En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
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En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
"Dans l'est de la Hongrie, les ouvriers sont à pied d'œuvre pour bâtir la plus importante usine de batteries électriques d'Europe.
Au grand dam des habitants qui se mobilisent pour faire capoter ce projet chinois et les ambitions de Viktor Orban.
Des réunions publiques houleuses, des manifestations qui se succèdent: Debrecen, deuxième ville du pays d'Europe centrale, s'inquiète de voir pousser une énième fabrique sur son sol, pointant son impact environnemental.
Le Premier ministre nationaliste, qui courtise depuis des années avec succès les acteurs automobiles grâce à des ristournes fiscales et aux salaires maintenus très bas, n'est pas habitué à pareille résistance.
Les marques de luxe allemandes Audi et Mercedes y ont déjà élu domicile et reconvertissent actuellement leurs lignes d'assemblage à l'électrique. Leur compatriote BMW s'y installe aussi avec un investissement de deux milliards d'euros.
- Risques de pollution -
Le terrain est idéal pour le géant chinois de la production de batteries CATL qui a annoncé en août 2022 un projet surprise de 7,3 milliards d'euros, aux portes de Debrecen.
Cette méga-usine, qui doit sortir de terre d'ici trois ans, a de quoi impressionner: avec une capacité annuelle de 100 gigawattheures (GWh), elle pourra fournir des batteries lithium-ion pour un à deux millions de voitures électriques par an, loin devant les autres sites européens.
Problème: le mastodonte est très gourmand en énergie et en eau, dénoncent les militants écologistes. Ils redoutent aussi des déversements de substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques.
Contacté par l'AFP, le groupe CATL s'est dit "ouvert aux questions et commentaires de la communauté locale", assurant de ses efforts pour "le développement durable" de Debrecen.
La municipalité n'avait pas répondu dans l'immédiat.
Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes se sont encore réunies dans ce bastion de M. Orban pour réclamer un arrêt des travaux.
"Les gens n'ont pas été correctement informés du projet, on ne leur a pas demandé leur avis", s'insurge Gabor Bogos, un ingénieur informatique de 42 ans.
"Nous avons besoin d'eau propre, d'air pur, pas de batteries", lance Julia Perge, 56 ans, co-organisatrice de la manifestation.
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Les craintes environnementales ont été avivées par la sécheresse de l'été 2022, qui a tari un lac voisin dans cette vaste zone de plaines agricoles particulièrement chaude en été.
Le gouvernement, regrettant "la propagation de fausses nouvelles", a mis en avant jeudi des "normes très strictes".
- Pénurie de main-d'œuvre -
Devenir l'usine de l'Europe... d'autres dossiers suscitent la contestation en Hongrie sans toutefois menacer les plans de Viktor Orban, notamment l'extension d'un site du sud-coréen Samsung à God, au nord de Budapest.
Au total, plus de 20 projets sont dans les tuyaux, un des symboles des "Orbanomics", une stratégie mise en place après le retour au pouvoir du dirigeant en 2010.
Objectif à horizon 2030: faire de la Hongrie le deuxième fabricant de batteries de véhicules électriques de l'UE derrière l'Allemagne, alors que la production est aujourd'hui dominée par l'Asie.
Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto se targue d'avoir su attirer les investissements malgré "une énorme concurrence", grâce à la politique d'ouverture à l'Est de Budapest et son rapprochement avec Pékin.
"C'est LE secteur industriel d'avenir", porteur d'espoir en période de morosité économique et d'inflation galopante, plaide le responsable, à l'unisson pour une fois avec Bruxelles. La Commission veut porter la part de marché européenne à 25% à la fin de la décennie, contre 3% en 2020.
Dans l'est de la Hongrie, les ouvriers sont à pied d'œuvre pour bâtir la plus importante usine de batteries électriques d'Europe.
Au grand dam des habitants qui se mobilisent pour faire capoter ce projet chinois et les ambitions de Viktor Orban.
