le gouvernement a perdu des plumes face aux pigeons

[tisiphoné]

Le gouvernement a donc revu sa copie fiscale face à la fronde des créateurs d’entreprises. Pourquoi a-t-il dû céder à ce mouvement des « pigeons » ?

Voilà en tous cas une affaire qui servira de leçon au gouvernement. Face aux « pigeons », comme se sont auto-désignés des créateurs d’entreprise, c’est lui qui a perdu des plumes. Il n’avait pas vu le coup venir. Il a perdu la bataille de la communication. Il a été contraint à revoir sa copie. Résultat : hier, Pierre Moscovici et Fleur Pellerin, la ministre de de l’innovation, ont accepté des amendements au budget qu’ils avaient eux-mêmes présenté vendredi dernier !

Avec le budget 2013, le gouvernement s’attendait à des critiques, savait que 20 milliards d’impôts ça ne passerait pas comme une lettre à la poste. Mais il pensait qu’au moins la décision d’aligner la fiscalité du capital sur celle du travail serait populaire. Le problème, c’est que quand ont dit capital, on comprend revenus de rentiers, « argent qui dort », comme disait Mitterrand. Mais le capital, ça n’est pas que ça, c’est aussi l’argent investi pour créer des entreprises, donc des emplois. Et c’est là que la fameuse taxation à 60 % des plus-values de cession a coincé dans le monde de la start up où les cessions sont fréquentes.

Le gouvernement a ensuite perdu la bataille de la communication car ces jeunes entrepreneurs ont su créer un buzz incroyable sur leur initiative, à commencer par leur trouvaille de s’appeler « pigeons ».Ils ont su utiliser au mieux les réseaux sociaux. Ils ont su surfer sur l’image positive et valorisante du créateur d’entreprise. Les ministres n’ont pas vu que dans l’opinion, l’image d’Epinal du riche patron, caricaturé avec un gros cigare, était une chose, et celle du patron de start-up, jeune, branché, décontracté et qui a le goût du risque et de l’initiative, en était une autre. Dire, comme l’a fait Fleur Pellerin que le mouvement des « Pigeons » est parti de l’UMP est un argument pauvre. Leur reprocher de donner une mauvaise image de la France est vain.

C’est bien le gouvernement qui a dû composer.

Ce bras de fer laissera-t-il des traces pour François Hollande ?
Il devra remonter la pente. Dans la famille socialiste, François Hollande a toujours fait figure de modéré, de social-démocrate. Pourtant, il a mis des années à faire oublier sa petite phrase maladroite « j’aime pas les riches ». Et bien cette fois, le chef de l’Etat doit à tout prix éviter que s’installe l’idée que la gauche n’aime pas les entreprises alors que le fameux « redressement productif » qu’il espère ne se fera pas sans elles.

Or, les entreprises sont inquiètes. Et une fois encore, dans l’opinion, ce n’est pas la même chose quand c’est Laurence Parisot, la patronne du Medef qui le dit, et quand ce sont des jeunes créateurs qui le disent. Certes avec le budget, qui ponctionne les entreprises comme les ménages pour réduire les déficits, c’était sans doute difficile de faire autre chose. Mais maintenant, François Hollande doit impérativement réussir l’acte II de son action économique : celui qui entend relancer la compétitivité des entreprises. D’où les fuites déjà distillées sur le transfert des cotisations sociales des entreprises : une mesure attendue par celles-ci. D’où aussi la mise en place très prochaine de la Banque publique d’investissement. Hollande a fait campagne en promettant de soutenir les PME. Il lui reste maintenant à le prouver.

[gemmill]

et qui est-ce qui va trinquer ??

[Jarod1]

et qui est-ce qui va trinquer ??

C'est TOUJOURS un particulier qui trinque, même quand tu taxes l'entreprise.

[Fonck1]

C'est TOUJOURS un particulier qui trinque, même quand tu taxes l'entreprise.

tout a fait juste +1

[oO-Maverick-Oo]

Dommage ça me semblait tout à fait juste comme proposition.
Après 60% de taxation, c'est un pur hoax ! C'est 50% maximum (étant donné que la plus-value de cession entre dans le calcul de l'IR) !
(Bon cela reste un détail).

C'est impressionnant de voir comme le gouvernement fait vite machine arrière quand c'est cette "caste" de la population qui l'ouvre !

[véra]

Dommage ça me semblait tout à fait juste comme proposition.
Après 60% de taxation, c'est un pur hoax ! C'est 50% maximum (étant donné que la plus-value de cession entre dans le calcul de l'IR) !
(Bon cela reste un détail).

