puisqu'il est en campagne pour devenir chefaillon LR...

Les militants d’extrême droite multiplient les attaques et les «descentes» contre des lieux militants de gauche. Un retour en force de la violence politique depuis quelques mois, avec peu de réactions des autorités.

«En fait, ils ont foncé sur nous parce qu’ils nous ont pris pour des gens de gauche.» Au téléphone, Hélène (1) est encore sous le choc. La semaine dernière, dans la nuit du 7 au 8 mai à Nancy, la trentenaire et son compagnon ont été attaqués sur le pas de leur porte par une bande d’une quinzaine de militants d’extrême droite pour… rien. Parce qu’ils étaient là, et avaient un profil «d’antifas» selon leurs agresseurs, qui ont signé leur forfait en laissant des autocollants sur le portail de l’immeuble du couple.

Si cet épisode est le dernier en date, il est loin d’être un cas isolé. Un syndicaliste tabassé à Paris le 1er mai, des clients d’un bar qui doivent faire face à une descente d’une bande de nervis à Albi le 25 avril, ou à Caen le 23, une soirée militante prise pour cible à Lorient le 29 avril… Les violences et intimidations perpétrées par des militants d’extrême droite se multiplient partout en France, qu’elles soient opportunistes ou préparées en amont.

«La police n’est pas venue tout de suite»
«Nous rentrions chez nous après avoir bu un verre avec des amis, raconte Hélène, je pense que c’est à la sortie du bar qu’ils nous ont repérés.» Car quand elle tape le code d’entrée de son immeuble, elle entend «des gens courir». Au total, elle voit déferler une quinzaine de personnes «vêtues de noir, cagoulées». Apeurée, elle rentre et claque la porte derrière son compagnon. A travers le huis, c’est le face-à-face avec la bande, qui les invective : «sales antifas», «on sait où vous habitez maintenant», un flot d’insultes. «On a appelé la police mais ils ne sont pas venus tout de suite. Quand ils [les agresseurs, ndlr] ont commencé à examiner la porte avec des lampes, sans doute pour essayer de la forcer, on a rappelé et des agents sont très vite arrivés, poursuit la jeune femme. Quand la police est partie, ils sont revenus, on a entendu des cris, des insultes de nouveau, et quelque chose qui se brisait.»

Au petit matin, le couple découvre que le portail a été abîmé et que deux autocollants y ont été apposés. En l’espèce, l’un sur fond blanc avec une croix celtique, un symbole néofasciste, et le slogan de la mouvance, «Europe, jeunesse révolution». L’autre affiche une fleur de lys jaune sur fond bleu et le nom «Action française», un mouvement royaliste actif un peu partout en France, et notamment à Nancy. «Etre agressée comme ça, c’était inimaginable pour moi, affirme Hélène. En manif, c’est déjà arrivé plusieurs fois, mais être agressée comme ça juste en raison de mon allure… Non. On dirait que ça peut arriver à tout moment. Qu’ils jouissent d’un sentiment de totale impunité.» Elle a déposé plainte.

Nervis du GUD
A Nancy, «les fafs sont de sortie certains soirs et chassent», souligne une source militante locale, qui rappelle que mi-mars déjà un étudiant a été passé à tabac sur le campus de l’université de la ville. La victime a expliqué à l’Est républicain avoir arraché un sticker de l’Action française et qu’un groupe lui est alors immédiatement tombé dessus, allant jusqu’à le frapper au sol. Ils ont ensuite pris soin de prendre en photo son permis de conduire pour avoir son adresse. «Les circonstances de l’agression ne laissent aucun doute sur le fait que ses auteurs appartiennent à – ou sont proches de mouvements d’extrême droite», a réagi dans la foulée la présidente de l’université, Hélène Boulanger.

