Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
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Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
"Le ministre de l’Intérieur est attendu à Rome ce lundi pour évoquer la situation migratoire sur l’île de Lampedusa, avec son homologue italien Matteo Piantedosi.
IMMIGRATION - Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 18 septembre qu’il se rendrait à Rome dans « l’après-midi » pour discuter de la coopération européenne à mettre en place après le nouvel afflux de migrants sur la petite île italienne de Lampedusa la semaine dernière. C’est dans ce contexte que Gérald Darmanin a aussi dénoncé l’attitude de l’extrême droite sur la question migratoire, après les déclarations du week-end sur le sujet.
« À la demande du président [Emmanuel Macron] je vais à Rome cet après-midi », a déclaré Gérald Darmanin à l’antenne d’Europe1 et CNews lundi matin, expliquant que la France voulait notamment « aider (l’Italie) à tenir sa frontière » extérieure, première porte d’entrée vers l’Europe en provenance d’Afrique du Nord. « S’il y a des demandeurs, la France - comme d’autres pays a- peut accueillir des personnes », a assuré le ministre, qui évoque pourtant se rendre en Italie avec un message de « fermeté ».
« Il ne peut pas y avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol (européen) qu’ils seront accueillis quoi qu’il arrive », a-t-il déclaré. « Nous devons protéger les frontières extérieures de l’Union européenne et tout de suite regarder les demandes d’asiles. Et quand les gens ne sont pas éligibles à la demande d’asile, tout de suite les renvoyer dans leur pays », a également fait savoir le ministre de l’Intérieur.
Le « tourisme électoral » du RN
Gérald Darmanin s’est aussi montré très critique envers le Rassemblement national (RN) et son président Jordan Bardella. Alors que ce dernier demande à Emmanuel Macron de ne pas accueillir « un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa » en France, ce qui serait « un terrible aveu d’échec et un encouragement à la ruée vers l’Europe » selon lui, le ministre de l’Intérieur lui a répondu sèchement ce lundi matin.
« Jordan Bardella fait de la politique politicienne sur le dos de ses amis italiens (...) et sur le dos de l’intelligence politique des Français. Le Front national vote systématiquement contre toutes les mesures que nous proposons au niveau européen », a remarqué Gérald Darmanin qui cite d’ailleurs le « texte commun » entre la France et l’Italie sur la demande d’asile aux frontières de l’UE comme base de cette nouvelle entente franco-italienne. « M. Bardella, lui, il parle beaucoup mais au Parlement européen il vote contre », s’est permis de faire remarquer le ministre.
« M. Bardella, comme Madame Marion Maréchal Le Pen, ce qu’ils veulent c’est vivre des problèmes. Quand on leur propose de résoudre les problèmes (...) ils ne veulent pas les résoudre, ils veulent pouvoir avoir une sorte de carburant électoral pour pouvoir dire n’importe quoi, comme ils l'ont fait ce week-end encore », a également taclé le ministre, qui est allé encore plus loin en évoquant le « tourisme électoral » du RN.
« On est dans situation politique un peu étonnante où la France trouve une solution : la demande d’asile aux frontières. Le gouvernement de Giorgia Meloni est d’accord avec cette proposition. Simplement, ceux qui bloquent ça au Parlement européen c’est le Rassemblement national, qui va ensuite en Italie pour dire que l’Europe ne fait rien », a ensuite dénoncé le locataire de la place Beauvau. « On voit bien qu’il y a un tourisme électoral de la part de Marine Le Pen », a-t-il fini par conclure sur ce sujet, au lendemain du voyage de Marine Le Pen en Italie, comme invitée d’honneur du rassemblement de la Ligue du Nord, le parti de Matteo Salvini.
« Réponse européenne »
Entre lundi et mercredi dernier, environ 8 500 personnes, soit plus que l’ensemble de la population de l’île de Lampedusa, sont arrivées à bord de près de 200 bateaux, selon les chiffres de l’agence des Nations unies pour les migrations.
Cette situation a immédiatement mis les capacités d’accueil de l’île sous forte tension, généré une onde de choc politique en Italie, et relancé l’épineuse question de la solidarité européenne en matière de répartition des demandeurs d’asile pour soutenir les pays en première ligne de ces arrivées.
D’autant plus, après la demande de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Sur place, aux côtés de Giorgia Meloni, elle a en effet appelé les pays européens à accueillir les migrants arrivés en Italie avec une « réponse européenne ».
https://www.huffingtonpost.fr/france/ar ... 23211.html
Là-dessus, on ne peut lui donner tord. Il suffit de voir les votes du RN au Parlement européen : ils parlent d'eux-mêmes.
IMMIGRATION - Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 18 septembre qu’il se rendrait à Rome dans « l’après-midi » pour discuter de la coopération européenne à mettre en place après le nouvel afflux de migrants sur la petite île italienne de Lampedusa la semaine dernière. C’est dans ce contexte que Gérald Darmanin a aussi dénoncé l’attitude de l’extrême droite sur la question migratoire, après les déclarations du week-end sur le sujet.
« À la demande du président [Emmanuel Macron] je vais à Rome cet après-midi », a déclaré Gérald Darmanin à l’antenne d’Europe1 et CNews lundi matin, expliquant que la France voulait notamment « aider (l’Italie) à tenir sa frontière » extérieure, première porte d’entrée vers l’Europe en provenance d’Afrique du Nord. « S’il y a des demandeurs, la France - comme d’autres pays a- peut accueillir des personnes », a assuré le ministre, qui évoque pourtant se rendre en Italie avec un message de « fermeté ».
« Il ne peut pas y avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol (européen) qu’ils seront accueillis quoi qu’il arrive », a-t-il déclaré. « Nous devons protéger les frontières extérieures de l’Union européenne et tout de suite regarder les demandes d’asiles. Et quand les gens ne sont pas éligibles à la demande d’asile, tout de suite les renvoyer dans leur pays », a également fait savoir le ministre de l’Intérieur.
Le « tourisme électoral » du RN
Gérald Darmanin s’est aussi montré très critique envers le Rassemblement national (RN) et son président Jordan Bardella. Alors que ce dernier demande à Emmanuel Macron de ne pas accueillir « un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa » en France, ce qui serait « un terrible aveu d’échec et un encouragement à la ruée vers l’Europe » selon lui, le ministre de l’Intérieur lui a répondu sèchement ce lundi matin.
