le calvaire de Marina
le calvaire de Marina
Comment des "parents" ont ainsi pu torturer pendant 6 ans leur gamine sans que les institutions ne réagissent. Voisins, médecin, professeurs, et pour finir un procureur qui classe l'affaire sans suite à une époque où cette pauvre enfant aurait certainement été sauvée.
Oui, comment cela est il possible malgré les mensonges de cette innocente victime qui voulait malgré tout "protéger par amour" ses bourreaux.
Oui, comment ?
Oui, comment cela est il possible malgré les mensonges de cette innocente victime qui voulait malgré tout "protéger par amour" ses bourreaux.
Oui, comment ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: le calvaire de Marina
c'est qui au juste cette malheureuse ??
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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Re: le calvaire de Marina
bah,la plupart du temps,on entends rien.
mon voisin tapait sur sa femme,on ne le savait pas jusqu’à ce qu'elle déménage.
on a jamais rien entendu....
mon voisin tapait sur sa femme,on ne le savait pas jusqu’à ce qu'elle déménage.
on a jamais rien entendu....
Re: le calvaire de Marina
Fonck1 a écrit : bah,la plupart du temps,on entends rien.
mon voisin tapait sur sa femme,on ne le savait pas jusqu’à ce qu'elle déménage.
on a jamais rien entendu....
t'habitais un blockhaus ??
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
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Re: le calvaire de Marina
mais là c'est d'une gosse qui s'agit, des adultes responsables auraient du se mobiliser, mais j'ai lu que le père avait embobiné tout le monde
aucune pitié pour ces parents
nankurunaisa
Re: le calvaire de Marina
La presse prend le parti de rendre publics vendredi une partie des sévices dont a été victime la petite Marina. Le procès de ses parents, coupables de torture ayant entraîné sa mort, s'est ouvert lundi.
La presse nationale couvre depuis lundi le procès au Mans des parents de la petite Marina Sabatier, morte en 2009 des coups répétés subis depuis l'âge de 2 ans. Virginie Darras et Eric Sabatier sont accusés d'acte de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans par ascendant ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion à perpétuité dans ce procès prévu jusqu'au 27 juin.
Dans son édition de vendredi, le quotidien Libération publie le «Flagrant calvaire de Marina», récit de l'audience de jeudi à la cour d'assises du Mans dans la Sarthe. Le 23 juillet 2008, la fillette est entendue par la gendarmerie qui filme l'audition. C'est cette vidéo de 44 minutes qui a été projetée jeudi au tribunal et dont se sont émus les juges. «Dis donc, toi, tu es une sacrée cascadeuse!», souffle une gendarme à Marina, «petite fille blonde en jupe blanche et tee-shirt rose» qui justifie par des chutes ces «bobos qui sont quand même bizarres». «Et sur le dos? Et sur le ventre? Et sur les bras? Et sur la bouche?» «Je suis tombée.» Un an après, le 6 août 2009, Marina est morte.
Tous les sévices dont a été victime la petite fille qui ont été énumérés au tribunal ne sont pas sortis de la salle d'audience. «Il faut pourtant en dire un peu, ne pas nier encore une fois son calvaire, explique toutefois l'envoyée spéciale au Mans, Ondine Millot. Dire les coups de pied, de poing, de latte, de barre en fer, de ceinture ; les nuits entières toute nue dans la cave ; les séquences de plusieurs journées sans nourriture, sanglée par du gros scotch à son lit ; la tête sous l'eau dans la baignoire glacée ; l'après-midi à courir, pieds nus, sur un sol abrasif une lourde charge sur le dos ; le vinaigre, le gros sel ou le vomi à avaler, continue-t-elle dans une litanie insupportable. Dire, surtout, que Marina couverte de ses plaies suintantes, le visage si bouffi par les coups qu'elle ouvrait à peine les yeux, les jambes et les mains déformées, a croisé, tous les jours, de ses 2 ans à ses 8 ans, des voisins, des proches, des enseignants, des médecins, des assistantes sociales. La plupart n'ont rien fait. Quelques-uns ont agi. D'autres ont été pires que défaillants. Aucun ne l'a sauvée».