Des réunions publiques houleuses, des manifestations qui se succèdent: Debrecen, deuxième ville du pays d'Europe centrale, s'inquiète de voir pousser une énième fabrique sur son sol, pointant son impact environnemental.
Le Premier ministre nationaliste, qui courtise depuis des années avec succès les acteurs automobiles grâce à des ristournes fiscales et aux salaires maintenus très bas, n'est pas habitué à pareille résistance.
Les marques de luxe allemandes Audi et Mercedes y ont déjà élu domicile et reconvertissent actuellement leurs lignes d'assemblage à l'électrique. Leur compatriote BMW s'y installe aussi avec un investissement de deux milliards d'euros.
- Risques de pollution -
Le terrain est idéal pour le géant chinois de la production de batteries CATL qui a annoncé en août 2022 un projet surprise de 7,3 milliards d'euros, aux portes de Debrecen.
Cette méga-usine, qui doit sortir de terre d'ici trois ans, a de quoi impressionner: avec une capacité annuelle de 100 gigawattheures (GWh), elle pourra fournir des batteries lithium-ion pour un à deux millions de voitures électriques par an, loin devant les autres sites européens.
Problème: le mastodonte est très gourmand en énergie et en eau, dénoncent les militants écologistes. Ils redoutent aussi des déversements de substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques.
Contacté par l'AFP, le groupe CATL s'est dit "ouvert aux questions et commentaires de la communauté locale", assurant de ses efforts pour "le développement durable" de Debrecen.
La municipalité n'avait pas répondu dans l'immédiat.
Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes se sont encore réunies dans ce bastion de M. Orban pour réclamer un arrêt des travaux.
"Les gens n'ont pas été correctement informés du projet, on ne leur a pas demandé leur avis", s'insurge Gabor Bogos, un ingénieur informatique de 42 ans.
"Nous avons besoin d'eau propre, d'air pur, pas de batteries", lance Julia Perge, 56 ans, co-organisatrice de la manifestation.
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Les craintes environnementales ont été avivées par la sécheresse de l'été 2022, qui a tari un lac voisin dans cette vaste zone de plaines agricoles particulièrement chaude en été.
Le gouvernement, regrettant "la propagation de fausses nouvelles", a mis en avant jeudi des "normes très strictes".
- Pénurie de main-d'œuvre -
Devenir l'usine de l'Europe... d'autres dossiers suscitent la contestation en Hongrie sans toutefois menacer les plans de Viktor Orban, notamment l'extension d'un site du sud-coréen Samsung à God, au nord de Budapest.
Au total, plus de 20 projets sont dans les tuyaux, un des symboles des "Orbanomics", une stratégie mise en place après le retour au pouvoir du dirigeant en 2010.
Objectif à horizon 2030: faire de la Hongrie le deuxième fabricant de batteries de véhicules électriques de l'UE derrière l'Allemagne, alors que la production est aujourd'hui dominée par l'Asie.
Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto se targue d'avoir su attirer les investissements malgré "une énorme concurrence", grâce à la politique d'ouverture à l'Est de Budapest et son rapprochement avec Pékin.
"C'est LE secteur industriel d'avenir", porteur d'espoir en période de morosité économique et d'inflation galopante, plaide le responsable, à l'unisson pour une fois avec Bruxelles. La Commission veut porter la part de marché européenne à 25% à la fin de la décennie, contre 3% en 2020.
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Mais encore faut-il trouver les bras pour faire tourner l'usine, réagit-on à Debrecen, où l'on s'inquiète de voir affluer des travailleurs venus d'Asie pour occuper les 9.000 postes - faute de main-d'œuvre locale suffisante. La Hongrie en plein emploi manque cruellement d'ouvriers.
"On nous promet que la construction de sites industriels permettra de convaincre la jeunesse de rester" dans un pays marqué par la fuite des cerveaux, "mais c'est faux", déplore Dora Gyorffy, professeure à l'université d'économie de Corvinus à Budapest."
https://www.challenges.fr/economie/en-h ... ies_845225
Au grand dam des habitants qui se mobilisent pour faire capoter ce projet chinois et les ambitions de Viktor Orban.
