Sauf si le peuple Hongrois est remplacé par les asiatiques.berger141 a écrit : ↑01 juillet 2023 19:57Les gauchistes ne supportent pas que la Hongrie refuse les migrants que l'Europe veut lui imposer et l'accablent de tous les maux.
Sinon il est fort probable que plus tard et très certainement avant la fin de ce siècle , il sera plus sur de vivre en Hongrie qu'en France.
En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Corvo a écrit : ↑02 juillet 2023 06:14Sauf si le peuple Hongrois est remplacé par les asiatiques.berger141 a écrit : ↑01 juillet 2023 19:57
Les gauchistes ne supportent pas que la Hongrie refuse les migrants que l'Europe veut lui imposer et l'accablent de tous les maux.
Sinon il est fort probable que plus tard et très certainement avant la fin de ce siècle , il sera plus sur de vivre en Hongrie qu'en France.
vous savez comme en France ,ils deviendront des citoyens hongrois et pas seulement par des documents administratifs mais à part entière
causent ils des problèmes en France ou se comportent ils comme des français à part entière
dans l'immigration il y a des origines qui s'intègrent et d'autres qui ne le font pas même après x générations
ceux qui créent les problèmes et les émeutes en France sont les descendants d'immigrés depuis x générations
mais parmi eux y a t il des descendants de ceux qui sont venus avec les boat people
les hongrois ne sont pas des cons et savent quel type d'immigrés ils peuvent accueillir
et vous pouvez prendre n'import quel pays , ceux d'origine asiatique ne causent pas de problèmes sociaux et de sécurité dans les pays qui les accueillent
il y a même une mixité raciale positive qui se crée même parmi ceux dont vous dites qu'ils sont racistes
le second à l'époque de JMLP et qui espérait le remplacer à la place de MLP n'est il pas marié avec une asiatique et a des enfants métis
Alors vos supputations à la noix



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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Manque de bol pour la France et les français, les migrants ne sont pas majoritairement asiatiques.vivarais a écrit : ↑02 juillet 2023 07:56
vous savez comme en France ,ils deviendront des citoyens hongrois et pas seulement par des documents administratifs mais à part entière
causent ils des problèmes en France ou se comportent ils comme des français à part entière
dans l'immigration il y a des origines qui s'intègrent et d'autres qui ne le font pas même après x générations
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
je ne serais pas affirmatif sur celaberger141 a écrit : ↑02 juillet 2023 09:38Manque de bol pour la France et les français, les migrants ne sont pas majoritairement asiatiques.vivarais a écrit : ↑02 juillet 2023 07:56
vous savez comme en France ,ils deviendront des citoyens hongrois et pas seulement par des documents administratifs mais à part entière
causent ils des problèmes en France ou se comportent ils comme des français à part entière
dans l'immigration il y a des origines qui s'intègrent et d'autres qui ne le font pas même après x générations
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et vous pouvez prendre n'import quel pays , ceux d'origine asiatique ne causent pas de problèmes sociaux et de sécurité dans les pays qui les accueillent
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Et l'on va probablement le payer très cher.
ce sont simplement des personnes qui ont su s'intégrer et ne causent aucuns problèmes
et même parfois sont des boosters pour ceux natifs
il suffit simplement d'un seul fruit même différent dans une corbeille de fruits pour pourrir tous les autres si l'on ne prend pas soin de le retirer à temps
ce qui coute cher c'est si on ne retire pas le mauvais fruit à temps
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Je le répète : l'immigration asiatique en Hongrie et dans les pays d'Europe de l'Est en général n'est pas nouvelle. Déjà à l'époque du rideau de fer il était fréquent de rencontrer dans ces pays des Vietnamiens (du nord communiste à l'époque), des Coréens du nord également communistes et des Mongols communistes aussi à l'époque. Ces gens là travaillaient et surtout respectaient l'Etat qui les accueillait, il ne pouvait pas en être autrement.
Ce flux migratoire, relativement modéré, s'est maintenu, surtout pour la Hongrie.

Ce flux migratoire, relativement modéré, s'est maintenu, surtout pour la Hongrie.