C'est impressionnant de voir comme le gouvernement fait vite machine arrière quand c'est cette "caste" de la population qui l'ouvre !

je suis pour une justice fiscale et pas pour un matraquage fiscal pour les entreprises c'est indécent, le GVT ne doit pas faire n'importe quoi !!!

[Fonck1]

matraquer des gens qui débutent des sociétés,c'est tout simplement stupide

[coincetabulle]

cette argent, comme n'importe quel revenu doit être taxé au même titre que n'importe quel revenu. je ne dis pas de le surtaxer, juste de le taxer au même titre que tout le reste.
mais attention, ça c'est uniquement dans le cas d'une vente faite par le ou les créateurs d'une entreprise.
pas le margoulin qui rachète une entreprise pour ensuite aller l'éclater en plusieurs entité vendue séparément afin d'en tirer le plus de fric possible avec au passage un maximum de casse sociale. lui, ses plu valus doivent être taxés à une hauteur suffisante pour en dissuader les abus.

[Stick]

Dommage ça me semblait tout à fait juste comme proposition.
Après 60% de taxation, c'est un pur hoax ! C'est 50% maximum (étant donné que la plus-value de cession entre dans le calcul de l'IR) !
(Bon cela reste un détail).

C'est impressionnant de voir comme le gouvernement fait vite machine arrière quand c'est cette "caste" de la population qui l'ouvre !

Ce genre de "surtaxe" peut sembler juste au premier abord, mais dans le cas d'espèce ce serait surtout un frein à la création d'entreprise.
Le gars qui investit du temps et/ou de l'argent pour monter sa boîte prend le risque de ne rien gagner du tout, voire de perdre plus que ce qu'il pensait (si une banque lui a demandé des garanties personnelles par exemple). Et s'il se plante, l'Etat ne lui versera rien.
En revanche, s'il réussit, l'Etat prend sa part, mais cela ne doit pas être confiscatoire : un tiers (en gros ce qui est prélevé aujourd'hui) c'est déjà beaucoup, et ce n'est pas très éloigné de la plus haute tranche actuelle d'impôt sur le revenu (41 %).
Vouloir imposer le fruit de l'investissement à 60% est un message clair : la France demande aux créateurs d'entreprise d'aller créer ailleurs.

[oO-Maverick-Oo]

Ce genre de "surtaxe" peut sembler juste au premier abord, mais dans le cas d'espèce ce serait surtout un frein à la création d'entreprise.
Le gars qui investit du temps et/ou de l'argent pour monter sa boîte prend le risque de ne rien gagner du tout, voire de perdre plus que ce qu'il pensait (si une banque lui a demandé des garanties personnelles par exemple). Et s'il se plante, l'Etat ne lui versera rien.
En revanche, s'il réussit, l'Etat prend sa part, mais cela ne doit pas être confiscatoire : un tiers (en gros ce qui est prélevé aujourd'hui) c'est déjà beaucoup, et ce n'est pas très éloigné de la plus haute tranche actuelle d'impôt sur le revenu (41 %).
Vouloir imposer le fruit de l'investissement à 60% est un message clair : la France demande aux créateurs d'entreprise d'aller créer ailleurs.

Ce n'est pas dénué de logique...
Cependant, force est de constater que la situation actuelle n'est pas propice à la création d'entreprise.
De plus, si l'entrepreneur, lorsqu'il crée sa boite, à un objectif conjoncturel, c'est-à-dire de la revendre au plus vite en engrangeant le maximum de bénéfices, il faut avouer que cela est complètement immorale.
Les emplois qu'il aura crée, tout comme la richesse, ne s'inscriront pas dans la durée, donc l'impact positif pour l'économie sera au final proche du zéro.
Il faut taxer, pour inciter à voir sur le long terme et arrêter à tout prix la vision conjoncturel !

(Néanmoins, l'État devrait se donner la même leçon, à savoir voir à long terme !)

[NSC]

Ce n'est pas dénué de logique...
Cependant, force est de constater que la situation actuelle n'est pas propice à la création d'entreprise.
Et c'est justement pourquoi il ne faut pas decourager les createurs d'entreprise, c'est deja assez difficile comme ca

De plus, si l'entrepreneur, lorsqu'il crée sa boite, à un objectif conjoncturel, c'est-à-dire de la revendre au plus vite en engrangeant le maximum de bénéfices, il faut avouer que cela est complètement immorale.
POurquoi est il immorale de creer une boite tout en sachant qu'on la vendra un jour???

