Fonck1 a écrit :
les états endettés n'en sortiront jamais.(d'ailleurs je pense qu'ils ne le cherchent pas)
c'est d'ailleurs le futur conflit mondial en préparation.
Les etats seront toujours endettes c'est un peu leur raison d'etre, mais je pense qu'il est possibles qu'ils reviennent a des niveau beaucoup plus supportable. arretons ces exces de pessimisme.
La tragi-comédie des plans de sauvetage européens continue avec un nouvel épisode particulièrement riche en rebondissements. Après le tollé délenché par l’annonce d’une taxe sur les dépôts des épargnants, le Parlement chypriote, suivant sa population, a refusé le plan signé samedi, même amendé.on peut se demander si les banques ne devraient pas être traitées comme en Islande .
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
NSC a écrit :
Les etats seront toujours endettes c'est un peu leur raison d'etre, mais je pense qu'il est possibles qu'ils reviennent a des niveau beaucoup plus supportable. arretons ces exces de pessimisme.
regardes ce que tu produit,et combien tu payes d’intérêts.a l'heure actuelle,la france n'arrive même plus à payer ses intérêts....avec ce qu'elle produit.
Fonck1 a écrit :
regardes ce que tu produit,et combien tu payes d’intérêts.a l'heure actuelle,la france n'arrive même plus à payer ses intérêts....avec ce qu'elle produit.
Oui et c'est bien pour ca que je dis que les investisseurs vont etre tres frileux a investir dans les pays surendette comme la France surtout depusi qu'ils constate qu'un etat europeen n'hesitera pas a confisquer une partie du capital qu'ils aurait investi dans ce pays.\
Maintenant les investiseurs vont se tourner plus vite vers les pays moins endettes.
NSC a écrit : Oui et c'est bien pour ca que je dis queles investisseurs vont etre tres frileux a investir dans les pays surendette comme la France surtout depusi qu'ils constate qu'un etat europeen n'hesitera pas a confisquer une partie du capital qu'ils aurait investi dans ce pays.\
Maintenant les investiseurs vont se tourner plus vite vers les pays moins endettes.
C'est là tout le paradoxe.
Le libéralisme pousse l'État à ne s'occuper que des fonctions régaliennes et des dépenses d'infrastructures qui ne rapportent pas un rond !
En même temps, le libéralisme dit (et encore plus dans sa version "néo") qu'il faut limiter au maximum la pression fiscale !
Comment avoir un État qui ne s'endette pas quand on le pousse à s'occuper des grosses dépenses (que le privé ne pourrait pas prendre car il faudrait trop de temps pour les rentabiliser, preuve au passage que le marché dominé par le privé ne peut voir qu'à court terme) tout en limitant ses recettes !
Encore une fois, on se marche sur la tête.
Enfin, le pays le plus solvable de tous sur les marchés, c'est bizarrement le pays le plus endetté de tous (en terme de ratio dette/PIB).
A savoir : Le Japon (0,7% d'intérêt par an quand même).
oO-Maverick-Oo a écrit :
C'est là tout le paradoxe.
Le libéralisme pousse l'État à ne s'occuper que des fonctions régaliennes et des dépenses d'infrastructures qui ne rapportent pas un rond !
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Le privee donne de l'argent sous forme d'impots et taxes pour justement qu'il prenne en charge ce genre de choses. l'etat ne s'autofinance ps, ce sont les citoyens et les entreprises qui lui permettent d'avoir un budget (se sont en quelque sorte les actionnaires de l'etat), ca ce n'est pas a remettre en cause, mais la facon dont est gere cet argent, l'etat peut gagner en efficacite tout en maitrisant mieux ses depenses et surtout sans devoir en remettre une couche sur les impots et taxes. Il faut que les fonctionnaires de l'Etat se remettent en question plus souvent et cherchent eux meme des solution qui vont dans ce sens et arreter de reclamer toujours plus de moyens, toujours plus de fonctionnaires.
NSC a écrit :
Oui et c'est bien pour ca que je dis que les investisseurs vont etre tres frileux a investir dans les pays surendette comme la France surtout depusi qu'ils constate qu'un etat europeen n'hesitera pas a confisquer une partie du capital qu'ils aurait investi dans ce pays.\
Maintenant les investiseurs vont se tourner plus vite vers les pays moins endettes.
un "plan B" attendu avec impatience par les bailleurs de fonds .
Les partis politiques chypriotes étudiaient mercredi un "plan B" pour empêcher une faillite de l'île après le rejet par le Parlement d'une taxe sur les dépôts bancaires, les bailleurs de fonds européens se montrant prêts à donner une deuxième chance au pays.
Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), s'est dit "persuadé" qu'un plan de sauvetage était "dans le meilleur intérêt de Chypre et de tous les Etats membres de la zone euro", dans un entretien à l'hebdomadaire Die Zeit à paraître jeudi mais diffusé par avance.
La chancelière allemande Angela Merkel, qui s'est entretenue à plusieurs reprises avec le président chypriote Nicos Anastasiades, a pour sa part affirmé que trouver une solution pour Chypre était un "devoir" pour les pays de la zone euro.
A Nicosie, les réunions se succédaient pour trouver une solution à la crise, alors que les banques étaient toujours fermées pour empêcher une ruée aux guichets de clients inquiets et une fuite massive de capitaux.