« Jordan Bardella fait de la politique politicienne sur le dos de ses amis italiens (...) et sur le dos de l’intelligence politique des Français. Le Front national vote systématiquement contre toutes les mesures que nous proposons au niveau européen », a remarqué Gérald Darmanin qui cite d’ailleurs le « texte commun » entre la France et l’Italie sur la demande d’asile aux frontières de l’UE comme base de cette nouvelle entente franco-italienne. « M. Bardella, lui, il parle beaucoup mais au Parlement européen il vote contre », s’est permis de faire remarquer le ministre.
« M. Bardella, comme Madame Marion Maréchal Le Pen, ce qu’ils veulent c’est vivre des problèmes. Quand on leur propose de résoudre les problèmes (...) ils ne veulent pas les résoudre, ils veulent pouvoir avoir une sorte de carburant électoral pour pouvoir dire n’importe quoi, comme ils l'ont fait ce week-end encore », a également taclé le ministre, qui est allé encore plus loin en évoquant le « tourisme électoral » du RN.
« On est dans situation politique un peu étonnante où la France trouve une solution : la demande d’asile aux frontières. Le gouvernement de Giorgia Meloni est d’accord avec cette proposition. Simplement, ceux qui bloquent ça au Parlement européen c’est le Rassemblement national, qui va ensuite en Italie pour dire que l’Europe ne fait rien », a ensuite dénoncé le locataire de la place Beauvau. « On voit bien qu’il y a un tourisme électoral de la part de Marine Le Pen », a-t-il fini par conclure sur ce sujet, au lendemain du voyage de Marine Le Pen en Italie, comme invitée d’honneur du rassemblement de la Ligue du Nord, le parti de Matteo Salvini.
« Réponse européenne »
Entre lundi et mercredi dernier, environ 8 500 personnes, soit plus que l’ensemble de la population de l’île de Lampedusa, sont arrivées à bord de près de 200 bateaux, selon les chiffres de l’agence des Nations unies pour les migrations.
Cette situation a immédiatement mis les capacités d’accueil de l’île sous forte tension, généré une onde de choc politique en Italie, et relancé l’épineuse question de la solidarité européenne en matière de répartition des demandeurs d’asile pour soutenir les pays en première ligne de ces arrivées.
D’autant plus, après la demande de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Sur place, aux côtés de Giorgia Meloni, elle a en effet appelé les pays européens à accueillir les migrants arrivés en Italie avec une « réponse européenne ».
https://www.huffingtonpost.fr/france/ar ... 23211.html
Là-dessus, on ne peut lui donner tord. Il suffit de voir les votes du RN au Parlement européen : ils parlent d'eux-mêmes.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Ben ça alors quelle surprise ! 
B.F avec AFP
Le 19/09/2023 à 10:10
Éric Ciotti et Jordan Bardella s'opposent tous les deux à une répartition européenne des migrants arrivés la semaine dernière sur l'île italienne de Lampedusa.
Les présidents de LR et du RN se sont tous deux opposés ce mardi matin à une répartition européenne des migrants de l'île italienne de Lampedusa qui pourraient demander l'asile, comme le prévoit une réforme en passe d'être adoptée par l'UE.
"Il ne faut en aucun cas les accueillir et encore moins les répartir sur le territoire européen, je m'y oppose totalement", a déclaré le patron des Républicains Éric Ciotti sur RTL.
Système de solidarité
"Il faut les faire repartir plutôt que les répartir. Il faut qu'il y ait une politique de l'Union européenne très claire pour faire en sorte que ces personnes retournent vers leur pays d'origine", a ajouté Éric Ciotti pour qui la France est déjà confrontée à "une forme de submersion migratoire".
À côté d'un examen accéléré des demandes d'asile de certains migrants aux frontières de l'UE, le pacte asile et immigration, sur lequel les Etats membres et le Parlement européen pourraient se mettre d'accord avant les élections européennes, prévoit un système de solidarité entre Etats membres dans la prise en charge des demandeurs d'asile.
"Pacte de submersion"
Les États membres seraient tenus d'accueillir un certain nombre de ces demandeurs arrivés dans un pays de l'UE soumis à une pression migratoire, ou à défaut d'apporter une contribution financière à ce pays de l'ordre de 20.000 euros pour chaque demandeur d'asile non relocalisé.
"J'ai voté contre au Parlement européen ce pacte asile migrations, qui est en fait un pacte de submersion", a insisté de son côté le président du Rassemblement national Jordan Bardella sur Europe1/CNews.
"Il prévoit dans les textes d'imposer aux États membres une répartition obligatoire des migrants dans nos communes. Soit vous prenez l'immigration avec son lot de malheurs, soit vous payez des amendes très chères à l'Union européenne. Donc ça c'est pas possible", a-t-il martelé.
"Dans le cadre des élections européennes du mois de juin, je serai le candidat de la France qui ne peut plus prendre sa part aujourd'hui en matière d'immigration", a insisté la tête de liste RN qui avait demandé dès vendredi à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant" de Lampedusa.
https://www.bfmtv.com/politique/front-n ... 90337.html

B.F avec AFP
Le 19/09/2023 à 10:10
Éric Ciotti et Jordan Bardella s'opposent tous les deux à une répartition européenne des migrants arrivés la semaine dernière sur l'île italienne de Lampedusa.
Les présidents de LR et du RN se sont tous deux opposés ce mardi matin à une répartition européenne des migrants de l'île italienne de Lampedusa qui pourraient demander l'asile, comme le prévoit une réforme en passe d'être adoptée par l'UE.
"Il ne faut en aucun cas les accueillir et encore moins les répartir sur le territoire européen, je m'y oppose totalement", a déclaré le patron des Républicains Éric Ciotti sur RTL.
Système de solidarité
"Il faut les faire repartir plutôt que les répartir. Il faut qu'il y ait une politique de l'Union européenne très claire pour faire en sorte que ces personnes retournent vers leur pays d'origine", a ajouté Éric Ciotti pour qui la France est déjà confrontée à "une forme de submersion migratoire".
À côté d'un examen accéléré des demandes d'asile de certains migrants aux frontières de l'UE, le pacte asile et immigration, sur lequel les Etats membres et le Parlement européen pourraient se mettre d'accord avant les élections européennes, prévoit un système de solidarité entre Etats membres dans la prise en charge des demandeurs d'asile.
