Des démocrates et des républicains se sont offusqués des propos du milliardaire, qui a par ailleurs récemment annoncé qu'il comptait se présenter à l'élection présidentielle de 2024.
La classe politique américaine a vivement condamné dimanche un appel la veille de l'ancien président Donald Trump à abandonner la Constitution américaine pour revenir sur le résultat de l'élection présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden.
Réitérant ses allégations infondées de fraude massive lors du scrutin, Donald Trump a affirmé samedi sur son réseau Truth Social qu'une "fraude de ce genre et de cette envergure permet l'abrogation de toutes les règles, réglementations et articles, y compris ceux de la Constitution".
Des propos qui ont été immédiatement condamnés par la Maison Blanche. "La Constitution américaine est un document sacro-saint qui garantit depuis 200 ans que la liberté et l'Etat de droit prévalent dans notre beau pays", a commenté samedi un porte-parole de l'exécutif, Andrew Bates, dans un communiqué.
"Attaquer la Constitution et tout ce qu'elle représente est un anathème pour l'âme de notre pays et il faut le condamner", a-t-il ajouté. "On ne peut pas n'aimer l'Amérique que lorsqu'on gagne."
Il est "hors de contrôle et un danger pour notre démocratie"
"La semaine dernière, il dînait avec des antisémites. Maintenant, il appelle à mettre fin à la démocratie constitutionnelle en Amérique", a dénoncé le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, à propos d'un dîner dans la résidence de Floride de Donald Trump auquel a participé Nick Fuentes, un suprémaciste blanc et négationniste notoire.
Donald Trump "est hors de contrôle et un danger pour notre démocratie. Tout le monde doit condamner cette attaque contre notre démocratie", a ajouté Chuck Schumer.
Questionné sur les propos de Donald Trump sur Fox News, l'ancien vice-président Mike Pence, qui a pourtant pris ses distances avec le milliardaire américain depuis l'attaque contre le Capitole le 6 janvier 2021, s'est abstenu de les condamner.
"Les candidats qui se sont concentrés sur le passé, particulièrement ceux qui se sont concentrés sur la remise en cause de la dernière élection, n'ont pas eu de bons résultats aux élections de mi-mandat" le mois dernier, a-t-il simplement rappelé.
L'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le très conservateur John Bolton, s'est quant à lui offusqué de la suggestion de son ancien patron. "Tous les vrais conservateurs doivent s'opposer à sa campagne pour l'élection présidentielle de 2024", a-t-il dit.
A.G avec AFP
Des démocrates et des républicains se sont offusqués des propos du milliardaire, qui a par ailleurs récemment annoncé qu'il comptait se présenter à l'élection présidentielle de 2024.
La classe politique américaine a vivement condamné dimanche un appel la veille de l'ancien président Donald Trump à abandonner la Constitution américaine pour revenir sur le résultat de l'élection présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden.
Réitérant ses allégations infondées de fraude massive lors du scrutin, Donald Trump a affirmé samedi sur son réseau Truth Social qu'une "fraude de ce genre et de cette envergure permet l'abrogation de toutes les règles, réglementations et articles, y compris ceux de la Constitution".
Des propos qui ont été immédiatement condamnés par la Maison Blanche. "La Constitution américaine est un document sacro-saint qui garantit depuis 200 ans que la liberté et l'Etat de droit prévalent dans notre beau pays", a commenté samedi un porte-parole de l'exécutif, Andrew Bates, dans un communiqué.
"Attaquer la Constitution et tout ce qu'elle représente est un anathème pour l'âme de notre pays et il faut le condamner", a-t-il ajouté. "On ne peut pas n'aimer l'Amérique que lorsqu'on gagne."
Il est "hors de contrôle et un danger pour notre démocratie"
"La semaine dernière, il dînait avec des antisémites. Maintenant, il appelle à mettre fin à la démocratie constitutionnelle en Amérique", a dénoncé le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, à propos d'un dîner dans la résidence de Floride de Donald Trump auquel a participé Nick Fuentes, un suprémaciste blanc et négationniste notoire.
Donald Trump "est hors de contrôle et un danger pour notre démocratie. Tout le monde doit condamner cette attaque contre notre démocratie", a ajouté Chuck Schumer.
Questionné sur les propos de Donald Trump sur Fox News, l'ancien vice-président Mike Pence, qui a pourtant pris ses distances avec le milliardaire américain depuis l'attaque contre le Capitole le 6 janvier 2021, s'est abstenu de les condamner.
"Les candidats qui se sont concentrés sur le passé, particulièrement ceux qui se sont concentrés sur la remise en cause de la dernière élection, n'ont pas eu de bons résultats aux élections de mi-mandat" le mois dernier, a-t-il simplement rappelé.
L'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le très conservateur John Bolton, s'est quant à lui offusqué de la suggestion de son ancien patron. "Tous les vrais conservateurs doivent s'opposer à sa campagne pour l'élection présidentielle de 2024", a-t-il dit.
