...............................................Éric Ciotti évince Aurélien Pradié de la direction des Républicains.
Le chef du parti a estimé que les «prises de position répétées» de son désormais ex-numéro 2 contre la réforme des retraites n'étaient «plus conformes avec les valeurs» des Républicains.
La crise couvait depuis plusieurs jours, sur fond d'examen du texte sur la réforme des retraites. Le chef du parti Les Républicains Éric Ciotti a annoncé ce samedi 18 février démettre de ses fonctions son numéro 2 Aurélien Pradié, ouvertement opposé à un pan de la réforme des retraites, pourtant soutenue par LR.
«Ses prises de position répétées (n'étaient) plus conformes avec les valeurs de cohérence, d'unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine», a justifié le patron des LR dans un communiqué, dénonçant une «aventure personnelle».
Aurélien Pradié s'était en effet opposé au recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans défendu par le gouvernement, et soutenu par sa propre famille politique. Le député du Lot avait conditionné son soutien à des avancées sur la durée de cotisation pour les retraités pouvant bénéficier du dispositif «carrières longues», un de ses chevaux de bataille.
Aurélien Pradié milite en effet pour que ceux qui sont entrés dans le monde du travail avant 21 ans puissent partir après 43 années de cotisations, sans que l'âge légal ne soit une barrière.Sur ce point, il avait obtenu le renfort du parti de la majorité Horizons.
«Si même les députés de la Majorité rejoignent cette bataille, alors nous devrions la gagner, a tweeté ce samedi le désormais ex-numéro 2 des Républicains, alors qu'il n'était pas encore au courant de son éviction. Le seul sort qui compte, c'est celui des Français pour lesquels nous sommes engagés. Des convictions, ça se défend. Sans relâche».
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Crapulax a écrit : ↑18 février 2023 15:00
...............................................Éric Ciotti évince Aurélien Pradié de la direction des Républicains.
Le chef du parti a estimé que les «prises de position répétées» de son désormais ex-numéro 2 contre la réforme des retraites n'étaient «plus conformes avec les valeurs» des Républicains.
La crise couvait depuis plusieurs jours, sur fond d'examen du texte sur la réforme des retraites. Le chef du parti Les Républicains Éric Ciotti a annoncé ce samedi 18 février démettre de ses fonctions son numéro 2 Aurélien Pradié, ouvertement opposé à un pan de la réforme des retraites, pourtant soutenue par LR.
«Ses prises de position répétées (n'étaient) plus conformes avec les valeurs de cohérence, d'unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine», a justifié le patron des LR dans un communiqué, dénonçant une «aventure personnelle».
Aurélien Pradié s'était en effet opposé au recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans défendu par le gouvernement, et soutenu par sa propre famille politique. Le député du Lot avait conditionné son soutien à des avancées sur la durée de cotisation pour les retraités pouvant bénéficier du dispositif «carrières longues», un de ses chevaux de bataille.
Aurélien Pradié milite en effet pour que ceux qui sont entrés dans le monde du travail avant 21 ans puissent partir après 43 années de cotisations, sans que l'âge légal ne soit une barrière.Sur ce point, il avait obtenu le renfort du parti de la majorité Horizons.
«Si même les députés de la Majorité rejoignent cette bataille, alors nous devrions la gagner, a tweeté ce samedi le désormais ex-numéro 2 des Républicains, alors qu'il n'était pas encore au courant de son éviction. Le seul sort qui compte, c'est celui des Français pour lesquels nous sommes engagés. Des convictions, ça se défend. Sans relâche».
Si LR qui défend depuis longtemps le départ à la retraite à 65 ans ne votait pas cette réforme à 64 , quitte à aménager un certain nombre de mesures d'équité, leur électorat ne comprendrait pas. Ciotti veut bien jouer ll'opposition mais pas le suicide du parti dont il vient de prendre les rênes.
Kelenner a écrit : ↑18 février 2023 18:39
Quel électorat ?
lègèrement plus important que celui de certains partis de gauche qui été obligés de s'unir pour arriver 3 ieme aux législatives
individuellement ils auraient tous été derrière le LR
Pas de quoi pavoiser à gauche
le LR a eu 69 députés
la NUPES 131 si vous divisez par 4 cela fait à peine 32 députés chacun
Kelenner a écrit : ↑18 février 2023 18:39
Quel électorat ?
lègèrement plus important que celui de certains partis de gauche qui été obligés de s'unir pour arriver 3 ieme aux législatives
individuellement ils auraient tous été derrière le LR
Pas de quoi pavoiser à gauche
le LR a eu 69 députés
la NUPES 131 si vous divisez par 4 cela fait à peine 32 députés chacun
LFI à 84 sièges, bien plus que LR et pas loin du RN.
.........................................LR: Après sa destitution,Pradié dénonce une décision «contraire à l'exigence du rassemblement».
Démis de ses fonctions de numéro 2 du parti en raison de ses positions sur la réforme des retraites, le député a annoncé qu'il restait «fidèle à sa famille politique».
Sa réaction était attendue. Elle est survenue ce dimanche en fin d'après-midi, via un communiqué de presse.
