En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
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En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
"L’influent Hubert Aiwanger, numéro 2 du gouvernement de Bavière, est accusé d’avoir écrit un pamphlet antisémite dans sa jeunesse, créant un tollé alors que le nombre d’actes anti-juifs augmente depuis plusieurs années."
"C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-président de la région de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, durant l’année scolaire 1987-1988, selon des révélations, la semaine dernière, du journal Süddeutsche Zeitung.
Son lycée, dans la petite ville bavaroise de Mallersdorf-Pfaffenberg, participait alors à un concours national de mémoire. Hubert Aiwanger, âgé de 17 ans, aurait inventé sa propre compétition, récompensant "le plus gros traître à la patrie". Reproduit par le Süddeutsche Zeitung, ce pamphlet propose aux candidats de se retrouver pour un "entretien d’embauche à Dachau", ville connue pour son camp de concentration nazi. A gagner, une macabre série de prix faisant référence à la Shoah : "un vol libre dans la cheminée d’Auschwitz", "un séjour à vie dans une fosse commune", "un séjour d’un an à Dachau" ou encore "un ticket pour les terrains de chasse éternels", c’est-à-dire "le quartier des divertissements d’Auschwitz."
Appels à la démission
Aujourd’hui, Hubert Aiwanger est un responsable politique influent. Numéro 2 du gouvernement bavarois, chargé de l’Economie, il est aussi le chef du parti Electeurs libres, une organisation de droite très ancrée localement et composante indispensable de la coalition au pouvoir. Avant que ces révélations soient publiées, l’élu niait les faits auprès du journal et dénonçait une "campagne de diffamation", à quelques semaines des élections régionales en Bavière, pour lesquelles il est donné en deuxième position. Mais les accusations du Süddeutsche Zeitung sont étayées par plusieurs témoins de l’époque, qui se souviennent du pamphlet et affirment que le lycée avait reconnu Hubert Aiwanger coupable car des exemplaires du tract avaient été retrouvés dans son cartable. Un conseil disciplinaire l’avait réprimandé et puni en lui faisant faire un exposé sur le IIIe Reich.
Samedi 26 août, l’homme politique finit par reconnaître qu’il avait des copies du document en sa possession, mais réfute toujours en être l’auteur et dit ne plus se souvenir s’il en a distribué. Le soir, c’est son frère qui prend la parole et prétend l’avoir rédigé. Le mystère s’épaissit et de nombreuses questions restent sans réponse. Depuis samedi, silence radio. Un choix étonnant selon le Süddeutsche Zeitung, qui souligne que "ce n’est pas le genre d’Hubert Aiwanger de rester mutique lorsque critiqué". En effet, celui-ci s’est plutôt fait remarquer pour ses discours incisifs contre l’immigration ou la "majorité silencieuse" qui doit "reprendre" la démocratie. Même s’il n’a jamais tenu publiquement de propos antisémites.
L’opposition appelle à la démission de l’élu. "Il m’est inconcevable que Markus Söder [le président de la Bavière, du parti chrétien-social] continue à coopérer et à faire alliance avec quelqu’un qui a confirmé la possession et ne peut pas nier la distribution" de ce tract, martèle le chef du Parti social-démocrate bavarois. Mais depuis qu’il a demandé à son numéro 2 de "clarifier les choses publiquement", Markus Söder ne s’est plus exprimé sur le sujet. L’affaire prend une dimension nationale. "Celui qui se moque des victimes d’Auschwitz ne doit pas avoir de responsabilités dans notre pays", a écrit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser sur X (ex-Twitter). Le délégué gouvernemental chargé de la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, a lui aussi jugé inacceptable qu’Hubert Aiwanger conserve ses fonctions si les accusations étaient avérées.
Explosion de l’antisémitisme
Ce scandale dépasse les considérations politiques. C’est un énorme pavé dans la mare, alors que la société allemande connaît une forte montée de l’antisémitisme. Depuis plusieurs années, le nombre de délits ciblant les juifs a beaucoup augmenté en Allemagne, passant de 1 800 en 2018 à plus de 3 000 en 2021, selon le ministère de l’Intérieur. S’il a légèrement baissé l’année dernière, à 2 641, il reste élevé, d’autant plus que le nombre d’actes violents, lui, est en hausse. Des coups de feu tirés contre la synagogue d’Essen et un attentat déjoué contre celle de Dortmund, en novembre dernier, avaient déjà secoué l’Allemagne. Trois ans plus tôt, en 2019, un terroriste d’extrême droite avait tué deux personnes dans la rue à Halle, puis essayé d’entrer dans une synagogue lors d’un office de Yom Kippour.
