les arrêts auraient baisssé de 40% dans la fonction publique

[Fonck1]

Les arrêts maladie d'une journée ont chuté de 40 % en 2012.
La suppression du jour de carence dans la fonction publique en 2014 devrait mettre fin à cette tendance.

L'instauration d'une journée de carence pour les arrêts maladie des fonctionnaires a fait chuter l'absentéisme de courte durée de façon spectaculaire. En 2012, le nombre d'absences d'une journée a reculé de 41 % dans les hôpitaux (hors les 32 gros CHU) et de 43 % dans les collectivités territoriales, selon les données de Sofaxis, un courtier en assurances pour la fonction publique. C'est la première baisse enregistrée depuis six ans. Du coup, toutes durées confondues, la fréquence des arrêts est retombée à son niveau de 2007 dans les hôpitaux, un peu au-dessus dans les collectivités (voir graphique).

Même si de telles données ne sont pas disponibles pour les fonctionnaires d'Etat, il y a là de quoi relancer la polémique qui oppose le gouvernement et la droite sur cette journée de carence. Instaurée par Nicolas Sarkozy au 1er janvier 2012, elle sera supprimée à partir du 1er janvier 2014. « La tendance constatée en 2012 devrait donc se confirmer en 2013, mais pas l'an prochain », explique Pierre Souchon chez Sofaxis. La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, conteste ces chiffres : « Les enquêtes menées n'ont pas montré de réduction significative des absences de courte durée. L'instauration du jour de carence était injuste, inutile et inefficace », dit-elle. Selon le gouvernement, la proportion d'agents en arrêt de courte durée est passée de 1,2 % à 1,1 % pour l'Etat, de 0,8 % à 0,7 % à l'hôpital, et elle est restée stable dans les collectivités, à 1,1 %. Ces chiffres ne contredisent pas forcément ceux de Sofaxis, car les arrêts courts comprennent les absences jusqu'à 15 jours.

Les employeurs se sont battus, en vain, pour le maintien du jour de carence. « La prise en charge des patients est mieux assurée grâce à des équipes plus stables et des économies significatives ont pu être dégagées », estime la Fédération hospitalière de France, qui défend les 1.200 établissements publics de santé. Les syndicats, au contraire, se félicitent de sa suppression. « Les agents hospitaliers viennent travailler même lorsqu'ils sont malades », déplore Nathalie Gamiochipi de la CGT. « Pourquoi les fonctionnaires ont-ils besoin de prendre des arrêts courts à l'hôpital ? Au lieu de les sanctionner avec un jour de carence, posons la question des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader », pointe Nathalie Canieux de la CFDT.
Arrêts longs en hausse

Si le nombre d'arrêts courts diminue, l'étude observe en revanche une hausse de la durée moyenne des arrêts de plus de quinze jours. « Depuis 2007, la gravité des arrêts a augmenté de 16 % dans la fonction publique territoriale et de 10 % à l'hôpital », relève le rapport. Cette hausse est due aux accidents du travail et maladies professionnelles, qui ne cessent de progresser : + 42 % en six ans dans les collectivités, + 29 % dans les hôpitaux. Il s'agit notamment des troubles musculo-squelettiques comme les tendinites, mieux identifiés qu'auparavant, dans le public comme dans le privé. « Le vieillissement de la pyramide des âges des fonctionnaires explique en partie cette tendance », poursuit Pierre Souchon. La réforme des retraites et le non-remplacement de certains départs font mécaniquement augmenter la moyenne d'âge des agents. Souvent affectés à des métiers physiques (aides-soignants, collecte des déchets, entretien de la voirie...), ils sont plus souvent sujets aux maladies quand ils vieillissent.
Vincent Collen

[tisiphoné]

Hollande soigne son électorat :roll:

[NSC]

J'entend deja les fonctionnaire dire quíls ne se soignaient pas pour ne pas perdre de salaire et travaillaient donc tout en etant malade et que Sarko est un facho qui a detruit le service publique.

[Jarod1]

Par contre, l'effet pervers est que la durée des arrêts a augmenté.

En clair, comme ils perdent un jour de salaire, ils demandent à leur toubib de leur en mettre pour une semaine plutôt que pour 4 jours.

