Victor a écrit : ↑29 novembre 2023 14:23
Je suis plutôt d'accord avec gag.
Je pense que certains profils psychiatriques sont de bons candidats pour aller se faire sauter au milieu d'une foule d'innocents.
Tu penses? Et tu nous la sors d'où ton affirmation? Tu te bases sur quoi pour dire ça?
La psychiatrie quand on ne connaît pas on croit que c'est de la médecine comme la cardiologie ou la pneumologie, que quand les psychiatres disent quelque-chose c'est une vérité scientifique.
Mais la réalité est bien différente. Non seulement en hospitalisation sous contrainte il y a environ 20 patients dans le pavillon, et concrètement les infirmiers en charge de la surveillance sont beaucoup plus proche de surveillants pénitentiaires que de professionnels de santé. Mais en plus avec ça il y en a qui sont très malades, qui vont très mal.
Alors au final les 10 minutes d'entretien hebdomadaire avec le psychiatre sont non seulement complètement insuffisants à déterminer une radicalisation ou une dangerosité mais en plus de cela même sur le plan strictement médical les psychiatres n'ont pas le temps et pas les moyens de faire la différence entre un délire pathologique et ceux qui ont été envoyés de manière abusive par la police ou par leur famille.
Tous ce jugements à l'emporte pièce, toutes ces inquiétudes, tous ces préjugés sont une catastrophe pour la prise en charge.
A tel point que moi je déconseille formellement à quelqu'un qui ne se sent pas bien d'aller en parler à un psychiatre. Mieux vaut se faire prescrire des antidépresseurs ou anxiolytiques par son généraliste mais ne surtout pas demander à un psychiatre une prise en charge. Non seulement le résultat n'est pas garanti mais en plus avec tous ces jugements de merde ta considération sera démolie, ce qui ne va pas t'aider à aller mieux.