Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Selon l’Unédic, l’indemnité versée à près d’un allocataire sur deux a baissé de 16 % en moyenne début 2022, et les ouvertures de droits ont reculé de 20 %. Comme attendu, les principales victimes en sont les salariés en CDD et en intérim
Les syndicats auraient préféré que les faits leur donnent tort. La réforme de l’assurance-chômage, décidée en 2019 et mise en vigueur – en plusieurs étapes – jusqu’à la fin 2021, commence à produire ses effets. Ils sont synonymes de droits amputés et d’allocations en baisse pour une partie des demandeurs d’emploi. C’est ce que montre une note de l’Unédic, l’association paritaire qui gère le régime, dont les représentants des salariés et des employeurs ont pris connaissance, le 16 décembre.
L’étude en question s’intéresse aux incidences de mesures prises par décret sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Elles ont eu pour conséquence de durcir les conditions d’indemnisation. D’abord, les critères d’accès au système sont devenus plus exigeants, puisque les individus sont tenus d’avoir travaillé pendant six mois sur vingt-quatre (au lieu de quatre sur vingt-huit, avec la réglementation antérieure) pour toucher une prestation, et les droits à l’assurance-chômage ne sont rechargés qu’à partir d’un nombre d’heures six fois plus élevé qu’avant. Ensuite, l’allocation diminue à partir du septième mois pour les chômeurs de moins de 57 ans qui percevaient une rémunération égale ou supérieure à quelque 4 700 euros brut par mois quand ils étaient en activité. Enfin, le mode de calcul pour déterminer les montants versés a été modifié, dans le but d’inciter les salariés à rester sur un emploi durable.
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
Les syndicats auraient préféré que les faits leur donnent tort. La réforme de l’assurance-chômage, décidée en 2019 et mise en vigueur – en plusieurs étapes – jusqu’à la fin 2021, commence à produire ses effets. Ils sont synonymes de droits amputés et d’allocations en baisse pour une partie des demandeurs d’emploi. C’est ce que montre une note de l’Unédic, l’association paritaire qui gère le régime, dont les représentants des salariés et des employeurs ont pris connaissance, le 16 décembre.
L’étude en question s’intéresse aux incidences de mesures prises par décret sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Elles ont eu pour conséquence de durcir les conditions d’indemnisation. D’abord, les critères d’accès au système sont devenus plus exigeants, puisque les individus sont tenus d’avoir travaillé pendant six mois sur vingt-quatre (au lieu de quatre sur vingt-huit, avec la réglementation antérieure) pour toucher une prestation, et les droits à l’assurance-chômage ne sont rechargés qu’à partir d’un nombre d’heures six fois plus élevé qu’avant. Ensuite, l’allocation diminue à partir du septième mois pour les chômeurs de moins de 57 ans qui percevaient une rémunération égale ou supérieure à quelque 4 700 euros brut par mois quand ils étaient en activité. Enfin, le mode de calcul pour déterminer les montants versés a été modifié, dans le but d’inciter les salariés à rester sur un emploi durable.
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
Vergissmeinnicht
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Assurance chômage : la fourberie du gouvernement
C’est tellement indécent qu’on veut bien croire que le gouvernement n’a pas maîtrisé la date. Vendredi, avant-veille de Noël, les équipes d’Olivier Dussopt au ministère du Travail transmettent un projet de décret aux partenaires sociaux sur les détails d’application des futures règles de l’assurance chômage. Et ce, deux jours seulement après la promulgation de la loi votée cet automne au Parlement. Magie des dispositions réglementaires, les syndicats découvrent dans ce texte actuellement visé par le Conseil d’Etat qu’en plus d’une réduction de 25% de la durée d’indemnisation des nouveaux chômeurs lorsque le taux de chômage est – comme aujourd’hui – sous les 9% au niveau national, cette durée pendant laquelle le demandeur d’emploi pourra bénéficier d’une allocation sera amputée de 40% quand le pays sera en situation de «plein emploi», soit doté d’un taux de chômage de 6% selon la décision de l’exécutif.
