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Oui, il a même les deux bras tendus vers les USA. C'est ce que sous-entendait Churchill lorsqu'il déclarait qu'entre l'Europe et le grand large, le RU choisirait toujours le grand large. Et c'est la raison pour laquelle le général de Gaulle était hostile à l'entrée du RU.
Bien d'accord avec toi ! J'ai deux amis français qui vivent et travaillent à Londres, juste après le Brexit, ils avaient un peu peur des complications ou, pire, d'être renvoyés, en fait ils disent que les Anglais se sont habitués à leur nouveau statut, forcément certains regrettent le Brexit mais beaucoup sont rassurés que la faillite qui leur était méchamment promise en cas de Brexit n'est pas survenue. Évidement, ils ont des problèmes mais qui n'en a pas dans nos sociétés occidentales ?Cépajuste a écrit : ↑21 mai 2024 11:45L'entrée du RU dans la CEE il y a 50 ans s'est faite sur un malentendu quant au projet final de la construction européenne. À l'époque, la CEE n'était qu'un marché commun et cela convenait parfaitement aux Anglais qui sont des partisans du libre-échange. Mais à partir des années 1990-2000, l'Europe a pris un tournant décisif vers le fédéralisme avec la monnaie unique puis avec la transformation de la CEE en UE. Or, le RU n'a jamais signé pour ce projet-là. La rupture était donc inévitable. Le Brexit n'est pas une erreur, mais une conséquence logique de l'évolution de l'Europe vers le fédéralisme qui est incompatible avec l'esprit insulaire des Britanniques.
de toute façon ,ils sont condamné à faire avec , leur chance c'est de encore bénéficier de l'influence de l'UE
L’inertie d’une politique majeure d’un pays ne se mesure pas en quelques mois, mais en dizaines d’années .Saturne a écrit : ↑22 mai 2024 19:32Bien d'accord avec toi ! J'ai deux amis français qui vivent et travaillent à Londres, juste après le Brexit, ils avaient un peu peur des complications ou, pire, d'être renvoyés, en fait ils disent que les Anglais se sont habitués à leur nouveau statut, forcément certains regrettent le Brexit mais beaucoup sont rassurés que la faillite qui leur était méchamment promise en cas de Brexit n'est pas survenue. Évidement, ils ont des problèmes mais qui n'en a pas dans nos sociétés occidentales ?Cépajuste a écrit : ↑21 mai 2024 11:45L'entrée du RU dans la CEE il y a 50 ans s'est faite sur un malentendu quant au projet final de la construction européenne. À l'époque, la CEE n'était qu'un marché commun et cela convenait parfaitement aux Anglais qui sont des partisans du libre-échange. Mais à partir des années 1990-2000, l'Europe a pris un tournant décisif vers le fédéralisme avec la monnaie unique puis avec la transformation de la CEE en UE. Or, le RU n'a jamais signé pour ce projet-là. La rupture était donc inévitable. Le Brexit n'est pas une erreur, mais une conséquence logique de l'évolution de l'Europe vers le fédéralisme qui est incompatible avec l'esprit insulaire des Britanniques.
Je suis d'accord sur la durée nécessaire pour faire le bilan d'un choix politique comme le Brexit.Fonck1 a écrit : ↑23 mai 2024 00:25L’inertie d’une politique majeure d’un pays ne se mesure pas en quelques mois, mais en dizaines d’années .
Pour les britanniques il a fallut 50 ans pour la construire et à peine deux pour la détruire.
C’est plus facile de casser que de construire, et beaucoup plus long de refaire aussi.
Une fabrique à mensonges a été à l'origine du Brexit. Les anglais ont été trahis, floués par leur propre dirigeant. Aujourd'hui, ils en paient le prix.Saturne a écrit : ↑22 mai 2024 19:32Bien d'accord avec toi ! J'ai deux amis français qui vivent et travaillent à Londres, juste après le Brexit, ils avaient un peu peur des complications ou, pire, d'être renvoyés, en fait ils disent que les Anglais se sont habitués à leur nouveau statut, forcément certains regrettent le Brexit mais beaucoup sont rassurés que la faillite qui leur était méchamment promise en cas de Brexit n'est pas survenue. Évidement, ils ont des problèmes mais qui n'en a pas dans nos sociétés occidentales ?Cépajuste a écrit : ↑21 mai 2024 11:45L'entrée du RU dans la CEE il y a 50 ans s'est faite sur un malentendu quant au projet final de la construction européenne. À l'époque, la CEE n'était qu'un marché commun et cela convenait parfaitement aux Anglais qui sont des partisans du libre-échange. Mais à partir des années 1990-2000, l'Europe a pris un tournant décisif vers le fédéralisme avec la monnaie unique puis avec la transformation de la CEE en UE. Or, le RU n'a jamais signé pour ce projet-là. La rupture était donc inévitable. Le Brexit n'est pas une erreur, mais une conséquence logique de l'évolution de l'Europe vers le fédéralisme qui est incompatible avec l'esprit insulaire des Britanniques.