«Je préfère la liberté de conviction à un poste quelconque», a fait savoir Aurélien Pradié, démis samedi de ses fonctions de numéro 2 des Républicains après des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites. Cette décision est selon lui «contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents».
Le député du Lot a malgré tout annoncé qu'il «reste et resterait toujours fidèle à sa famille politique».
«Droite populaire»:
Maintenant une ligne intransigeante, notamment sur la prise en compte des carrières longues, Aurélien Pradié menaçait de ne pas voter la réforme en examen à l'Assemblée, alors même que la direction de LR semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement. «Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie», a-t-il notamment fustigé dimanche dans son communiqué, en dénonçant «des négociations d'arrière-cuisine politique».
Le député du Lot, qui réclamait notamment que personne ayant débuté avant 21 ans n'ait pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein, avait fini par obtenir gain de cause auprès de son groupe vendredi.
«Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers», a plaidé ce chantre d'une «droite populaire», répétant que la réforme restait «injuste et mal préparée».
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Je pense que Ciotti a eu raison.
Sur un sujet aussi clivant que celui des retraites, un parti ne peut pas se présenter en ordre dispersé.
Autant sur certains sujets, il est parfois utile d'avoir différents courants d'idée au sein d'un même parti, sur d'autres, politiquement les plus importants, il est nécessaire d'avoir une ligne claire et officielle.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Grosse erreur de Ciotti, mais je ne suis pas surpris.
en faisant ça, il va se mettre à dos la droite libérale et républicaine, faire du lepen bis fera de lui quelqu'un d'inexistant politiquement.
contrairement à ce qu'en dit Kelener, je pense qu'il y a toujours un électorat de droite, mais il a été siphonné par Macron, ainsi la droite pop n'est pas crédible.
Pecresse s'est planté, pas assez "jeune" politiquement.
Pradié au contraire, c'est le renouveau.
mais attention Philippe se prépare il est en embuscade, malgré le fait que sa fusée ne décolle pas pour l’instant, probablement le fruit de ses 80km/h trop lents...
Je pense que Ciotti a eu raison. Il a fait un acte d'autorité et de clarification et la clarification, en ce moment, c'est très important pour les LR et leur électorat.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Victor a écrit : ↑20 février 2023 19:56
Je pense que Ciotti a eu raison. Il a fait un acte d'autorité et de clarification et la clarification, en ce moment, c'est très important pour les LR et leur électorat.
Hmm.. il a essayé de les doubler par la gauche ?
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
LR c'est la machine à perdre, ils sont toujours en train de se chamailler et de se diviser !
Sur ce coup, c'est Pradié qui a tort, il a voulu péter plus haut que son cul et il a donné à Ciotti une occasion en or de faire le chef qui en a !
Le problème c'est que Pradié était le seul à LR à ne pas être ringard et poussiéreux !
Ciotti, Barnier, Pécresse, Bertrand, c'est vieillot ça n’intéresse personne à part quelques notables locaux sur le retour !
Pradié apportait du jeune et un peu d'air frais dans ce parti qui commençait à sentir la naphtaline !
Mais comme souvent, la jeunesse est impatiente, elle ne sait pas attendre son heure.
Pradié aurait dû fermer sa gueule et attendre que Ciotti se vautre pour raffler la mise.
Crapulax a écrit : ↑18 février 2023 15:00
...............................................Éric Ciotti évince Aurélien Pradié de la direction des Républicains.
Le chef du parti a estimé que les «prises de position répétées» de son désormais ex-numéro 2 contre la réforme des retraites n'étaient «plus conformes avec les valeurs» des Républicains.
La crise couvait depuis plusieurs jours, sur fond d'examen du texte sur la réforme des retraites. Le chef du parti Les Républicains Éric Ciotti a annoncé ce samedi 18 février démettre de ses fonctions son numéro 2 Aurélien Pradié, ouvertement opposé à un pan de la réforme des retraites, pourtant soutenue par LR.
«Ses prises de position répétées (n'étaient) plus conformes avec les valeurs de cohérence, d'unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine», a justifié le patron des LR dans un communiqué, dénonçant une «aventure personnelle».
Aurélien Pradié s'était en effet opposé au recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans défendu par le gouvernement, et soutenu par sa propre famille politique. Le député du Lot avait conditionné son soutien à des avancées sur la durée de cotisation pour les retraités pouvant bénéficier du dispositif «carrières longues», un de ses chevaux de bataille.
Aurélien Pradié milite en effet pour que ceux qui sont entrés dans le monde du travail avant 21 ans puissent partir après 43 années de cotisations, sans que l'âge légal ne soit une barrière.Sur ce point, il avait obtenu le renfort du parti de la majorité Horizons.
«Si même les députés de la Majorité rejoignent cette bataille, alors nous devrions la gagner, a tweeté ce samedi le désormais ex-numéro 2 des Républicains, alors qu'il n'était pas encore au courant de son éviction. Le seul sort qui compte, c'est celui des Français pour lesquels nous sommes engagés. Des convictions, ça se défend. Sans relâche».
