Faire et défaire, mais à quoi ça sert ?

[scorpion3917]

On le voit bien avec cette nouvelle majorité qui s'acharne à défaire ce que l'équipe précédente avait fait. Prenons la modification des droits de successions ou les tribunaux pour mineurs comme exemple. Comment s'en sortir avec des textes sans cesse modifiés, rabotés ou supprimés. Ce qui était hier force de loi ne l'est plus aujourd'hui. Mais y a t-il au moins du bon sens dans cette avalanche de réformes ou trop souvent l'envie de casser pour se démarquer, parfois en dépit du bon sens de l'équipe précédente ?
Cette multiplicité de règlements constamment modifiés signe là une cacophonie étatisée ou même les professionnels, avocats, experts.... y perdent leur latin.
Et c'est comme ça pour tout. De nouvelles normes dans tous les domaines à en devenir fou.
Bref, n'est on pas entrain de paralyser notre société qui ne sait plus si elle avance ou si elle recule ?'

[scully81]

Mais note que c'est pareil dans l'autre sens… depuis très longtemps d'ailleurs…
Sous Mitterrand, des réformes avaient été faites, qui ont été défaites sous Chirac… qui en avait fait à son tour et défaites par Sarkozy…
Ils se valent tous et veulent tous apporter leur nom à une réforme ! C'est la loi des politiques en place…

[Manumax]

"La démocratie est un mauvais système, mais c'est le moins mauvais qu'on ait trouvé" Churchill

Ça fait du changement, les français on voté pour le changement, alors bon... ça change.

[mordred]

Les partis sont finalement nocifs. Chaque député devrait être libre de son choix; et non suivre comme un mouton le troupeau sans broncher, sous peine d'être éliminé.
J'ai été membre d'un comité d'entreprise. Nous étions six. Il n'y avait pas de parti. Nous discutions et nous prenions des décisions approuvées par généralement la totalité des membres.

[tisiphoné]

Mais note que c'est pareil dans l'autre sens… depuis très longtemps d'ailleurs…
Sous Mitterrand, des réformes avaient été faites, qui ont été défaites sous Chirac… qui en avait fait à son tour et défaites par Sarkozy…
Ils se valent tous et veulent tous apporter leur nom à une réforme ! C'est la loi des politiques en place…

sauf que à part s'empresser de détricoter ce que le gouvernement précédent avait fait, concrètement ils n'ont toujours pas développer leur politique.

l'autre soir Hollande disait que durant la campagne, il s'était préparé à gouverner, faudrait l'avertir que c'est maintenant.

[scully81]

Je ne dis pas le contraire Tisi, je constate simplement que ça dure depuis longtemps…
Quant à Hollande, il ne vaut pas mieux que son prédécesseur… il ne fera rien de plus à mon sens, parce que bloqué par la crise et l'Europe… et qu'on va être obligé de payer (les petits comme les gros !)

[Fonck1]

Les partis sont finalement nocifs. Chaque député devrait être libre de son choix; et non suivre comme un mouton le troupeau sans broncher, sous peine d'être éliminé.
J'ai été membre d'un comité d'entreprise. Nous étions six. Il n'y avait pas de parti. Nous discutions et nous prenions des décisions approuvées par généralement la totalité des membres.

si les français ne sont pas contents de leurs partis,ils n'ont qu'a pas voter pour eux.
s'ils ne sont pas contents de leurs députés,ils n'ont qu'a pas voter pou eux.

quand a ta méthode dit de "collégialité",ca peut marcher.le problème,c'est qu'il est plus long de faire décider 6 ou 8 personnes qu'une seule....

[meulan]

"La démocratie est un mauvais système, mais c'est le moins mauvais qu'on ait trouvé" Churchill

Ça fait du changement, les français on voté pour le changement, alors bon... ça change.

Il n'y a eu qu'un changement d'écurie donc de personnel mais pas de remise en cause du cadre de référence.
Nous avons participé ou vu s'effectuer une alternance de "mêmes" et non pas l'accès de tenants d'une réelle alternative.

[Stick]

Défaire ce qui a été fait est une façon de rejeter toutes les fautes sur les dirigeants précédents.
Les élections d'alternance en général et celle de Hollande en particulier se font essentiellement sur le rejet du pouvoir sortant.
Alors plutôt que de prendre des décisions qui, même bonnes, ne porteront pas leurs fruits assez vite pour contenter la populace, on commence par défaire ce qu'à construit le pouvoir précédent, tentant ainsi de prouver que c'était vraiment mauvais et qu'il est urgent de le corriger, et que c'est uniquement quant on aura nettoyé que l'on pourra reconstruire.
Sauf que repousser les "vraies réformes" et les promesses électorales utiles, cela repousse d'autant leurs résultats, et prolonge ainsi le mécontentement.