Ce que ce dernier accepte bien entendu puisque de toute façon, c'est "l'autre con" qui paie.

Proprement scandaleux.

[le parisien]

Par contre, l'effet pervers est que la durée des arrêts a augmenté.

En clair, comme ils perdent un jour de salaire, ils demandent à leur toubib de leur en mettre pour une semaine plutôt que pour 4 jours.

Ce que ce dernier accepte bien entendu puisque de toute façon, c'est "l'autre con" qui paie.

Proprement scandaleux.

T'as des preuves de ce que tu avances ?

[Fonck1]

T'as des preuves de ce que tu avances ?

c'est ce que l'étude avance,me semble t-il.j'ai entendu cela à télématin ce matin.

je suis fonctionnaire,je suis POUR ce jour de carence.
comme par hasard,quand ya besoin de mettre un coup de rein (journées portes ouverte,rentrée,cérémonies) les jours de "vacances maladie" sont en action.
pendant ce temps là,les cons comme moi compensent le travail de ces malades imaginaires.

dernier en date,une collègue qui devait faire les salons de recrutements (ô combien importants) comme par hasard,une semaine de maladie.....

c'est un sport collectif chez nous.

[Kelenner]

Ben ça dépend où. De ce que j'ai pu constater dans l'Education Nationale, à part quelques-uns qui abusent vraiment, le taux d'absentéisme me semble parfaitement "normal". On peut lire les stats sur la baisse des arrêts de 2 façons : quelques tire-au-flanc qui effectivement diminuent leur rythme d'arrêts pour ne pas perdre trop de salaire, mais surtout une majorité qui préfère aller bosser même légèrement malade plutôt que de paumer 80 euros.

Et puis chers salariés du privé toujours prompts à dégainer sur les "feignasses" de fonctionnaires, n'oubliez pas tout de même de rappeler que dans bien des boîtes vos jours de carence sont pris en charge et payés, ce qui n'est nullement le cas chez nous. Merci les amis.

[Fonck1]

Ben ça dépend où. De ce que j'ai pu constater dans l'Education Nationale, à part quelques-uns qui abusent vraiment, le taux d'absentéisme me semble parfaitement "normal". On peut lire les stats sur la baisse des arrêts de 2 façons : quelques tire-au-flanc qui effectivement diminuent leur rythme d'arrêts pour ne pas perdre trop de salaire, mais surtout une majorité qui préfère aller bosser même légèrement malade plutôt que de paumer 80 euros.

cette mesure quand même,démontre que ça a fait nettement chuter l’absentéisme.(voir graphique)
après,si d'autres abusent en plus,j'imagine qu'ils perdent d'avantage de pognon.

Et puis chers salariés du privé toujours prompts à dégainer sur les "feignasses" de fonctionnaires, n'oubliez pas tout de même de rappeler que dans bien des boîtes vos jours de carence sont pris en charge et payés, ce qui n'est nullement le cas chez nous. Merci les amis.

ça n'est pas systématique,et souvent dans les grosses boites....hors,c'est pas là ou se trouve la majorité des gens du privé.

[Kelenner]

ça n'est pas systématique,et souvent dans les grosses boites....hors,c'est pas là ou se trouve la majorité des gens du privé.

C'est juste. Les salariés des PME, comme toujours, sont les plus mal lotis. Mais que les employés des grands groupes viennent pigner sur les "privilèges" des fonctionnaires, à d'autres.

[Jarod1]

T'as des preuves de ce que tu avances ?

Des preuves ? Ben c'est ce rapport qui le dit, non ? J'ai rien inventé en tous cas. C'est d'ailleurs assez cohérent, et typique de la magouille "à la française".

[mordred]

Deux univers différents. C'est un monde !

Blague brestoise :

Ti'Jean est en train de se rendre à pied paisiblement d'un atelier à l'autre de l'arsenal de Brest. Soudain, il ne voit pas qu'il se dirige vers la Penfeld (rivière traversant l'arsenal) et tombe à l'eau. Il se noie.
On remonte le cadavre. Un attroupement commente l'accident. Et soudain, on entend une voix sortie de la masse : "Mettez-lui les mains dans les poches. Ca passera en accident de travail !".