Le coup est tellement fourbe qu’il a déclenché l’ire du patron de la CFDT, Laurent Berger. «Découvrir dans le projet de décret une disposition encore plus dure pour les chômeurs sans qu’il n’en ait été question dans la concertation avec les partenaires sociaux. C’est de la pure déloyauté de la part du gouvernement et c’est encore une fois taper fort sur les chômeurs», a dénoncé sur Twitter le secrétaire général du premier syndicat du pays.
Dans un communiqué publié samedi, sa numéro 2, Marylise Léon, a fait part de sa «stupéfaction» et prévient que la CFDT «se battra pour que les précaires, les chômeurs de longue durée et notamment les seniors ne subissent pas cette nouvelle injustice». «Cette baisse drastique et inédite des droits des demandeurs d’emploi n’améliorera en rien leur entrée sur le marché du travail et ne fera qu’aggraver les difficultés rencontrées par ces personnes», poursuit-elle.
Ce nouvel épisode ne fait – malheureusement – que renforcer le peu de crédibilité qu’il est possible d’accorder à cet exécutif lorsqu’il loue les bienfaits du «dialogue social» et de sa «méthode de concertation». A quoi cela sert-il de réunir les partenaires sociaux, de les faire régulièrement venir à Matignon ou rue de Grenelle, de leur demander de faire des propositions si, in fine, le gouvernement se sert des décrets d’application pour imposer unilatéralement des dispositions encore plus dures que celles qu’il avait annoncées ?
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... f8aa81d836
C’est tellement indécent qu’on veut bien croire que le gouvernement n’a pas maîtrisé la date. Vendredi, avant-veille de Noël, les équipes d’Olivier Dussopt au ministère du Travail transmettent un projet de décret aux partenaires sociaux sur les détails d’application des futures règles de l’assurance chômage. Et ce, deux jours seulement après la promulgation de la loi votée cet automne au Parlement. Magie des dispositions réglementaires, les syndicats découvrent dans ce texte actuellement visé par le Conseil d’Etat qu’en plus d’une réduction de 25% de la durée d’indemnisation des nouveaux chômeurs lorsque le taux de chômage est – comme aujourd’hui – sous les 9% au niveau national, cette durée pendant laquelle le demandeur d’emploi pourra bénéficier d’une allocation sera amputée de 40% quand le pays sera en situation de «plein emploi», soit doté d’un taux de chômage de 6% selon la décision de l’exécutif.
Le coup est tellement fourbe qu’il a déclenché l’ire du patron de la CFDT, Laurent Berger. «Découvrir dans le projet de décret une disposition encore plus dure pour les chômeurs sans qu’il n’en ait été question dans la concertation avec les partenaires sociaux. C’est de la pure déloyauté de la part du gouvernement et c’est encore une fois taper fort sur les chômeurs», a dénoncé sur Twitter le secrétaire général du premier syndicat du pays.
Dans un communiqué publié samedi, sa numéro 2, Marylise Léon, a fait part de sa «stupéfaction» et prévient que la CFDT «se battra pour que les précaires, les chômeurs de longue durée et notamment les seniors ne subissent pas cette nouvelle injustice». «Cette baisse drastique et inédite des droits des demandeurs d’emploi n’améliorera en rien leur entrée sur le marché du travail et ne fera qu’aggraver les difficultés rencontrées par ces personnes», poursuit-elle.
Ce nouvel épisode ne fait – malheureusement – que renforcer le peu de crédibilité qu’il est possible d’accorder à cet exécutif lorsqu’il loue les bienfaits du «dialogue social» et de sa «méthode de concertation». A quoi cela sert-il de réunir les partenaires sociaux, de les faire régulièrement venir à Matignon ou rue de Grenelle, de leur demander de faire des propositions si, in fine, le gouvernement se sert des décrets d’application pour imposer unilatéralement des dispositions encore plus dures que celles qu’il avait annoncées ?