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Pologne et Hongrie, mains dans la main :
https://www.france24.com/fr/europe/2023 ... la-pologne
Probablement une conséquence de ce qui s'est passé en France.
https://www.france24.com/fr/europe/2023 ... la-pologne
Probablement une conséquence de ce qui s'est passé en France.
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Les émeutes actuelles en France doivent conforter la Pologne et la Hongrie dans leur refus d'accepter les migrants que l'Europe veut leur imposer. Il est aisé de comprendre ces 2 pays.danielle49 a écrit : ↑02 juillet 2023 19:47 Pologne et Hongrie, mains dans la main :
https://www.france24.com/fr/europe/2023 ... la-pologne
Probablement une conséquence de ce qui s'est passé en France.
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Je te rappelle que pour 98% des cas, les casseurs de banlieue sont français.
Appel à participation pour le forum
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"nul bien sans peine".....
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Oui, mais ils résultent pour beaucoup de l'immigration qui a débuté dans les années 70 et de gens qui ont acquis la nationalité française en naissant sur le sol français. La source des casseurs, pour la plupart, est l'immigration de leurs parents ou grands-parents.
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
C'est précisément le problème, on est face à de jeunes français, enfants ou petits enfants de migrants qui détestent le pays d'accueil de leur pére, grand père ou aïeul.
Orban ne veut pas que les descendants des migrants de l'Europe détestent, pillent et cassent la Hongrie.
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
"Immigration en Hongrie :travailleurs "invités" contre "migrants" indésirables
En Hongrie, le gouvernement, ouvertement hostile à l'immigration, facilite le recours à la main-d'œuvre étrangère dans les entreprises. Au sein de la population, certains dénoncent la présence de ces travailleurs dits "invités".
La journée de travail se termine dans une entreprise étrangère installée en Hongrie qui n'a pas souhaité être identifiée. Elle est de celles, de plus en plus nombreuses dans le pays, à recruter des travailleurs étrangers. Une situation qui peut sembler ironique alors que son gouvernement est résolument hostile à l'immigration.
Cette usine emploie une centaine d'ouvrières philippines. Nous sommes autorisés à parler à quelques-unes d'entre elles dans l'un des hébergements fournis par leur employeur direct, une entreprise de recrutement hongroise.
"C'est très avantageux de travailler ici !"
Monette est arrivée en mai dernier. Elle nous fait visiter les lieux. "Cet endroit est très agréable, nous avons toutes les facilités, ils nous fournissent un bon foyer," assure-t-elle.
Monette et son amie, qui vit elle aussi sur place, ont signé un contrat de deux ans qu'elles espèrent voir renouveler. En Hongrie, elles gagnent environ 600 euros par mois, plus du double de leur salaire aux Philippines. Leurs frais de logement et de repas sont pris en charge. "C'est très avantageux de travailler ici parce qu'on garde tout son salaire," fait-elle remarquer en souriant.
Jasmine, autre résidente, renchérit : "J'adore les gens ici en Hongrie parce qu'ils sourient tout le temps et le patron nous dit toujours : "Bon boulot ! Tu es très rapide !" et il nous dit toujours merci !"
"Je ne pense pas qu'on se sente discriminés," poursuit Monette. "On se sent plutôt bienvenus, et chez nous en Hongrie," confie-t-elle. "Jusqu'à présent, tout va bien et on a un visa de travail pour la zone Schengen. Du coup, je peux voyager à travers l'Europe ! Je suis très heureuse," lance-t-elle.
Même le gouvernement reconnaît la nécessité de recourir aux "travailleurs invités"
Au printemps dernier, Viktor Orbán annonçait que le pays devrait créer un demi-million d'emplois dans les prochaines années. Le Premier ministre hongrois, pourtant ouvertement hostile à l'immigration, concédait qu'il faudrait recourir à la main-d'œuvre étrangère. Avec l'exil massif de travailleurs hongrois en Europe de l'Ouest, la main-d'œuvre locale fait défaut.
Ákos Jáhny, à la tête d'une agence de recrutement, nous dit faire venir chaque mois plusieurs centaines de travailleurs étrangers, surtout en provenance d'Asie. En Hongrie, on les appelle travailleurs invités.