Depuis le début de l’année, la mouvance multiplie les agressions un peu partout sur le territoire. Parmi ses attaques les plus spectaculaires, celle de l’Actit, mi-février à Paris. Cette association de travailleurs turcs diffusait un film de Costa-Gavras dans son local quand une vingtaine de nervis cagoulés ont débarqué et ont roué de coups un militant de la CGT avant de le blesser avec un tesson de bouteille. Son pronostic vital a un temps été engagé. Le commando a ensuite pris la fuite en criant notamment «Paris est nazi» et «Lyon est nazi aussi». Six de ses membres ont été interpellés et l’un d’eux a été placé en détention provisoire. Ils apparaissent être liés aux nervis du GUD, qui poursuivent leur activité malgré leur dissolution sous l’appellation «Hussards Paris».

Un mois plus tard, en mars, des militants de Lyon Populaire (un groupuscule d’extrême droite visé par une procédure de dissolution) attaquaient des membres de la Jeune garde antifasciste à la fin d’une manifestation… contre l’extrême droite à Lyon.

Caen, Lorient, Albi… des bars militants attaqués
La fin du mois d’avril a aussi été marquée par des descentes de l’extrême droite contre des lieux militants. Après une conférence identitaire dans la banlieue de Caen, une petite bande de nervis a tenté d’intimider les clients d’un bar de gauche, le 23 avril dans la ville normande, lançant slogans et saluts nazis. Parmi eux, deux jeunes femmes fréquentant la section locale de la branche jeunesse du Rassemblement national (RN). Fin avril, c’est à nouveau un bar estampillé «de gauche» qui est ciblé à Albi. Plusieurs militants d’extrême droite agressent des clients et menacent de mort un syndicaliste. Une quinquagénaire prend un coup de poing en plein visage. Auprès de Libé, elle explique être toujours «très choquée par son agression». Malgré une plainte nominative contre son agresseur, elle n’a pas eu de nouvelles depuis. A Lorient, quelques jours plus tard, c’étaient, selon des sources antifascistes locales, des membres du groupuscule La Digue qui ont tenté d’intimider le public d’une soirée militante.

D’autres agressions encore pourraient être passées sous les radars ou être imputables à l’extrême droite compte tenu des méthodes utilisées. Comme cet épisode à Pau, le 1er mai. Après la manifestation syndicale dans le centre-ville, des militants occitans de gauche se réunissent pour un barbecue convivial à la Tor deu Borrèu, un local associatif et culturel. Vers 18 heures, Alain Bérit-Débat, militant local historique, range des drapeaux sur lesquels se trouvent des symboles antifascistes. Deux jeunes hommes s’approchent de lui, à visage découvert. «Ils m’ont demandé s’il y avait eu une manifestation ce jour-là, raconte à Libé le septuagénaire. Sans attendre ma réponse, l’un d’eux a essayé de m’arracher mon drapeau des mains. Je suis tombé au sol et j’ai été traîné sur quelques mètres. Je me suis bêtement accroché à mon drapeau.»

A côté d’Alain Bérit-Débat, une de ses camarades crie et appelle au secours. Les autres militants attablés non loin rappliquent et les agresseurs prennent la fuite. «Je m’en tire avec quelques écorchures, une douleur à la hanche et un passage aux urgences, explique l’homme, qui a déposé plainte dans la foulée. Je pense qu’ils voulaient me voler mon drapeau pour en faire un trophée. Souvent, l’extrême droite pose sur les réseaux sociaux avec du matériel militant de gauche pour revendiquer leurs agressions.»

Il poursuit : «La police devrait pouvoir les identifier il y a des caméras partout dans le centre.» A ce jour, il reste toutefois sans nouvelle. Selon les autres militants locaux, cette agression sent l’attaque de militants d’extrême droite à plein nez. «Notre local avait été recouvert de stickers nous menaçant de mort l’été dernier, nous glisse l’un d’eux. On pouvait y voir sur un modèle un fasciste frappant un antifasciste ; sur un autre, un fasciste tirant au fusil sur un antifasciste.»