"Pacte de submersion"
Les États membres seraient tenus d'accueillir un certain nombre de ces demandeurs arrivés dans un pays de l'UE soumis à une pression migratoire, ou à défaut d'apporter une contribution financière à ce pays de l'ordre de 20.000 euros pour chaque demandeur d'asile non relocalisé.
"J'ai voté contre au Parlement européen ce pacte asile migrations, qui est en fait un pacte de submersion", a insisté de son côté le président du Rassemblement national Jordan Bardella sur Europe1/CNews.
"Il prévoit dans les textes d'imposer aux États membres une répartition obligatoire des migrants dans nos communes. Soit vous prenez l'immigration avec son lot de malheurs, soit vous payez des amendes très chères à l'Union européenne. Donc ça c'est pas possible", a-t-il martelé.
"Dans le cadre des élections européennes du mois de juin, je serai le candidat de la France qui ne peut plus prendre sa part aujourd'hui en matière d'immigration", a insisté la tête de liste RN qui avait demandé dès vendredi à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant" de Lampedusa.
https://www.bfmtv.com/politique/front-n ... 90337.html
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
Rien d'étonnant de la part de LR qui fait du RN.
Par ailleurs, le RN sous-entend que l'Union européenne accueillerait tous les migrants débarqués sur l'île de Lampedusa tout en parlant de "submersion migratoire". Ce qui est bien sûr faux, comme d'habitude. Sur cette affaire, G. Darmanin est bien clair :
"Lampedusa : «La France ne s'apprête pas à accueillir» une partie des migrants, assure Gérald Darmanin
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le ministre est revenu sur l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa en Italie. Alors que l'État italien appelle à la solidarité européenne, le ministre de l'Intérieur prévient que la France n'accueillera pas de migrants.
Des milliers de migrants en seulement quelques heures. À Lampedusa en Italie, la situation devient invivable pour les autorités italiennes qui font face à l'afflux de migrants sur cette petite île perdue au milieu de la mer méditerranée. Désormais, sur le territoire, les locaux sont deux fois moins nombreux que les personnes arrivées illégalement dans la zone.
Face à la situation, la présidente du Conseil des ministres italiens, Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle à la solidarité européenne et à accueillir une partie des migrants. Invité sur le plateau d'Europe 1-CNews ce lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que "la France ne s'apprête pas à accueillir", une partie des migrants.
Application des règles européennes
"Comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne, la France va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver. Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées il y a quelques mois qui consiste à faire les demandes d'asile à la frontière", explique le ministre de l'Intérieur au micro d'Europe 1.
"S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques bien sûr, ce sont des réfugiés politiques. Dans ces cas-là, la France, comme elle l'a toujours fait, peu accueillir des personnes. Mais ce serait une erreur d'appréciation que de considérer que les migrants parce qu'ils arrivent en Europe doivent tout de suite être répartis dans tous les pays d'Europe", insiste-t-il, soulignant que la "France prend déjà sa part".
"Notre volonté, c'est d'accueillir bien sûr ce qui doivent l'être"
"Les choses deviennent très difficiles à Lampedusa", reconnaît néanmoins Gérald Darmanin au micro de Sonia Mabrouk. "C'est pour cela que nous aidons nos amis italiens. Mais il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol, qu'ils sont, quoi qu'il arrive, accueillis dans nos pays. Ils ne sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile. Si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir". "
https://www.europe1.fr/politique/lamped ... in-4204168
Et voilà, la messe est dite.
Par ailleurs, le RN sous-entend que l'Union européenne accueillerait tous les migrants débarqués sur l'île de Lampedusa tout en parlant de "submersion migratoire". Ce qui est bien sûr faux, comme d'habitude. Sur cette affaire, G. Darmanin est bien clair :
"Lampedusa : «La France ne s'apprête pas à accueillir» une partie des migrants, assure Gérald Darmanin
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le ministre est revenu sur l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa en Italie. Alors que l'État italien appelle à la solidarité européenne, le ministre de l'Intérieur prévient que la France n'accueillera pas de migrants.
Des milliers de migrants en seulement quelques heures. À Lampedusa en Italie, la situation devient invivable pour les autorités italiennes qui font face à l'afflux de migrants sur cette petite île perdue au milieu de la mer méditerranée. Désormais, sur le territoire, les locaux sont deux fois moins nombreux que les personnes arrivées illégalement dans la zone.
Face à la situation, la présidente du Conseil des ministres italiens, Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle à la solidarité européenne et à accueillir une partie des migrants. Invité sur le plateau d'Europe 1-CNews ce lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que "la France ne s'apprête pas à accueillir", une partie des migrants.
Application des règles européennes
"Comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne, la France va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver. Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées il y a quelques mois qui consiste à faire les demandes d'asile à la frontière", explique le ministre de l'Intérieur au micro d'Europe 1.
"S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques bien sûr, ce sont des réfugiés politiques. Dans ces cas-là, la France, comme elle l'a toujours fait, peu accueillir des personnes. Mais ce serait une erreur d'appréciation que de considérer que les migrants parce qu'ils arrivent en Europe doivent tout de suite être répartis dans tous les pays d'Europe", insiste-t-il, soulignant que la "France prend déjà sa part".
"Notre volonté, c'est d'accueillir bien sûr ce qui doivent l'être"
"Les choses deviennent très difficiles à Lampedusa", reconnaît néanmoins Gérald Darmanin au micro de Sonia Mabrouk. "C'est pour cela que nous aidons nos amis italiens. Mais il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol, qu'ils sont, quoi qu'il arrive, accueillis dans nos pays. Ils ne sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile. Si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir". "
https://www.europe1.fr/politique/lamped ... in-4204168
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
Entre LR et RN c'est la course à l'échalote.Patchouli38 a écrit : ↑19 septembre 2023 10:41 Rien d'étonnant de la part de LR qui fait du RN.
Par ailleurs, le RN sous-entend que l'Union européenne accueillerait tous les migrants débarqués sur l'île de Lampedusa tout en parlant de "submersion migratoire". Ce qui est bien sûr faux, comme d'habitude. Sur cette affaire, G. Darmanin est bien clair :
"Lampedusa : «La France ne s'apprête pas à accueillir» une partie des migrants, assure Gérald Darmanin
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le ministre est revenu sur l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa en Italie. Alors que l'État italien appelle à la solidarité européenne, le ministre de l'Intérieur prévient que la France n'accueillera pas de migrants.
