Autrefois, alors qu'il y avait beaucoup plus de loups les ENFANTS étaient envoyés garder les troupeaux.
Par exemple en Lozère, dans le Gévaudan.
Et ceux ci arrivaient facilement à faire fuir les loups qui s'approchaient même SANS chien en tapant un sabot contre l'autre; puis en les POURSUIVANT.
Et ils revenaient de façon habituelle.
Certes c'était par nécessité avant tout, pas parce que les enfants "gardaient" mieux.
Si un loup s''assied sur le perron d'un chalet d'alpage, c'est qu'il a l'impression qu'il n' y a personne, pas qu'il attend qu'on ouvre pour vous sauter à la gorge.
Que se passe-t-il d'ailleurs ensuite?
Le loup attaque?
Non, il s'enfuit.
Bien sûr on peut toujours CRAINDRE qu'il n'en soit pas toujours ainsi.
Alors on recherche des preuves que cela POURRAIT arriver: c'est à dire des preuves que cela s'est DEJA produit.
Hé oui, il y a quelques cas certains et beaucoup d'autres complètement bidons.
D'où la nécessité d'évaluer la crédibilité des sources.
Les registres paroissiaux?
Les prêtres n"étaient pas des médecins légistes.
Un cadavre était RETROUVE et apporté à l'église; le prêtre quand il ne pouvait imaginer qu'il pouvait y avoir eu un autre coupable désignait un coupable facile , consensuel, animal du Diable,que personne ne chercherait ailleurs: le Loup.
Et il inscrivait "mort par attaque de Loup".
Pourquoi douter de ces registres?
Parce qu'ils ont été tenus jusqu'au siècle dit des Lumières.
Après c'est un médecin (un scientifique) qui inscrit à l'ETAT CIVIL la date et motif de décés ainsi que le permis d'inhumer.
"Curieusement" le nombre de morts imputés au Loup s'effondre alors (sans disparaître totalement).
Hé oui, quand une enquête est menée, tout change.
Un "spécialiste des registres paroissiaux "l'historien" Jean Marc Moriceau prétend que la bête du Gévaudan était un loup ou plusieurs loups successifs.
Pour cela, il écarte les témoignages de nombre de témoins OCULAIRES des attaques de la "Bête".
Y compris ceux des victimes qui ont survécu à ses attaques et même de celles qui l'ont mise en fuite.
Curieux.
Il doit penser que les gens de l'époque, des "vilains" moins éduqués que lui, ne savaient pas reconnaître un loup.
Ceux ci ont dit "La Bête" et pas 'un loup".
Pendant l'affaire, des battues sont organisées et des loups sont tués.
Les attaques ne cessent pas.
Aucune importance?
Finalement, un animal est tué (par un chasseur, Jean Chastel) ,et les attaques cessent définitivement.
Ce n'est pas un loup: il a été disséqué et son anatomie est différente.
C'est un canidé hybride dont on ne sait pas trop quoi (à l'époque) de chien et de loup ou autre espèce, plus grand avec une dentition différente et un pelage très atypique.
Pour en revenir aux loups de maintenant ce comportement des loups est très... français.
Partout ailleurs, les loups ne grouillent pas,; sont craintifs, prudents même quand ils ont faim.
S'ils étaient capables de tuer pour le dévorer un éleveur ou ses enfants, il y a belle lurette que des randonneurs ET LES SKIEURS hors pistes (qui ont l'avantage d'être là quand les brebis sont absentes). auraient remplacés les brebis fans le tableau de chasse des loups.
Ils GROUILLENT chaque jour sur le territoire de nombreuses meutes.
Et rien pour les protéger, et encore plus faciles à attraper que les moutons.
Les loups du monde entier s'attaquent à des mammifères quadrupèdes.
Et depuis très longtemps.
C'est pour ça que je pense que les éleveurs chargent le tableau pour parvenir à leurs fins.
C'est à dire revenir en arrière AVANT 1992.
Pour finir je te te demande de me citer quand tu prétends que j'ai écrit que le métier d'éleveur était un métier de feignant.
Ou même si j'ai écrit que LES éleveurs étaient des feignasses.
Ca aurait pu arriver sous le coup de l'énervement (je ne suis pas quelqu'un de "cool" comme papibilou l'est

Mais je suis CERTAIN de ne pas l'avoir fait.
En effet, ce n'est pas mon opinion et j'ai vérifié.
Or tu prétends le contraire.
Alors vas-y.
Ne te gêne pas.
Mais peu importe ce que je dis, pas vrai?