Une violence inhérente à la mouvance d’extrême droite, dont les groupuscules se sont fait une spécialité. «Ne serait-ce qu’en les relevant dans la presse, on dénombre environ 300 faits de violences perpétrés par des militants d’extrême droite depuis 2017», recensait pour Libé l’historien spécialiste de la mouvance Nicolas Lebourg, qui mène des recherches sur le sujet dans le cadre du programme collectif Vioramil dédié aux violences politiques. «A côté de cette dynamique activiste, poursuit-il, il y en a une, terroriste, avec une quinzaine de tentatives d’attaques terroristes entre 2017 et 2024. Du côté de la justice, les chiffres sont aussi nets puisque au 1er juillet, il y avait 67 personnes écrouées pour des faits dits d’“ultradroite” dont 17 dans des affaires terroristes – alors qu’il n’y avait qu’une personne sous écrou terroriste d’ultradroite fin 2015.» Une explosion.

(1) Le prénom a été modifié à sa demande.

https://www.liberation.fr/politique/agr ... HF5G6BCC4/
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gare au gorille
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par gare au gorille »

Ces groupuscules sont parfaitement identifiés, il appartient au ministre de l'intérieur de contrôler la violence aussi bien de l'extrême droite que de l'extrême gauche et de mettre hors d'état de nuire tous les adeptes de la violence.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
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Corvo
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Corvo »

gare au gorille a écrit : 16 mai 2025 19:27 Ces groupuscules sont parfaitement identifiés, il appartient au ministre de l'intérieur de contrôler la violence aussi bien de l'extrême droite que de l'extrême gauche et de mettre hors d'état de nuire tous les adeptes de la violence.
Je suis d'accord avec vous mais....
Que fait Retailleau ?...Ben rien puisqu'il est en campagne pour devenir chefaillon LR...
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par papibilou »

Tout fait de violence qu'il soit caractérisé par une opinion extrémistes ou pas doit se traduire, comme le proposait Ménard, il y a quelques jours à Macron par la prison ferme. Ça va les calmer.
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Kelenner
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Kelenner »

Retailleau le nullard, on t’entend plus !
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LeGrandNoir
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par LeGrandNoir »

Kelenner a écrit : 16 mai 2025 20:58 Retailleau le nullard, on t’entend plus !
Il est occupé ce WE.

Sinon il s'en occupe quand même, Bruno Retailleau confirme la dissolution prochaine d'Urgence Palestine, Jeune garde et Lyon populaire
Le ministre reproche à ces trois "groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets". L'inscription des décrets de dissolution de ces groupes s'effectuera au prochain Conseil des ministres.
Bruno Retailleau a confirmé ce vendredi 16 mai son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d'extrême droite.

Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre de l'Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.

Le ministre reproche à ces trois groupements "de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

"Apologie de la collaboration avec le nazisme"
S'agissant de Lyon populaire, il reproche "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

Quant à Urgence Palestine, il accuse le groupe de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Les responsables de ces groupes avaient jusqu'au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l'examen "approfondi" de celles-ci "n'a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés".

En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu'il proposerait l'inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.

La dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide"
Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.

Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu'une dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave".

Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s'achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne "pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d'expression parmi d'autres".

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l'État ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique."
Voilà une belle réponse à Corvo. Je remarque que dans la charette, il y a 2 mouvements d'EG woke (un islamaux gauchiste et antifa) pour un groupuscule de l'ED lyonnaise.

Je rappelle que l'UD de l'ED en France, c'est 3 000 glandus dont 1 500 sont fichés S. Et c'est bien peu de chose en terme d'attentats ou de d'incidents graves. La comparaison avec les mouvements d'EG radicale est très claire sur le sujet, ces derniers sont beaucoup plus nombreux et infiniment plus dangereux et coûteux, n'en déplaise à Corvo et à Libé.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Corvo »

LeGrandNoir a écrit : 17 mai 2025 00:32
Kelenner a écrit : 16 mai 2025 20:58 Retailleau le nullard, on t’entend plus !
Il est occupé ce WE.