Des milliers de migrants en seulement quelques heures. À Lampedusa en Italie, la situation devient invivable pour les autorités italiennes qui font face à l'afflux de migrants sur cette petite île perdue au milieu de la mer méditerranée. Désormais, sur le territoire, les locaux sont deux fois moins nombreux que les personnes arrivées illégalement dans la zone.
Face à la situation, la présidente du Conseil des ministres italiens, Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle à la solidarité européenne et à accueillir une partie des migrants. Invité sur le plateau d'Europe 1-CNews ce lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que "la France ne s'apprête pas à accueillir", une partie des migrants.
Application des règles européennes
"Comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne, la France va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver. Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées il y a quelques mois qui consiste à faire les demandes d'asile à la frontière", explique le ministre de l'Intérieur au micro d'Europe 1.
"S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques bien sûr, ce sont des réfugiés politiques. Dans ces cas-là, la France, comme elle l'a toujours fait, peu accueillir des personnes. Mais ce serait une erreur d'appréciation que de considérer que les migrants parce qu'ils arrivent en Europe doivent tout de suite être répartis dans tous les pays d'Europe", insiste-t-il, soulignant que la "France prend déjà sa part".
"Notre volonté, c'est d'accueillir bien sûr ce qui doivent l'être"
"Les choses deviennent très difficiles à Lampedusa", reconnaît néanmoins Gérald Darmanin au micro de Sonia Mabrouk. "C'est pour cela que nous aidons nos amis italiens. Mais il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol, qu'ils sont, quoi qu'il arrive, accueillis dans nos pays. Ils ne sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile. Si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir". "
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Et voilà, la messe est dite.
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
Vouloir moins d'immigration c'est faire la " course à l'échalote" pour Corvo, toujours dans son rôle de l'idéologue borné (ou de fouteux qui marque contre son camp) qui ne comprend rien à rien .Corvo a écrit : ↑19 septembre 2023 10:57Entre LR et RN c'est la course à l'échalote.Patchouli38 a écrit : ↑19 septembre 2023 10:41 Rien d'étonnant de la part de LR qui fait du RN.
Par ailleurs, le RN sous-entend que l'Union européenne accueillerait tous les migrants débarqués sur l'île de Lampedusa tout en parlant de "submersion migratoire". Ce qui est bien sûr faux, comme d'habitude. Sur cette affaire, G. Darmanin est bien clair :
"Lampedusa : «La France ne s'apprête pas à accueillir» une partie des migrants, assure Gérald Darmanin
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le ministre est revenu sur l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa en Italie. Alors que l'État italien appelle à la solidarité européenne, le ministre de l'Intérieur prévient que la France n'accueillera pas de migrants.
Des milliers de migrants en seulement quelques heures. À Lampedusa en Italie, la situation devient invivable pour les autorités italiennes qui font face à l'afflux de migrants sur cette petite île perdue au milieu de la mer méditerranée. Désormais, sur le territoire, les locaux sont deux fois moins nombreux que les personnes arrivées illégalement dans la zone.
Face à la situation, la présidente du Conseil des ministres italiens, Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle à la solidarité européenne et à accueillir une partie des migrants. Invité sur le plateau d'Europe 1-CNews ce lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que "la France ne s'apprête pas à accueillir", une partie des migrants.
Application des règles européennes
"Comme l'a dit le président de la République à la première ministre italienne, la France va aider l'Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d'arriver. Et pour ceux qui sont arrivés en Italie, nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées il y a quelques mois qui consiste à faire les demandes d'asile à la frontière", explique le ministre de l'Intérieur au micro d'Europe 1.
"S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons évidemment politiques bien sûr, ce sont des réfugiés politiques. Dans ces cas-là, la France, comme elle l'a toujours fait, peu accueillir des personnes. Mais ce serait une erreur d'appréciation que de considérer que les migrants parce qu'ils arrivent en Europe doivent tout de suite être répartis dans tous les pays d'Europe", insiste-t-il, soulignant que la "France prend déjà sa part".
"Notre volonté, c'est d'accueillir bien sûr ce qui doivent l'être"
"Les choses deviennent très difficiles à Lampedusa", reconnaît néanmoins Gérald Darmanin au micro de Sonia Mabrouk. "C'est pour cela que nous aidons nos amis italiens. Mais il ne peut pas avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol, qu'ils sont, quoi qu'il arrive, accueillis dans nos pays. Ils ne sont accueillis que s'ils respectent les règles de l'asile. Si c'est une immigration qui est juste irrégulière, non, la France ne peut pas les accueillir". "
https://www.europe1.fr/politique/lamped ... in-4204168
Et voilà, la messe est dite.
- Corvo
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
la course à l'échalote [exp] :
une compétition où tous les moyens sont bons pour arriver le premier ; une compétition parfois immature où tout est bon pour être premier
Vous avez quelque chose à redire là-dessus ?...
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
"Europe : le programme radical de Marine Le Pen mènerait au « Frexit »
Dans son programme présidentiel, Marine le Pen ne fait plus mention d'une sortie de la France de l'Union européenne mais cette issue apparaît comme la conséquence inexorable de son programme anti-migrant et de préférence nationale.
Dans le programme officiel de Marine Le Pen, sur la grosse quinzaine de livrets thématiques qui exposent plus en détail le projet de la candidate d'extrême droite, l'Union européenne n'apparaît pas. On trouve un chapitre sur le patrimoine, un autre sur la famille, un autre encore sur la protection des animaux, mais rien sur ce qui constitue le plus large versant de la politique étrangère de la France depuis plus de cinquante ans.
L'Union européenne n'est pour Marine Le Pen ni un dessein, ni un besoin. Plutôt un boulet, une infirmité dont il faudrait se débarrasser. Depuis 2017, elle a renoncé à sortir de l'euro et elle avance désormais masquée, avec un positionnement plus subtil mais tout aussi radical. D'ailleurs si elle est élue, elle commencera par retirer le drapeau européen du fronton de tous les bâtiments officiels du pays. Le symbole est on ne peut plus clair.