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... f8aa81d836
Vergissmeinnicht
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Deux conclusions à tirer :
- D'une part, la première réforme a accentué la pauvreté des travailleurs précaires qui voient leurs allocations drastiquement baisser pour certains et avec une durée moindre. Tandis que bien d'autres ne peuvent même plus la percevoir et se retrouvent directement au RSA.
En somme, le nombre de pauvres va augmenter grâce à cette réforme qui n'a qu'un seul but : faire des économies.
Quand on voit que ce même gouvernement refuse de taxer les super-profits des + riches, on se rend compte du crédo, à savoir "que les + faibles supportent les charges les + lourdes". En somme un gouvernement et un président qui méprisent les pauvres rendus responsables de leur situation.
- D'autre part, on en a désormais l'habitude mais ce gouvernement autoritaire décide unilatéralement sans écouter qui que ce soit. Le dialogue n'existe pas, les compromis n'existent pas, macron applique sa politique aveuglément et peu importe la réception qui en sera faite ("qu'ils viennent me chercher" disait-il). On fait mine de réunir les partenaires sociaux pour discuter, mais en passe en force sans leur aval et on cache des dispositions que l'on avait pas évoquer avec eux. Le coup de force permanent, voilà un second crédo.
- D'une part, la première réforme a accentué la pauvreté des travailleurs précaires qui voient leurs allocations drastiquement baisser pour certains et avec une durée moindre. Tandis que bien d'autres ne peuvent même plus la percevoir et se retrouvent directement au RSA.
En somme, le nombre de pauvres va augmenter grâce à cette réforme qui n'a qu'un seul but : faire des économies.
Quand on voit que ce même gouvernement refuse de taxer les super-profits des + riches, on se rend compte du crédo, à savoir "que les + faibles supportent les charges les + lourdes". En somme un gouvernement et un président qui méprisent les pauvres rendus responsables de leur situation.
- D'autre part, on en a désormais l'habitude mais ce gouvernement autoritaire décide unilatéralement sans écouter qui que ce soit. Le dialogue n'existe pas, les compromis n'existent pas, macron applique sa politique aveuglément et peu importe la réception qui en sera faite ("qu'ils viennent me chercher" disait-il). On fait mine de réunir les partenaires sociaux pour discuter, mais en passe en force sans leur aval et on cache des dispositions que l'on avait pas évoquer avec eux. Le coup de force permanent, voilà un second crédo.
Vergissmeinnicht
- mic43121
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 33974
- Enregistré le : 23 mars 2016 19:42
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Un chômeur sur deux est un chômeur professionnel ..
On ne devrait pas pouvoir refuser un emplois plus de deux fois ..
On devrait obliger le chômeur a faire un travail d'intérêt général correspondant au chômage versé ..
On n'a pas a toucher l'argent sans rien foutre ...J'ai l'exemple dans ma famille ..
Une femme de 50 ans venue (du Périgord ) en location au Lavandou avec son mari à la retraite ...59 ans
Elle trouve un boulot dans un super marché à 20 bornes de chez elle ....
Elle y bosse 6 mois et trouve le même boulot dans sa ville ...
Quand on cherche on trouve ..il faut juste se lever le matin ..

On ne devrait pas pouvoir refuser un emplois plus de deux fois ..
On devrait obliger le chômeur a faire un travail d'intérêt général correspondant au chômage versé ..
On n'a pas a toucher l'argent sans rien foutre ...J'ai l'exemple dans ma famille ..
Une femme de 50 ans venue (du Périgord ) en location au Lavandou avec son mari à la retraite ...59 ans
Elle trouve un boulot dans un super marché à 20 bornes de chez elle ....
Elle y bosse 6 mois et trouve le même boulot dans sa ville ...
Quand on cherche on trouve ..il faut juste se lever le matin ..

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- da capo
- Posteur Giganovesque
- Messages : 4321
- Enregistré le : 23 octobre 2018 23:13
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Il y a trop de travailleurs intermittents volontaires qui ne vont bosser qu'en vue de recharger leurs droits et optimisent au max les diverses prestations sociales.