Sinon il s'en occupe quand même, Bruno Retailleau confirme la dissolution prochaine d'Urgence Palestine, Jeune garde et Lyon populaire
Le ministre reproche à ces trois "groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets". L'inscription des décrets de dissolution de ces groupes s'effectuera au prochain Conseil des ministres.
Bruno Retailleau a confirmé ce vendredi 16 mai son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d'extrême droite.

Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre de l'Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.

Le ministre reproche à ces trois groupements "de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

"Apologie de la collaboration avec le nazisme"
S'agissant de Lyon populaire, il reproche "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

Quant à Urgence Palestine, il accuse le groupe de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Les responsables de ces groupes avaient jusqu'au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l'examen "approfondi" de celles-ci "n'a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés".

En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu'il proposerait l'inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.

La dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide"
Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.

Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu'une dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave".

Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s'achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne "pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d'expression parmi d'autres".

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l'État ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique."
Voilà une belle réponse à Corvo. Je remarque que dans la charette, il y a 2 mouvements d'EG woke (un islamaux gauchiste et antifa) pour un groupuscule de l'ED lyonnaise.

Je rappelle que l'UD de l'ED en France, c'est 3 000 glandus dont 1 500 sont fichés S. Et c'est bien peu de chose en terme d'attentats ou de d'incidents graves. La comparaison avec les mouvements d'EG radicale est très claire sur le sujet, ces derniers sont beaucoup plus nombreux et infiniment plus dangereux et coûteux, n'en déplaise à Corvo et à Libé.
Retailleau c'est beaucoup de blabla et peu d'actes. Qu'il demande la dissolution de groupuscules violents d'ultra droite comme d'ultra gauche ne me pose aucun problème. La suite au prochain numéro.

Sur Urgence Palestine...
Pourquoi Bruno Retailleau veut dissoudre Urgence Palestine
https://www.streetpress.com/sujet/17472 ... islam-juif
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Fonck1 »

Corvo a écrit : 16 mai 2025 19:40
gare au gorille a écrit : 16 mai 2025 19:27 Ces groupuscules sont parfaitement identifiés, il appartient au ministre de l'intérieur de contrôler la violence aussi bien de l'extrême droite que de l'extrême gauche et de mettre hors d'état de nuire tous les adeptes de la violence.
Je suis d'accord avec vous mais....
Que fait Retailleau ?...Ben rien puisqu'il est en campagne pour devenir chefaillon LR...
sans violence, ces gens n'existent pas.
normal qu'ils ne la règlent pas.
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"nul bien sans peine".....
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par vivarais »

Corvo a écrit : 16 mai 2025 18:42 Que fait Retailleau ?...Ben rien puisqu'il est en campagne pour devenir chefaillon LR...

Les militants d’extrême droite multiplient les attaques et les «descentes» contre des lieux militants de gauche. Un retour en force de la violence politique depuis quelques mois, avec peu de réactions des autorités.

«En fait, ils ont foncé sur nous parce qu’ils nous ont pris pour des gens de gauche.» Au téléphone, Hélène (1) est encore sous le choc. La semaine dernière, dans la nuit du 7 au 8 mai à Nancy, la trentenaire et son compagnon ont été attaqués sur le pas de leur porte par une bande d’une quinzaine de militants d’extrême droite pour… rien. Parce qu’ils étaient là, et avaient un profil «d’antifas» selon leurs agresseurs, qui ont signé leur forfait en laissant des autocollants sur le portail de l’immeuble du couple.

