Vous ne lisez pas les messages de la modération, s'ils ne s'adressent pas à vous?
Vous remettez donc la question du "conflit" israélo-palestinien
dans le sujet avec l'antisionisme de gauche qui est une calomnie ?
L'article que vous citez EVOQUE le rapport mais n'en donne pas le contenu.
Il s'agit de Wikipedia, où les articles sont écrits par qui veut bien s'y coller.
Il y a donc du très bon, mais aussi du très mauvais.
Alors , il est nécessaire de connaître le contenu exact de ce rapport qui doit contenir une compilation de faits et de témoignages et non une spéculation comparable à la vôtre.
Moi, je le donne (pas très difficile à trouver et donc à publier) :
https://medias.vie-publique.fr/data_sto ... 000500.pdf
Assurer la fiabilité et la simplicité de l’outil statistique
Pour y parvenir, il est nécessaire de rendre plus transparents les chiffres du ministère de l’Intérieur et de les officialiser de la manière la plus claire et la plus incontestable, au même titre que les chiffres de la délinquance ou de la sécurité routière.
Le parcours actuel de ces chiffres est trop complexe. A la base, ils proviennent, dans l’immense majorité des cas, des signalements recueillis dans les postes de police relevant de la Direction de la Sécurité Publique Sont comptabilisées les affaires à caractère antisémite donnant lieu à signalement, soit par le recueil d’une plainte ou d’un témoignage4 , soit par le biais de constatations fortuites (découverte de tags au cours d’une patrouille par exemple) ou révélées lors de l’enquête sur un autre fait.
Les chiffres représentent la partie visible de la violence antisémite. Il ne faut évidemment pas s’en tenir là et tenter de cerner les phénomènes de fond, de nature plus qualitative. Que recouvrent ces actes ? Qui les commet ? Qui les inspire ? Qui en tire profit ?
Pourquoi se sont-ils multipliés ces dernières années ? Et surtout comment peut-on agir efficacement pour les réduire et recréer un climat de confiance ?
Ces questions donnent lieu à d’innombrables débats, articles, prises de position.
Cependant les explications couramment mises en avant tiennent en un double constat :
- la baisse tendancielle de l’extrême droite dans la responsabilité des violences antisémites ;
- la montée d’un « nouvel » antisémitisme qui serait le propre de jeunes issus de l’immigration, en particulier maghrébine. Leurs passages à l’acte semblent étroitement corrélés aux événements du Moyen Orient.
Il nous paraît, au terme de ce chantier, que ces explications, sans être fausses, sont un peu trop simples pour rendre compte de la complexité des faits. Elles ne permettent surtout pas de tirer de conclusions pour l’action. C’est pourquoi nous préférerons aborder ces question en distinguant trois niveaux de responsabilités :
- celui des auteurs de violences. On parlera à leur propos d’antisémitisme comme pulsion
- celui des manipulateurs : idéologues, réseaux politiques ou terroristes : l’antisémitisme comme stratégie
- celui des facilitateurs, qui par leurs opinions – ou leur silence –légitiment les passages à l’acte – tout en se gardant bien de les commettre eux-
mêmes. C’est ce que l’on peut appeler l’antisémitisme par procuration.
(...)
En se basant sur les profils détaillés des interpellés tels que nous avons pu les obtenir auprès des forces de police et de gendarmerie, ainsi que sur des enquêtes sociologiques publiées ou en cours11 , on peut tenter de rassembler quelques données communes à l’ensemble hétérogène des acteurs de violence antisémite.
Notons d’abord que la partie la plus importante d’entre eux ne peut être cataloguée ni à l’extrême droite ni parmi les délinquants connus des quartiers difficiles. Remarquons ensuite que sur les jeunes interpellés qui sont issus des quartiers sensibles, seul un nombre relativement faible est d’origine maghrébine. Beaucoup d’autres sont originaires de pays sans lien avec la question israélo-arabe, ce qui rend déjà moins « naturelle » leur identification éventuelle à la cause palestinienne. Enfin, ajoutons que parmi les interpellés catalogués à l’extrême droite, bien peu appartiennent à des réseaux structurés et apparaissent comme des militants, encore moins des idéologues. Il s’agit bien plutôt de jeunes en déshérence, adoptant de façon plus ou moins provocatrice les attributs folkloriques du suprématisme blanc – accommodé à des sauces diverses.