Des réunions publiques houleuses, des manifestations qui se succèdent: Debrecen, deuxième ville du pays d'Europe centrale, s'inquiète de voir pousser une énième fabrique sur son sol, pointant son impact environnemental.
Le Premier ministre nationaliste, qui courtise depuis des années avec succès les acteurs automobiles grâce à des ristournes fiscales et aux salaires maintenus très bas, n'est pas habitué à pareille résistance.
Les marques de luxe allemandes Audi et Mercedes y ont déjà élu domicile et reconvertissent actuellement leurs lignes d'assemblage à l'électrique. Leur compatriote BMW s'y installe aussi avec un investissement de deux milliards d'euros.
- Risques de pollution -
Le terrain est idéal pour le géant chinois de la production de batteries CATL qui a annoncé en août 2022 un projet surprise de 7,3 milliards d'euros, aux portes de Debrecen.
Cette méga-usine, qui doit sortir de terre d'ici trois ans, a de quoi impressionner: avec une capacité annuelle de 100 gigawattheures (GWh), elle pourra fournir des batteries lithium-ion pour un à deux millions de voitures électriques par an, loin devant les autres sites européens.
Problème: le mastodonte est très gourmand en énergie et en eau, dénoncent les militants écologistes. Ils redoutent aussi des déversements de substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques.
Contacté par l'AFP, le groupe CATL s'est dit "ouvert aux questions et commentaires de la communauté locale", assurant de ses efforts pour "le développement durable" de Debrecen.
La municipalité n'avait pas répondu dans l'immédiat.
Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes se sont encore réunies dans ce bastion de M. Orban pour réclamer un arrêt des travaux.
"Les gens n'ont pas été correctement informés du projet, on ne leur a pas demandé leur avis", s'insurge Gabor Bogos, un ingénieur informatique de 42 ans.
"Nous avons besoin d'eau propre, d'air pur, pas de batteries", lance Julia Perge, 56 ans, co-organisatrice de la manifestation.
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
Les craintes environnementales ont été avivées par la sécheresse de l'été 2022, qui a tari un lac voisin dans cette vaste zone de plaines agricoles particulièrement chaude en été.
Le gouvernement, regrettant "la propagation de fausses nouvelles", a mis en avant jeudi des "normes très strictes".
- Pénurie de main-d'œuvre -
Devenir l'usine de l'Europe... d'autres dossiers suscitent la contestation en Hongrie sans toutefois menacer les plans de Viktor Orban, notamment l'extension d'un site du sud-coréen Samsung à God, au nord de Budapest.
Au total, plus de 20 projets sont dans les tuyaux, un des symboles des "Orbanomics", une stratégie mise en place après le retour au pouvoir du dirigeant en 2010.
Objectif à horizon 2030: faire de la Hongrie le deuxième fabricant de batteries de véhicules électriques de l'UE derrière l'Allemagne, alors que la production est aujourd'hui dominée par l'Asie.
Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto se targue d'avoir su attirer les investissements malgré "une énorme concurrence", grâce à la politique d'ouverture à l'Est de Budapest et son rapprochement avec Pékin.
"C'est LE secteur industriel d'avenir", porteur d'espoir en période de morosité économique et d'inflation galopante, plaide le responsable, à l'unisson pour une fois avec Bruxelles. La Commission veut porter la part de marché européenne à 25% à la fin de la décennie, contre 3% en 2020.
Dans l'est de la Hongrie, les ouvriers sont à pied d'œuvre pour bâtir la plus importante usine de batteries électriques d'Europe.
Au grand dam des habitants qui se mobilisent pour faire capoter ce projet chinois et les ambitions de Viktor Orban.
Des réunions publiques houleuses, des manifestations qui se succèdent: Debrecen, deuxième ville du pays d'Europe centrale, s'inquiète de voir pousser une énième fabrique sur son sol, pointant son impact environnemental.
Le Premier ministre nationaliste, qui courtise depuis des années avec succès les acteurs automobiles grâce à des ristournes fiscales et aux salaires maintenus très bas, n'est pas habitué à pareille résistance.