Si cet épisode est le dernier en date, il est loin d’être un cas isolé. Un syndicaliste tabassé à Paris le 1er mai, des clients d’un bar qui doivent faire face à une descente d’une bande de nervis à Albi le 25 avril, ou à Caen le 23, une soirée militante prise pour cible à Lorient le 29 avril… Les violences et intimidations perpétrées par des militants d’extrême droite se multiplient partout en France, qu’elles soient opportunistes ou préparées en amont.

«La police n’est pas venue tout de suite»
«Nous rentrions chez nous après avoir bu un verre avec des amis, raconte Hélène, je pense que c’est à la sortie du bar qu’ils nous ont repérés.» Car quand elle tape le code d’entrée de son immeuble, elle entend «des gens courir». Au total, elle voit déferler une quinzaine de personnes «vêtues de noir, cagoulées». Apeurée, elle rentre et claque la porte derrière son compagnon. A travers le huis, c’est le face-à-face avec la bande, qui les invective : «sales antifas», «on sait où vous habitez maintenant», un flot d’insultes. «On a appelé la police mais ils ne sont pas venus tout de suite. Quand ils [les agresseurs, ndlr] ont commencé à examiner la porte avec des lampes, sans doute pour essayer de la forcer, on a rappelé et des agents sont très vite arrivés, poursuit la jeune femme. Quand la police est partie, ils sont revenus, on a entendu des cris, des insultes de nouveau, et quelque chose qui se brisait.»

Au petit matin, le couple découvre que le portail a été abîmé et que deux autocollants y ont été apposés. En l’espèce, l’un sur fond blanc avec une croix celtique, un symbole néofasciste, et le slogan de la mouvance, «Europe, jeunesse révolution». L’autre affiche une fleur de lys jaune sur fond bleu et le nom «Action française», un mouvement royaliste actif un peu partout en France, et notamment à Nancy. «Etre agressée comme ça, c’était inimaginable pour moi, affirme Hélène. En manif, c’est déjà arrivé plusieurs fois, mais être agressée comme ça juste en raison de mon allure… Non. On dirait que ça peut arriver à tout moment. Qu’ils jouissent d’un sentiment de totale impunité.» Elle a déposé plainte.

Nervis du GUD
A Nancy, «les fafs sont de sortie certains soirs et chassent», souligne une source militante locale, qui rappelle que mi-mars déjà un étudiant a été passé à tabac sur le campus de l’université de la ville. La victime a expliqué à l’Est républicain avoir arraché un sticker de l’Action française et qu’un groupe lui est alors immédiatement tombé dessus, allant jusqu’à le frapper au sol. Ils ont ensuite pris soin de prendre en photo son permis de conduire pour avoir son adresse. «Les circonstances de l’agression ne laissent aucun doute sur le fait que ses auteurs appartiennent à – ou sont proches de mouvements d’extrême droite», a réagi dans la foulée la présidente de l’université, Hélène Boulanger.

Depuis le début de l’année, la mouvance multiplie les agressions un peu partout sur le territoire. Parmi ses attaques les plus spectaculaires, celle de l’Actit, mi-février à Paris. Cette association de travailleurs turcs diffusait un film de Costa-Gavras dans son local quand une vingtaine de nervis cagoulés ont débarqué et ont roué de coups un militant de la CGT avant de le blesser avec un tesson de bouteille. Son pronostic vital a un temps été engagé. Le commando a ensuite pris la fuite en criant notamment «Paris est nazi» et «Lyon est nazi aussi». Six de ses membres ont été interpellés et l’un d’eux a été placé en détention provisoire. Ils apparaissent être liés aux nervis du GUD, qui poursuivent leur activité malgré leur dissolution sous l’appellation «Hussards Paris».

Un mois plus tard, en mars, des militants de Lyon Populaire (un groupuscule d’extrême droite visé par une procédure de dissolution) attaquaient des membres de la Jeune garde antifasciste à la fin d’une manifestation… contre l’extrême droite à Lyon.

