«En 2023, les aides désormais seront ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin», a indiqué le numéro deux de l'exécutif.
Il n'est pas question de rouvrir «un “quoi qu'il en coûte” pour toutes les professions de France et de Navarre, parce que ça ne serait pas la bonne solution», a toutefois précisé le ministre de l'Économie.
Source:Le Figaro.
Après les boulangers, au tour des restaurateurs...
En pleine crise énergétique et alors que les factures des professionnels flambent, Bruno Le Maire a annoncé ce mercredi matin qu'il allait recevoir les représentants de la restauration «dans la semaine». Sa collègue Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, en fera de même.
Mais le ministre de l'Économie n'a pas indiqué si ceux-ci, à l'instar des boulangers, allaient obtenir des aides supplémentaires face à la hausse des prix de l'énergie.
Le locataire de Matignon s'est contenté d'affirmer sur France Inter qu'ils n'obtiendraient «pas la même chose (que les boulangers) parce que la situation est très différente».
«Chacun n'aura pas les mêmes dispositifs», a-t-il répété.
Pas de nouveau «quoi qu'il en coûte»:
Selon le numéro deux du gouvernement, la logique de l'exécutif en 2023 a quelque peu changé par rapport à 2022. «En 2023, les aides désormais seront ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin», a-t-il souligné. Ainsi, «nous ne rouvrirons pas un “quoi qu'il en coûte” pour toutes les professions de France et de Navarre, parce que ça ne serait pas la bonne solution», a-t-il fermement précisé.
Mardi, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de soutien à destination des boulangers, étranglés par les augmentations des coûts de matières premières et des prix de l'énergie. Les fournisseurs d'énergie «feront figurer sur la facture de janvier le bénéfice de l'amortisseur qui pourra représenter en moyenne une réduction de 20% du prix de la facture», a notamment déclaré Bruno Le Maire.
Bercy a également obtenu des énergéticiens qu'ils permettent aux boulangers de résilier leurs contrats sans frais en cas de hausse «prohibitive» et pour autant qu'elle «menace la survie de l'entreprise».
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/cri ... e-20230104