La majeure partie de ces attaques vient de l’extrême droite, qui progresse outre-Rhin. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) gagne du terrain dans les sondages. Il arriverait en 2ᵉ position avec 23 % des voix aux élections fédérales, soit plus du double de son score de 2021. Si le programme de l’AfD ne comporte aucune référence antisémite, plusieurs de ses responsables ont tenu des propos relativisant la Shoah et le nazisme. L’ancien président du parti, Alexander Gauland, avait par exemple revendiqué "le droit d’être fier des performances des soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale", et son collègue Bjorn Hocke avait qualifié de "monument de la honte" un mémorial de la Shoah installé à Berlin. Un sondage de l’Institut Allensbach, publié en mai 2022, estime par ailleurs que 48 % des partisans de l’AfD sont convaincus que les juifs exploitent les expériences de la Shoah à leur avantage, soit 14 % de plus que la population totale.
La crise du Covid-19 est également passée par là. Des manifestations contre le confinement et les vaccins ont été le théâtre d’actes antisémites, comme en août 2020 à Berlin. Plus de 20 000 personnes demandaient la fin des restrictions sanitaires, un rassemblement soutenu par des groupes néo-nazis et lors duquel étaient brandies des pancartes antisémites. L’une d’entre elles représentait une croix gammée formée à partir d’un masque, d’une seringue de vaccin, d’une carte bancaire et d’une caméra de vidéosurveillance.
Pancarte antisémite Covid
Enfin, le ministère de l’Intérieur et plusieurs organisations luttant contre la haine anti-juifs notent une hausse de l’antisémitisme islamiste en Allemagne. Au premier semestre de 2021, 164 des 522 actes antisémites recensés par le Centre de recherche et d’information sur l’antisémitisme (RIAS) avaient un lien avec le conflit israélo-palestinien, alors que des tirs de roquettes opposaient Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Et selon le même sondage de l’Institut Allensbach, les musulmans d’Allemagne sont 22 % à avoir une mauvaise image des juifs, contre 6 % pour la population totale."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en ... ULL3JUUWQ/
En 2018, le fraîchement nommé délégué gouvernemental à la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, disait vouloir agir contre ce fléau sur les réseaux sociaux, inciter les victimes à signaler les actes haineux, et renforcer l’étude de la Shoah à l’école. Mais le directeur du RIAS dénonce, lui, un manque de moyens pour mener à bien ce combat. "Cinq centres de signalement soutenus par des fonds régionaux ne disposent même pas de deux postes à temps plein, et trois prévoient des réductions l’année prochaine", a déclaré Benjamin Steinitz en juin dernier. Si l’on peut saluer les nombreuses condamnations du tract d’Hubert Aiwanger, il semble que le chemin vers un recul de l’antisémitisme en Allemagne est encore long à parcourir."
"C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-président de la région de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, durant l’année scolaire 1987-1988, selon des révélations, la semaine dernière, du journal Süddeutsche Zeitung.
Son lycée, dans la petite ville bavaroise de Mallersdorf-Pfaffenberg, participait alors à un concours national de mémoire. Hubert Aiwanger, âgé de 17 ans, aurait inventé sa propre compétition, récompensant "le plus gros traître à la patrie". Reproduit par le Süddeutsche Zeitung, ce pamphlet propose aux candidats de se retrouver pour un "entretien d’embauche à Dachau", ville connue pour son camp de concentration nazi. A gagner, une macabre série de prix faisant référence à la Shoah : "un vol libre dans la cheminée d’Auschwitz", "un séjour à vie dans une fosse commune", "un séjour d’un an à Dachau" ou encore "un ticket pour les terrains de chasse éternels", c’est-à-dire "le quartier des divertissements d’Auschwitz."
Appels à la démission
Aujourd’hui, Hubert Aiwanger est un responsable politique influent. Numéro 2 du gouvernement bavarois, chargé de l’Economie, il est aussi le chef du parti Electeurs libres, une organisation de droite très ancrée localement et composante indispensable de la coalition au pouvoir. Avant que ces révélations soient publiées, l’élu niait les faits auprès du journal et dénonçait une "campagne de diffamation", à quelques semaines des élections régionales en Bavière, pour lesquelles il est donné en deuxième position. Mais les accusations du Süddeutsche Zeitung sont étayées par plusieurs témoins de l’époque, qui se souviennent du pamphlet et affirment que le lycée avait reconnu Hubert Aiwanger coupable car des exemplaires du tract avaient été retrouvés dans son cartable. Un conseil disciplinaire l’avait réprimandé et puni en lui faisant faire un exposé sur le IIIe Reich.
Samedi 26 août, l’homme politique finit par reconnaître qu’il avait des copies du document en sa possession, mais réfute toujours en être l’auteur et dit ne plus se souvenir s’il en a distribué. Le soir, c’est son frère qui prend la parole et prétend l’avoir rédigé. Le mystère s’épaissit et de nombreuses questions restent sans réponse. Depuis samedi, silence radio. Un choix étonnant selon le Süddeutsche Zeitung, qui souligne que "ce n’est pas le genre d’Hubert Aiwanger de rester mutique lorsque critiqué". En effet, celui-ci s’est plutôt fait remarquer pour ses discours incisifs contre l’immigration ou la "majorité silencieuse" qui doit "reprendre" la démocratie. Même s’il n’a jamais tenu publiquement de propos antisémites.