Inutile de raconter que ça n'existe pas, tout le monde en connaît.
Inutile de raconter que ça n'existe pas, tout le monde en connaît.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
Hölderlin
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Et alors ? Qui a dit que la vie ne devait être que labeur ?
Ceux qui bossent le moins et qui profitent le + du travail des autres vous ont tellement fait intérioriser ce schéma que vous le répétez sans même l'avoir jamais questionné. En somme, est-ce le but de la vie que de travailler continuellement (travailler au sens disposer d'un emploi salarié, car ce n'est pas parce que l'on en a pas que l'on ne travaille pas et inversement) ?
Depuis la nuit des temps l'homme a toujours tout fait pour échapper au travail (et c'est d'ailleurs ce qu'il continue à faire en tentant de trouver un moyen pour accéder aux métiers qui seront les - éreintants et/ou les + rémunérateurs afin de lui permettre de cesser le travail à un moment) tandis ceux qui ont réussi tentent de le faire miroiter en tant que vecteur d'émancipation de la même façon que jadis les vendeurs de tabac tentaient de le vendre à la gente féminine en faisant passer le fait de fumer comme un signe d'émancipation.
Pour continuer à ne pas travailler tout en conservant leurs privilèges, les grands patrons ont besoin que le travail soit désiré par ceux qui assurent leur richesse. Il faut en faire un élément incontournable de la vie des gens, relier leur valeur intrinsèque à celui-ci, les rendre ultra-dépendants de celui-ci (et on voit la politique actuelle visant à réduire toujours + les aides de ceux qui n'en disposent pas), connoter négativement le fait d'en être dépossédé (en stigmatisant notamment les chômeurs, en laissant croire qu'une partie des difficultés du pays proviennent d'eux).
Le progrès consisterait justement à créer une société où le travail ne soit plus une contrainte mais un choix. Où le travail ne soit plus obligatoire pour vivre dignement mais où il serait un élément permettant réellement de s'émanciper, en faisant quelque chose d'utile, quelque chose qui résulterait d'un choix réel. Or, tous vos discours, toutes nos politiques éloignent d'une telle perspective et le travail continuera à être principalement un objet de torture pour le plus grand nombre tout en profitant toujours à la même petite élite. On continuera à naviguer dans les tréfonds avec toujours la même formule "ceux qui n'ont pas d'emplois sont des fainéants profiteurs".
Vergissmeinnicht
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
C'est terrible quand on sait que vous touchez chaque mois de l'argent sans rien faire.
Qu'une personne vivant, comme vous, de l'assistance sociale dénonce ceux qui sont dans la même situation, peut laisser songeur. Nul doute concernant le fait que, durant l'intégralité de votre carrière, les cotisations de votre part concernant la retraite et l'assurance maladie sont moindres que les sommes dont vous avez pu bénéficier jusqu'à présent. N'oubliez pas que ce sont nous, travailleurs, qui payons votre oisiveté actuelle et qui vous permettons d'aller faire des parties de tennis sans vous soucier de quoi que ce soit.
De ce fait, lorsque l'on bénéficie de la charité publique, on évite de dénoncer ceux dans la même situation.
Vergissmeinnicht
- da capo
- Posteur Giganovesque
- Messages : 4321
- Enregistré le : 23 octobre 2018 23:13
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Ah, le droit à la paresse, c'est un sujet qui fait son effet dans les dîners, mais foin de digressions.Jiimmy a écrit : ↑25 décembre 2022 23:14Et alors ? Qui a dit que la vie ne devait être que labeur ?
Ceux qui bossent le moins et qui profitent le + du travail des autres vous ont tellement fait intérioriser ce schéma que vous le répétez sans même l'avoir jamais questionné. En somme, est-ce le but de la vie que de travailler continuellement (travailler au sens disposer d'un emploi salarié, car ce n'est pas parce que l'on en a pas que l'on ne travaille pas et inversement) ?