Les marques de luxe allemandes Audi et Mercedes y ont déjà élu domicile et reconvertissent actuellement leurs lignes d'assemblage à l'électrique. Leur compatriote BMW s'y installe aussi avec un investissement de deux milliards d'euros.
- Risques de pollution -
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Cette méga-usine, qui doit sortir de terre d'ici trois ans, a de quoi impressionner: avec une capacité annuelle de 100 gigawattheures (GWh), elle pourra fournir des batteries lithium-ion pour un à deux millions de voitures électriques par an, loin devant les autres sites européens.
Problème: le mastodonte est très gourmand en énergie et en eau, dénoncent les militants écologistes. Ils redoutent aussi des déversements de substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques.
Contacté par l'AFP, le groupe CATL s'est dit "ouvert aux questions et commentaires de la communauté locale", assurant de ses efforts pour "le développement durable" de Debrecen.
La municipalité n'avait pas répondu dans l'immédiat.
Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes se sont encore réunies dans ce bastion de M. Orban pour réclamer un arrêt des travaux.
"Les gens n'ont pas été correctement informés du projet, on ne leur a pas demandé leur avis", s'insurge Gabor Bogos, un ingénieur informatique de 42 ans.
"Nous avons besoin d'eau propre, d'air pur, pas de batteries", lance Julia Perge, 56 ans, co-organisatrice de la manifestation.
Manifestation contre la construction de la plus importante usine de batteries électriques d'Europe, le 4 février 2023 à Debrecen, en Hongrie (AFP/Archives - Attila KISBENEDEK)
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Le gouvernement, regrettant "la propagation de fausses nouvelles", a mis en avant jeudi des "normes très strictes".
- Pénurie de main-d'œuvre -
Devenir l'usine de l'Europe... d'autres dossiers suscitent la contestation en Hongrie sans toutefois menacer les plans de Viktor Orban, notamment l'extension d'un site du sud-coréen Samsung à God, au nord de Budapest.
Au total, plus de 20 projets sont dans les tuyaux, un des symboles des "Orbanomics", une stratégie mise en place après le retour au pouvoir du dirigeant en 2010.
Objectif à horizon 2030: faire de la Hongrie le deuxième fabricant de batteries de véhicules électriques de l'UE derrière l'Allemagne, alors que la production est aujourd'hui dominée par l'Asie.
Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto se targue d'avoir su attirer les investissements malgré "une énorme concurrence", grâce à la politique d'ouverture à l'Est de Budapest et son rapprochement avec Pékin.
"C'est LE secteur industriel d'avenir", porteur d'espoir en période de morosité économique et d'inflation galopante, plaide le responsable, à l'unisson pour une fois avec Bruxelles. La Commission veut porter la part de marché européenne à 25% à la fin de la décennie, contre 3% en 2020.
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"On nous promet que la construction de sites industriels permettra de convaincre la jeunesse de rester" dans un pays marqué par la fuite des cerveaux, "mais c'est faux", déplore Dora Gyorffy, professeure à l'université d'économie de Corvinus à Budapest."
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Le péril jaune ne plaît visiblement pas à tous les Hongrois.
pásztor141 fan d'Orban ne devrait pas apprécier cette rebellion.
pásztor141 fan d'Orban ne devrait pas apprécier cette rebellion.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Sauf que les Hongrois ne semblent pas sur ce coup là être en osmose avec un président à la tête du gouvernement le plus corrompu d'Europe.Patchouli38 a écrit : ↑29 septembre 2023 12:55V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Orban accueille une immigration asiatique, indonésienne, indienne ou mongole.Patchouli38 a écrit : ↑29 septembre 2023 12:55V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
Il ne veut pas d'immigration africaine, celle que l'Europe veut lui imposer et qui génère les les pb connus en France/
Orban tient à préserver son peuple, ce qui semble défriser Patchouli.