"Après le Covid, l'économie hongroise s'est redressée, le chômage est en dessous de 3,5%," décrit Ákos Jáhny, dirigeant de Get Work Trend Kft. "Il y a un besoin sans précédent de main-d'œuvre physique et intellectuelle parce qu'il y a de plus en plus de projets d'investissements," ajoute-t-il. "Du coup, les entreprises en Hongrie, petites ou grandes, essaient de plus en plus de trouver de la main-d'œuvre à l'étranger," décrit-il.
"En ce moment, on peut dire que chaque travailleur d'un pays tiers sauve dix emplois en Hongrie," assure Ákos Jáhny, "parce que s'ils ne venaient pas, les employeurs devraient sérieusement se demander dans quel autre pays ils pourraient construire leurs usines, afin de trouver les bonnes quantité et qualité de main-d'œuvre."
La main-d'œuvre hongroise est lésée, selon un syndicaliste
Cette logique inquiète Tamás Székely, responsable syndical à la Fédération des travailleurs de la chimie de Hongrie. Même si le recours à la main-d'œuvre étrangère doit se conformer à la loi hongroise, il craint que cela nuise aux intérêts des travailleurs hongrois et la protection des droits des travailleurs invités reste selon lui à prouver.
"Les travailleurs invités reçoivent le même salaire que les travailleurs hongrois," précise Tamás Székely. "Le problème est que, dans certains cas, l'employeur doit fournir la nourriture et le logement aux travailleurs invités, ce qui n'est pas le cas des travailleurs hongrois," fait-il remarquer. "Cela représente un manque à gagner pour eux," dénonce-t-il. "Si cela leur était payé en salaire, peut-être que plus de Hongrois travailleraient pour ces entreprises : c'est le plus gros conflit en matière de négociations salariales," insiste-t-il.
Le sujet est brûlant en Hongrie où une nouvelle loi doit bientôt faciliter l'entrée dans le pays des travailleurs étrangers. En jeu, de grands projets industriels, notamment dans le secteur des batteries électriques.
Le gouvernement a décliné nos demandes d’interview. Même silence du côté de plusieurs des entreprises que nous avons contactées, comme le géant sud-coréen Samsung, déjà implanté à Göd, non loin de Budapest.
Des riverains dénoncent des nuisances
Dans cette ville, Andrea Töplerné Szaszkó dirige une association de défense des riverains qui dénonce de nombreuses nuisances. Elle nous fait rencontrer Maria qui vit en face de l'usine dont le site est en expansion. La femme d'un certain âge nous répond devant chez elle. "C'était une rue tranquille, face à des champs de maïs," dit-elle. "La forêt était beaucoup plus grande, il y avait des cerfs, on les regardait, mais tout a disparu," regrette-t-elle. "Je suis horrifiée par ce trafic terrible," poursuit-elle. "Depuis qu'ils ont commencé la construction du nouveau site, c'est encore pire!"
"Et puis, ils ont fait venir vingt ou trente Coréens dans notre quartier," renchérit Maria en nous montrant la maison voisine de la sienne. "C'est le chaos, il y a des mauvaises herbes de deux mètres de haut !" s'indigne-t-elle. "Je n'en peux plus de ramasser les ordures parce qu'ils jettent tout, partout !" se plaint-elle. Et de conclure, en baissant la voix: "Je pense vraiment que c'est parce que leur culture est différente, et ils ne peuvent pas s'adapter à la nôtre."
"Ils crient, ils crachent dans la rue !"
Nous partons dans un quartier plus résidentiel et rencontrons deux hommes, fonctionnaires, qui ne veulent pas être identifiés. Ils dénoncent des infractions aux normes environnementales et de sécurité. L'usine fait l'objet d'amendes à répétition.
"Ces amendes ne servent à rien, elles n'ont eu aucun effet sur le fonctionnement de l'usine," estime l'un des deux habitants. "Pour nous, le problème fondamental de l'usine est le bruit, la pollution ou l'impact sur l'environnement et on a un problème supplémentaire : ils ont installé un foyer de travailleurs dans une maison qui a été vendue dans notre quartier.", fustigeant les aller-retours incessants des minibus qui transportent les équipes de "travailleurs invités" entre l'usine et leur hébergement
"Ils crient le jour, la nuit, comme bon leur semble," s'insurge-t-il. "C'est peut-être leur culture, mais ça dérange les habitants. "Et ils crachent dans la rue, ce n'est pas dans les mœurs ici," fait-il remarquer, avant de lâcher : "On n'a vu aucun impact positif de cette usine."