Depuis la nuit des temps l'homme a toujours tout fait pour échapper au travail (et c'est d'ailleurs ce qu'il continue à faire en tentant de trouver un moyen pour accéder aux métiers qui seront les - éreintants et/ou les + rémunérateurs afin de lui permettre de cesser le travail à un moment) tandis ceux qui ont réussi tentent de le faire miroiter en tant que vecteur d'émancipation de la même façon que jadis les vendeurs de tabac tentaient de le vendre à la gente féminine en faisant passer le fait de fumer comme un signe d'émancipation.
Pour continuer à ne pas travailler tout en conservant leurs privilèges, les grands patrons ont besoin que le travail soit désiré par ceux qui assurent leur richesse. Il faut en faire un élément incontournable de la vie des gens, relier leur valeur intrinsèque à celui-ci, les rendre ultra-dépendants de celui-ci (et on voit la politique actuelle visant à réduire toujours + les aides de ceux qui n'en disposent pas), connoter négativement le fait d'en être dépossédé (en stigmatisant notamment les chômeurs, en laissant croire qu'une partie des difficultés du pays proviennent d'eux).
Le progrès consisterait justement à créer une société où le travail ne soit plus une contrainte mais un choix. Où le travail ne soit plus obligatoire pour vivre dignement mais où il serait un élément permettant réellement de s'émanciper, en faisant quelque chose d'utile, quelque chose qui résulterait d'un choix réel. Or, tous vos discours, toutes nos politiques éloignent d'une telle perspective et le travail continuera à être principalement un objet de torture pour le plus grand nombre tout en profitant toujours à la même petite élite. On continuera à naviguer dans les tréfonds avec toujours la même formule "ceux qui n'ont pas d'emplois sont des fainéants profiteurs".
Il s'agit de rendre plus juste un système de protection sociale que j'approuve sur le principe, mais dont certains abusent au dépens de ceux, de toute condition, qui n'en profitent jamais, mais le financent au moyen d'un travail constant et régulier. Tes propos me laissent penser que tu ne dois pas faire partie de ces derniers.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
Hölderlin
- lotus95
- Posteur DIVIN
- Messages : 10308
- Enregistré le : 02 janvier 2017 17:57
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Le père Noel est une ordure ... s'acharner pour s'acharner de façon cynique sur les plus fragiles , pour attiser encore et toujours la haine et la jalousie contre ces "chomeurs fainéants" qui osent bénéficier de leurs droits à allocations , en faisant oublier les vrais parasites que ce gouvernement de pleutres engraisse continuellement , et surtout l'insuffisance d'emplois en France qui ne pourra que s'aggraver compte tenu du contexte actuel
Parce qu'il s'agit bien de droits , et non d'aumones comme certains le pensent ; le système d'assurance chômage est bénéficiaire sur les CDI , les plus grosses pertes sont sur les CDD , et jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas les chômeurs qui ont la maitrise du marché de l'emploi
A ce stade, je pense que ces attaques incessantes contre l'assurance chômage méritent des procédures en justice , et la remise en cause de chiffres qui ne veulent pas dire grand chose et sont loin de refléter le niveau réel de chômage dans le pays.
Parce qu'il s'agit bien de droits , et non d'aumones comme certains le pensent ; le système d'assurance chômage est bénéficiaire sur les CDI , les plus grosses pertes sont sur les CDD , et jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas les chômeurs qui ont la maitrise du marché de l'emploi
A ce stade, je pense que ces attaques incessantes contre l'assurance chômage méritent des procédures en justice , et la remise en cause de chiffres qui ne veulent pas dire grand chose et sont loin de refléter le niveau réel de chômage dans le pays.