Europe à la carte
Si la stratégie européenne n'est pas traitée en tant que telle dans le programme de Marine Le Pen, la question de l'appartenance à l'Union européenne se pose à chaque détour de son projet.
Pour s'attaquer à la « submersion migratoire » supposément « organisée » par l'Europe, Marine Le Pen, qui redoute d'être récusée dans sa volonté de donner un coup d'arrêt à l'immigration par la Cour européenne des droits de l'homme ou la Cour européenne de justice, veut organiser dès son élection un référendum pour modifier la Constitution.
« J'y inscris la supériorité du droit constitutionnel sur le droit européen, explique-t-elle. Cette évolution fondamentale de notre droit trouvera à s'appliquer non seulement dans le domaine de l'immigration mais aussi dans toutes les matières, permettant à la France de concilier son engagement européen avec la préservation de sa souveraineté et avec la défense de ses intérêts. »
En clair, Marine Le Pen voudrait profiter d'une Europe à la carte, où elle pourrait choisir les décisions européennes qui lui plaisent et rejeter celles qui l'indisposent comme les traités de libre-échange, la politique sociale, l'élargissement, la PAC, Frontex, la défense, etc.
Le problème est que ce référendum en lui-même - pour autant qu'il recueille une majorité de suffrages des Français - est contraire aux traités. « Le fait même d'inscrire cette primauté nationale dans la Constitution est inconstitutionnel d'un point de vue européen », explique Christine Verger, vice-présidente de l'Institut Jacques-Delors.
Puzzle mal assemblé
« C'est absurde, renchérit Jean-Louis Bourlanges, député centriste et président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, si vous affirmez la supériorité du droit national sur le droit européen, vous n'avez plus de droit européen ! Marine Le Pen a renoncé à une sortie officielle de l'Europe, mais son programme est tout simplement incompatible avec le maintien de la France dans l'Union. »
Sa promesse de réserver la priorité de l'emploi, des aides sociales et des logements sociaux aux seuls Français ne remettrait pas seulement en cause « les grands principes d'égalité et de fraternité » du pacte républicain, comme l'a souligné le constitutionnaliste Dominique Rousseau. Elle est aussi incompatible avec les traités européens qui organisent la libre circulation des personnes et l'accès aux emplois dans tous les pays membres de l'Union.
Le rétablissement des frontières nationales qui ont disparu - sauf dérogations récentes pour le terrorisme et le Covid - depuis les accords de Schengen systématiquement plébiscités dans les sondages, contreviendrait lui aussi aux règles européennes."
https://www.lesechos.fr/politique-socie ... it-1400170
Comme je disais, le RN ne cherche qu'à isoler la France de l'Europe à petits pas et à coups de projets de lois anti-constitutionnels. Pour le RN, le peuple n'est qu'un pantin dont il cherche à tirer les ficelles.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
De tout ça on s'en fout, blablabla et gningningnin !
Inutile de vous énerver, tous ces migrants sont attendus à Menton, avec un peu de chance ils pourront participer à la fête du citron.
Vachement chanceux les Mentonais, ils vont avoir de la visite, et que du beau monde !
Pour la fête du citron à Menton commencez à réserver vos places.


Vachement chanceux les Mentonais, ils vont avoir de la visite, et que du beau monde !

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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
"A Lampedusa, une "submersion migratoire" en trompe-l'oeil
Lampedusa, symbole d'une "submersion migratoire" ? Loin de là, balayent les experts du sujet, qui voient dans le récent épisode d'arrivées massives sur la petite île italienne un phénomène d'"hyper-visibilité" entretenu par les autorités et "instrumentalisé" par l'extrême droite.
- Arrivées en hausse, une réalité
Entre lundi et mercredi derniers, environ 8.500 migrants sont arrivés à bord de 199 bateaux à Lampedusa, soit plus que l'ensemble de la population de cette île.
Les images, spectaculaires, ont provoqué l'ire des extrêmes droites européennes.
Une "submersion" migratoire", a déploré dimanche Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, lors d'un meeting commun en Italie avec Matteo Salvini, le dirigeant de la Ligue, parti d'extrême droite membre de la coalition gouvernementale italienne.
L'Italie a accueilli près de 130.000 personnes depuis janvier, soit environ deux fois plus que l'an dernier, sur la même période.
- 8.500 vs 4 millions
Pour autant, Lampedusa, l'Italie et l'Europe sont-elles submergées ?
"En trois mois, l'an dernier, l'Europe a accueilli quatre millions d'Ukrainiens sans que personne ne crie à l'invasion migratoire. Là, on dit +submersion+ pour quelques milliers de personnes, c'est absurde", déplore Pierre Henry, président de l'association France fraternités.
Selon les données du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, l'Italie a accueilli au 1er septembre 167.000 Ukrainiens.
La situation n'a également rien de comparable avec les 850.000 personnes arrivées en Grèce en 2015, fuyant pour la plupart la Syrie. A l'époque, c'est le "nous y arriverons" de l'ex-chancelière allemande Angela Merkel qui avait marqué la réponse européenne.
- Effet loupe
"Il n'y a pas de submersion migratoire. On parle de très peu de personnes, à l'échelle des grands pays d'accueil dans le monde", estime auprès de l'AFP la géographe spécialisée dans les migrations Camille Schmoll.
Pour les seuls réfugiés, la Turquie accueille 3,6 millions de personnes, l'Iran plus de trois millions.
"On se focalise sur Lampedusa parce que les images sont impressionnantes et parce qu'il y a un phénomène de +sur-concentration+, d'hyper-visibilité lié au fait que l'île est exiguë et que le centre d'accueil est débordé", dit-elle. Une situation récurrente depuis 2011, lorsque 60.000 personnes y avaient débarqué en quelques mois.
En créant "volontairement" une situation d'engorgement permanent, le gouvernement italien se donne les coudées franches pour pouvoir faire de cet accueil une crise, estime l'auteure de "Migrations en Méditerranée" et directrice d'études à l'EHESS.
La "sur-occupation" du centre de 389 places est une "mise en scène" des autorités italiennes, abonde Pierre Henry.
Lampedusa vit davantage "un problème logistique" que migratoire, observe le chercheur Matthieu Tardis, directeur de Synergies migrations. "Si ces milliers de personnes avaient débarqué en Italie continentale, ça n'aurait pas soulevé de polémique."
