Guérini précise sa réforme de la fonction publique, les syndicats déjà vent debout

[Fonck1]

PREMIER ROUND - Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé mardi 9 avril à Paris la concertation autour de son projet de réforme de la fonction publique. Annoncée en septembre 2023, la réforme devait initialement être présentée au Conseil des ministres en février, mais est désormais annoncée pour l’automne.

Le projet de loi vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique (qui en compte trois : Etat, collectivités, hôpitaux). Dans un document présenté mardi aux syndicats et aux employeurs, le gouvernement a détaillé une série de mesures qu’il envisage de glisser dans sa réforme : maintien systématique de la rémunération en cas de mutation, octroi facilité d’un « emploi pérenne » aux apprentis, élargissement de la palette de sanctions face à une « insuffisance professionnelle »...

Mais le ministre s’est heurté d’emblée à la colère des syndicats. « Un projet injuste qui va accroître la division entre les agents publics », s’est inquiété Solidaires fonction publique dans un communiqué.

Pour la CFDT-FP, « la priorité de nos collègues, c’est de maintenir leur pouvoir de vivre de leur travail, pour eux et leur famille (...). Le projet de loi ne sera socialement acceptable qu’à condition de répondre aux enjeux prioritaires pour les agents, pour les usagers et l’intérêt général du pays tout en laissant la place la plus large à la négociation collective », poursuit-elle dans un communiqué.

Pas demandeurs de ce projet de loi, les huit syndicats représentatifs avaient dénoncé dès lundi dans un communiqué commun une réforme à leurs yeux « dogmatique » et qui ne répondrait « à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics ».

« Lever le tabou du licenciement »

Le ministère de la Fonction publique a tenté de calmer le jeu en rappelant que le but de la réunion de mardi, qui a réuni syndicats, employeurs hospitaliers et collectivités, était « de poser sur la table tous les objets (de concertation, NDLR), sans tabou, sans dissimulation ».

Mais les sujets de réforme souhaités par l’exécutif se dessinent déjà clairement. Les catégories historiques de la fonction publique (A, B et C, en fonction du niveau de qualification) sont par exemple sur la sellette, car jugées par le gouvernement « en décalage croissant » avec la réalité des métiers du secteur public. « On anticipe des divergences de vue, d’approche, de lexique, mais il y a erreur quand les syndicats disent que cette réforme ne s’attaque à aucun problème » remonté par les fonctionnaires, a déclaré le gouvernement auprès de l’AFP mardi.

« Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique », claironnait aussi ce mardi Stanislas Guerini dans Le Parisien, pointant une « culture de l’évitement sur ces sujets-là ». Le ministre est attendu ce mercredi matin à 8 h 20 sur France Inter et devrait s’exprimer sur le sujet. Si le fonctionnaire est « titulaire de son grade », il n’est pas pour autant « propriétaire de son emploi », insiste-t-on côté gouvernement.

https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 32427.html

c'est plutôt lui qu'on devrait virer, il a fait quoi, ces 5 dernières années?

[vivarais]

Votre choix électoral en front républicain feront que d'ici 2027 les fonctionnaire n'auront plus la garantie de l'emploi à vie et voir même peut etre tributaires de plans sociaux en cas de fermeture d'administrations
Plus besoin par exemple du personnel inutile maintenu dans les sous préfectures
Quand macron disait disparition des statuts des corporations cela incluait aussi la fonction publique
Et beaucoup de fonctionnaires n'avaient pas voté macron pour çà

[sofasurfer]

Comme d'habitude, ce sera l'agent de base proche du SMIC et subissant une invalidité permanente après 30 ans de service qui fera les frais de cette réforme , quand au haut cadre en tête de la grille salariale, qui s'est construit un joli placard doré pour être peinard en attendant la retraite, il ne risquera rien.

Et au lieu de taper sur les fonctionnaires en poste, il serait plus intelligent de se demander pourquoi autant de démissions soient refusées par l'administration car personne ne remplace l'agent et surtout pourquoi il y a tant de postes non pourvus vu le niveau de salaire débutant très bas.

Encore une mesure populiste qui vise à diviser les salariés, taper sur les fonctionnaires n'améliorera pas la condition des autres. Il serait plus intelligent de faire remonter l'attractivité des postes en remontant fortement les grilles de salaires et ainsi avoir des éléments plus performants dans les services...