Le mensonge par besoin d'être aimée
Les raisons qui ont amené Marina à «protéger ses parents maltraitants de la justice» sont expliquées par Le Monde . Lors des premiers jours d'audience, les différents témoignages ont révélé que si Eric Sabatier et Virginie Darras ont échappé aux institutions, c'est «principalement dû aux mensonges opposés par Marina par amours pour eux». Jeudi, le président de la cour, Didier Roucou, avait interrogé sa mère sur les raisons qui avaient conduit la fillette à ne jamais «parler»: «Je pense lui avoir dit qu'elle ne nous reverrait plus et qu'on pourrait aller en prison», répond la femme de 33 ans. Une décision qu'avait regrettée son père. «Dans la voiture, en allant à la gendarmerie, elle m'a dit d'elle-même “Papa, je dirai rien”, mais j'étais sûr qu'à un moment (elle parlerait)... Quand on est entré dans la gendarmerie pour l'audition, je m'attendais à me faire arrêter, j'aurais préféré qu'elle parle», avait-il expliqué.
Selon la psychologue du centre hospitalier du Mans où Marina avait passé un mois, elle «n'avait rien connu d'autre que les coups comme preuve d'amour et s'était construite de curieuse manière», rapporte l'AFP. Si des multiples signalements de ses différents maîtres, directeurs et médecins d'école avaient été lancés, la procédure du procureur de la République de la Sarthe le 10 octobre 2008 a été classée sans suite, «sans même que soit envisagée la saisine d'une juge des enfants et une mesure d'assistance éducative», écrit Le Monde.
Me Francis Szpiner, l'avocat qui représente l'association La Voix de l'enfant, partie civile dès l'ouverture de l'instruction, s'est exprimé pour Le Parisien. «Ça fait trente-sept ans que je suis avocat et c'est sans doute la première fois que dans une cour d'assises je ressens autant d'émotion», avoue-t-il.
La presse nationale couvre depuis lundi le procès au Mans des parents de la petite Marina Sabatier, morte en 2009 des coups répétés subis depuis l'âge de 2 ans. Virginie Darras et Eric Sabatier sont accusés d'acte de torture et de barbarie sur mineur de moins de 15 ans par ascendant ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion à perpétuité dans ce procès prévu jusqu'au 27 juin.
Dans son édition de vendredi, le quotidien Libération publie le «Flagrant calvaire de Marina», récit de l'audience de jeudi à la cour d'assises du Mans dans la Sarthe. Le 23 juillet 2008, la fillette est entendue par la gendarmerie qui filme l'audition. C'est cette vidéo de 44 minutes qui a été projetée jeudi au tribunal et dont se sont émus les juges. «Dis donc, toi, tu es une sacrée cascadeuse!», souffle une gendarme à Marina, «petite fille blonde en jupe blanche et tee-shirt rose» qui justifie par des chutes ces «bobos qui sont quand même bizarres». «Et sur le dos? Et sur le ventre? Et sur les bras? Et sur la bouche?» «Je suis tombée.» Un an après, le 6 août 2009, Marina est morte.
Tous les sévices dont a été victime la petite fille qui ont été énumérés au tribunal ne sont pas sortis de la salle d'audience. «Il faut pourtant en dire un peu, ne pas nier encore une fois son calvaire, explique toutefois l'envoyée spéciale au Mans, Ondine Millot. Dire les coups de pied, de poing, de latte, de barre en fer, de ceinture ; les nuits entières toute nue dans la cave ; les séquences de plusieurs journées sans nourriture, sanglée par du gros scotch à son lit ; la tête sous l'eau dans la baignoire glacée ; l'après-midi à courir, pieds nus, sur un sol abrasif une lourde charge sur le dos ; le vinaigre, le gros sel ou le vomi à avaler, continue-t-elle dans une litanie insupportable. Dire, surtout, que Marina couverte de ses plaies suintantes, le visage si bouffi par les coups qu'elle ouvrait à peine les yeux, les jambes et les mains déformées, a croisé, tous les jours, de ses 2 ans à ses 8 ans, des voisins, des proches, des enseignants, des médecins, des assistantes sociales. La plupart n'ont rien fait. Quelques-uns ont agi. D'autres ont été pires que défaillants. Aucun ne l'a sauvée».