- "Outil de propagande"
"On assiste à une instrumentalisation politique", juge encore Matthieu Tardis.
"Ces épisodes maritimes sont devenus un outil de propagande" pour l'extrême droite, qui permet "d'alimenter la rhétorique de la peur", reprend la géographe Camille Schmoll.
Car en termes de nombre, "on pourrait très bien les absorber dans l'Europe avec une meilleure coordination", poursuit-elle. Sur ce thème, les discussions autour d'un mécanisme européen de répartition sont enlisées depuis des années.
L'instrumentalisation, elle, est nourrie par "un argumentaire raciste qui accompagne des images spectaculaires mais qui ne disent pas la réalité des flux migratoires", juge également Pierre Henry: celles de personnes originaires d'Afrique subsaharienne, alors que les premiers pays d'origine des demandeurs en Europe sont la Syrie (138.000), l'Afghanistan (132.000), la Turquie (58.000), le Venezuela (51.000) et la Colombie (43.000), selon les statistiques européennes de 2022.
Autre effet d'optique: l'épisode exceptionnel est érigé en phénomène quotidien, s'accordent les spécialistes. Ainsi, 802 personnes avaient débarqué à Lampedusa durant les neuf premiers jours de septembre, avant les arrivées massives sur quarante-huit heures. Des chiffres qui ont largement baissé depuis.
- Première ligne et répartition
Si l'Italie est géographiquement en première ligne en Méditerranée, elle est toutefois loin d'être le premier pays d'accueil effectif.
Une partie des exilés fait l'objet d'une répartition vers d'autres pays, une autre poursuit son chemin clandestinement.
Ainsi, sur le million de demandes d'asile enregistrées en 2022 dans les pays européens, l'Italie en avait reçu 84.000, deux fois moins que la France (156.000) et très loin de l'Allemagne (244.000). "
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8a7380dbfe
Lampedusa, symbole d'une "submersion migratoire" ? Loin de là, balayent les experts du sujet, qui voient dans le récent épisode d'arrivées massives sur la petite île italienne un phénomène d'"hyper-visibilité" entretenu par les autorités et "instrumentalisé" par l'extrême droite.
- Arrivées en hausse, une réalité
Entre lundi et mercredi derniers, environ 8.500 migrants sont arrivés à bord de 199 bateaux à Lampedusa, soit plus que l'ensemble de la population de cette île.
Les images, spectaculaires, ont provoqué l'ire des extrêmes droites européennes.
Une "submersion" migratoire", a déploré dimanche Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, lors d'un meeting commun en Italie avec Matteo Salvini, le dirigeant de la Ligue, parti d'extrême droite membre de la coalition gouvernementale italienne.
L'Italie a accueilli près de 130.000 personnes depuis janvier, soit environ deux fois plus que l'an dernier, sur la même période.
- 8.500 vs 4 millions
Pour autant, Lampedusa, l'Italie et l'Europe sont-elles submergées ?
"En trois mois, l'an dernier, l'Europe a accueilli quatre millions d'Ukrainiens sans que personne ne crie à l'invasion migratoire. Là, on dit +submersion+ pour quelques milliers de personnes, c'est absurde", déplore Pierre Henry, président de l'association France fraternités.
Selon les données du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, l'Italie a accueilli au 1er septembre 167.000 Ukrainiens.
La situation n'a également rien de comparable avec les 850.000 personnes arrivées en Grèce en 2015, fuyant pour la plupart la Syrie. A l'époque, c'est le "nous y arriverons" de l'ex-chancelière allemande Angela Merkel qui avait marqué la réponse européenne.
- Effet loupe
"Il n'y a pas de submersion migratoire. On parle de très peu de personnes, à l'échelle des grands pays d'accueil dans le monde", estime auprès de l'AFP la géographe spécialisée dans les migrations Camille Schmoll.
Pour les seuls réfugiés, la Turquie accueille 3,6 millions de personnes, l'Iran plus de trois millions.
"On se focalise sur Lampedusa parce que les images sont impressionnantes et parce qu'il y a un phénomène de +sur-concentration+, d'hyper-visibilité lié au fait que l'île est exiguë et que le centre d'accueil est débordé", dit-elle. Une situation récurrente depuis 2011, lorsque 60.000 personnes y avaient débarqué en quelques mois.
En créant "volontairement" une situation d'engorgement permanent, le gouvernement italien se donne les coudées franches pour pouvoir faire de cet accueil une crise, estime l'auteure de "Migrations en Méditerranée" et directrice d'études à l'EHESS.
La "sur-occupation" du centre de 389 places est une "mise en scène" des autorités italiennes, abonde Pierre Henry.
Lampedusa vit davantage "un problème logistique" que migratoire, observe le chercheur Matthieu Tardis, directeur de Synergies migrations. "Si ces milliers de personnes avaient débarqué en Italie continentale, ça n'aurait pas soulevé de polémique."
- "Outil de propagande"
"On assiste à une instrumentalisation politique", juge encore Matthieu Tardis.
"Ces épisodes maritimes sont devenus un outil de propagande" pour l'extrême droite, qui permet "d'alimenter la rhétorique de la peur", reprend la géographe Camille Schmoll.
Car en termes de nombre, "on pourrait très bien les absorber dans l'Europe avec une meilleure coordination", poursuit-elle. Sur ce thème, les discussions autour d'un mécanisme européen de répartition sont enlisées depuis des années.
L'instrumentalisation, elle, est nourrie par "un argumentaire raciste qui accompagne des images spectaculaires mais qui ne disent pas la réalité des flux migratoires", juge également Pierre Henry: celles de personnes originaires d'Afrique subsaharienne, alors que les premiers pays d'origine des demandeurs en Europe sont la Syrie (138.000), l'Afghanistan (132.000), la Turquie (58.000), le Venezuela (51.000) et la Colombie (43.000), selon les statistiques européennes de 2022.
Autre effet d'optique: l'épisode exceptionnel est érigé en phénomène quotidien, s'accordent les spécialistes. Ainsi, 802 personnes avaient débarqué à Lampedusa durant les neuf premiers jours de septembre, avant les arrivées massives sur quarante-huit heures. Des chiffres qui ont largement baissé depuis.
- Première ligne et répartition
Si l'Italie est géographiquement en première ligne en Méditerranée, elle est toutefois loin d'être le premier pays d'accueil effectif.