L’opposition appelle à la démission de l’élu. "Il m’est inconcevable que Markus Söder [le président de la Bavière, du parti chrétien-social] continue à coopérer et à faire alliance avec quelqu’un qui a confirmé la possession et ne peut pas nier la distribution" de ce tract, martèle le chef du Parti social-démocrate bavarois. Mais depuis qu’il a demandé à son numéro 2 de "clarifier les choses publiquement", Markus Söder ne s’est plus exprimé sur le sujet. L’affaire prend une dimension nationale. "Celui qui se moque des victimes d’Auschwitz ne doit pas avoir de responsabilités dans notre pays", a écrit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser sur X (ex-Twitter). Le délégué gouvernemental chargé de la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, a lui aussi jugé inacceptable qu’Hubert Aiwanger conserve ses fonctions si les accusations étaient avérées.
Explosion de l’antisémitisme
Ce scandale dépasse les considérations politiques. C’est un énorme pavé dans la mare, alors que la société allemande connaît une forte montée de l’antisémitisme. Depuis plusieurs années, le nombre de délits ciblant les juifs a beaucoup augmenté en Allemagne, passant de 1 800 en 2018 à plus de 3 000 en 2021, selon le ministère de l’Intérieur. S’il a légèrement baissé l’année dernière, à 2 641, il reste élevé, d’autant plus que le nombre d’actes violents, lui, est en hausse. Des coups de feu tirés contre la synagogue d’Essen et un attentat déjoué contre celle de Dortmund, en novembre dernier, avaient déjà secoué l’Allemagne. Trois ans plus tôt, en 2019, un terroriste d’extrême droite avait tué deux personnes dans la rue à Halle, puis essayé d’entrer dans une synagogue lors d’un office de Yom Kippour.
La majeure partie de ces attaques vient de l’extrême droite, qui progresse outre-Rhin. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) gagne du terrain dans les sondages. Il arriverait en 2ᵉ position avec 23 % des voix aux élections fédérales, soit plus du double de son score de 2021. Si le programme de l’AfD ne comporte aucune référence antisémite, plusieurs de ses responsables ont tenu des propos relativisant la Shoah et le nazisme. L’ancien président du parti, Alexander Gauland, avait par exemple revendiqué "le droit d’être fier des performances des soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale", et son collègue Bjorn Hocke avait qualifié de "monument de la honte" un mémorial de la Shoah installé à Berlin. Un sondage de l’Institut Allensbach, publié en mai 2022, estime par ailleurs que 48 % des partisans de l’AfD sont convaincus que les juifs exploitent les expériences de la Shoah à leur avantage, soit 14 % de plus que la population totale.
La crise du Covid-19 est également passée par là. Des manifestations contre le confinement et les vaccins ont été le théâtre d’actes antisémites, comme en août 2020 à Berlin. Plus de 20 000 personnes demandaient la fin des restrictions sanitaires, un rassemblement soutenu par des groupes néo-nazis et lors duquel étaient brandies des pancartes antisémites. L’une d’entre elles représentait une croix gammée formée à partir d’un masque, d’une seringue de vaccin, d’une carte bancaire et d’une caméra de vidéosurveillance.
Pancarte antisémite Covid
Enfin, le ministère de l’Intérieur et plusieurs organisations luttant contre la haine anti-juifs notent une hausse de l’antisémitisme islamiste en Allemagne. Au premier semestre de 2021, 164 des 522 actes antisémites recensés par le Centre de recherche et d’information sur l’antisémitisme (RIAS) avaient un lien avec le conflit israélo-palestinien, alors que des tirs de roquettes opposaient Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Et selon le même sondage de l’Institut Allensbach, les musulmans d’Allemagne sont 22 % à avoir une mauvaise image des juifs, contre 6 % pour la population totale."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en ... ULL3JUUWQ/
En 2018, le fraîchement nommé délégué gouvernemental à la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, disait vouloir agir contre ce fléau sur les réseaux sociaux, inciter les victimes à signaler les actes haineux, et renforcer l’étude de la Shoah à l’école. Mais le directeur du RIAS dénonce, lui, un manque de moyens pour mener à bien ce combat. "Cinq centres de signalement soutenus par des fonds régionaux ne disposent même pas de deux postes à temps plein, et trois prévoient des réductions l’année prochaine", a déclaré Benjamin Steinitz en juin dernier. Si l’on peut saluer les nombreuses condamnations du tract d’Hubert Aiwanger, il semble que le chemin vers un recul de l’antisémitisme en Allemagne est encore long à parcourir."