Les sociétés multiculturelles sont (très ?) souvent multiconflictuelles
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Sauf que les Hongrois eux n'ont pas envie de voir les Chinois et autres asiatiques les "grand remplacer".berger141 a écrit : ↑29 septembre 2023 13:15Orban accueille une immigration asiatique, indonésienne, indienne ou mongole.Patchouli38 a écrit : ↑29 septembre 2023 12:55
V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
Il ne veut pas d'immigration africaine, celle que l'Europe veut lui imposer et qui génère les les pb connus en France/
Orban tient à préserver son peuple, ce qui semble défriser Patchouli.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Est-ce une tare ?Patchouli38 a écrit : ↑29 septembre 2023 12:55V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Non, juste du racisme.Mickey a écrit : ↑29 septembre 2023 13:26Est-ce une tare ?Patchouli38 a écrit : ↑29 septembre 2023 12:55
V. Orban n'aime pas tout ce qui est brun, noir et basané. Il est contre le multiculturalisme et veut préserver l'identité hongroise. Mais bizarrement, le problème ne se pose plus avec les asiatiques.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Evidemment c'est mieux d'avoir une raffinerie de carburants, avec tout ce qui est cramé et déversé dans le sol!
La fabrication de batteries c'est l'avenir, avec l'implantation de cette usine c'est a coup sur des chaines de montage automobiles de constructeurs européens qui vont s'installer à proximité, c'est vecteur directement ou indirectement de dizaines de milliers d'emplois bien payés.
Et avec une pollution qui peut être parfaitement maitrisée car pas de liquides et pas de gaz , peut être une des fabrication les moins polluantes dans l'industrie!
SI les locaux hongrois ne veulent pas de cette usine, que les chinois viennent l'installer en France, je signe tout de suite!
La fabrication de batteries c'est l'avenir, avec l'implantation de cette usine c'est a coup sur des chaines de montage automobiles de constructeurs européens qui vont s'installer à proximité, c'est vecteur directement ou indirectement de dizaines de milliers d'emplois bien payés.
Et avec une pollution qui peut être parfaitement maitrisée car pas de liquides et pas de gaz , peut être une des fabrication les moins polluantes dans l'industrie!
SI les locaux hongrois ne veulent pas de cette usine, que les chinois viennent l'installer en France, je signe tout de suite!
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Pierre Desproges
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Orban ne veut pas des migrants africains sur son sol; pas par racisme mais par précaution élémentaire afin que la Hongrie ne connaisse pas les mêmes problèmes que la France.
Pour les individus bornés je peux si nécessaire détailler une nouvelle fois ces "problèmes"
- Corvo
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Orban pas raciste ?berger141 a écrit : ↑29 septembre 2023 16:46Orban ne veut pas des migrants africains sur son sol; pas par racisme mais par précaution élémentaire afin que la Hongrie ne connaisse pas les mêmes problèmes que la France.
Pour les individus bornés je peux si nécessaire détailler une nouvelle fois ces "problèmes"


Hongrie: après un discours d'Orban jugé raciste, une de ses plus proches conseillères démissionne
Les déclarations jugées racistes du Premier ministre hongrois Viktor Orban ne passent décidément pas. Après son discours de samedi 23 juillet contre « le mélange racial », les réactions indignées se sont multipliées en Europe comme au sein de la classe politique nationale. L'une des conseillères les plus anciennes du Premier ministre a même annoncé sa démission.
Voilà vingt ans que Zsuzsa Hegedüs travaillait aux côtés de Viktor Orban. Elle décrit même leur relation comme amicale. Mais dans sa lettre de démission diffusée par les médias hongrois, elle décrit un malaise de moins en moins supportable ces dernières années devant le « virage illibéral » opéré par Viktor Orban.
Ce samedi 23 juillet, l'homme à la tête de la Hongrie depuis douze ans a dépassé les limites de ce que Zsuzsa Hegedüs pouvait supporter sans renoncer à ses valeurs, a-t-elle affirmé.