Le mensonge par besoin d'être aimée
Les raisons qui ont amené Marina à «protéger ses parents maltraitants de la justice» sont expliquées par Le Monde . Lors des premiers jours d'audience, les différents témoignages ont révélé que si Eric Sabatier et Virginie Darras ont échappé aux institutions, c'est «principalement dû aux mensonges opposés par Marina par amours pour eux». Jeudi, le président de la cour, Didier Roucou, avait interrogé sa mère sur les raisons qui avaient conduit la fillette à ne jamais «parler»: «Je pense lui avoir dit qu'elle ne nous reverrait plus et qu'on pourrait aller en prison», répond la femme de 33 ans. Une décision qu'avait regrettée son père. «Dans la voiture, en allant à la gendarmerie, elle m'a dit d'elle-même “Papa, je dirai rien”, mais j'étais sûr qu'à un moment (elle parlerait)... Quand on est entré dans la gendarmerie pour l'audition, je m'attendais à me faire arrêter, j'aurais préféré qu'elle parle», avait-il expliqué.
Selon la psychologue du centre hospitalier du Mans où Marina avait passé un mois, elle «n'avait rien connu d'autre que les coups comme preuve d'amour et s'était construite de curieuse manière», rapporte l'AFP. Si des multiples signalements de ses différents maîtres, directeurs et médecins d'école avaient été lancés, la procédure du procureur de la République de la Sarthe le 10 octobre 2008 a été classée sans suite, «sans même que soit envisagée la saisine d'une juge des enfants et une mesure d'assistance éducative», écrit Le Monde.
Me Francis Szpiner, l'avocat qui représente l'association La Voix de l'enfant, partie civile dès l'ouverture de l'instruction, s'est exprimé pour Le Parisien. «Ça fait trente-sept ans que je suis avocat et c'est sans doute la première fois que dans une cour d'assises je ressens autant d'émotion», avoue-t-il.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: le calvaire de Marina
Qu'ils prennent perpet'.
et qu'on en parle plus.
et qu'on en parle plus.
Re: le calvaire de Marina
La loi du 1er février 1994 votée sous le gouvernement Balladur prévoit une "période de sûreté perpétuelle" pour les infanticides doublés de viols ou de torture. Dans ce cas, impossible pour le condamné de demander une libération conditionnelle. C'est ce qu'on nomme communément la "perpétuité réelle".
... mais toujours des portes de sortie
Le condamné à la "perpétuité réelle" peut saisir le juge d'application des peines après trente ans d'emprisonnement. Trois experts médicaux statuent alors sur sa dangerosité.
- Jackout
- Posteur d'Argent

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- Localisation : Toulouse
Re: le calvaire de Marina
Je serai tenté par une humiliation en place publique a minima et la prison à vie. Et encore j'aurai été tenté par pire. Aucune clémence, ni pardon.Fonck1 a écrit : Qu'ils prennent perpet'.
et qu'on en parle plus.
L'amour comme épée, l'humour comme bouclier (Edmond Wells).
-
banane
- Posteur d'Or

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- Enregistré le : 03 décembre 2008 02:23
- Localisation : Cercottes Centre
Re: le calvaire de Marina
Je suis bien sur écoeuré par tout ceci par ce silence des instituteurs pourtant habitués à ce genre de cas
Ce qui fait le plus mal c'est ceci:
Si des multiples signalements de ses différents maîtres, directeurs et médecins d'école avaient été lancés, la procédure du procureur de la République de la Sarthe le 10 octobre 2008 a été classée sans suite, «sans même que soit envisagée la saisine d'une juge des enfants et une mesure d'assistance éducative», écrit Le Monde.