"On entend toujours l'argument selon lequel c'est très bénéfique aux Hongrois," poursuit Andrea Töplerné Szaszkó, vice-présidente de l'association Göd-ÉRT. "Eh bien, l'usine a profité d'une subvention pour la sauvegarde de l'emploi et seulement une centaine d'habitants de Göd travaillent dans l'usine : 100 sur 6 000 !" .
"Les Hongrois ne veulent pas travailler ici"
Nous partons pour la ville de Kistelek, à quelque 150 kilomètres au sud de la capitale. Le groupe italien Prysmian, un géant européen des câbles électriques, nous a ouvert les portes de l'une de ses usines hongroises.
Depuis l'an dernier, l'entreprise y a recruté une soixantaine d'ouvriers venus d'Indonésie, faute d'avoir pu trouver une main-d'œuvre suffisante en Hongrie et dans les pays voisins.
"La stratégie à court terme était évidemment de pallier tant la difficulté de trouver de la main-d'œuvre que le turnover persistant, et à long terme, de stabiliser la force de travail," explique Tiago Fontela Campelo, responsable des ressources humaines au sein du groupe Prysmian en Hongrie, "parce que la pénurie de main-d'œuvre implique beaucoup d'heures supplémentaires, ce qui crée des conditions de travail difficiles."
Cours de langue, échanges culturels, formations, et même une salle de prière, tout est mis en œuvre pour faciliter l'intégration des employés étrangers et leur acceptation.
Firman travaille sur place depuis un an. Il a gagné l'estime de son mentor hongrois, qui nous confie-t-il, appréhendait la venue des Indonésiens, comme nombre de ses collègues Hongrois. "Beaucoup de gens ont complètement changé d'avis au bout de quelques jours," sourit Tio Prosetyo. "Et dans les environs, les Hongrois ne veulent pas travailler ici : il faut travailler 12 heures par jour et les week-ends aussi. Aucun Hongrois d'une vingtaine d'années n'est prêt à venir faire ça !" souligne-t-il. "Et eux aussi," dit-il en désignant Firman, "ils ont 20 ans ! Alors je leur tire mon chapeau ! Cela fait 40 ans que je suis ici et lui aussi, il va travailler ici pendant 40 ans !" s'amuse-t-il, provoquant l'hilarité du jeune homme à ses côtés.
Une tendance de fonds
“Même si le travail ici est un peu dur, je pense que c'est bien," affirme l'opérateur de production indonésien. "Tout le monde ici m'aide toujours, tout le monde m'apprend tout et on nous soutient dans notre développement de carrière, on nous fournit aussi des cours de langue hongroise et j'apprends beaucoup sur le leadership," dit-il, enthousiaste. "Je pense que je trouverai beaucoup d'opportunités chez Prysmian, surtout en Hongrie."
Avec un salaire trois fois supérieur à ce qu'il gagnerait en Indonésie, Firman compte bien rester encore longtemps en Hongrie. Son rêve : devenir ingénieur.
Je pense que c'est l'avenir," indique Tiago Fontela Campelo, des RH du groupe. "C'était censé être un projet pilote, avec le rêve de l'étendre à d'autres pays, on a déjà aussi des Indonésiens en République Tchèque et en Roumanie," explique-t-il. "On essaie de faire la même chose avec notre consortium et de faire venir des employés qui sont déjà formés, de les intégrer à notre entreprise, pas seulement en Hongrie, mais aussi à travers l'Europe."
https://fr.euronews.com/2023/09/21/immi ... economique
En Hongrie, le gouvernement, ouvertement hostile à l'immigration, facilite le recours à la main-d'œuvre étrangère dans les entreprises. Au sein de la population, certains dénoncent la présence de ces travailleurs dits "invités".
La journée de travail se termine dans une entreprise étrangère installée en Hongrie qui n'a pas souhaité être identifiée. Elle est de celles, de plus en plus nombreuses dans le pays, à recruter des travailleurs étrangers. Une situation qui peut sembler ironique alors que son gouvernement est résolument hostile à l'immigration.