le maire de Londres a estimé que le brexit avait fait perdre à la capitale prêt de 300 milliards de livres.Cépajuste a écrit : ↑23 mai 2024 13:01Je suis d'accord sur la durée nécessaire pour faire le bilan d'un choix politique comme le Brexit.Fonck1 a écrit : ↑23 mai 2024 00:25L’inertie d’une politique majeure d’un pays ne se mesure pas en quelques mois, mais en dizaines d’années .
Pour les britanniques il a fallut 50 ans pour la construire et à peine deux pour la détruire.
C’est plus facile de casser que de construire, et beaucoup plus long de refaire aussi.
En revanche, la politique économique de la GB ne date pas d'il y a 50 ans, il faudrait remonter beaucoup plus loin. La GB n'est pas née avec son entrée dans l'UE. On ne peut pas dire non plus que le Brexit a détruit l'économie britannique en 2 ans, tout montre le contraire. Rishi Sunak vient de convoquer des élections législatives le 4 juillet. Ce qui l'a conduit à anticiper la tenue de ces élections, c'est que l'économie britannique va un peu mieux depuis quelques mois, avec une inflation qui est retombée à un niveau normal. Il sera intéressant de voir ce qui va sortir des urnes.
ils ont fait tactiquement et politiquement une énorme bêtise, parce que s'ils revenaient pour des raisons purement d’intérêt économiques, pas sur qu'on les accepte, surtout si leur pays part en déclin.
Sans doute qu'il y a eu des mensonges, c'est le cas dans toute campagne électorale. Les anti-Brexit n'étaient pas été en reste : ils annonçaient un effondrement total qui n'est jamais venu.
J'ai déjà dit qu'il était difficile, à ce stade, de faire le bilan du Brexit, qu'il faudrait plus de recul et moins de passion. Les propos du maire de Londres ne valent pas grand-chose, à mon avis.
t'es sérieux? tu crois qu'un maire d'une des plus grandes mégalopoles du monde, plus grande que paris, n'y connait rien?
Non seulement ils seront acceptés parce qu'ils gardent toujours des partenaires amis au sein de l'UE mais aussi parce qu'ils comptent toujours (rien que sur le plan de leur puissance militaire et nucélaire). C'est pourquoi on tolérera qu'ils reviennent encore foutre un bordel typiquement british au sein d'un club qui a tout fait pour les retenir au moment du psychodrame de leur départ qui a duré 3 ans !
tout n'est pas à jeter au RU.Once a écrit : ↑23 mai 2024 15:09Non seulement ils seront acceptés parce qu'ils gardent toujours des partenaires amis au sein de l'UE mais aussi parce qu'ils comptent toujours (rien que sur le plan de leur puissance militaire et nucélaire). C'est pourquoi on tolérera qu'ils reviennent encore foutre un bordel typiquement british au sein d'un club qui a tout fait pour les retenir au moment du psychodrame de leur départ qui a duré 3 ans !
n'essayez pas de comprendre un anglaisFonck1 a écrit : ↑23 mai 2024 15:46tout n'est pas à jeter au RU.Once a écrit : ↑23 mai 2024 15:09
Non seulement ils seront acceptés parce qu'ils gardent toujours des partenaires amis au sein de l'UE mais aussi parce qu'ils comptent toujours (rien que sur le plan de leur puissance militaire et nucélaire). C'est pourquoi on tolérera qu'ils reviennent encore foutre un bordel typiquement british au sein d'un club qui a tout fait pour les retenir au moment du psychodrame de leur départ qui a duré 3 ans !
dès fois, ils ont largement raison sur certains points.
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