[Fonck1]

Votre choix électoral en front républicain feront que d'ici 2027 les fonctionnaire n'auront plus la garantie de l'emploi à vie et voir même peut etre tributaires de plans sociaux en cas de fermeture d'administrations
Plus besoin par exemple du personnel inutile maintenu dans les sous préfectures
Quand macron disait disparition des statuts des corporations cela incluait aussi la fonction publique
Et beaucoup de fonctionnaires n'avaient pas voté macron pour çà

bah ça sera la même avec le Rn qui déteste les fonctionnaires depuis toujours.
donc ça ne changera pas grand chose, mais je vais aller dans votre sens, ils auraient voulus mettre la dictature nationaliste au sommet de l'état, ils ne pouvaient pas faire mieux.

[Fonck1]

Comme d'habitude, ce sera l'agent de base proche du SMIC et subissant une invalidité permanente après 30 ans de service qui fera les frais de cette réforme , quand au haut cadre en tête de la grille salariale, qui s'est construit un joli placard doré pour être peinard en attendant la retraite, il ne risquera rien.

Et au lieu de taper sur les fonctionnaires en poste, il serait plus intelligent de se demander pourquoi autant de démissions soient refusées par l'administration car personne ne remplace l'agent et surtout pourquoi il y a tant de postes non pourvus vu le niveau de salaire débutant très bas.

Encore une mesure populiste qui vise à diviser les salariés, taper sur les fonctionnaires n'améliorera pas la condition des autres. Il serait plus intelligent de faire remonter l'attractivité des postes en remontant fortement les grilles de salaires et ainsi avoir des éléments plus performants dans les services...

hé oui.....
je ne sais pas à quoi il joue l'état, mais on est plus à jouer avec le feu, on danse sur les braises.

[oups]

Comme d'habitude, ce sera l'agent de base proche du SMIC et subissant une invalidité permanente après 30 ans de service qui fera les frais de cette réforme , quand au haut cadre en tête de la grille salariale, qui s'est construit un joli placard doré pour être peinard en attendant la retraite, il ne risquera rien.

Et au lieu de taper sur les fonctionnaires en poste, il serait plus intelligent de se demander pourquoi autant de démissions soient refusées par l'administration car personne ne remplace l'agent et surtout pourquoi il y a tant de postes non pourvus vu le niveau de salaire débutant très bas.

Encore une mesure populiste qui vise à diviser les salariés, taper sur les fonctionnaires n'améliorera pas la condition des autres. Il serait plus intelligent de faire remonter l'attractivité des postes en remontant fortement les grilles de salaires et ainsi avoir des éléments plus performants dans les services...

Quelles d'émissions refusées ? Je rappelle la bonne pratique en ce domaine ( pas le vertueuse ,l’efficace ) : on va juste pas travailler , on attend le licenciement dont on est "victime " ( bah oui c’est comme ça, tant pis ) et puis on fait ce qu’on veut ,ou on veut et quand on veut y compris se faire rémunérer par France Travail .Voilà, c’est extrêmement simple et sans aucun risque en. fait

[Mickey]

Si on peut enfin virer ces mecs, ce sera une bonne chose.

[Fonck1]

Si on peut enfin virer ces mecs, ce sera une bonne chose.

comme ça, tu pourras aller pleurer qu'il y a plus personne pour accueillir tes gosses, ou te renseigner sur tes remboursements sociaux.

cool.

[sofasurfer]

Comme d'habitude, ce sera l'agent de base proche du SMIC et subissant une invalidité permanente après 30 ans de service qui fera les frais de cette réforme , quand au haut cadre en tête de la grille salariale, qui s'est construit un joli placard doré pour être peinard en attendant la retraite, il ne risquera rien.

Et au lieu de taper sur les fonctionnaires en poste, il serait plus intelligent de se demander pourquoi autant de démissions soient refusées par l'administration car personne ne remplace l'agent et surtout pourquoi il y a tant de postes non pourvus vu le niveau de salaire débutant très bas.

Encore une mesure populiste qui vise à diviser les salariés, taper sur les fonctionnaires n'améliorera pas la condition des autres. Il serait plus intelligent de faire remonter l'attractivité des postes en remontant fortement les grilles de salaires et ainsi avoir des éléments plus performants dans les services...