A.G avec AFP
La place de Donald Trump serait plus en prison avec toutes les casseroles qu'il traîne derrière lui. Il n'a pas encore compris que son propre parti est entrain de l'abandonner vu qu'ils ont en tête un nouveau chef, le propre adversaire de Trump dans le parti des Conservateur (je ne sais plus son nom).
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
La place de Donald Trump serait plus en prison avec toutes les casseroles qu'il traîne derrière lui. Il n'a pas encore compris que son propre parti est entrain de l'abandonner vu qu'ils ont en tête un nouveau chef, le propre adversaire de Trump dans le parti des Conservateur (je ne sais plus son nom).
Clairement s'il fallait mettre en prison les politiciens pour leurs casseroles (ce qui ne serait pas mal), alors tous nos présidents (y compris macron) le seraient, ainsi qu'une bonne partie de notre classe politique que vous défendez pourtant selon ses couleurs (comme quoi).
Là on parle d'incitation à l'insurrection armée, d'atteinte à la sûreté nationale et atteinte à l'état de droit, pas juste de fraude fiscale (sachant qu'il y a AUSSI de la fraude fiscale dans l'affaire Trump).
Mesoke a écrit : ↑05 décembre 2022 09:36
Tout dépend des casseroles.
Là on parle d'incitation à l'insurrection armée, d'atteinte à la sûreté nationale et atteinte à l'état de droit, pas juste de fraude fiscale (sachant qu'il y a AUSSI de la fraude fiscale dans l'affaire Trump).
Sans oublier son apparition dans le dossier Epstein ou il est accusé d'avoir violé une jeune fille de 13 ans et une autre de 12 ans, parmi une longue liste d'accusations de viols et d'agressions sexuelles. La fraude à ses oeuvres de "charité" ou il a été condamné à payer 2 millions. Les fraudes financières, les arnaques (Trump University etc).
Mesoke a écrit : ↑05 décembre 2022 09:36
Tout dépend des casseroles.
Là on parle d'incitation à l'insurrection armée, d'atteinte à la sûreté nationale et atteinte à l'état de droit, pas juste de fraude fiscale (sachant qu'il y a AUSSI de la fraude fiscale dans l'affaire Trump).
Sans oublier son apparition dans le dossier Epstein ou il est accusé d'avoir violé une jeune fille de 13 ans et une autre de 12 ans, parmi une longue liste d'accusations de viols et d'agressions sexuelles. La fraude à ses oeuvres de "charité" ou il a été condamné à payer 2 millions. Les fraudes financières, les arnaques (Trump University etc).
Mesoke a écrit : ↑05 décembre 2022 09:36
Tout dépend des casseroles.
Là on parle d'incitation à l'insurrection armée, d'atteinte à la sûreté nationale et atteinte à l'état de droit, pas juste de fraude fiscale (sachant qu'il y a AUSSI de la fraude fiscale dans l'affaire Trump).
Là n'est pas le problème que je soulève. Il n'est pas question de comparer les casseroles (qui l'a fait ?) mais de constater que, d'une part, celles-ci ne sont pas un écueil à l'ascension politique ou pour continuer sa carrière (là où des enquêtes de moralité peuvent barrer l'accès à diverses fonctions accessibles à Mr Tout le monde) et, d'autre part, s'il fallait appliquer strictement la législation pour nos politiciens et/ou poser un regard moral critique sur leurs actions, alors nul doute qu'un grand nombre (y compris tous nos présidents) seraient actuellement derrière les barreaux ou disqualifiés.
Après, pour ce qui est de comparer les viols, les incitations à l'insurrection, la fraude fiscale ou autres, c'est un autre débat. A ce propos, en ce qui me concerne, je considère que c'est pire de soutenir une guerre comme ont pu le faire nombre de nos députés que de violer un enfant.
Mesoke a écrit : ↑05 décembre 2022 09:36
Tout dépend des casseroles.
Là on parle d'incitation à l'insurrection armée, d'atteinte à la sûreté nationale et atteinte à l'état de droit, pas juste de fraude fiscale (sachant qu'il y a AUSSI de la fraude fiscale dans l'affaire Trump).
Là n'est pas le problème que je soulève. Il n'est pas question de comparer les casseroles (qui l'a fait ?) mais de constater que, d'une part, celles-ci ne sont pas un écueil à l'ascension politique ou pour continuer sa carrière (là où des enquêtes de moralité peuvent barrer l'accès à diverses fonctions accessibles à Mr Tout le monde) et, d'autre part, s'il fallait appliquer strictement la législation pour nos politiciens et/ou poser un regard moral critique sur leurs actions, alors nul doute qu'un grand nombre (y compris tous nos présidents) seraient actuellement derrière les barreaux ou disqualifiés.
Après, pour ce qui est de comparer les viols, les incitations à l'insurrection, la fraude fiscale ou autres, c'est un autre débat. A ce propos, en ce qui me concerne, je considère que c'est pire de soutenir une guerre comme ont pu le faire nombre de nos députés que de violer un enfant.