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
ça pue la manipulation made in Russia
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
non çà a toujours existé avec les residus du néonazisme depuis le rattachement de la RDA
Cela est aussi toujours latent dans les pays de l'ex bloc soviétisme
se sont des groupuscules à la fois néonazis et extremistes ultragauche
l'anti sémitisme étant endémique chez les 2
et dans la logique des choses car qui se ressemble s'assemble
https://www.marieclaire.fr/,allemagne-k ... 734455.asp
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
là vous nous ressortez quelque chose qui a été écrit en 1987Patchouli38 a écrit : ↑30 août 2023 16:25 "L’influent Hubert Aiwanger, numéro 2 du gouvernement de Bavière, est accusé d’avoir écrit un pamphlet antisémite dans sa jeunesse, créant un tollé alors que le nombre d’actes anti-juifs augmente depuis plusieurs années."
"C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-président de la région de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, durant l’année scolaire 1987-1988, selon des révélations, la semaine dernière, du journal Süddeutsche Zeitung.
Son lycée, dans la petite ville bavaroise de Mallersdorf-Pfaffenberg, participait alors à un concours national de mémoire. Hubert Aiwanger, âgé de 17 ans, aurait inventé sa propre compétition, récompensant "le plus gros traître à la patrie". Reproduit par le Süddeutsche Zeitung, ce pamphlet propose aux candidats de se retrouver pour un "entretien d’embauche à Dachau", ville connue pour son camp de concentration nazi. A gagner, une macabre série de prix faisant référence à la Shoah : "un vol libre dans la cheminée d’Auschwitz", "un séjour à vie dans une fosse commune", "un séjour d’un an à Dachau" ou encore "un ticket pour les terrains de chasse éternels", c’est-à-dire "le quartier des divertissements d’Auschwitz."
Appels à la démission
Aujourd’hui, Hubert Aiwanger est un responsable politique influent. Numéro 2 du gouvernement bavarois, chargé de l’Economie, il est aussi le chef du parti Electeurs libres, une organisation de droite très ancrée localement et composante indispensable de la coalition au pouvoir. Avant que ces révélations soient publiées, l’élu niait les faits auprès du journal et dénonçait une "campagne de diffamation", à quelques semaines des élections régionales en Bavière, pour lesquelles il est donné en deuxième position. Mais les accusations du Süddeutsche Zeitung sont étayées par plusieurs témoins de l’époque, qui se souviennent du pamphlet et affirment que le lycée avait reconnu Hubert Aiwanger coupable car des exemplaires du tract avaient été retrouvés dans son cartable. Un conseil disciplinaire l’avait réprimandé et puni en lui faisant faire un exposé sur le IIIe Reich.
Samedi 26 août, l’homme politique finit par reconnaître qu’il avait des copies du document en sa possession, mais réfute toujours en être l’auteur et dit ne plus se souvenir s’il en a distribué. Le soir, c’est son frère qui prend la parole et prétend l’avoir rédigé. Le mystère s’épaissit et de nombreuses questions restent sans réponse. Depuis samedi, silence radio. Un choix étonnant selon le Süddeutsche Zeitung, qui souligne que "ce n’est pas le genre d’Hubert Aiwanger de rester mutique lorsque critiqué". En effet, celui-ci s’est plutôt fait remarquer pour ses discours incisifs contre l’immigration ou la "majorité silencieuse" qui doit "reprendre" la démocratie. Même s’il n’a jamais tenu publiquement de propos antisémites.
L’opposition appelle à la démission de l’élu. "Il m’est inconcevable que Markus Söder [le président de la Bavière, du parti chrétien-social] continue à coopérer et à faire alliance avec quelqu’un qui a confirmé la possession et ne peut pas nier la distribution" de ce tract, martèle le chef du Parti social-démocrate bavarois. Mais depuis qu’il a demandé à son numéro 2 de "clarifier les choses publiquement", Markus Söder ne s’est plus exprimé sur le sujet. L’affaire prend une dimension nationale. "Celui qui se moque des victimes d’Auschwitz ne doit pas avoir de responsabilités dans notre pays", a écrit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser sur X (ex-Twitter). Le délégué gouvernemental chargé de la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, a lui aussi jugé inacceptable qu’Hubert Aiwanger conserve ses fonctions si les accusations étaient avérées.
Explosion de l’antisémitisme
Ce scandale dépasse les considérations politiques. C’est un énorme pavé dans la mare, alors que la société allemande connaît une forte montée de l’antisémitisme. Depuis plusieurs années, le nombre de délits ciblant les juifs a beaucoup augmenté en Allemagne, passant de 1 800 en 2018 à plus de 3 000 en 2021, selon le ministère de l’Intérieur. S’il a légèrement baissé l’année dernière, à 2 641, il reste élevé, d’autant plus que le nombre d’actes violents, lui, est en hausse. Des coups de feu tirés contre la synagogue d’Essen et un attentat déjoué contre celle de Dortmund, en novembre dernier, avaient déjà secoué l’Allemagne. Trois ans plus tôt, en 2019, un terroriste d’extrême droite avait tué deux personnes dans la rue à Halle, puis essayé d’entrer dans une synagogue lors d’un office de Yom Kippour.
