Patchouli38 a écrit : ↑02 septembre 2022 08:59
On sait très bien que certaines familles n'utilisent pas ces aides à bon escient, mais il ne faut pas oublier les autres familles qui les utilisent de manière honnête.
Vous ne faites qu'agiter le drapeau de l'étranger profiteurs d'aides, un cliché toujours bien présent à l’Extrême-droite, dont est issu le RN.
Vous avez tendance à oublier de préciser que des famille "bien de chez nous" profitent également de ces aides pour s'acheter diverses futilités au lieu de les consacrer ce à quoi ces aides ont été allouées.
On voit bien les pays gérés par l'extrême-droite et cela ne donne pas envie, et ce que je remarque pour tous ces pays est : gestion calamiteuse du Covid (ou les morts se comptent à la pelle (USA, Brésil, Hongrie), discrimination, racisme, et j'en passe. Ces liens ont font très bien la synthèse :
"Ce que fait réellement l’extrême droite quand elle arrive au pouvoir en Europe"
"En 2017 et 2018, des partis d’extrême ont accédé au pouvoir en Autriche, avec le FPÖ, et en Italie avec la Ligue du Nord. Dans ces deux pays, l’extrême droite donne depuis largement la mesure de la politique menée, particulièrement à l’égard des personnes exilées. En Hongrie et en Pologne, la dérive autoritaire et ultra-conservatrice est plus ancienne. Le Premier ministre hongrois Victor Orban et le parti polonais Droit et justice font de leur pays des laboratoires de la prise de pouvoir par l’extrême droite, à coup de mise au pas de la justice, de mainmise sur les médias, de rhétoriques et de politiques racistes, et d’attaques aux droits des femmes."
https://www.ritimo.org/Ce-que-fait-reel ... -en-Europe
Ainsi qu'un témoignage :
"« Je vis dans un pays gouverné par l’extrême-droite »
"Vous voulez savoir ce que c’est de vivre dans un pays gouverné par l’extrême-droite ?
La première chose qui change, c’est le langage utilisé dans la sphère publique : la victoire électorale d’individus qui prônent la haine des femmes, des migrants, des environnementalistes, des cyclistes et des athées a pour effet de rendre le langage de haine acceptable dans le débat public. Et avec ce langage, toute la violence qu’il justifie. Le gouvernement populiste s’épanouit en opposant une nation polonaise monolithique, entièrement fictive, à “l’Autre” : le réfugié musulman, l’homosexuel dans la rue, le voisin ukrainien, la femme qui choisit de subir un avortement. Aujourd’hui, la violence contre les minorités est en hausse, les agressions racistes sont une réalité quotidienne pour les non-blancs... et les femmes continuent de lutter contre les violations de leurs droits et libertés qui sont directement sanctionnées par le pouvoir d’extrême-droite.
La deuxième chose qui change sous un pouvoir d’extrême-droite, c’est le véritable déferlement d’attaques contre les institutions qui fondent la démocratie, ces institutions dont le rôle est de garantir l’équilibre d’un régime démocratique véritable : le parlement, la justice, les médias, etc."
https://www.aphg.fr/Je-vis-dans-un-pays ... eme-droite
Et quand on connaît l'attache de Marine Le Pen envers ces partis d'extrême-droite (Trump, Erdogan, Poutine, Bolsanero), cela ne donne vraiment pas envie... de la mettre à la tête de l'Etat français.