Cette usine emploie une centaine d'ouvrières philippines. Nous sommes autorisés à parler à quelques-unes d'entre elles dans l'un des hébergements fournis par leur employeur direct, une entreprise de recrutement hongroise.
"C'est très avantageux de travailler ici !"
Monette est arrivée en mai dernier. Elle nous fait visiter les lieux. "Cet endroit est très agréable, nous avons toutes les facilités, ils nous fournissent un bon foyer," assure-t-elle.
Monette et son amie, qui vit elle aussi sur place, ont signé un contrat de deux ans qu'elles espèrent voir renouveler. En Hongrie, elles gagnent environ 600 euros par mois, plus du double de leur salaire aux Philippines. Leurs frais de logement et de repas sont pris en charge. "C'est très avantageux de travailler ici parce qu'on garde tout son salaire," fait-elle remarquer en souriant.
Jasmine, autre résidente, renchérit : "J'adore les gens ici en Hongrie parce qu'ils sourient tout le temps et le patron nous dit toujours : "Bon boulot ! Tu es très rapide !" et il nous dit toujours merci !"
"Je ne pense pas qu'on se sente discriminés," poursuit Monette. "On se sent plutôt bienvenus, et chez nous en Hongrie," confie-t-elle. "Jusqu'à présent, tout va bien et on a un visa de travail pour la zone Schengen. Du coup, je peux voyager à travers l'Europe ! Je suis très heureuse," lance-t-elle.
Même le gouvernement reconnaît la nécessité de recourir aux "travailleurs invités"
Au printemps dernier, Viktor Orbán annonçait que le pays devrait créer un demi-million d'emplois dans les prochaines années. Le Premier ministre hongrois, pourtant ouvertement hostile à l'immigration, concédait qu'il faudrait recourir à la main-d'œuvre étrangère. Avec l'exil massif de travailleurs hongrois en Europe de l'Ouest, la main-d'œuvre locale fait défaut.
Ákos Jáhny, à la tête d'une agence de recrutement, nous dit faire venir chaque mois plusieurs centaines de travailleurs étrangers, surtout en provenance d'Asie. En Hongrie, on les appelle travailleurs invités.
"Après le Covid, l'économie hongroise s'est redressée, le chômage est en dessous de 3,5%," décrit Ákos Jáhny, dirigeant de Get Work Trend Kft. "Il y a un besoin sans précédent de main-d'œuvre physique et intellectuelle parce qu'il y a de plus en plus de projets d'investissements," ajoute-t-il. "Du coup, les entreprises en Hongrie, petites ou grandes, essaient de plus en plus de trouver de la main-d'œuvre à l'étranger," décrit-il.
"En ce moment, on peut dire que chaque travailleur d'un pays tiers sauve dix emplois en Hongrie," assure Ákos Jáhny, "parce que s'ils ne venaient pas, les employeurs devraient sérieusement se demander dans quel autre pays ils pourraient construire leurs usines, afin de trouver les bonnes quantité et qualité de main-d'œuvre."
La main-d'œuvre hongroise est lésée, selon un syndicaliste
Cette logique inquiète Tamás Székely, responsable syndical à la Fédération des travailleurs de la chimie de Hongrie. Même si le recours à la main-d'œuvre étrangère doit se conformer à la loi hongroise, il craint que cela nuise aux intérêts des travailleurs hongrois et la protection des droits des travailleurs invités reste selon lui à prouver.
"Les travailleurs invités reçoivent le même salaire que les travailleurs hongrois," précise Tamás Székely. "Le problème est que, dans certains cas, l'employeur doit fournir la nourriture et le logement aux travailleurs invités, ce qui n'est pas le cas des travailleurs hongrois," fait-il remarquer. "Cela représente un manque à gagner pour eux," dénonce-t-il. "Si cela leur était payé en salaire, peut-être que plus de Hongrois travailleraient pour ces entreprises : c'est le plus gros conflit en matière de négociations salariales," insiste-t-il.
Le sujet est brûlant en Hongrie où une nouvelle loi doit bientôt faciliter l'entrée dans le pays des travailleurs étrangers. En jeu, de grands projets industriels, notamment dans le secteur des batteries électriques.
