Hdelapampa a écrit : ↑10 août 2023 15:091) Les mélenchonistes ne sont pas des révolutionnaires et ne pensent pas l'Histoire comme celle de la lutte des classes.latresne a écrit : ↑10 août 2023 14:20 "TTE classe nouvelle,qui prend la place de celle qui dominait avant elle ,est contrainte ,pour réaliserses fins,de présenter ses intérêts comme l'intérêt collectif de tous les membres de la société,cad de l'exprimer idéalement: de donnerà ses pensées la forme de l'universalité,de les présenter comme les seules universallement valables..La classe révolutionnaire ,parce qu'elle s'oppose à une classe,ne se présente pas comme une classe,mais comme la représentante de tte la société,elle apparaît comme la masse totale de la société en face de la classe dominante..
Lorsque la bourgeoisie française renversa la domination de l'aristocratie ,elle permit ainsi à plusieurs prolétaires de s'élever au-dessus du prolétariat,mais seulement en leur permettant de devenir bourgeois.TTE classe nouvelle établit donc sa domination sur une base + large que l'ancienne classe dominante..."
Obliger de relire des passages de celui qui fait rêver les révolutionnaires mélanchonistes d'aujourd'hui.
2) Je ne suis pas mélenchoniste; mais marxiste. D'ailleurs je ne vote pour Mélenchon que parce qu'il est le mieux (ou le moins mal) placé pour battre la Droite et l'extrême-droite. Si c'était un (e) autre, je voterai pour lui ou elle de la même façon: Roussel par exemple, mais pas Faure.
3) Il est facile de choisir où couper une citation pour tenter de lui donner un sens qu'elle n'a pas.
Je suis quasiment certain que vous ne savez d'elle que ses auteurs et pas le titre du texte entier.
Si je me trompe, donnez le.
Moi je peux le faire.
La citation (un extrait) exacte est celle-ci
Marx et Engels ne parlent pas ICI du prolétariat qui, s'il présente son combat comme émancipateur de l'Humanité toute entière en supprimant les divisions de classe ne ment pas: il est très largement MAJORITAIRE.En effet, chaque nouvelle classe qui prend la place de celle qui dominait avant elle est obligée, ne fût-ce que pour parvenir à ses fins, de représenter son intérêt comme l'intérêt commun de tous les membres de la société ou, pour exprimer les choses sur le plan des idées : cette classe est obligée de donner à ses pensées la forme de l'universalité, de les représenter comme étant les seules raisonnables, les seules universellement valables. Du simple fait qu'elle affronte une classe, la classe révolutionnaire se présente d'emblée non pas comme classe, mais comme représentant la société tout entière, elle apparaît comme la masse entière de la société en face de la seule classe dominante . Cela lui est possible parce qu'au début son intérêt est vraiment encore intimement lié à l'intérêt commun de toutes les autres classes non-dominantes et parce que, sous la pression de l'état de choses antérieur, cet intérêt n'a pas encore pu se développer comme intérêt particulier d'une classe particulière. De ce fait, la victoire de cette classe est utile aussi à beaucoup d'individus des autres classes qui, elles, ne parviennent pas à la domination; mais elle l'est uniquement dans la mesure où elle met ces individus en état d'accéder à la classe dominante. Quand la bourgeoisie française renversa la domination de l'aristocratie, elle permit par là à beaucoup de prolétaires de s'élever au-dessus du prolétariat, mais uniquement en ce sens qu'ils devinrent eux-mêmes des bourgeois. Chaque nouvelle classe n'établit donc sa domination que sur une base plus large que la classe qui dominait précédemment, mais, en revanche, l'opposition entre la classe qui domine désormais et celles qui ne dominent pas ne fait ensuite que s'aggraver en profondeur et en acuité. Il en découle ceci : le combat qu'il s'agit de mener contre la nouvelle classe dirigeante a pour but à son tour de nier les conditions sociales antérieures d'une façon plus décisive et plus radicale que n'avaient pu le faire encore toutes les classes précédentes qui avaient brigué la domination.
Contrairement à la bourgeoisie "révolutionnaire" qui a BESOIN du soutien des classes opprimées pour renverser l'ordre ancien.
Sans la masse des paysans (surtout) et des ouvriers, des artisans, elle n'aurait pas pu renverser la monarchie.
Ce qui ne veut pas dire que les classes dominées obéissaient aveuglément et n'avaient aucune conscience de leurs intérêts particuliers.
Elles VOULAIENT continuer la révolution, alors que les bourgeois voulaient l'arrêter, une fois leurs objectifs atteints.
D'où la répression et... Napoléon 1 er.
J'ai écourté le texte de Marx pour ne pas lasser le lecteur ,mais je pourrais reprendre les 300 autres pages de son livre.Ca ne changerait rien au terminal ,la nouvelle classe qui reprend le flambeau met en place sa société.Depuis ,on en reste à la citation de Churchill pour le bonheur des peuples .Bien sûr il y a des exceptions qui confirment la règle comme la Corée de King Jonc un,ou Cuba avec Castro.
Les français et la majorité des pays ne se rendent pas compte qu'ils passent à côté du paradis sur terre ,celle du RIC ou RIP sur des sujets choisis .Autrement il y a l'anarchie mais qui ne tente pas grand monde .