À la télé ils disent tous les jours : 'Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.' C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait." Coluche
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Vos termes sont déjà mal choisis et cela également vous ne vous en rendez pas compte au vu des schémas qui sont profondément ancrés en vous. Ce n'est pas un "droit à la paresse" (puisque le courage ou la paresse ne se définissent pas selon la possession d'un contrat ou non. Bien des gens sont de vrais fainéants et en disposent tandis que d'autres n'en ont pas alors qu'ils sont véritablement courageux). C'est plutôt un droit à mener sa vie librement sans que sa survie ne dépende de la possession d'un emploi salarié.da capo a écrit : ↑26 décembre 2022 00:00
Ah, le droit à la paresse, c'est un sujet qui fait son effet dans les dîners, mais foin de digressions.
Il s'agit de rendre plus juste un système de protection sociale que j'approuve sur le principe, mais dont certains abusent au dépens de ceux, de toute condition, qui n'en profitent jamais, mais le financent au moyen d'un travail constant et régulier. Tes propos me laissent penser que tu ne dois pas faire partie de ces derniers.
Quant à parler de justice sociale, il est clair que vous visez très loin en-dehors de la cible puisque justement toutes nos politiques récentes ont tendance à faire supporter les efforts sur les dos des + fragiles.
Lorsque d'un côté nous avons un gouvernement qui s'en prend aux + précaires (et L'Unedic démontre clairement que cette réforme a eu des conséquences négatives sur les + précaires) tout en refusant de faire + contribuer ceux qui profitent de cette crise pour s'engraisser davantage (en refusant la taxe des super-profits notamment), qui cherche à alléger la fiscalité sur les droits de succession, qui permet aux grands groupes toujours + d'exonérations fiscales et sociales, qui distribue à tout va l'argent du contribuable aux grandes sociétés sans la moindre contrepartie, alors vous comprenez que votre combat n'est que la conséquence d'un matraquage idéologique qui a parfaitement fonctionné chez vous et qui vous a fait intérioriser la perception selon laquelle les pauvres, ceux qui n'ont pas d'emplois salariés, seraient des fainéants profiteurs mettant à mal l'économie.
Vergissmeinnicht
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 42918
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Toutes ces dernières mesures sur l'assurance-chômage vont dans le bon sens même si elles ne vont pas assez loin.
Il faut attendre quelques mois et nous pourrons ensuite juger de leur efficacité sur les comptes de la caisse d'assurance chômage, sur le chômage lui-même et sur le nombre de postes non pourvus.
Il est important de remarquer que ce sont essentiellement toutes les mesures prises depuis 2015 afin de fluidifier le marché du travail qui ont permis la baisse régulière du chômage en France. Et effectivement le marché du travail en France, (en comparaison de nos voisins européens) est encore bien trop rigide et il faut continuer à le réformer, à le fluidifier.
Il faut attendre quelques mois et nous pourrons ensuite juger de leur efficacité sur les comptes de la caisse d'assurance chômage, sur le chômage lui-même et sur le nombre de postes non pourvus.
Il est important de remarquer que ce sont essentiellement toutes les mesures prises depuis 2015 afin de fluidifier le marché du travail qui ont permis la baisse régulière du chômage en France. Et effectivement le marché du travail en France, (en comparaison de nos voisins européens) est encore bien trop rigide et il faut continuer à le réformer, à le fluidifier.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville
- Jiimmy
- Posteur Titanesque
- Messages : 7187
- Enregistré le : 23 septembre 2015 06:51
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Avez-vous des études démontrant que la baisse officielle du nombre de chômeurs est due à une quelconque réforme ? (Si non, cette affirmation est nulle et non avenue). Par-contre nous avons un retour de l'UNEDIC concernant la dernière réforme, et que dit-elle ? Elle ne dit pas que ces mesures ont permis d'amener + de monde vers le travail, il est dit que la situation des + précaires s'est empirée suite à cette réforme (réforme qui a donc factuellement créé de la pauvreté).Victor a écrit : ↑26 décembre 2022 12:16 Toutes ces dernières mesures sur l'assurance-chômage vont dans le bon sens même si elles ne vont pas assez loin.
Il faut attendre quelques mois et nous pourrons ensuite juger de leur efficacité sur les comptes de la caisse d'assurance chômage, sur le chômage lui-même et sur le nombre de postes non pourvus.
