http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ne.N251689Les ouvriers de Bosal menacent de faire exploser leur usine
Les ouvriers du sous-traitant automobile Bosal-le-Rapide, à Beine-Nauroy, dans la Marne, ont placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d'entrée, et préparé un bûcher à l'intérieur des locaux. L'entreprise est en liquidation judiciaire. Le personnel réclame de meilleurs primes extra-légales : 40.000 euros au lieu des 8.000 euros proposés.
Une nouvelle histoire d'ouvriers prêts à faire sauter leur usine : cette fois, la scène se passe dans la Marne, à Beine-Nauroy précisément. Les salariés du sous-traitant automobile Bosal-le-Rapide, filiale d'un groupe néerlandais, se retrouvent sans emploi. La liquidation judiciaire de l'usine a été prononcée.
Le dernier espoir des salariés, c'était de transformer leur usine en Scop, en coopérative. Mais le groupe, qui avait proposé de louer le bâtiment, a finalement décidé de le vendre. Très cher : 5 millions d'euros, alors qu'il est estimé à 1,5 million. Fin du rêve.
Les ouvriers se battent donc aujourd'hui pour obtenir de meilleures primes extra-légales. "Le groupe nous propose 8.000 euros alors qu'en février 2012 nos collègues licenciés avaient touché 25.000 euros", rappelle Gérard Gape, le délégué CGT. Aujourd'hui, ils réclament 40.000 euros par personne. "C'est inacceptable, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout".
Pour preuve de leur détermination, les ouvrier ont donc piégé leur usine. Des bonbonnes de gaz ont été placées sur les grilles d'entrée. Un bûcher est également prêt, à l'intérieur des locaux.
Bosal, qui réalisait plus de 90% de son chiffre d'affaires avec PSA et Renault, a perdu en 2012 le marché "galeries" d'un nouvel utilitaire. Avaient suivi deux semaines de grève, pour permettre aux ouvriers licenciés d'obtenir une prime de 25.000 euros...
Alors OK, l'attitude de a direction est honteuse mais en faisant sauter leur usine, tout ce que ces gens vont gagner, c'est qu'ils vont se retrouver en zonzon. quoique, les Ggoodyears viennent d'être libérés alors...
PascalL, c'est toi qui disait les syndicats servaient à canaliser la colère ? Heureusement qu'ils sont là à Bosal, sinon, les types pourraient faire n'importe quoi, comme par exemple, menacer de faire sauter la boite...
Sans parler de l'image que cela renvoie pour d'éventuels futur investisseurs qui voudraient venir en France, ça risque de les refroidir...



