La France dégradée par S&P : « Cela se traduira par la recherche de nouvelles coupes dans les dépenses »

[Mesoke]

Pourquoi ? Il suffit de demander en amont aux gens le taux qu'ils préfèrent cotiser, voir combien ça rapporterait par rapport à la situation actuelle et ajuster les prélèvements pour le démarrage. Sachant que, dans tous les cas, on cotiserait autant de sous en bossant 40 ou 45 ans (ou on pourrait ajuster ces prélèvements vu qu'on recevrait de la retraite pendant plus longtemps, ou forcer de la capitalisation en plus), c'est juste le montant par mois qui changerait.

[papibilou]

Pourquoi ? Il suffit de demander en amont aux gens le taux qu'ils préfèrent cotiser, voir combien ça rapporterait par rapport à la situation actuelle et ajuster les prélèvements pour le démarrage. Sachant que, dans tous les cas, on cotiserait autant de sous en bossant 40 ou 45 ans (ou on pourrait ajuster ces prélèvements vu qu'on recevrait de la retraite pendant plus longtemps, ou forcer de la capitalisation en plus), c'est juste le montant par mois qui changerait.

Vu que le montant cotisé est, en gros, proportionnel au salaire les plus aisés ne cotiseront rien et se constitueront une retraite par capitalisation. Le système actuel me semble convenir, mais c'est la correspondance qui ne convient pas. Le point rapporte tant que vous ayez une retraite de 800 euros ou de 4000. C'est une dégressivité qui serait juste.

[Victor]

Pourquoi ? Il suffit de demander en amont aux gens le taux qu'ils préfèrent cotiser, voir combien ça rapporterait par rapport à la situation actuelle et ajuster les prélèvements pour le démarrage. Sachant que, dans tous les cas, on cotiserait autant de sous en bossant 40 ou 45 ans (ou on pourrait ajuster ces prélèvements vu qu'on recevrait de la retraite pendant plus longtemps, ou forcer de la capitalisation en plus), c'est juste le montant par mois qui changerait.

Ce ne serait pas une sorte de retraite par points que vous proposez ?

[Mesoke]

Je propose juste un truc vaguement réfléchi très viteuf pour dire que le problème du financement des retraites n'a pas une solution unique de rallongement de la durée de travail, et qu'on peut imaginer d'autres solutions. Peut-être celle-ci est-elle totalement pourrie et injouable. Mais peut-être y a-t-il d'autres solutions jouables.

Ce qui me désole c'est ce qui me semble être une arnaque à la fausse alternative : soit le système de retraite coule soit on travaille plus longtemps, soit la France s'endette de plus en plus soit on sabre dans les dépenses sociales et les administrations autres que la police et l'armée. Alors qu'en vrai on peut réfléchir à d'autres alternatives pour résoudre ces problèmes. Le fait de ne matraquer qu'une seule solution est possible, c'est juste de la propagande de la part de gens qui aimeraient qu'on travaille plus pour moins de services publics.

[papibilou]

Je propose juste un truc vaguement réfléchi très viteuf pour dire que le problème du financement des retraites n'a pas une solution unique de rallongement de la durée de travail, et qu'on peut imaginer d'autres solutions. Peut-être celle-ci est-elle totalement pourrie et injouable. Mais peut-être y a-t-il d'autres solutions jouables.

Ce qui me désole c'est ce qui me semble être une arnaque à la fausse alternative : soit le système de retraite coule soit on travaille plus longtemps, soit la France s'endette de plus en plus soit on sabre dans les dépenses sociales et les administrations autres que la police et l'armée. Alors qu'en vrai on peut réfléchir à d'autres alternatives pour résoudre ces problèmes. Le fait de ne matraquer qu'une seule solution est possible, c'est juste de la propagande de la part de gens qui aimeraient qu'on travaille plus pour moins de services publics.

S'il me semble exclu de demander à chacun ce qu'il veut verser, en revanche il est effectivement possible de jouer avec l'âge de départ. Il suffit de jouer avec la décote. Mais en ce cas certains accepteront de partir plus tôt avec moins de pension et ce seront les plus aisés. Mais la modulation du rapport du point selon qu'on en a beaucoup ou peu est plus égalitaire, comme l'IR.

[Victor]

Je propose juste un truc vaguement réfléchi très viteuf pour dire que le problème du financement des retraites n'a pas une solution unique de rallongement de la durée de travail, et qu'on peut imaginer d'autres solutions. Peut-être celle-ci est-elle totalement pourrie et injouable. Mais peut-être y a-t-il d'autres solutions jouables.