Car il y a un choix qui permet le procureur et le juge d'agir et de décider une intervention
Savoir s'il s'agit soit
- D'un cas flagrant de sévices infligés à une mineure par ascendant
- Ou d'un cas de l'’ostéogenèse imparfaite, appelée aussi « maladie des os de verre »
Les instituteurs et institutrices qui signalent ce problème le savent bien et font bien leur travail,même si souvent on ne laisse pas la médecine le temps de déceler cette "maladie des os de verre" entraînant souvent des inculpations précipitées
Toutes les assistantes sociales du pays connaissent ce cas de figure
Tous les juges et les procureurs savent cela
Dans le cas présent ils sont fautifs au deuxième chef
Quand aux parents une perpétuité incompressible semble une petite peine
Ce qui fait le plus mal c'est ceci:
Si des multiples signalements de ses différents maîtres, directeurs et médecins d'école avaient été lancés, la procédure du procureur de la République de la Sarthe le 10 octobre 2008 a été classée sans suite, «sans même que soit envisagée la saisine d'une juge des enfants et une mesure d'assistance éducative», écrit Le Monde.
Car il y a un choix qui permet le procureur et le juge d'agir et de décider une intervention
Savoir s'il s'agit soit
- D'un cas flagrant de sévices infligés à une mineure par ascendant
- Ou d'un cas de l'’ostéogenèse imparfaite, appelée aussi « maladie des os de verre »
Les instituteurs et institutrices qui signalent ce problème le savent bien et font bien leur travail,même si souvent on ne laisse pas la médecine le temps de déceler cette "maladie des os de verre" entraînant souvent des inculpations précipitées
Toutes les assistantes sociales du pays connaissent ce cas de figure
Tous les juges et les procureurs savent cela
Dans le cas présent ils sont fautifs au deuxième chef
Quand aux parents une perpétuité incompressible semble une petite peine
Re: le calvaire de Marina
D'où le problème de la responsabilité des juges, ici en l'occurrence un procureur qui bizarrement classe sans suite alors que dans certains cas une gifle peut conduire devant un tribunal. Alors on fait quoi ? Ce procureur va t-il recevoir une promotion comme si de rien ne s'était passé. Bref, toujours la même histoire, indépendance de la justice. Je suis d'accord mais dans cette terrible affaire, n'y a t-il pas eu faute, au mieux de la légèreté de la part de ce magistrat ? Dire que le procureur est "juge de l'opportunité des poursuites" signifie en d'autres termes qu'il fait ce qu'il veut et que personne ne pourra lui demander des comptes.banane a écrit : Je suis bien sur écoeuré par tout ceci par ce silence des instituteurs pourtant habitués à ce genre de cas
Ce qui fait le plus mal c'est ceci:
Si des multiples signalements de ses différents maîtres, directeurs et médecins d'école avaient été lancés, la procédure du procureur de la République de la Sarthe le 10 octobre 2008 a été classée sans suite, «sans même que soit envisagée la saisine d'une juge des enfants et une mesure d'assistance éducative», écrit Le Monde.
Car il y a un choix qui permet le procureur et le juge d'agir et de décider une intervention
Savoir s'il s'agit soit
- D'un cas flagrant de sévices infligés à une mineure par ascendant
- Ou d'un cas de l'’ostéogenèse imparfaite, appelée aussi « maladie des os de verre »
Les instituteurs et institutrices qui signalent ce problème le savent bien et font bien leur travail,même si souvent on ne laisse pas la médecine le temps de déceler cette "maladie des os de verre" entraînant souvent des inculpations précipitées
Toutes les assistantes sociales du pays connaissent ce cas de figure
Tous les juges et les procureurs savent cela
Dans le cas présent ils sont fautifs au deuxième chef
Quand aux parents une perpétuité incompressible semble une petite peine
Administrativement non coupable mais moralement, c'est une autre histoire.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
Edmund Burke.
Re: le calvaire de Marina
C'est incroyable que le procureur (*) n'ait rien fait malgré des signalements répétés.
La faute est là et elle est énorme.
Je pense qu'il devrait y avoir des poursuites disciplinaires comme pour n'importe quelle faute professionnelle.
(*)Qui, je le rappelle pour les "mélange-tout" n'est ni juge, ni indépendant
La faute est là et elle est énorme.
Je pense qu'il devrait y avoir des poursuites disciplinaires comme pour n'importe quelle faute professionnelle.