Une partie des exilés fait l'objet d'une répartition vers d'autres pays, une autre poursuit son chemin clandestinement.
Ainsi, sur le million de demandes d'asile enregistrées en 2022 dans les pays européens, l'Italie en avait reçu 84.000, deux fois moins que la France (156.000) et très loin de l'Allemagne (244.000). "
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8a7380dbfe
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- sofasurfer
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
Il ferait mieux de bosser sur la question plutot que de dénoncer les autres
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Pierre Desproges
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
je suis assez d'accord avec cela.sofasurfer a écrit : ↑19 septembre 2023 13:40 Il ferait mieux de bosser sur la question plutot que de dénoncer les autres
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
"La crise des migrants à Lampedusa donne des maux de tête à Zemmour, Le Pen et l’extrême droite française
Anthony Berthelier
mar. 19 septembre 2023 à 2:31 PM UTC+2
Pourquoi Lampedusa donne des maux de tête à l’extrême droite française (photo de Marine Le Pen prise en 2023)
SAMEER AL-DOUMY / AFP Pourquoi Lampedusa donne des maux de tête à l’extrême droite française (photo de Marine Le Pen prise en 2023)
POLITIQUE - « Je ne suis pas l’avocat du gouvernement italien. » Jordan Bardella était bien à la peine, ce mardi 19 septembre, pour défendre Giorgia Meloni et l’exécutif transalpin dans leur action à Lampedusa. Invité de la chaîne d’informations CNews, le président du Rassemblement national a poursuivi l’offensive anti-migrants de son parti, mettant au passage en exergue les contradictions de l’extrême droite sur le sujet de la répartition des demandeurs d’asile.
L’eurodéputé, qui va conduire la liste RN aux prochaines élections européennes a effectivement pris soin de mettre à distance la cheffe de Fratelli d’Italia, que son camp avait pourtant applaudie à tout rompre lors de sa victoire électorale de septembre 2022. « Je la préfère à son prédécesseur, qui était un allié de Macron », a-t-il tout juste lâché, avant de confirmer sa préférence pour Matteo Salvini, le leader du parti d’extrême droite la Ligue, et poids lourd de l’exécutif italien.
Quelques jours plus tôt, samedi, Marine Le Pen avait pour sa part expliqué à certains journalistes présents à Beaucaire, où elle faisait sa rentrée politique, qu’elle serait « déçue » de la tournure des événements si elle était italienne. Ou comment se distancier, sans trop en faire, des difficultés d’un allié.
Pas la meilleure image
Il faut dire que les images renvoyées ces derniers jours par la cheffe du gouvernement italien, actuellement à la tête d’une coalition de partis de droite et d’extrême droite dont Matteo Salvini est vice-Premier ministre, ne correspondent pas vraiment à la doctrine du RN en France. Une forme d’impuissance au sud des Alpes qui ne colle pas aux promesses électorales de fermeté migratoire formulées au nord.
Dépassée par les événements, et l’arrivée de 10 000 demandeurs d’asile en quelques jours sur la petite île de Lampedusa, située à 150 kilomètres des côtes tunisiennes, Giorgia Meloni a prestement demandé l’aide de l’Union européenne. Samedi, la dirigeante élue sur le même type de promesses anti-migrants, s’est même affichée sur place avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen afin de détailler le déblocage d’un plan d’urgence à l’attention de l’Italie.
Pas franchement ce que prône Marine Le Pen. Depuis Beaucaire, la présidente du Rassemblement national a d’ailleurs expliqué qu’il était « vain », à ses yeux, « d’en appeler à l’Union européenne pour résoudre la crise migratoire comme un enfant appelle maman quand il a un problème. » La « patriote » italienne, qu’elle félicitait il y a un an, appréciera la comparaison.
Ce pacte que sépare Meloni de l’extrême droite française
Dans ce contexte, Reconquête, le parti d’Eric Zemmour s’embarrasse moins de ces différences de ligne. Marion Maréchal, la cheffe de file de Reconquête aux élections européennes, a été la première personnalité politique membre d’un parti étranger à se rendre à Lampedusa, dès vendredi. Pour enchaîner les duplex avec les médias français… Et constater l’impuissance de son alliée en Italie ?
Eric Zemmour prend régulièrement Giorgia Meloni, une Première ministre qui réussit à gouverner une union des droites qu’il appelle de ses vœux en France, comme exemple depuis son arrivée au pouvoir à Rome. Sauf qu’en réalité, malgré cette proximité à géométrie variable, Reconquête, comme le Rassemblement national, ne sont pas d’accord sur un point fondamental avec la coalition de Giorgia Meloni : la réforme du système européen sur les migrations.
Confronté aux crises à répétition, l’Italie a donné son accord en juin - comme la majorité des 27 - à un nouveau pacte qui doit permettre une meilleure répartition des réfugiés au sein de l’Union européenne. Les États membres devraient accueillir un certain nombre de demandeurs arrivés dans un pays de l’UE soumis à une pression migratoire. Ou à défaut d’apporter une contribution financière équivalente à 20 000 euros par réfugié non relocalisé.
Un texte que pourfendent en chœur Marine Le Pen et Eric Zemmour, dans le sillage des gouvernements nationalistes hongrois et polonais. Ces deux pays tendent à bloquer les discussions, au grand dam de l’Italie de Giorgia Meloni. Une question de ligne, sans doute. Mais également d’idéologie abandonnée sur l’autel des réalités, aussi."
https://fr.news.yahoo.com/crise-migrant ... 10021.html
Anthony Berthelier
mar. 19 septembre 2023 à 2:31 PM UTC+2
Pourquoi Lampedusa donne des maux de tête à l’extrême droite française (photo de Marine Le Pen prise en 2023)
SAMEER AL-DOUMY / AFP Pourquoi Lampedusa donne des maux de tête à l’extrême droite française (photo de Marine Le Pen prise en 2023)
POLITIQUE - « Je ne suis pas l’avocat du gouvernement italien. » Jordan Bardella était bien à la peine, ce mardi 19 septembre, pour défendre Giorgia Meloni et l’exécutif transalpin dans leur action à Lampedusa. Invité de la chaîne d’informations CNews, le président du Rassemblement national a poursuivi l’offensive anti-migrants de son parti, mettant au passage en exergue les contradictions de l’extrême droite sur le sujet de la répartition des demandeurs d’asile.