Caen, Lorient, Albi… des bars militants attaqués
La fin du mois d’avril a aussi été marquée par des descentes de l’extrême droite contre des lieux militants. Après une conférence identitaire dans la banlieue de Caen, une petite bande de nervis a tenté d’intimider les clients d’un bar de gauche, le 23 avril dans la ville normande, lançant slogans et saluts nazis. Parmi eux, deux jeunes femmes fréquentant la section locale de la branche jeunesse du Rassemblement national (RN). Fin avril, c’est à nouveau un bar estampillé «de gauche» qui est ciblé à Albi. Plusieurs militants d’extrême droite agressent des clients et menacent de mort un syndicaliste. Une quinquagénaire prend un coup de poing en plein visage. Auprès de Libé, elle explique être toujours «très choquée par son agression». Malgré une plainte nominative contre son agresseur, elle n’a pas eu de nouvelles depuis. A Lorient, quelques jours plus tard, c’étaient, selon des sources antifascistes locales, des membres du groupuscule La Digue qui ont tenté d’intimider le public d’une soirée militante.

D’autres agressions encore pourraient être passées sous les radars ou être imputables à l’extrême droite compte tenu des méthodes utilisées. Comme cet épisode à Pau, le 1er mai. Après la manifestation syndicale dans le centre-ville, des militants occitans de gauche se réunissent pour un barbecue convivial à la Tor deu Borrèu, un local associatif et culturel. Vers 18 heures, Alain Bérit-Débat, militant local historique, range des drapeaux sur lesquels se trouvent des symboles antifascistes. Deux jeunes hommes s’approchent de lui, à visage découvert. «Ils m’ont demandé s’il y avait eu une manifestation ce jour-là, raconte à Libé le septuagénaire. Sans attendre ma réponse, l’un d’eux a essayé de m’arracher mon drapeau des mains. Je suis tombé au sol et j’ai été traîné sur quelques mètres. Je me suis bêtement accroché à mon drapeau.»

A côté d’Alain Bérit-Débat, une de ses camarades crie et appelle au secours. Les autres militants attablés non loin rappliquent et les agresseurs prennent la fuite. «Je m’en tire avec quelques écorchures, une douleur à la hanche et un passage aux urgences, explique l’homme, qui a déposé plainte dans la foulée. Je pense qu’ils voulaient me voler mon drapeau pour en faire un trophée. Souvent, l’extrême droite pose sur les réseaux sociaux avec du matériel militant de gauche pour revendiquer leurs agressions.»

Il poursuit : «La police devrait pouvoir les identifier il y a des caméras partout dans le centre.» A ce jour, il reste toutefois sans nouvelle. Selon les autres militants locaux, cette agression sent l’attaque de militants d’extrême droite à plein nez. «Notre local avait été recouvert de stickers nous menaçant de mort l’été dernier, nous glisse l’un d’eux. On pouvait y voir sur un modèle un fasciste frappant un antifasciste ; sur un autre, un fasciste tirant au fusil sur un antifasciste.»

Une violence inhérente à la mouvance d’extrême droite, dont les groupuscules se sont fait une spécialité. «Ne serait-ce qu’en les relevant dans la presse, on dénombre environ 300 faits de violences perpétrés par des militants d’extrême droite depuis 2017», recensait pour Libé l’historien spécialiste de la mouvance Nicolas Lebourg, qui mène des recherches sur le sujet dans le cadre du programme collectif Vioramil dédié aux violences politiques. «A côté de cette dynamique activiste, poursuit-il, il y en a une, terroriste, avec une quinzaine de tentatives d’attaques terroristes entre 2017 et 2024. Du côté de la justice, les chiffres sont aussi nets puisque au 1er juillet, il y avait 67 personnes écrouées pour des faits dits d’“ultradroite” dont 17 dans des affaires terroristes – alors qu’il n’y avait qu’une personne sous écrou terroriste d’ultradroite fin 2015.» Une explosion.