Quelles d'émissions refusées ? Je rappelle la bonne pratique en ce domaine ( pas le vertueuse ,l’efficace ) : on va juste pas travailler , on attend le licenciement dont on est "victime " ( bah oui c’est comme ça, tant pis ) et puis on fait ce qu’on veut ,ou on veut et quand on veut y compris se faire rémunérer par France Travail .Voilà, c’est extrêmement simple et sans aucun risque en. fait

le nombre de démissions d'agents de la FP est en forte augmentation ces dernières années, celles ci sont fréquemment refusées par l'administration ( qui en a le droit dans le statut de la FP) notamment dans l'éducation nationale et dans la santé car il n'est pas certain de trouver un nouvel agent pour remplacer le démissionnaire.

Dans ces secteurs il est de plus en plus fréquent de refuser également de demandes de disponibilité.

Ce qui se passe, c'est que comme bien souvent vous ne connaissez rien mais vous savez tout...

[sofasurfer]

Si on peut enfin virer ces mecs, ce sera une bonne chose.

Le même gugus qui vient râler quand il est décidé la fermeture du service public à proximité de chez lui

[Patchouli38]

Quelles d'émissions refusées ? Je rappelle la bonne pratique en ce domaine ( pas le vertueuse ,l’efficace ) : on va juste pas travailler , on attend le licenciement dont on est "victime " ( bah oui c’est comme ça, tant pis ) et puis on fait ce qu’on veut ,ou on veut et quand on veut y compris se faire rémunérer par France Travail .Voilà, c’est extrêmement simple et sans aucun risque en. fait

le nombre de démissions d'agents de la FP est en forte augmentation ces dernières années, celles ci sont fréquemment refusées par l'administration ( qui en a le droit dans le statut de la FP) notamment dans l'éducation nationale et dans la santé car il n'est pas certain de trouver un nouvel agent pour remplacer le démissionnaire.

Dans ces secteurs il est de plus en plus fréquent de refuser également de demandes de disponibilité.

Ce qui se passe, c'est que comme bien souvent vous ne connaissez rien mais vous savez tout...

Tout dépend de quelle Fonction publique dont vous faites allusion. Pour rappel, il y a 3 branches. Si un fonctionnaire désire changer de poste il a plusieurs choix : postuler à un poste similaire vacant, et ouvert à la mobilité interne, dans le même établissement mais au sein d'un autre service ou dans une autre Fonction publique par le biais d'un poste ouvert en mobilité externe.
Généralement, les agents qui ne veulent pas renouveler leur contrat seraient plutôt des contractuels. Les démissions "secs" sont plutôt rares de mon côté. Mais je le répète, tout dépend de la Fonction publique : d'Etat, Territoirial ou hospitalière. Il y a lieu de bien préciser les choses.

[le chimple]

PREMIER ROUND - Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé mardi 9 avril à Paris la concertation autour de son projet de réforme de la fonction publique. Annoncée en septembre 2023, la réforme devait initialement être présentée au Conseil des ministres en février, mais est désormais annoncée pour l’automne.

Le projet de loi vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique (qui en compte trois : Etat, collectivités, hôpitaux). Dans un document présenté mardi aux syndicats et aux employeurs, le gouvernement a détaillé une série de mesures qu’il envisage de glisser dans sa réforme : maintien systématique de la rémunération en cas de mutation, octroi facilité d’un « emploi pérenne » aux apprentis, élargissement de la palette de sanctions face à une « insuffisance professionnelle »...

Mais le ministre s’est heurté d’emblée à la colère des syndicats. « Un projet injuste qui va accroître la division entre les agents publics », s’est inquiété Solidaires fonction publique dans un communiqué.

Pour la CFDT-FP, « la priorité de nos collègues, c’est de maintenir leur pouvoir de vivre de leur travail, pour eux et leur famille (...). Le projet de loi ne sera socialement acceptable qu’à condition de répondre aux enjeux prioritaires pour les agents, pour les usagers et l’intérêt général du pays tout en laissant la place la plus large à la négociation collective », poursuit-elle dans un communiqué.

Pas demandeurs de ce projet de loi, les huit syndicats représentatifs avaient dénoncé dès lundi dans un communiqué commun une réforme à leurs yeux « dogmatique » et qui ne répondrait « à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics ».

« Lever le tabou du licenciement »

Le ministère de la Fonction publique a tenté de calmer le jeu en rappelant que le but de la réunion de mardi, qui a réuni syndicats, employeurs hospitaliers et collectivités, était « de poser sur la table tous les objets (de concertation, NDLR), sans tabou, sans dissimulation ».