"Un groupe composé d'experts de chaque parti politique s'est rendu à la Banque centrale pour discuter d'un plan B pour le financement et la réduction du montant de 5,8 milliards d'euro", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Christos Stylianides.
M. Anastasiades avait auparavant rencontré les responsables des partis politiques. Il doit présider à 18H00 (16H00 GMT) une nouvelle réunion de son cabinet.
La Commission européenne a affirmé de son côté que Nicosie devait présenter une solution garantissant que la dette publique chypriote, qui pourrait dépasser cette année 90% du PIB, restera supportable.
Dans le même temps, le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, était mercredi en Russie pour essayer d'obtenir une extension du crédit de 2,5 milliards d'euros accordé à Nicosie en 2011 et qui arrive à terme en 2016.
Chypre est pris en tenaille entre les bailleurs de fonds européens -qui exigent qu'elle mette 5,78 milliards d'euros sur la table en échange d'une aide de 10 mds- et son allié traditionnel russe.
Russie, Eglise, gaz
La mesure inédite de taxe sur les dépôts, qui met fortement à contribution les fortunes russes déposées à Chypre, a provoqué la colère de Moscou.
L'agence Moody's a évalué à 19 milliards de dollars les seuls avoirs de sociétés russes placés à Chypre, en raison de son régime fiscal très favorable, auxquels s'ajoutent 12 milliards de dollars d'avoirs de banques russes dans des établissements chypriotes.
A Nicosie, le journal chypriote Simerini voyait "une lumière au bout du tunnel alors que Chypre flirte avec la Russie" pour obtenir une aide.
Mais mercredi en milieu de journée, après une nouvelle rencontre de M. Sarris avec un haut responsable russe, le Premier vice-Premier ministre Igor Chouvalov, aucun accord se dégageait sur une aide de Moscou, selon une source gouvernementale russe.
Mardi soir, le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a estimé que la balle était dans le camp de Chypre, répétant que l'aide européenne ne dépasserait pas les 10 milliards d'euros, alors que Nicosie a besoin de 17 milliards d'euros pour faire face à sa dette et renflouer ses banques.
M. Dijsselbloem a "réitéré l'offre" de l'Eurogroupe qui consiste à ne plus taxer les dépôts inférieurs à 100.000 euros", en "regrettant" que le Parlement chypriote ait rejeté le plan réunissant les 5,8 milliards d'euros nécessaires grâce à une taxe sur tous les dépôts bancaires allant jusqu'à 9,9%.
Selon un porte-parole du gouvernement chypriote, une éventuelle nationalisation les fonds de pensions d'institutions publiques et semi-publiques pourrait rapporter 3 milliards d'euros. Une autre solution pourrait être la contraction du secteur bancaire, avec une fusion des deux principales banques pour réduire le montant de la recapitalisation nécessaire.
Autre piste: une aide de la puissante Eglise orthodoxe de Chypre. Son chef, l'archevêque Chrysostomos II, a rencontré M. Anastasiades et déclaré que l'Eglise était prête à mettre son énorme patrimoine foncier et ses avoirs à la disposition de l'Etat, sous forme de garantie.
Nicosie pourrait aussi jouer la carte énergétique grâce aux réserves de gaz récemment découvertes au large de ses côtes méridionales, qui laissent présager des revenus massifs d'ici un décennie.
Selon le quotidien Vedomosti, la banque russe Gazprombank, détenue à 41% par le géant public gazier Gazprom, a proposé à Chypre une aide financière en échange de licences d'exploitation du gaz naturel.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Patrick_NL a écrit :
Selon le quotidien Vedomosti, la banque russe Gazprombank, détenue à 41% par le géant public gazier Gazprom, a proposé à Chypre une aide financière en échange de licences d'exploitation du gaz naturel.
A cause du projet de ponction obligatoire des dépôts bancaires pour les épargnants à Chypre, le chef de l'Eurogroupe et ministre des Finances néerlandais Jeroen Dijsselbloem essuie de vives critiques dans son pays. Cette critique est injuste, estime le quotidien de centre-gauche De Volkskrant : "Comme si la smala grecque avait fait pression sur le pauvre Dijsselbloem pour qu'il laisse entrer dans l'UE un îlot connu pour sa machine à blanchiment d'argent pour personnes douteuses. De plus, un îlot divisé. Un vrai guêpier financier et diplomatique que toute personne disposant à peu près de toute sa conscience n'aurait jamais fait entrer dans l'UE. … Chypre a promis de mettre fin au blanchiment d'argent. Chypre a promis de donner son accord à une fédération entre les parties grecque et turque de l'île. … Le blanchiment d'argent a bien disparu sur le papier mais l'argent de la mafia russe est toujours sur les comptes en banque et l'îlot est toujours divisé. … De ce point de vue, 'l'escroquerie' dont sont victimes les clients des banques chypriotes et les nombreux Russes n'est pas une erreur mais la contrepartie tardive d'une erreur encore plus grande commise par le passé."
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Et avec ça on veut que la France soit en dessous de 3% de déficit ?
Mais si on ne fait que renflouer des États voyous comme Chypre, comment on fait nous ?