La majeure partie de ces attaques vient de l’extrême droite, qui progresse outre-Rhin. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) gagne du terrain dans les sondages. Il arriverait en 2ᵉ position avec 23 % des voix aux élections fédérales, soit plus du double de son score de 2021. Si le programme de l’AfD ne comporte aucune référence antisémite, plusieurs de ses responsables ont tenu des propos relativisant la Shoah et le nazisme. L’ancien président du parti, Alexander Gauland, avait par exemple revendiqué "le droit d’être fier des performances des soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale", et son collègue Bjorn Hocke avait qualifié de "monument de la honte" un mémorial de la Shoah installé à Berlin. Un sondage de l’Institut Allensbach, publié en mai 2022, estime par ailleurs que 48 % des partisans de l’AfD sont convaincus que les juifs exploitent les expériences de la Shoah à leur avantage, soit 14 % de plus que la population totale.
La crise du Covid-19 est également passée par là. Des manifestations contre le confinement et les vaccins ont été le théâtre d’actes antisémites, comme en août 2020 à Berlin. Plus de 20 000 personnes demandaient la fin des restrictions sanitaires, un rassemblement soutenu par des groupes néo-nazis et lors duquel étaient brandies des pancartes antisémites. L’une d’entre elles représentait une croix gammée formée à partir d’un masque, d’une seringue de vaccin, d’une carte bancaire et d’une caméra de vidéosurveillance.
Pancarte antisémite Covid
Enfin, le ministère de l’Intérieur et plusieurs organisations luttant contre la haine anti-juifs notent une hausse de l’antisémitisme islamiste en Allemagne. Au premier semestre de 2021, 164 des 522 actes antisémites recensés par le Centre de recherche et d’information sur l’antisémitisme (RIAS) avaient un lien avec le conflit israélo-palestinien, alors que des tirs de roquettes opposaient Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Et selon le même sondage de l’Institut Allensbach, les musulmans d’Allemagne sont 22 % à avoir une mauvaise image des juifs, contre 6 % pour la population totale."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en ... ULL3JUUWQ/
En 2018, le fraîchement nommé délégué gouvernemental à la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, disait vouloir agir contre ce fléau sur les réseaux sociaux, inciter les victimes à signaler les actes haineux, et renforcer l’étude de la Shoah à l’école. Mais le directeur du RIAS dénonce, lui, un manque de moyens pour mener à bien ce combat. "Cinq centres de signalement soutenus par des fonds régionaux ne disposent même pas de deux postes à temps plein, et trois prévoient des réductions l’année prochaine", a déclaré Benjamin Steinitz en juin dernier. Si l’on peut saluer les nombreuses condamnations du tract d’Hubert Aiwanger, il semble que le chemin vers un recul de l’antisémitisme en Allemagne est encore long à parcourir."
vous allez gratter grave au fond des poubelles
savez vous que cela date de plus de 35 ans est surement écrit sur du parchemin

Stéphane François : Oui, les mouvements néonazis ont augmenté en Allemagne. Leur apparition est datable : entre la chute de l’URSS et le début de la réunification allemande. Elle est liée au décalage entre la l’opulence Ouest-Allemande et la situation économique désastreuse dans les Lands de l’ex Allemagne de l’Est : les meurtres racistes et les attentats xénophobes qui se sont multipliés dans l’ex-Allemagne de l’Est à cette période trouvaient leur origine dans le profond choc provoqué par la réunification, par la mise au grand jour du décalage entre l’opulence de l’Ouest et l’effondrement de l’économie de l’Est. Une petite frange de laissés pour compte issue des milieux défavorisés s’est alors lancée dans une dérive raciste, en s’en prenant notamment aux immigrés turcs et aux foyers de travailleurs immigrés, en particulier africains, installés en RDA à l’époque communiste. On retrouve un schéma similaire dans le Nord et l’Est de la France en pleine désindustrialisation, sans toutefois la violence meurtrière présente en ex RDA. Le néonazisme apparaît donc plutôt dans les régions fortement industrialisées, qui voient le déclassement et la paupérisation d’une classe populaire blanche
depuis que l'EX RDA est revenu au niveau de la RFA le néonazisme en Allemagne est devenu totalement marginale tout comme l'ultra gauche et politiquement ne représente plus rien
comme en France on ressort ce parchemin à l'approche des européennes pour faire barrage à l'AfD "parti comme le RN sans rapport même avec l'extreme droite
l'AFD est un parti tout récent issu du scission avec le SPD
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
JUSTE POUR INFOPatchouli38 a écrit : ↑30 août 2023 16:25 "L’influent Hubert Aiwanger, numéro 2 du gouvernement de Bavière, est accusé d’avoir écrit un pamphlet antisémite dans sa jeunesse, créant un tollé alors que le nombre d’actes anti-juifs augmente depuis plusieurs années."
"C’est une tempête politique comme il en existe peu en Allemagne. Hubert Aiwanger, vice-président de la région de Bavière, aurait écrit et distribué un tract antisémite lorsqu’il était en classe de première, durant l’année scolaire 1987-1988, selon des révélations, la semaine dernière, du journal Süddeutsche Zeitung.