Mais les sujets de réforme souhaités par l’exécutif se dessinent déjà clairement. Les catégories historiques de la fonction publique (A, B et C, en fonction du niveau de qualification) sont par exemple sur la sellette, car jugées par le gouvernement « en décalage croissant » avec la réalité des métiers du secteur public. « On anticipe des divergences de vue, d’approche, de lexique, mais il y a erreur quand les syndicats disent que cette réforme ne s’attaque à aucun problème » remonté par les fonctionnaires, a déclaré le gouvernement auprès de l’AFP mardi.

« Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique », claironnait aussi ce mardi Stanislas Guerini dans Le Parisien, pointant une « culture de l’évitement sur ces sujets-là ». Le ministre est attendu ce mercredi matin à 8 h 20 sur France Inter et devrait s’exprimer sur le sujet. Si le fonctionnaire est « titulaire de son grade », il n’est pas pour autant « propriétaire de son emploi », insiste-t-on côté gouvernement.

https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 32427.html

c'est plutôt lui qu'on devrait virer, il a fait quoi, ces 5 dernières années?

Même s'il devrait être viré , je serais ou peu plus nuancé ..
La grande majorité des fonctionnaires ne sont pas en position d'être lourdé , il y en a par contre qui méritent ...
Par contre , le temps de travail est à creuser et ça , c'est du domaine de certaines municipalités qui dictent les règles ..
De plus , si cette réforme s'applique , j'espère qu'elle le sera pour les hauts fonctionnaires et que l'obligation de résultat sera effective !
Combien de ces baltringues ont pourri d'administrations , d"'entreprises publiques et sont toujours "d'active " !!!!

[danielle49]

Beaucoup de services publics gagneraient à être privatisés : les hôpitaux, l'assurance maladie, les universités, les transports. Cela permettrait de réduire considérablement le nombre de fonctionnaires, et ça ferait réellement des économies budgétaires et moins d'impôts !

[sofasurfer]

le nombre de démissions d'agents de la FP est en forte augmentation ces dernières années, celles ci sont fréquemment refusées par l'administration ( qui en a le droit dans le statut de la FP) notamment dans l'éducation nationale et dans la santé car il n'est pas certain de trouver un nouvel agent pour remplacer le démissionnaire.

Dans ces secteurs il est de plus en plus fréquent de refuser également de demandes de disponibilité.

Ce qui se passe, c'est que comme bien souvent vous ne connaissez rien mais vous savez tout...

Tout dépend de quelle Fonction publique dont vous faites allusion. Pour rappel, il y a 3 branches. Si un fonctionnaire désire changer de poste il a plusieurs choix : postuler à un poste similaire vacant, et ouvert à la mobilité interne, dans le même établissement mais au sein d'un autre service ou dans une autre Fonction publique par le biais d'un poste ouvert en mobilité externe.
Généralement, les agents qui ne veulent pas renouveler leur contrat seraient plutôt des contractuels. Les démissions "secs" sont plutôt rares de mon côté. Mais je le répète, tout dépend de la Fonction publique : d'Etat, Territoirial ou hospitalière. Il y a lieu de bien préciser les choses.

Chez les soignant en FP santé, les démissions sont en forte hausse pour partir en secteur marchand, mieux rémunéré. Egalement parmi els enseignants. Enfin parmi les agents techniques. De plus ca devient compliqué de recruter dans ces métiers vu le faible salaire en début de carrière...

[sofasurfer]

c'est plutôt lui qu'on devrait virer, il a fait quoi, ces 5 dernières années?

Même s'il devrait être viré , je serais ou peu plus nuancé ..
La grande majorité des fonctionnaires ne sont pas en position d'être lourdé , il y en a par contre qui méritent ...
Par contre , le temps de travail est à creuser et ça , c'est du domaine de certaines municipalités qui dictent les règles ..
De plus , si cette réforme s'applique , j'espère qu'elle le sera pour les hauts fonctionnaires et que l'obligation de résultat sera effective !
Combien de ces baltringues ont pourri d'administrations , d"'entreprises publiques et sont toujours "d'active " !!!!

Ca ne risque pas d'arriver, dans al FP on préfère taper sur l'exécutant au bout de la chaine pour justement montrer que l'on a agi et éviter de taper sur les cadres...