En déplacement en Transylvanie roumaine, Viktor Orban s'est lancé dans une nouvelle tirade incendiaire contre les sociétés multi-ethniques. Il a affirmé refuser une « race mixte qui se mélangerait avec des non-Européens » et martelé que les pays de cohabitation entre Européens et non-Européens « n'étaient plus des Nations ».
Outre l'indignation à l'international, en Hongrie, l’opposition et la communauté juive dénoncent un discours aux relents racistes
De son côté, Zsuzsa Hegedüs rappelle qu'elle a longtemps défendu le Premier ministre contre des accusations d'antisémitisme, mais que ce discours qu'elle juge comme « purement nazi » est cette fois tout simplement « indéfendable ».
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220726-h ... 9missionne
Il faudrait que de temps en temps vous ouvriez les yeux pásztor141
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Un sujet sur des usines de batteries en Hongrie et ça finit en heures les plus sombres

En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Modifié en dernier par léhi le 29 septembre 2023 17:28, modifié 2 fois.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
L'avis d'un opposant à Orban sur le " racisme " d'Orban ne vaut rien.Corvo a écrit : ↑29 septembre 2023 17:16Orban pas raciste ?berger141 a écrit : ↑29 septembre 2023 16:46
Orban ne veut pas des migrants africains sur son sol; pas par racisme mais par précaution élémentaire afin que la Hongrie ne connaisse pas les mêmes problèmes que la France.
Pour les individus bornés je peux si nécessaire détailler une nouvelle fois ces "problèmes"![]()
![]()
Hongrie: après un discours d'Orban jugé raciste, une de ses plus proches conseillères démissionne
Les déclarations jugées racistes du Premier ministre hongrois Viktor Orban ne passent décidément pas. Après son discours de samedi 23 juillet contre « le mélange racial », les réactions indignées se sont multipliées en Europe comme au sein de la classe politique nationale. L'une des conseillères les plus anciennes du Premier ministre a même annoncé sa démission.
Voilà vingt ans que Zsuzsa Hegedüs travaillait aux côtés de Viktor Orban. Elle décrit même leur relation comme amicale. Mais dans sa lettre de démission diffusée par les médias hongrois, elle décrit un malaise de moins en moins supportable ces dernières années devant le « virage illibéral » opéré par Viktor Orban.
Ce samedi 23 juillet, l'homme à la tête de la Hongrie depuis douze ans a dépassé les limites de ce que Zsuzsa Hegedüs pouvait supporter sans renoncer à ses valeurs, a-t-elle affirmé.
En déplacement en Transylvanie roumaine, Viktor Orban s'est lancé dans une nouvelle tirade incendiaire contre les sociétés multi-ethniques. Il a affirmé refuser une « race mixte qui se mélangerait avec des non-Européens » et martelé que les pays de cohabitation entre Européens et non-Européens « n'étaient plus des Nations ».
Outre l'indignation à l'international, en Hongrie, l’opposition et la communauté juive dénoncent un discours aux relents racistes
De son côté, Zsuzsa Hegedüs rappelle qu'elle a longtemps défendu le Premier ministre contre des accusations d'antisémitisme, mais que ce discours qu'elle juge comme « purement nazi » est cette fois tout simplement « indéfendable ».
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220726-h ... 9missionne
Il faudrait que de temps en temps vous ouvriez les yeux pásztor141
Refuser les migrants africains n'a rien de raciste sauf pour les imbéciles qui ne comprennent pas qu'Orban veut éviter à son pays les problèmes de la France.