Son lycée, dans la petite ville bavaroise de Mallersdorf-Pfaffenberg, participait alors à un concours national de mémoire. Hubert Aiwanger, âgé de 17 ans, aurait inventé sa propre compétition, récompensant "le plus gros traître à la patrie". Reproduit par le Süddeutsche Zeitung, ce pamphlet propose aux candidats de se retrouver pour un "entretien d’embauche à Dachau", ville connue pour son camp de concentration nazi. A gagner, une macabre série de prix faisant référence à la Shoah : "un vol libre dans la cheminée d’Auschwitz", "un séjour à vie dans une fosse commune", "un séjour d’un an à Dachau" ou encore "un ticket pour les terrains de chasse éternels", c’est-à-dire "le quartier des divertissements d’Auschwitz."
Appels à la démission
Aujourd’hui, Hubert Aiwanger est un responsable politique influent. Numéro 2 du gouvernement bavarois, chargé de l’Economie, il est aussi le chef du parti Electeurs libres, une organisation de droite très ancrée localement et composante indispensable de la coalition au pouvoir. Avant que ces révélations soient publiées, l’élu niait les faits auprès du journal et dénonçait une "campagne de diffamation", à quelques semaines des élections régionales en Bavière, pour lesquelles il est donné en deuxième position. Mais les accusations du Süddeutsche Zeitung sont étayées par plusieurs témoins de l’époque, qui se souviennent du pamphlet et affirment que le lycée avait reconnu Hubert Aiwanger coupable car des exemplaires du tract avaient été retrouvés dans son cartable. Un conseil disciplinaire l’avait réprimandé et puni en lui faisant faire un exposé sur le IIIe Reich.
Samedi 26 août, l’homme politique finit par reconnaître qu’il avait des copies du document en sa possession, mais réfute toujours en être l’auteur et dit ne plus se souvenir s’il en a distribué. Le soir, c’est son frère qui prend la parole et prétend l’avoir rédigé. Le mystère s’épaissit et de nombreuses questions restent sans réponse. Depuis samedi, silence radio. Un choix étonnant selon le Süddeutsche Zeitung, qui souligne que "ce n’est pas le genre d’Hubert Aiwanger de rester mutique lorsque critiqué". En effet, celui-ci s’est plutôt fait remarquer pour ses discours incisifs contre l’immigration ou la "majorité silencieuse" qui doit "reprendre" la démocratie. Même s’il n’a jamais tenu publiquement de propos antisémites.
L’opposition appelle à la démission de l’élu. "Il m’est inconcevable que Markus Söder [le président de la Bavière, du parti chrétien-social] continue à coopérer et à faire alliance avec quelqu’un qui a confirmé la possession et ne peut pas nier la distribution" de ce tract, martèle le chef du Parti social-démocrate bavarois. Mais depuis qu’il a demandé à son numéro 2 de "clarifier les choses publiquement", Markus Söder ne s’est plus exprimé sur le sujet. L’affaire prend une dimension nationale. "Celui qui se moque des victimes d’Auschwitz ne doit pas avoir de responsabilités dans notre pays", a écrit la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser sur X (ex-Twitter). Le délégué gouvernemental chargé de la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, a lui aussi jugé inacceptable qu’Hubert Aiwanger conserve ses fonctions si les accusations étaient avérées.
Explosion de l’antisémitisme
Ce scandale dépasse les considérations politiques. C’est un énorme pavé dans la mare, alors que la société allemande connaît une forte montée de l’antisémitisme. Depuis plusieurs années, le nombre de délits ciblant les juifs a beaucoup augmenté en Allemagne, passant de 1 800 en 2018 à plus de 3 000 en 2021, selon le ministère de l’Intérieur. S’il a légèrement baissé l’année dernière, à 2 641, il reste élevé, d’autant plus que le nombre d’actes violents, lui, est en hausse. Des coups de feu tirés contre la synagogue d’Essen et un attentat déjoué contre celle de Dortmund, en novembre dernier, avaient déjà secoué l’Allemagne. Trois ans plus tôt, en 2019, un terroriste d’extrême droite avait tué deux personnes dans la rue à Halle, puis essayé d’entrer dans une synagogue lors d’un office de Yom Kippour.
La majeure partie de ces attaques vient de l’extrême droite, qui progresse outre-Rhin. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) gagne du terrain dans les sondages. Il arriverait en 2ᵉ position avec 23 % des voix aux élections fédérales, soit plus du double de son score de 2021. Si le programme de l’AfD ne comporte aucune référence antisémite, plusieurs de ses responsables ont tenu des propos relativisant la Shoah et le nazisme. L’ancien président du parti, Alexander Gauland, avait par exemple revendiqué "le droit d’être fier des performances des soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale", et son collègue Bjorn Hocke avait qualifié de "monument de la honte" un mémorial de la Shoah installé à Berlin. Un sondage de l’Institut Allensbach, publié en mai 2022, estime par ailleurs que 48 % des partisans de l’AfD sont convaincus que les juifs exploitent les expériences de la Shoah à leur avantage, soit 14 % de plus que la population totale.
