Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Mais là c'est peut-être quelqu'un équipé d'un vagin reconstitué, pas d'un pénis.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Donc je modifie:grishka a écrit : ↑18 septembre 2023 08:40Donc en France, par décret ministériel, ce n'est plus considéré comme un trouble mental... alors que la référence médicale mondiale le liste.Hdelapampa a écrit : ↑16 septembre 2023 23:13 En France
https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... ntale-.php
Jiimmy, cathos intégristes, RN, même combat.
Ainsi que l'OMS.
Et donc pour vous, le premier est scientifiquement parfaitement objectif, et le second, non.
Jiimmy, RN, Grishka, même combat.
Si l'OMS est l'autorité suprême pour vous, ça me va.

En effet
https://news.un.org/fr/story/2019/05/1044591
Pour trouver, il suffit de chercher, comme vous dites.L’OMS supprime le « trouble de l’identité de genre » de sa liste de maladies, une victoire pour les transgenres
30 mai 2019 Droits de l'homme
Pour refléter les avancées scientifiques et médicales, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a supprimé le « trouble de l’identité de genre » de son manuel officiel de diagnostics, une décision considérée comme une victoire majeure pour les droits des transgenres.
La mise à jour de la Classification internationale des maladies (CIM-11) a reclassifié l’identification comme transgenre en termes de sexualité et non de « trouble mental ».
La Coordonnatrice du Département de la santé reproductive et de la recherche de l’OMS, Lale Say, a expliqué que cette reclassification est due au fait que l’agence est désormais « mieux à même de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un problème de santé mentale ».
Le 25 mai, l'OMS a approuvé une résolution visant à supprimer le « trouble de l'identité de genre » de la CIM-11 et a créé un nouveau chapitre consacré à la santé sexuelle.
La reclassification « réduira la stigmatisation » tout en garantissant « l'accès aux interventions de santé nécessaires », selon Mme Say. Cela permettra également de réduire la discrimination, un obstacle majeur à l’accès aux services de prévention, au dépistage du VIH, au traitement et aux soins.
Ca date de 2019 (il y a "seulement" quatre ans), tout de même et c'est on ne peut plus clair.

Un complot du lobby LGBT?
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Pas tout à fait:Hdelapampa a écrit : ↑18 septembre 2023 18:32 La mise à jour de la Classification internationale des maladies (CIM-11) a reclassifié l’identification comme transgenre en termes de sexualité et non de « trouble mental ».
https://www.who.int/standards/classific ... in-the-icd
Classé comme « conditions related to sexual health », cela reste donc classé comme un désordre, le changement de catégorie permet moins de stigmatisation, mais ne le reconnaît pas comme sexualité à part entière.
What is Gender Incongruence?
The bulk of the changes centered around the moving of "gender incongruence" from a classification of mental health to one of sexual health. In 2020, we have a better understanding of the issues surrounding this condition, and they are not related to a mental health condition. Treating gender incongruence in a mental health chapter was causing additional stigma for an already stigmatized condition. WHO officials added the hope that adding this condition to a sexual health chapter of the ICD codes would "help increase access to care for health interventions" and "destigmatize the condition."
En anglais, "condition" et "issue" font partie du lexique du mot problème.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Traduction Go....
Etrange.
Mais vous n'avez relevé cette dissonance que pour NIER la déclassification.
Alors qu'en est-il?
Les médecins s'occupent de la santé mentale exclusivement.
Ils ne s'occupent pas de la "santé sexuelle".
Qu'est ce que la "santé sexuelle"?
https://www.normandie.ars.sante.fr/sante-sexuelle-1
D'autre part le mot pour maladie est "disease" (pas employé dans l'article) et non "condition".
Condition devient donc...CONDITION
Le problème de dissonance vient probablement de là.
Pour les religieux transphobes, naturellement.
De sorte que la traduction est
Notons d'abord qu'il s'agit d'une réponse "à des questions fréquemment posées" par UN rédacteur qui reprendrait, selon vous, le mot de maladie, alors que l'OMS ne définit pas l'incongruence de genre comme une maladie.Qu’est-ce que l’incongruence de genre ?
La majeure partie des changements concernait le déplacement de « l'incongruence de genre » d'une classification de la santé mentale à une classification de la santé sexuelle. En 2020, nous comprenons mieux les enjeux entourant cette maladie, et ils ne sont pas liés à un problème de santé mentale. Traiter l’incongruence de genre dans un chapitre sur la santé mentale créait une stigmatisation supplémentaire pour une maladie déjà stigmatisée. Les responsables de l'OMS ont ajouté l'espoir que l'ajout de cette condition à un chapitre sur la santé sexuelle des codes de la CIM « aiderait à accroître l'accès aux soins pour les interventions de santé » et « déstigmatiserait cette condition ».
Etrange.
Mais vous n'avez relevé cette dissonance que pour NIER la déclassification.
Alors qu'en est-il?
Les médecins s'occupent de la santé mentale exclusivement.
Ils ne s'occupent pas de la "santé sexuelle".
Qu'est ce que la "santé sexuelle"?
https://www.normandie.ars.sante.fr/sante-sexuelle-1
On ne peut l'opposer à la santé mentale.La santé sexuelle est comprise par l’Inpes au sens de la définition adoptée par l'OMS en 2002 :
« La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social associé à la sexualité. Elle ne consiste pas uniquement en l'absence de maladie, de dysfonction ou d'infirmité. La santé sexuelle a besoin d'une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, et la possibilité d'avoir des expériences sexuelles qui apportent du plaisir en toute sécurité et sans contraintes, discrimination ou violence.
Afin d'atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et assurés.
La sexualité est un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie et comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction.
La sexualité est vécue sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Alors que la sexualité peut inclure toutes ces dimensions, ces dernières ne sont pas toujours vécues ou exprimées simultanément.
La sexualité est influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels. »
D'autre part le mot pour maladie est "disease" (pas employé dans l'article) et non "condition".
Condition devient donc...CONDITION
Le problème de dissonance vient probablement de là.
Pour les religieux transphobes, naturellement.
De sorte que la traduction est
Condition; celle d'une personne en état d'incongruence de genre.Qu’est-ce que l’incongruence de genre ?
La majeure partie des changements concernait le déplacement de « l'incongruence de genre » d'une classification de la santé mentale à une classification de la santé sexuelle. En 2020, nous comprenons mieux les enjeux entourant cette condition, et ils ne sont pas liés à un problème de santé mentale. Traiter l’incongruence de genre dans un chapitre sur la santé mentale créait une stigmatisation supplémentaire pour une condition déjà stigmatisée. Les responsables de l'OMS ont ajouté l'espoir que l'ajout de cette condition à un chapitre sur la santé sexuelle des codes de la CIM « aiderait à accroître l'accès aux soins pour les interventions de santé » et « déstigmatiserait cette condition ».