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
vous savez en Hongrie ils ont les mêmes couillons pseudo écologiste que chez nous qui sont contre toutes implantations d'usine
il ne faut pas mettre quelques couillons hongrois et l'ensemble du peuple hongrois sur le même plan
Orban contrairement à nos gouvernants ne fait pas délocaliser l'industrie hongroise mais fait localiser des entreprises étrangères en Hongrie
ce qu'il a fait aussi pour de nombreuses entreprises françaises et européennes
juste un petit hors sujet à votre intention
vous prétendez que je viendrais me faire soigner en France
alors il me faudrait beaucoup de patience


je viens de voir un ami qui ma dit que son RDV chez le dentiste ne serait quant mai 2024 et chez le pneumologue pas avant novembre 2024
je lui ai conseillé de prendre sa carte européenne à la secu et de venir chez moi en Sarre il aurait ses RDV dans la semaine
il devra juste avancer les sommes et se faire ensuite rembourser pas la sécu
La carte européenne d'assurance maladie (CEAM) permet la prise en charge des frais de santé des assurés français dans la majorité des pays d'Europe1. Elle est valable deux ans et n'est pas obligatoire, mais recommandée pour les voyages ponctuels1. La CEAM permet de faire valoir ses droits partout où l'on doit bénéficier de soins, même si parfois il faut avancer une partie des frais ou régler une franchise selon la législation des pays2. Elle peut être commandée en ligne auprès de l'Assurance Maladie2. La carte est valable dans les 28 états membres de l'Union européenne, en Islande, en Suisse, au Liechtenstein et en Norvège3. Chaque personne de la famille doit avoir sa propre carte, y compris les enfants de moins de 16 ans3. Si vous êtes géré en Sécurité Sociale par la MGEN, vous pouvez commander votre carte directement dans votre Espace personnel (rubrique « Attestations et démarches ») : vous la recevrez dans un délai de quinze à vingt jours3.
https://www.bing.com/search?q=securit%C ... 6123a24c9f
un petit hors sujet qui a être utile à beaucoup de français de se faire soigner plus rapidement car en France la situation va encore empirer
j'espère que la modération m'excusera pour ce hors sujet néanmoins utile
- Corvo
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Re: En Hongrie, rébellion contre une méga-usine chinoise de batteries
Seulement l'avis d'un opposant ? vous êtes sérieux ? de mauvaise foi...ou juste déboussolé par votre peur absurde du maghrébin et de l'africain ?...berger141 a écrit : ↑29 septembre 2023 17:28L'avis d'un opposant à Orban sur le " racisme " d'Orban ne vaut rien.Corvo a écrit : ↑29 septembre 2023 17:16
Orban pas raciste ?![]()
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Hongrie: après un discours d'Orban jugé raciste, une de ses plus proches conseillères démissionne
Les déclarations jugées racistes du Premier ministre hongrois Viktor Orban ne passent décidément pas. Après son discours de samedi 23 juillet contre « le mélange racial », les réactions indignées se sont multipliées en Europe comme au sein de la classe politique nationale. L'une des conseillères les plus anciennes du Premier ministre a même annoncé sa démission.
Voilà vingt ans que Zsuzsa Hegedüs travaillait aux côtés de Viktor Orban. Elle décrit même leur relation comme amicale. Mais dans sa lettre de démission diffusée par les médias hongrois, elle décrit un malaise de moins en moins supportable ces dernières années devant le « virage illibéral » opéré par Viktor Orban.
Ce samedi 23 juillet, l'homme à la tête de la Hongrie depuis douze ans a dépassé les limites de ce que Zsuzsa Hegedüs pouvait supporter sans renoncer à ses valeurs, a-t-elle affirmé.
En déplacement en Transylvanie roumaine, Viktor Orban s'est lancé dans une nouvelle tirade incendiaire contre les sociétés multi-ethniques. Il a affirmé refuser une « race mixte qui se mélangerait avec des non-Européens » et martelé que les pays de cohabitation entre Européens et non-Européens « n'étaient plus des Nations ».
Outre l'indignation à l'international, en Hongrie, l’opposition et la communauté juive dénoncent un discours aux relents racistes
De son côté, Zsuzsa Hegedüs rappelle qu'elle a longtemps défendu le Premier ministre contre des accusations d'antisémitisme, mais que ce discours qu'elle juge comme « purement nazi » est cette fois tout simplement « indéfendable ».
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220726-h ... 9missionne
Il faudrait que de temps en temps vous ouvriez les yeux pásztor141
Refuser les migrants africains n'a rien de raciste sauf pour les imbéciles qui ne comprennent pas qu'Orban veut éviter à son pays les problèmes de la France.