(*)Qui, je le rappelle pour les "mélange-tout" n'est ni juge, ni indépendant
"L'intransigeance est la vertu des temps difficiles." - Ch. de Gaulle
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
Re: le calvaire de Marina
Je suis tout à fait d'accord avec toi dans ce cas précis.dinosaure a écrit : C'est incroyable que le procureur (*) n'ait rien fait malgré des signalements répétés.
La faute est là et elle est énorme.
Je pense qu'il devrait y avoir des poursuites disciplinaires comme pour n'importe quelle faute professionnelle.
(*)Qui, je le rappelle pour les "mélange-tout" n'est ni juge, ni indépendant
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: le calvaire de Marina
malheureusement,j'ai des doutes.Jackout a écrit : Je serai tenté par une humiliation en place publique a minima et la prison à vie. Et encore j'aurai été tenté par pire. Aucune clémence, ni pardon.
mais je ne suis toujours pas pour la place publique.
Re: le calvaire de Marina
"Un bain froid, des coups sur la tête, du vinaigre et du gros sel en guise de souper...
et une nuit enfermée dans la cave à demi-nue, voilà le sordide résumé des derniers instants de Marina. Aujourd'hui, la cour d'assises de la Sarthe doit entendre les témoignages des enquêteurs et du médecin légiste.
A l'écoute de ces terribles heures qui vont précéder la mort de Marina, ce qui frappe le plus, c'est la banalité des gestes accomplis par le couple Sabatier. La banalité des violences et le quotidien des deux parents qui continuent leur vie comme si rien ne s'était passé.
Ce qui a tué Marina ressemble au coup de trop, un parmi tant d'autres reçus par la petite fille pendant 6 ans de calvaire.
Eric Sabatier : "Ce soir-là, je lui donne une claque, sa tête cogne contre la baignoire. A ce moment là, je suis vraiment énervé. Marina se redresse. Je lui repose une question, elle me dit qu'elle n'a pas envie de répondre. Je me redresse, je la prends par la poitrine et je la plonge dans l'eau. Puis, ma femme rentre et me dit que l'apéritif est servi."
Marina finira par mourir d'une hémorragie interne consécutive à cette claque et à ce choc contre la baignoire. Son père cachera alors le corps dans un entrepôt des MMA dont il a l'accès grâce à son métier de déménageur, non sans l'avoir enseveli sous du béton dans une malle. Puis viendra le scénario macabre de l'enlèvement imaginé par les deux bourreaux qui se conclura par leur arrestation.
Que peut on faire de ces deux salopards de parents. Je regrette parfois l'abolition de la guillotine.
et une nuit enfermée dans la cave à demi-nue, voilà le sordide résumé des derniers instants de Marina. Aujourd'hui, la cour d'assises de la Sarthe doit entendre les témoignages des enquêteurs et du médecin légiste.
A l'écoute de ces terribles heures qui vont précéder la mort de Marina, ce qui frappe le plus, c'est la banalité des gestes accomplis par le couple Sabatier. La banalité des violences et le quotidien des deux parents qui continuent leur vie comme si rien ne s'était passé.
Ce qui a tué Marina ressemble au coup de trop, un parmi tant d'autres reçus par la petite fille pendant 6 ans de calvaire.
Eric Sabatier : "Ce soir-là, je lui donne une claque, sa tête cogne contre la baignoire. A ce moment là, je suis vraiment énervé. Marina se redresse. Je lui repose une question, elle me dit qu'elle n'a pas envie de répondre. Je me redresse, je la prends par la poitrine et je la plonge dans l'eau. Puis, ma femme rentre et me dit que l'apéritif est servi."
Marina finira par mourir d'une hémorragie interne consécutive à cette claque et à ce choc contre la baignoire. Son père cachera alors le corps dans un entrepôt des MMA dont il a l'accès grâce à son métier de déménageur, non sans l'avoir enseveli sous du béton dans une malle. Puis viendra le scénario macabre de l'enlèvement imaginé par les deux bourreaux qui se conclura par leur arrestation.
Que peut on faire de ces deux salopards de parents. Je regrette parfois l'abolition de la guillotine.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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