si j'étais Umpiste, je serais très embêtée, deux des personnalités ministres de l'ancien gouvernement que j'aimais beaucoup, Pécresse et là Wauquiez, se portent dans la camp FillonEt de deux. Après Valérie Pécresse, ancienne ministre du budget, c'est au tour de Laurent Wauquiez, ancien ministre de la recherche d'apporter son soutien à François Fillon contre Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP qui se déroulera lors d'un congrès fin novembre.
Dans une interview au Figaro, il affirme : "Regagner ne va pas être facile, et on ne peut pas faire comme si on allait continuer comme avant à la tête de l'UMP. Si l'on veut être à la hauteur des enjeux qui attendent notre famille politique, il faut nous rassembler, et François Fillon est incontestablement le mieux placé pour le faire". Il l'appelle même à se déclarer avant la fin de l'été.
Pour l'animateur de la droite sociale, les cinq années que M. Fillon a passées à Matignon "lui ont forgé une incontestable stature d'homme d'État. Il a une cote de popularité très solide, et nous en avons bien besoin pour reconquérir des positions. Il est aussi celui qui peut faire la synthèse entre les approches de notre famille politique : il allie la fermeté républicaine sur les sujets régaliens, une vision pragmatique de l'Europe et enfin et surtout le courage de dire la vérité aux Français, notamment sur les finances publiques".
"L'ÉPOQUE N'EST PAS AUX TOURS DE PISTE SOLITAIRES"
Laurent Wauquiez va plus loin qu'un simple soutien en incitant M. Copé à s'effacer pour laisser la place à l'ancien premier ministre : "Dans la période dure qui nous attend, on ne peut pas se permettre le luxe d'affrontements stériles (...) Je suis convaincu que Jean-François Copé aura à cœur de mettre l'intérêt supérieur de notre famille politique avant tout".
M. Wauquiez est considéré de longue date comme un soutien du nouveau député de Paris. Il avait notamment émis plusieurs critiques sur la façon dont le député-maire de Meaux gère le parti avec des méthodes qu'il juge "claniques". Il avait, pendant la campagne hésité à se porter lui-même candidat. Une hypothèse qu'il ferme aujourd'hui. "J'aurais pu moi aussi agiter ma candidature, explique-t-il, mais je considère que l'époque n'est pas aux tours de piste solitaires. Mon obsession, c'est que les guerres d'ego ne déchirent pas notre famille politique. Chacun doit faire un effort en mettant de côté ses propres ambitions".
Il entend tout de même faire entendre sa voix en tant que porte-parole d'une "nouvelle génération d'élus". Il compte également déposer une motion au congrès au nom de la droite sociale pour porter ses thèmes de prédilection, la lutte contre l'assistanat et la défense des classes moyennes.
je ne suis pas une fervente Copéiste, loin s'en faut, mais Fillon