L’eurodéputé, qui va conduire la liste RN aux prochaines élections européennes a effectivement pris soin de mettre à distance la cheffe de Fratelli d’Italia, que son camp avait pourtant applaudie à tout rompre lors de sa victoire électorale de septembre 2022. « Je la préfère à son prédécesseur, qui était un allié de Macron », a-t-il tout juste lâché, avant de confirmer sa préférence pour Matteo Salvini, le leader du parti d’extrême droite la Ligue, et poids lourd de l’exécutif italien.
Quelques jours plus tôt, samedi, Marine Le Pen avait pour sa part expliqué à certains journalistes présents à Beaucaire, où elle faisait sa rentrée politique, qu’elle serait « déçue » de la tournure des événements si elle était italienne. Ou comment se distancier, sans trop en faire, des difficultés d’un allié.
Pas la meilleure image
Il faut dire que les images renvoyées ces derniers jours par la cheffe du gouvernement italien, actuellement à la tête d’une coalition de partis de droite et d’extrême droite dont Matteo Salvini est vice-Premier ministre, ne correspondent pas vraiment à la doctrine du RN en France. Une forme d’impuissance au sud des Alpes qui ne colle pas aux promesses électorales de fermeté migratoire formulées au nord.
Dépassée par les événements, et l’arrivée de 10 000 demandeurs d’asile en quelques jours sur la petite île de Lampedusa, située à 150 kilomètres des côtes tunisiennes, Giorgia Meloni a prestement demandé l’aide de l’Union européenne. Samedi, la dirigeante élue sur le même type de promesses anti-migrants, s’est même affichée sur place avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen afin de détailler le déblocage d’un plan d’urgence à l’attention de l’Italie.
Pas franchement ce que prône Marine Le Pen. Depuis Beaucaire, la présidente du Rassemblement national a d’ailleurs expliqué qu’il était « vain », à ses yeux, « d’en appeler à l’Union européenne pour résoudre la crise migratoire comme un enfant appelle maman quand il a un problème. » La « patriote » italienne, qu’elle félicitait il y a un an, appréciera la comparaison.
Ce pacte que sépare Meloni de l’extrême droite française
Dans ce contexte, Reconquête, le parti d’Eric Zemmour s’embarrasse moins de ces différences de ligne. Marion Maréchal, la cheffe de file de Reconquête aux élections européennes, a été la première personnalité politique membre d’un parti étranger à se rendre à Lampedusa, dès vendredi. Pour enchaîner les duplex avec les médias français… Et constater l’impuissance de son alliée en Italie ?
Eric Zemmour prend régulièrement Giorgia Meloni, une Première ministre qui réussit à gouverner une union des droites qu’il appelle de ses vœux en France, comme exemple depuis son arrivée au pouvoir à Rome. Sauf qu’en réalité, malgré cette proximité à géométrie variable, Reconquête, comme le Rassemblement national, ne sont pas d’accord sur un point fondamental avec la coalition de Giorgia Meloni : la réforme du système européen sur les migrations.
Confronté aux crises à répétition, l’Italie a donné son accord en juin - comme la majorité des 27 - à un nouveau pacte qui doit permettre une meilleure répartition des réfugiés au sein de l’Union européenne. Les États membres devraient accueillir un certain nombre de demandeurs arrivés dans un pays de l’UE soumis à une pression migratoire. Ou à défaut d’apporter une contribution financière équivalente à 20 000 euros par réfugié non relocalisé.
Un texte que pourfendent en chœur Marine Le Pen et Eric Zemmour, dans le sillage des gouvernements nationalistes hongrois et polonais. Ces deux pays tendent à bloquer les discussions, au grand dam de l’Italie de Giorgia Meloni. Une question de ligne, sans doute. Mais également d’idéologie abandonnée sur l’autel des réalités, aussi."
https://fr.news.yahoo.com/crise-migrant ... 10021.html
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
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- jeandu53
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
Darmanin fait mine d'être ferme sur la sécurité, mais en réalité, c'est quelqu'un qui, dans son souci de se démarquer du RN, verse dans le politiquement correct.
Les incidents de la finale de la Ligue des champions ? Ce sont les supporters anglais !
Les émeutes ? C'est Kévin et Mattéo !
Et là, rebelote ! Il ne faut pas dire que le gouvernement manque de fermeté !
Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde. Si on refuse à nommer les choses (en l'occurrence, les méfaits de l'immigration de masse), alors la politique menée ne peut pas être bonne.
Les incidents de la finale de la Ligue des champions ? Ce sont les supporters anglais !
Les émeutes ? C'est Kévin et Mattéo !
Et là, rebelote ! Il ne faut pas dire que le gouvernement manque de fermeté !
Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde. Si on refuse à nommer les choses (en l'occurrence, les méfaits de l'immigration de masse), alors la politique menée ne peut pas être bonne.
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
jeandu53 a écrit : ↑19 septembre 2023 17:52 Darmanin fait mine d'être ferme sur la sécurité, mais en réalité, c'est quelqu'un qui, dans son souci de se démarquer du RN, verse dans le politiquement correct.
Les incidents de la finale de la Ligue des champions ? Ce sont les supporters anglais !
Les émeutes ? C'est Kévin et Mattéo !
Et là, rebelote ! Il ne faut pas dire que le gouvernement manque de fermeté !
Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde. Si on refuse à nommer les choses (en l'occurrence, les méfaits de l'immigration de masse), alors la politique menée ne peut pas être bonne.
ben dans les trois cas, il n'a pas complètement tort.
même s'il élude certains faits, ceux pré cités ne sont pas faux non plus.
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Re: Crise des migrants à Lampedusa : Darmanin s’attaque au RN, coupable de « tourisme électoral »
l' autre jour sur BFM tv tout ce qui arrive ce n'est pas de leur faute mais celle du RN
c'est quoi tourisme électoral
des migrants qui viennent pour voter en france
ce n'est quand même pas la faute du RN si avec les accords de Lisbonne des européens peuvent voter dans certaines élections en france
c'est quoi tourisme électoral
des migrants qui viennent pour voter en france



ce n'est quand même pas la faute du RN si avec les accords de Lisbonne des européens peuvent voter dans certaines élections en france