Modifié en dernier par Hdelapampa le 18 septembre 2023 19:18, modifié 4 fois.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
J'ai rien contre les trans, bien au contraire, que chacun mène la vie qu'il ou elle veut. Mais les faits, juste les faits.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Ben justement: les faits.
Un femme trans n'est pas une malade mentale, sauf si elle va chez un gynécologue sans s'être faite opérer.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Qu'en dit notre "psychiatre" en qamis?
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Comme c'est subtil!
Vous auriez pu aller droit au but et dire "nazi".
Cela aurait été aussi bien argumenté (c'est à dire pas du tout).
Non, Einstein, ce n'est pas ce que j'ai écrit.Si l'OMS est l'autorité suprême pour vous
La référence mondiale, c'est le DSM, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders.
L'OMS a supprimé le trouble de l'identité de genre... pour le placer dans le chapitre de la "santé sexuelle".L’OMS supprime le « trouble de l’identité de genre » de sa liste de maladies, une victoire pour les transgenres
Sûrement justifié par d'immenses découvertes médicales expliquant que quelqu'un sans problème de santé se fasse prescrire des doses massives d'hormones, voire d'avoir ses organes génitaux parfaitement sains mutilés par chirurgie, voire de stopper la puberté d'adolescents avec absolument zéro recul sur les effets indésirables.
Et évidemment, vous n'avez pas relevé l'argument: chez vous, les progrès de la science semblent se décider par un vote ou par décret.
Cela va vous étonner, mais c'est un peu plus compliqué que cela...
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Souvent, je vais voir mon dermatologue pour ma santé mentale...Hdelapampa a écrit : ↑18 septembre 2023 19:04Les médecins s'occupent de la santé mentale exclusivement.
Mais bien sûr que si on peut consulter un médecin pour la santé sexuelle.Ils ne s'occupent pas de la "santé sexuelle".
Mamma mia...
Mais personne n'oppose santé mentale et sexuelle.On ne peut l'opposer à la santé mentale.
En plus de raconter n'importe quoi ("les médecins s'occupent de la santé mentale exclusivement", c'est quand même d'anthologie...), vous inventez les arguments des autres pour ensuite les contester.
https://www.cnrtl.fr/definition/conditionCondition devient donc...CONDITION
État général de l'organisme.
Cet argument est encore plus indigent que ce qui a précédé.
- grishka
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Pardon, mais un gynécologue va faire quoi d'un vagin construit artificiellement?
Qu'un chirurgien l'examine, soit. Pis un chir spécialiste de la vaginoplastie, parce qu'un neuro ne va pas servir à grand chose non plus...
Mais consulter un gynécologue à quel sujet? Une mycose?
Modifié en dernier par grishka le 19 septembre 2023 07:41, modifié 1 fois.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Je relance:
Parce qu'avoir raté la découverte majeure que le transexualisme trouve son origine dans le cerveau, c'est une immense déception.
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Re: Un gynécologue accusé de transphobie pour avoir refusé une femme trans
Perso je juge ça louche à 75%, genre bêtise, confondre genre féminin et attribut biologique féminin et compagnie. Mais je laisse 25% de bonne foi de potentiel problème vaginal dont on n'a pas idée et qui aurait pu justifier un rendez-vous chez un gynécologue.grishka a écrit : ↑19 septembre 2023 07:37 Pardon, mais un gynécologue va faire quoi d'un vagin construit artificiellement?
Qu'un chirurgien l'examine, soit. Pis un chir spécialiste de la vaginoplastie, parce qu'un neuro ne va pas servir à grand chose non plus...
Mais consulter un gynécologue à quel sujet? Une mycose?
On n'a strictement aucune info pour se faire une idée fiable du problème, les articles de journaux sont trop peu fournis.