(1) Le prénom a été modifié à sa demande.

https://www.liberation.fr/politique/agr ... HF5G6BCC4/
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Qui tente de casser du facho lorsqu'ils organisent des manifestations
Et pas que du fachos car ils le font aussi pour les rassemblements des partis politiques autres que ceux de gauche
On n'a jamais vu aucuns groupes d'extrêmes droite faire cela ,même pas pour la fête de l'huma
Es ce que les militants ultragauche ne se sont pas emparés du podium de nuits debout pour empêcher ceux qui avaient des idées différentes de s'exprimer
Plutôt que colporter votre merdia vous devriez être plus avisé en pondant des sujets selon leurs articles
Les concerts de casseroles pour les élections qui les fait
NI ,la droite , ni la droite de la droite , ni les ultra extrême droites
Qui fait des débordements en marges des manifestations "même celles qui se voudraient festives comme le premier mai"
Qui a vandalisé l'hôpital Necker lors d'une manifestation du premier mai
Ceux qui ont manifesté pacifiquement le 9 mai dernier malgré le provocations ou des groupuscules anarchistes d'ultra gauche
les gens ne sont pas des imbéciles pour faire la part des choses et non se fier à un merdia qui a fait le dénigrement de l'extrême droite son fond ce commerce et vendre ainsi son torchon à des imbéciles
alors que le monde tirent à 500 milles par jour ; le figaro a 400 milles , ; libération tout juste à 100 milles et l'huma à moins de 40 milles
Modifié en dernier par vivarais le 18 mai 2025 17:57, modifié 1 fois.
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LeGrandNoir
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par LeGrandNoir »

Fonck1 a écrit : 22 mai 2025 22:45 Eloquent...



https://www.tiktok.com/@jesaispas45915f ... wZmIbOaIhb
Tu nous dis s'il nous faut un compte Tiktok pour participer à ce forum, merci. Car si ce forum se réduit à Tiktok, nous avons meilleur temps d'aller sur ce réseau et d'arrêter ici. :hehe:
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Fonck1 »

LeGrandNoir a écrit : 23 mai 2025 00:41
Fonck1 a écrit : 22 mai 2025 22:45 Eloquent...



https://www.tiktok.com/@jesaispas45915f ... wZmIbOaIhb
Tu nous dis s'il nous faut un compte Tiktok pour participer à ce forum, merci. Car si ce forum se réduit à Tiktok, nous avons meilleur temps d'aller sur ce réseau et d'arrêter ici. :hehe:
Je fais l’effort de passer les vidéos en YouTube quand je le peux mais ce n’est pas toujours le cas.
Mais c’est le contenu de ce que dit cet homme qui a subit la guerre qui est intéressant .
J’ai vu « hitler mon voisin », il dit exactement la même chose que ce monsieur , et les mécanismes de banalisation du nationalisme.
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vivarais
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par vivarais »

Il faut faire le ratio pour avoir exactement ce qu'il en est par rapport aux autres idéologies politiques
Y a t il des attaques de masses avec la participation de responsables politiques comme à sciences PO ,à sainte Soline etc etc etc
Pour démontrer la gravité de choses il faut les comparer par des choses du même type
Il y a eu une manifestation de masse le 9 mai (1000 participants selon la police
Y a t il eu des débordements comme c'est le cas quand d'autres partis politiques (qui se prétendent bien comme il faut) manifestent
Le 9 MAI ; combien de policiers blessés , de vitrines et de biens publics et voitures vandalisées
En voulant nuire au RN "bien que sans rapport avec eux " en incitant à faire des comparatifs avec les autres cela a l'effet inverse
Tout comme on ne peut pas comparer l'ensemble des musulmans avec le débordements de quelques islamistes
Et aujourd'hui ; ceux qui partagent électoralement les idées du RN sont un tiers (34 %) des français plus les autres au second tour
Et vous voulez les assimiler à quelques imbéciles et faire gober cela :mdr3: :mdr3:
Modifié en dernier par vivarais le 23 mai 2025 08:53, modifié 1 fois.
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Fonck1
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Fonck1 »