Ce qui me désole c'est ce qui me semble être une arnaque à la fausse alternative : soit le système de retraite coule soit on travaille plus longtemps, soit la France s'endette de plus en plus soit on sabre dans les dépenses sociales et les administrations autres que la police et l'armée. Alors qu'en vrai on peut réfléchir à d'autres alternatives pour résoudre ces problèmes. Le fait de ne matraquer qu'une seule solution est possible, c'est juste de la propagande de la part de gens qui aimeraient qu'on travaille plus pour moins de services publics.

S'il me semble exclu de demander à chacun ce qu'il veut verser, en revanche il est effectivement possible de jouer avec l'âge de départ. Il suffit de jouer avec la décote. Mais en ce cas certains accepteront de partir plus tôt avec moins de pension et ce seront les plus aisés. Mais la modulation du rapport du point selon qu'on en a beaucoup ou peu est plus égalitaire, comme l'IR.

Je n'y crois pas.
Les plus aisés sont habitués à un certain train de vie, à un bon niveau de revenu. Ils ne veulent pas le perdre et ne partirons pas plus tôt.
De plus les plus aisés ont généralement des emplois de cadre qui leur permettent de travailler sans problèmes physiques après 60 ans.

Ceux qui partent au plus tôt, ce sont les personnes avec un emploi physique et souvent peu intéressant (et moins rémunéré que les cadres) et qui finalement s'imaginent pouvoir partir en retraite et vivre avec un niveau de pension qu'ils imaginent suffisant.
Et que l'on retrouve ensuite dans les manifs de GJ .. parce que finalement ils ne s'en sortent pas vraiment comme ils l'imaginaient.

Permettre à des salariés de partir tôt en retraite avec de petites pensions, c'est une fabrique à mécontents. C'est une bombe sociale à retardement.

[Patchouli38]

S'il me semble exclu de demander à chacun ce qu'il veut verser, en revanche il est effectivement possible de jouer avec l'âge de départ. Il suffit de jouer avec la décote. Mais en ce cas certains accepteront de partir plus tôt avec moins de pension et ce seront les plus aisés. Mais la modulation du rapport du point selon qu'on en a beaucoup ou peu est plus égalitaire, comme l'IR.

Je n'y crois pas.
Les plus aisés sont habitués à un certain train de vie, à un bon niveau de revenu. Ils ne veulent pas le perdre et ne partirons pas plus tôt.
De plus les plus aisés ont généralement des emplois de cadre qui leur permettent de travailler sans problèmes physiques après 60 ans.

Ceux qui partent au plus tôt, ce sont les personnes avec un emploi physique et souvent peu intéressant (et moins rémunéré que les cadres) et qui finalement s'imaginent pouvoir partir en retraite et vivre avec un niveau de pension qu'ils imaginent suffisant.
Et que l'on retrouve ensuite dans les manifs de GJ .. parce que finalement ils ne s'en sortent pas vraiment comme ils l'imaginaient.

Permettre à des salariés de partir tôt en retraite avec de petites pensions, c'est une fabrique à mécontents. C'est une bombe sociale à retardement.

Il faut arrêter de croire que les emplois cadres sont des emplois faciles et non fatiguants. Cela est vrai côté physique, mais c'est aussi le poste qui connaît le plus de burn outs :

"Pourquoi les cadres sont-ils les plus touchés par le burnout ?

Cadres et dirigeants constituent donc la population professionnelle la plus exposée au burnout du fait des enjeux et des responsabilités auxquels ils doivent faire face dans l’entreprise : difficultés financières, restructurations, objectifs à atteindre, marchés à conquérir, équipes à manager à un haut-niveau de performance, rythme de travail soutenu, horaires très allongés, manque de coupure digitale, pression supplémentaire imposée par l’incertitude de la pandémie, difficulté à faire autre chose que travailler… D’ailleurs, pour 19% d’entre eux, le burnout se caractérise bien par un travail excessif et compulsif.

Les managers quant à eux font souvent face à une pression maximale, une charge de travail trop importante et un sentiment de manque de reconnaissance pour le travail fourni avec pour conséquence un épuisement physique et une fatigue nerveuse qui s’installent."

https://actistress.com/fr/magazine/burn ... es-cadres/

Et l'ont sait que les problèmes psychologiques finissent par atteindre le physique.

[Victor]

Je n'y crois pas.
Les plus aisés sont habitués à un certain train de vie, à un bon niveau de revenu. Ils ne veulent pas le perdre et ne partirons pas plus tôt.
De plus les plus aisés ont généralement des emplois de cadre qui leur permettent de travailler sans problèmes physiques après 60 ans.