La crise du Covid-19 est également passée par là. Des manifestations contre le confinement et les vaccins ont été le théâtre d’actes antisémites, comme en août 2020 à Berlin. Plus de 20 000 personnes demandaient la fin des restrictions sanitaires, un rassemblement soutenu par des groupes néo-nazis et lors duquel étaient brandies des pancartes antisémites. L’une d’entre elles représentait une croix gammée formée à partir d’un masque, d’une seringue de vaccin, d’une carte bancaire et d’une caméra de vidéosurveillance.
Pancarte antisémite Covid
Enfin, le ministère de l’Intérieur et plusieurs organisations luttant contre la haine anti-juifs notent une hausse de l’antisémitisme islamiste en Allemagne. Au premier semestre de 2021, 164 des 522 actes antisémites recensés par le Centre de recherche et d’information sur l’antisémitisme (RIAS) avaient un lien avec le conflit israélo-palestinien, alors que des tirs de roquettes opposaient Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Et selon le même sondage de l’Institut Allensbach, les musulmans d’Allemagne sont 22 % à avoir une mauvaise image des juifs, contre 6 % pour la population totale."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en ... ULL3JUUWQ/
En 2018, le fraîchement nommé délégué gouvernemental à la lutte contre l’antisémitisme, Felix Klein, disait vouloir agir contre ce fléau sur les réseaux sociaux, inciter les victimes à signaler les actes haineux, et renforcer l’étude de la Shoah à l’école. Mais le directeur du RIAS dénonce, lui, un manque de moyens pour mener à bien ce combat. "Cinq centres de signalement soutenus par des fonds régionaux ne disposent même pas de deux postes à temps plein, et trois prévoient des réductions l’année prochaine", a déclaré Benjamin Steinitz en juin dernier. Si l’on peut saluer les nombreuses condamnations du tract d’Hubert Aiwanger, il semble que le chemin vers un recul de l’antisémitisme en Allemagne est encore long à parcourir."
aujourd'hui il est plus proche des verts allemands que des néonazis
heureusement que ce n'est pas un néo nazis car il est avec son parti président d'un länder "la bavière"
Aiwanger défend le droit d’asile pour les personnes persécutées politiquement et les décrit comme des « invités temporaires ». Il s’est félicité de la fermeture de la route des Balkans à travers l’Autriche lors de la crise des réfugiés de 2016[15] et a appelé à un meilleur contrôle de l’immigration basé sur le modèle canadien.[16]
Selon Aiwanger, « la Bavière et l’Allemagne seraient plus sûres si chaque homme et chaque femme décents étaient autorisés à avoir un couteau dans leur poche ». [17]
Aiwanger est favorable à la construction de nouvelles éoliennes en Bavière. Fin 2021, il a présenté des plans pour la construction de 500 à 1000 éoliennes supplémentaires dans l’État libre. Ces plans se sont heurtés à la résistance de la CSU, partenaire de la coalition. [18] Selon Aiwanger, l’électricité devrait de plus en plus être « produite localement ». Il veut également promouvoir massivement et développer l’hydroélectricité. [19]
Jusqu’à l’automne 2022, Aiwanger s’est opposé aux nouvelles lignes électriques, affirmant que la ligne à courant continu Südostlink traversant l’est de la Bavière n’était pas nécessaire. [20]
informez vous avant de mettre un sujet qui va se révèlé une fois de plus à l'inverse de ce qui vous espérez

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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
ceux là même qui se font graisser la patte par Moscou ,,, comme Blondy d'ailleursvivarais a écrit : ↑30 août 2023 17:52non çà a toujours existé avec les residus du néonazisme depuis le rattachement de la RDA
Cela est aussi toujours latent dans les pays de l'ex bloc soviétisme
se sont des groupuscules à la fois néonazis et extremistes ultragauche
l'anti sémitisme étant endémique chez les 2
et dans la logique des choses car qui se ressemble s'assemble
https://www.marieclaire.fr/,allemagne-k ... 734455.asp
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
Je n'espère rien sur ce sujet, chacun est libre d'émettre son opinion même si je suis en désaccord avec celui-ci.
On peut parler d'une erreur de jeunesse alors pourquoi manque t-il de franchise en réfutant cette histoire, pour la reconnaitre ensuite, puis accuser son frère ? Si cet homme a réellement changé dans ses pensées alors qu'il soit claire dans ses propos au lieu de rester évasif et de faire croire au trou de mémoire soudain !
On peut parler d'une erreur de jeunesse alors pourquoi manque t-il de franchise en réfutant cette histoire, pour la reconnaitre ensuite, puis accuser son frère ? Si cet homme a réellement changé dans ses pensées alors qu'il soit claire dans ses propos au lieu de rester évasif et de faire croire au trou de mémoire soudain !