Le gouvernement a décliné nos demandes d’interview. Même silence du côté de plusieurs des entreprises que nous avons contactées, comme le géant sud-coréen Samsung, déjà implanté à Göd, non loin de Budapest.
Des riverains dénoncent des nuisances
Dans cette ville, Andrea Töplerné Szaszkó dirige une association de défense des riverains qui dénonce de nombreuses nuisances. Elle nous fait rencontrer Maria qui vit en face de l'usine dont le site est en expansion. La femme d'un certain âge nous répond devant chez elle. "C'était une rue tranquille, face à des champs de maïs," dit-elle. "La forêt était beaucoup plus grande, il y avait des cerfs, on les regardait, mais tout a disparu," regrette-t-elle. "Je suis horrifiée par ce trafic terrible," poursuit-elle. "Depuis qu'ils ont commencé la construction du nouveau site, c'est encore pire!"
"Et puis, ils ont fait venir vingt ou trente Coréens dans notre quartier," renchérit Maria en nous montrant la maison voisine de la sienne. "C'est le chaos, il y a des mauvaises herbes de deux mètres de haut !" s'indigne-t-elle. "Je n'en peux plus de ramasser les ordures parce qu'ils jettent tout, partout !" se plaint-elle. Et de conclure, en baissant la voix: "Je pense vraiment que c'est parce que leur culture est différente, et ils ne peuvent pas s'adapter à la nôtre."
"Ils crient, ils crachent dans la rue !"
Nous partons dans un quartier plus résidentiel et rencontrons deux hommes, fonctionnaires, qui ne veulent pas être identifiés. Ils dénoncent des infractions aux normes environnementales et de sécurité. L'usine fait l'objet d'amendes à répétition.
"Ces amendes ne servent à rien, elles n'ont eu aucun effet sur le fonctionnement de l'usine," estime l'un des deux habitants. "Pour nous, le problème fondamental de l'usine est le bruit, la pollution ou l'impact sur l'environnement et on a un problème supplémentaire : ils ont installé un foyer de travailleurs dans une maison qui a été vendue dans notre quartier.", fustigeant les aller-retours incessants des minibus qui transportent les équipes de "travailleurs invités" entre l'usine et leur hébergement
"Ils crient le jour, la nuit, comme bon leur semble," s'insurge-t-il. "C'est peut-être leur culture, mais ça dérange les habitants. "Et ils crachent dans la rue, ce n'est pas dans les mœurs ici," fait-il remarquer, avant de lâcher : "On n'a vu aucun impact positif de cette usine."
"On entend toujours l'argument selon lequel c'est très bénéfique aux Hongrois," poursuit Andrea Töplerné Szaszkó, vice-présidente de l'association Göd-ÉRT. "Eh bien, l'usine a profité d'une subvention pour la sauvegarde de l'emploi et seulement une centaine d'habitants de Göd travaillent dans l'usine : 100 sur 6 000 !" .
"Les Hongrois ne veulent pas travailler ici"
Nous partons pour la ville de Kistelek, à quelque 150 kilomètres au sud de la capitale. Le groupe italien Prysmian, un géant européen des câbles électriques, nous a ouvert les portes de l'une de ses usines hongroises.
Depuis l'an dernier, l'entreprise y a recruté une soixantaine d'ouvriers venus d'Indonésie, faute d'avoir pu trouver une main-d'œuvre suffisante en Hongrie et dans les pays voisins.
"La stratégie à court terme était évidemment de pallier tant la difficulté de trouver de la main-d'œuvre que le turnover persistant, et à long terme, de stabiliser la force de travail," explique Tiago Fontela Campelo, responsable des ressources humaines au sein du groupe Prysmian en Hongrie, "parce que la pénurie de main-d'œuvre implique beaucoup d'heures supplémentaires, ce qui crée des conditions de travail difficiles."
Cours de langue, échanges culturels, formations, et même une salle de prière, tout est mis en œuvre pour faciliter l'intégration des employés étrangers et leur acceptation.