Au fond, dans les trois catégories statistiques d’acteurs de violence antisémite (ceux issus de l’immigration, ceux catalogués à l’extrême droite et les non spécifiques) le trait commun semble plutôt être à rechercher du côté du déracinement, de la perte de repère, de l’échec social et de la confusion identitaire12 .
Donc...pas d'auteurs identifiés comme extrême gauche PAR LES SERVICES DE POLICE.
Mais , tout d'un coup plus loin dans le rapport,
une opinion politique:
Parmi toutes les formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c’est l’antisionisme radical.
Cet antisionisme revêt différentes formes d’expression qui servent d’écran les unes aux autres et contribuent à le banaliser. Sans entrer dans une analyse détaillée de ces courants,notons que, pour l’essentiel, cet antisionisme moderne est né au confluent des luttes anticoloniales, anti-mondialisation, anti-racistes, tiers-mondistes et écologistes. Il est fortement représenté au sein d’une mouvance d’extrême gauche altermondialiste et verte.
Dans cette représentation du monde, Israël, assimilé aux Etats-Unis et à la mondialisation libérale, est présenté comme un Etat colonial et raciste qui opprime sans fondement un peuple innocent du Tiers-monde. La conférence de Durban, sous l’égide des Nations-Unies, qui s’est tenue trois jours avant le 11 septembre 2001, a donné lieu à la plus violente mise en scène de cet antisionisme antiraciste.
Il ne prend cependant pas toujours cette forme extrémiste. En mettant l’accent sur la dénonciation de « la politique de Sharon » et en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, il se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu’il n’est pas
assimilable à un antisémitisme.
Cependant, dès que l’on entre un peu dans le détail, on découvre facilement que cet antisionisme n’est pas la simple critique conjoncturelle d’une politique mais bien une remise en cause des fondements même de l’Etat d’Israël. (...)
Que serait un antisionisme qui ne serait pas radical si un antisionisme radical peut l'être?
L'antisionisme est une position politique on ne peut plus radicale: l'auteur n'est pas très à l'aise.
Sans rentrer, moi, dans la critique de cette analyse politique très partisane de l'état du "conflit' israélo-palestinien (ce n'est pas le sujet), et surtout de la politique internationale des "mouvances" et de l'antisionisme (qui existe certainement AILLEURS) j'observe que l'auteur du rapport ne bâtit pas son analyse sur les données du Ministère de l'intérieur qui identifie trois groupe d'auteurs d'actes antisémites (voir plus haut).
Au fond, dans les trois catégories statistiques d’acteurs de violence antisémite (ceux issus de l’immigration, ceux catalogués à l’extrême droite et les non spécifiques) le trait commun semble plutôt être à rechercher du côté du déracinement, de la perte de repère, de l’échec social et de la confusion identitaire12 .
Qui sont les "non spécifiques"?
Le rapporteur leur donne un nom très vague qui permet d'insinuer et donc d'accuser
sans aucun risque des "auteurs"
qui ne sont pas nommés JURIDIQUEMENT.
Et d'ailleurs ici, les "accusateurs" font de même.

.
La "mouvance" écologique, verte, ce n'est pas EELV ou d'autres mouvements identifiables par une "personne juridique", c'est à dire responsable..
La mouvance d'extrême-gauche, ce n'est pas LFI, ni le NPA, ni LO, ni la FA... C'est ce que l'on veut y mettre. Il n'y a pas de définition juridique.
La "mouvance altermondialiste" ce n'est pas ATTAC. ATTAC est une organisation bien définie, avec des représentants, des principes fondateurs, un programme.
Lesquelles de ces organisations ont été mêlées à des affaires FACTUELLES d'antisémitisme ?
Aucune.
Enfin les Israéliens de gauche qui mènent le combat sont qualifiés (SIC) de DISSIDENTS.
Ce dernier point très surprenant nécessite sans doute aussi quelque(s) explication(s).
Y aurait-il une doctrine officielle dont il ne faudrait pas s'écarter ou une gauche juive antisémite?
Qu'il y ait des antisionistes parmi les opposants à la politique des gouvernements d'Israël, c'est très probable.
Moi je n'en connais aucun à gauche ou dans l'extrême-gauche.
Alors qui, précisément, Da Capo, papibilou et les autres?
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"