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
Il y a encore quelques années se tenait en Allemagne en toute légalité des congrès d'anciens SS sans que cela suscite la moindre protestation. 

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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
Je suppose que vous parlez de congrès d'anciens nazis à Nuremberg ? J'ai trouvé deux liens mais impossible de les ouvrir. Si vous avez des infos là-dessus, je suis preneuse.danielle49 a écrit : ↑30 août 2023 19:23 Il y a encore quelques années se tenait en Allemagne en toute légalité des congrès d'anciens SS sans que cela suscite la moindre protestation.![]()
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
peut être en demandant à Marine , qui connaît bien le milieuPatchouli38 a écrit : ↑30 août 2023 19:34Je suppose que vous parlez de congrès d'anciens nazis à Nuremberg ? J'ai trouvé deux liens mais impossible de les ouvrir. Si vous avez des infos là-dessus, je suis preneuse.danielle49 a écrit : ↑30 août 2023 19:23 Il y a encore quelques années se tenait en Allemagne en toute légalité des congrès d'anciens SS sans que cela suscite la moindre protestation.![]()
- le chimple
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
Et pourquoi pas à la bande à Mélanchon , Panot et Autain qui cirent les bottes aux islamistes et autre frères musulmans !lepicard a écrit : ↑30 août 2023 20:04peut être en demandant à Marine , qui connaît bien le milieuPatchouli38 a écrit : ↑30 août 2023 19:34
Je suppose que vous parlez de congrès d'anciens nazis à Nuremberg ? J'ai trouvé deux liens mais impossible de les ouvrir. Si vous avez des infos là-dessus, je suis preneuse.
Pas des nazis mais des antisémites et des *****propos modérés attisant la haine , ça c'est certain !
Je pense que cette clique ne va trouver un électorat que chez les sus nommés !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
- Mickey
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
Le père Le Pen était souvent invité en guest star.danielle49 a écrit : ↑30 août 2023 19:23 Il y a encore quelques années se tenait en Allemagne en toute légalité des congrès d'anciens SS sans que cela suscite la moindre protestation.![]()

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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
accompagné de sa fifille.Mickey a écrit : ↑30 août 2023 20:46Le père Le Pen était souvent invité en guest star.danielle49 a écrit : ↑30 août 2023 19:23 Il y a encore quelques années se tenait en Allemagne en toute légalité des congrès d'anciens SS sans que cela suscite la moindre protestation.![]()
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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
si vous oubliez ou ne remarquez pas des choses
cette chose qui s'est passé non en l'Allemagne mais en Autriche pourtant en 1994 vous ne l'oubliez pas
et qu' y a t il de répréhensible à ce qu'une jeune fille réalise le rêve toute jeune fille 'assister au bal de vienne qui a lieu chaque année
la grande majorité des jeunes filles de bonne famille le font chaque année
mais vous vous n'avez retenu que celui d'une seule parce que dans votre esprit l'Autriche c'est toujours le berceau du nazisme
je suis certain que maintenant les petites filles de Brigitte macron réaliseront aussi leur rève
si c'est tout ce que vous avez pour dissuader de voter RN , ils peuvent dormir tranquille
meme celles qui savaient qu'elles n'iraient jamais comme ma femmes le regardent chaque année comme tout ce qui a trait à leur reve de princesse d'enfance "SISSI"
https://www.lefigaro.fr/voyages/vienne- ... s-20230116
alors vos arguments





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Re: En Allemagne, un tract se moquant d’Auschwitz remet en lumière la montée de l’antisémitisme
effectivement elle connait mieux le milieu que les autres parce qu'elle des qu'elle en repère un elle l'exclut du RN et vont se replier vers un autre parti qui les accueillelepicard a écrit : ↑30 août 2023 20:04peut être en demandant à Marine , qui connaît bien le milieuPatchouli38 a écrit : ↑30 août 2023 19:34
nt
Je suppose que vous parlez de congrès d'anciens nazis à Nuremberg ? J'ai trouvé deux liens mais impossible de les ouvrir. Si vous avez des infos là-dessus, je suis preneuse.
Combien voulez vous d'exemples
https://www.20minutes.fr/politique/3314 ... l-regional
https://www.valeursactuelles.com/politi ... ons-au-rn/
https://www.lavoixdunord.fr/1131540/art ... clus-du-rn
Par contre on attend que vous prouviez vos dire
patchouli n'a rien trouvé car il n'y a rien à trouver
vous l'avez fait saliver pour rien

j'ai essayé de trouver quelque chose mais la seule chose que l'ai trouvé c'est celle ci comme mise en garde contre le nazisme qu'il y a à Nuremberg
https://www.lapresse.ca/international/e ... -garde.php
voici le résultat de ma recherche 3congrès nazi à Nuremberg ^présence de JMLP"
avant de balancer des conneries vérifiez qu'elles existe pour ne pas faire perdre du temps à patchouli et à moi et aussi à d'autres
on a mieux à faire de plus sérieux