Firman travaille sur place depuis un an. Il a gagné l'estime de son mentor hongrois, qui nous confie-t-il, appréhendait la venue des Indonésiens, comme nombre de ses collègues Hongrois. "Beaucoup de gens ont complètement changé d'avis au bout de quelques jours," sourit Tio Prosetyo. "Et dans les environs, les Hongrois ne veulent pas travailler ici : il faut travailler 12 heures par jour et les week-ends aussi. Aucun Hongrois d'une vingtaine d'années n'est prêt à venir faire ça !" souligne-t-il. "Et eux aussi," dit-il en désignant Firman, "ils ont 20 ans ! Alors je leur tire mon chapeau ! Cela fait 40 ans que je suis ici et lui aussi, il va travailler ici pendant 40 ans !" s'amuse-t-il, provoquant l'hilarité du jeune homme à ses côtés.
Une tendance de fonds
“Même si le travail ici est un peu dur, je pense que c'est bien," affirme l'opérateur de production indonésien. "Tout le monde ici m'aide toujours, tout le monde m'apprend tout et on nous soutient dans notre développement de carrière, on nous fournit aussi des cours de langue hongroise et j'apprends beaucoup sur le leadership," dit-il, enthousiaste. "Je pense que je trouverai beaucoup d'opportunités chez Prysmian, surtout en Hongrie."
Avec un salaire trois fois supérieur à ce qu'il gagnerait en Indonésie, Firman compte bien rester encore longtemps en Hongrie. Son rêve : devenir ingénieur.
Je pense que c'est l'avenir," indique Tiago Fontela Campelo, des RH du groupe. "C'était censé être un projet pilote, avec le rêve de l'étendre à d'autres pays, on a déjà aussi des Indonésiens en République Tchèque et en Roumanie," explique-t-il. "On essaie de faire la même chose avec notre consortium et de faire venir des employés qui sont déjà formés, de les intégrer à notre entreprise, pas seulement en Hongrie, mais aussi à travers l'Europe."
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Ha ...les colonies

Il est bien évident que ce ne sont pas les Hongrois qui ont fait d'Alger ou de Dakar de belles villes
Si tu ne connais pas l'Afrique tu ne peux pas faire la différence entre avant et après la colonisation ..
Toi AUSSI tu es d'accord pour qu'on lèche le dargeot de l'Afrique en pénitence

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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Tout dire, tout promettre et surtout raconter autant de conneries qu'on veut, c'est exactement ce que fait ce gouvernement !!
Quant à la Hongrie contrairement à plein de pays de l'U.E., elle gère magnifiquement son immigration. Faut dire qu'ils nous ont comme exemple à ne pas suivre, ils voient dans quel bordel nous sommes et les Hongrois n'ont aucune envie de se retrouver avec des dirigeants aussi cons que les nôtres.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: En Hongrie, derrière la propagande hostile, la réalité de l’immigration
Quel merveilleux pays que la Hongrie.gare au gorille a écrit : ↑24 septembre 2023 00:32
Tout dire, tout promettre et surtout raconter autant de conneries qu'on veut, c'est exactement ce que fait ce gouvernement !!
Quant à la Hongrie contrairement à plein de pays de l'U.E., elle gère magnifiquement son immigration. Faut dire qu'ils nous ont comme exemple à ne pas suivre, ils voient dans quel bordel nous sommes et les Hongrois n'ont aucune envie de se retrouver avec des dirigeants aussi cons que les nôtres.
Etat de droit et corruption sous Orbán
Une délégation de présidentes et président d'associations départementales Renaissance Européenne s'est rendue fin mars à Budapest pour rencontrer les acteurs de la société civile et l'opposition à Viktor Orbán. Sous le régime d'Orbán, la Hongrie est devenue au fil de ses mandats, un véritable état mafieux, au service de ses proches et de son parti le Fidesz. Retour sur un système gangrenant la démocratie hongroise grâce à l'éclairage de József Péter MARTIN, directeur général de Transparency International Hongrie, économiste et professeur d'université, enseignant l'analyse de la corruption et l'économie.
https://reneweuropefrance.eu/actualites ... sous-orban
Qualifié de prédateur de la liberté de la presse par RSF, le Premier ministre Viktor Orban a construit un véritable empire médiatique soumis aux ordres de son parti. Si les médias indépendants détiennent d’importantes positions sur le marché, ils sont exposés à des pressions politiques, économiques et réglementaires.
https://rsf.org/fr/pays/hongrie