Il est important de remarquer que ce sont essentiellement toutes les mesures prises depuis 2015 afin de fluidifier le marché du travail qui ont permis la baisse régulière du chômage en France. Et effectivement le marché du travail en France, (en comparaison de nos voisins européens) est encore bien trop rigide et il faut continuer à le réformer, à le fluidifier.
Autre chose, savez-vous comment est calculé le nombre de chômeurs en France ? Car si vous le saviez, vous comprendriez que le taux de chômage ne reflète absolument pas la réalité du marché de l'emploi en France. Les critères du BIT sont si restrictifs qu'ils ne prennent pas en compte certains demandeurs de catégorie A (qui sont + nombreux que les chiffres officiels provenant du BIT).
De +, il s'agit d'une enquête et pas d'une photocopie fiable de la situation.
Sans compter que le travail précaire n'est pas pris en compte (on peut donc travailler une heure dans la semaine et être exclu des statistiques, de même que tous ceux travaillant très très partiellement mais pas suffisamment pour s'estimer détenteurs d'un emploi).
Il faudrait regrouper toutes les catégories de Pôle-Emploi et comptabiliser tous ceux non-inscrits, ceux ayant été radiés pour avoir une vue réelle de l'état du chômage dans notre pays.
Vergissmeinnicht
- Victor
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 42918
- Enregistré le : 29 août 2014 19:21
Re: Conséquences de la réforme de l'assurance chômage = + de précarité
Les types dans votre genre, Jimmy, on les connaît par cœur.Jiimmy a écrit : ↑26 décembre 2022 14:30Avez-vous des études démontrant que la baisse officielle du nombre de chômeurs est due à une quelconque réforme ? (Si non, cette affirmation est nulle et non avenue). Par-contre nous avons un retour de l'UNEDIC concernant la dernière réforme, et que dit-elle ? Elle ne dit pas que ces mesures ont permis d'amener + de monde vers le travail, il est dit que la situation des + précaires s'est empirée suite à cette réforme (réforme qui a donc factuellement créé de la pauvreté).Victor a écrit : ↑26 décembre 2022 12:16 Toutes ces dernières mesures sur l'assurance-chômage vont dans le bon sens même si elles ne vont pas assez loin.
Il faut attendre quelques mois et nous pourrons ensuite juger de leur efficacité sur les comptes de la caisse d'assurance chômage, sur le chômage lui-même et sur le nombre de postes non pourvus.
Il est important de remarquer que ce sont essentiellement toutes les mesures prises depuis 2015 afin de fluidifier le marché du travail qui ont permis la baisse régulière du chômage en France. Et effectivement le marché du travail en France, (en comparaison de nos voisins européens) est encore bien trop rigide et il faut continuer à le réformer, à le fluidifier.
Autre chose, savez-vous comment est calculé le nombre de chômeurs en France ? Car si vous le saviez, vous comprendriez que le taux de chômage ne reflète absolument pas la réalité du marché de l'emploi en France. Les critères du BIT sont si restrictifs qu'ils ne prennent pas en compte certains demandeurs de catégorie A (qui sont + nombreux que les chiffres officiels provenant du BIT).
De +, il s'agit d'une enquête et pas d'une photocopie fiable de la situation.
Sans compter que le travail précaire n'est pas pris en compte (on peut donc travailler une heure dans la semaine et être exclu des statistiques, de même que tous ceux travaillant très très partiellement mais pas suffisamment pour s'estimer détenteurs d'un emploi).
Il faudrait regrouper toutes les catégories de Pôle-Emploi et comptabiliser tous ceux non-inscrits, ceux ayant été radiés pour avoir une vue réelle de l'état du chômage dans notre pays.
Si demain le chômage augmente, ils ne critiquent pas le thermomètre mais s'il baisse ils vont nous expliquer tout ce que vous avez tenté de nous expliquer, du genre "le nombre de chômeurs est très mal calculé" !!
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Alexis de Tocqueville