vivarais a écrit : 23 mai 2025 08:48 Il faut faire le ratio pour avoir exactement ce qu'il en est par rapport aux autres idéologies politiques
Y a t il des attaques de masses avec la participation de responsables politiques comme à sciences PO ,à sainte Soline etc etc etc
Pour démontrer la gravité de choses il faut les comparer par des choses du même type
Il y a eu une manifestation de masse le 9 mai (1000 participants selon la police
Y a t il eu des débordements comme c'est le cas quand d'autres partis politiques (qui se prétendent bien comme il faut) manifestent
Le 9 MAI ; combien de policiers blessés , de vitrines et de biens publics et voitures vandalisées
En voulant nuire au RN "bien que sans rapport avec eux " en incitant à faire des comparatifs avec les autres cela a l'effet inverse
Tout comme on ne peut pas comparer l'ensemble des musulmans avec le débordements de quelques islamistes
Et aujourd'hui ; ceux qui partagent électoralement les idées du RN sont un tiers (34 %) des français plus les autres au second tour
Et vous voulez les assimiler à quelques imbéciles et faire gober cela :mdr3: :mdr3:
rien n'est comparable avec la 2ND guerre mondiale.
par contre, comprendre et savoir comment c'est arrivé, et la redondance actuelle des faits, devraient avertir certains sur le risque que ça recommence.
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Re: Agressions, attaques et intimidations : en France, les groupes d’extrême droite se déchaînent depuis début 2025

Message par Patchouli38 »

LeGrandNoir a écrit : 17 mai 2025 00:32
Kelenner a écrit : 16 mai 2025 20:58 Retailleau le nullard, on t’entend plus !
Il est occupé ce WE.

Sinon il s'en occupe quand même, Bruno Retailleau confirme la dissolution prochaine d'Urgence Palestine, Jeune garde et Lyon populaire
Le ministre reproche à ces trois "groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets". L'inscription des décrets de dissolution de ces groupes s'effectuera au prochain Conseil des ministres.
Bruno Retailleau a confirmé ce vendredi 16 mai son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d'extrême droite.

Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre de l'Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.

Le ministre reproche à ces trois groupements "de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

"Apologie de la collaboration avec le nazisme"
S'agissant de Lyon populaire, il reproche "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

Quant à Urgence Palestine, il accuse le groupe de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Les responsables de ces groupes avaient jusqu'au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l'examen "approfondi" de celles-ci "n'a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés".

En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu'il proposerait l'inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.

La dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide"
Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.

Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu'une dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave".

Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s'achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne "pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d'expression parmi d'autres".

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l'État ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique."
Voilà une belle réponse à Corvo. Je remarque que dans la charette, il y a 2 mouvements d'EG woke (un islamaux gauchiste et antifa) pour un groupuscule de l'ED lyonnaise.

Je rappelle que l'UD de l'ED en France, c'est 3 000 glandus dont 1 500 sont fichés S. Et c'est bien peu de chose en terme d'attentats ou de d'incidents graves. La comparaison avec les mouvements d'EG radicale est très claire sur le sujet, ces derniers sont beaucoup plus nombreux et infiniment plus dangereux et coûteux, n'en déplaise à Corvo et à Libé.
Et cela change quoi ? On ne fait rien ? Ces quelques glandus peuvent faire des petits et donner des idées aux autres. La violence reste de la violence, qu'elle soit commise par un, deux ou 100 personnes. Ne rien faire légitime la violence de ces quelques glandus qui n'hésiteront pas à recommencer jusqu'au jour où il y aura des morts.
Au contraire, il faut sévir dès aujourd'hui. Et mettre hors d'état de nuire ces individus, extrême-droite et extrême gauche compris.
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