Les emplois qu'il aura crée, tout comme la richesse, ne s'inscriront pas dans la durée, donc l'impact positif pour l'économie sera au final proche du zéro.
Ce n'est pas par ce qu'un createur vend sa boite que l'emploie disparait, bien au contraire il en resulte souvent une croissance pour l'entreprise

Il faut taxer, pour inciter à voir sur le long terme et arrêter à tout prix la vision conjoncturel !
Plus tu taxe, plus le long terme est incertains

[oO-Maverick-Oo]

Ce n'est pas dénué de logique...
Cependant, force est de constater que la situation actuelle n'est pas propice à la création d'entreprise.
Et c'est justement pourquoi il ne faut pas decourager les createurs d'entreprise, c'est deja assez difficile comme ca

De plus, si l'entrepreneur, lorsqu'il crée sa boite, à un objectif conjoncturel, c'est-à-dire de la revendre au plus vite en engrangeant le maximum de bénéfices, il faut avouer que cela est complètement immorale.
POurquoi est il immorale de creer une boite tout en sachant qu'on la vendra un jour???

Les emplois qu'il aura crée, tout comme la richesse, ne s'inscriront pas dans la durée, donc l'impact positif pour l'économie sera au final proche du zéro.
Ce n'est pas par ce qu'un createur vend sa boite que l'emploie disparait, bien au contraire il en resulte souvent une croissance pour l'entreprise

Il faut taxer, pour inciter à voir sur le long terme et arrêter à tout prix la vision conjoncturel !
Plus tu taxe, plus le long terme est incertains

Cela est immorale si le revente de la société intervient très peu de temps après l'avoir créé.
De plus, on observe que quand une boite est vendue, des emplois disparaisse dans l'immédiat (pour être recréer ensuite, s'il y a croissance, encore faudrait-il qu'il y ait croissance).

Créer une boite pour la revendre, c'est du même type que la "mauvaise" spéculation.

[coincetabulle]

....
Les emplois qu'il aura crée, tout comme la richesse, ne s'inscriront pas dans la durée, donc l'impact positif pour l'économie sera au final proche du zéro.
Ce n'est pas par ce qu'un createur vend sa boite que l'emploie disparait, bien au contraire il en resulte souvent une croissance pour l'entreprise
...

affirmation gratuite qui n'engage que toi et qui est démenti jour après jour dans les faits.
la plupart des changements de ce type, au sein des entreprises de tailles moyennes et plus, se soldent par un plan social et/ou un coup de rabot sur les avantages salariaux. peu importe que l'entreprise se porte bien, on y a droit presque à chaque fois. déjà deux expérience de ce genre à mon actif.
si ce genre d'opération génère de la croissance pour mon entreprise, je n'en ai jamais vu la couleur. en revanche on ne manque pas de nous rappeler les nouveaux objectifs et les efforts à faire pour satisfaire aux exigence de la nouvelle politique.

[oO-Maverick-Oo]

affirmation gratuite qui n'engage que toi et qui est démenti jour après jour dans les faits.
la plupart des changements de ce type, au sein des entreprises de tailles moyennes et plus, se soldent par un plan social et/ou un coup de rabot sur les avantages salariaux. peu importe que l'entreprise se porte bien, on y a droit presque à chaque fois. déjà deux expérience de ce genre à mon actif.
si ce genre d'opération génère de la croissance pour mon entreprise, je n'en ai jamais vu la couleur. en revanche on ne manque pas de nous rappeler les nouveaux objectifs et les efforts à faire pour satisfaire aux exigence de la nouvelle politique.

+1 C'est exactement le message que je voulais passer, mais je n'aurais pas pu dire mieux

[NSC]

affirmation gratuite qui n'engage que toi et qui est démenti jour après jour dans les faits.
la plupart des changements de ce type, au sein des entreprises de tailles moyennes et plus, se soldent par un plan social et/ou un coup de rabot sur les avantages salariaux. peu importe que l'entreprise se porte bien, on y a droit presque à chaque fois. déjà deux expérience de ce genre à mon actif.
si ce genre d'opération génère de la croissance pour mon entreprise, je n'en ai jamais vu la couleur. en revanche on ne manque pas de nous rappeler les nouveaux objectifs et les efforts à faire pour satisfaire aux exigence de la nouvelle politique.

Tout d'abord, c'est quoi pour toi une entreprise qui se porte bien??
Ensuite, une entreprise qui se porte bien avec de bonne perspective ne reduit pas sa masse salariale et tu l;e sais tres bien puisque ce serait contre productif, par contre qu'ils te demandent d'en faire plus dans le cadre d'une croissance c'est fort possible surtout si le potentiel salarial etait mal utilise (faut bien financer la croissance, et oui une croissance demande un apport de financement.
donc tes dementies faudrait un peu mieux les illustrer pour que je te crois.