Ceux qui partent au plus tôt, ce sont les personnes avec un emploi physique et souvent peu intéressant (et moins rémunéré que les cadres) et qui finalement s'imaginent pouvoir partir en retraite et vivre avec un niveau de pension qu'ils imaginent suffisant.
Et que l'on retrouve ensuite dans les manifs de GJ .. parce que finalement ils ne s'en sortent pas vraiment comme ils l'imaginaient.

Permettre à des salariés de partir tôt en retraite avec de petites pensions, c'est une fabrique à mécontents. C'est une bombe sociale à retardement.

Il faut arrêter de croire que les emplois cadres sont des emplois faciles et non fatiguants. Cela est vrai côté physique, mais c'est aussi le poste qui connaît le plus de burn outs :

"Pourquoi les cadres sont-ils les plus touchés par le burnout ?

Cadres et dirigeants constituent donc la population professionnelle la plus exposée au burnout du fait des enjeux et des responsabilités auxquels ils doivent faire face dans l’entreprise : difficultés financières, restructurations, objectifs à atteindre, marchés à conquérir, équipes à manager à un haut-niveau de performance, rythme de travail soutenu, horaires très allongés, manque de coupure digitale, pression supplémentaire imposée par l’incertitude de la pandémie, difficulté à faire autre chose que travailler… D’ailleurs, pour 19% d’entre eux, le burnout se caractérise bien par un travail excessif et compulsif.

Les managers quant à eux font souvent face à une pression maximale, une charge de travail trop importante et un sentiment de manque de reconnaissance pour le travail fourni avec pour conséquence un épuisement physique et une fatigue nerveuse qui s’installent."

https://actistress.com/fr/magazine/burn ... es-cadres/

Et l'ont sait que les problèmes psychologiques finissent par atteindre le physique.

Tout à fait. Je ne nie pas les problèmes de burnout touchant la population cadre.
Mon avis, c'est que majoritairement les cadres envisagent une retraite avec un bon voire un très bon niveau de pension.
Et que s'ils peuvent physiquement et moralement tenir le coup, ils vont au bout.
Contrairement aux salariés non cadres qui, contrairement à ce que pense papibilou, sont certainement les premiers à partir en retraite dès qu'ils le peuvent, même avec une décote.

[Patchouli38]

Il faut arrêter de croire que les emplois cadres sont des emplois faciles et non fatiguants. Cela est vrai côté physique, mais c'est aussi le poste qui connaît le plus de burn outs :

"Pourquoi les cadres sont-ils les plus touchés par le burnout ?

Cadres et dirigeants constituent donc la population professionnelle la plus exposée au burnout du fait des enjeux et des responsabilités auxquels ils doivent faire face dans l’entreprise : difficultés financières, restructurations, objectifs à atteindre, marchés à conquérir, équipes à manager à un haut-niveau de performance, rythme de travail soutenu, horaires très allongés, manque de coupure digitale, pression supplémentaire imposée par l’incertitude de la pandémie, difficulté à faire autre chose que travailler… D’ailleurs, pour 19% d’entre eux, le burnout se caractérise bien par un travail excessif et compulsif.

Les managers quant à eux font souvent face à une pression maximale, une charge de travail trop importante et un sentiment de manque de reconnaissance pour le travail fourni avec pour conséquence un épuisement physique et une fatigue nerveuse qui s’installent."

https://actistress.com/fr/magazine/burn ... es-cadres/

Et l'ont sait que les problèmes psychologiques finissent par atteindre le physique.

Tout à fait. Je ne nie pas les problèmes de burnout touchant la population cadre.
Mon avis, c'est que majoritairement les cadres envisagent une retraite avec un bon voire un très bon niveau de pension.
Et que s'ils peuvent physiquement et moralement tenir le coup, ils vont au bout.
Contrairement aux salariés non cadres qui, contrairement à ce que pense papibilou, sont certainement les premiers à partir en retraite dès qu'ils le peuvent, même avec une décote.

Certains salariés, bénéficiant de primes en tout genre, s'imaginent qu'ils vont avoir le même montant de retraite que le salaire qu'ils touchaient auparavant. Grave erreur ! Nombreux sont ceux qui touchent un bon salaire lors de leur vie active pour ne percevoir plus que le niveau SMIC à la retraite, et là, c'est la douche froide. A moins d'avoir su préparer correctement sa futur retraite en cotisant.
Mais aujourd'hui, on peut calculer la retraite et avoir une idée sur son futur montant.

Comme on dit, une retraite, ça se prépare.

[papibilou]

Comme on dit, une retraite, ça se prépare.

Excellent conseil, même si ce n'est pas dans le fil!