vivarais a écrit : ↑27 mars 2020 22:09
sauf que lui pensait à l'intérêt de la classe populaire
et qu'aujourd'hui vous l'avez délaissé pour vous tourner vers d'autres et la classe populaire s'est tournée vers ceux qui défendent ses intérêts
vers ceux qui disent occupons nous de nos pauvres et non de ceux des autres
Cotta – Mais à quoi joue Marine Le Pen ?
CHRONIQUE. Peu audible depuis la crise du Covid-19, la patronne du RN a procédé à des ajustements au sein de son parti. Y a-t-il le feu à la maison Le Pen ? Par Michèle Cotta
Modifié le 11/08/2020 à 12:39 - Publié le 11/08/2020 à 07:30 | Le Point.fr
La dédiabolisation est un art difficile. Marine Le Pen en fait-elle trop lorsqu'elle déclare sa flamme pour le général de Gaulle, oubliant le lourd passé qui a opposé son père, Jean-Marie Le Pen, au principal artisan de l'indépendance algérienne, oubliant ainsi, aux yeux de l'ex-président du Front national (devenu Rassemblement national), les Français qu'il assurait avoir « compris » ? En fait-elle trop lorsqu'elle condamne le « fléau de l'antisémitisme » en rendant hommage aux juifs déportés après la rafle du Vél' d'Hiv en 1942 ? Ne prend-elle pas à contre-pied ses militants et ses électeu...
Des municipales en trompe-l'œil
Deux raisons l'appellent à modifier sa ligne. La première est la stagnation actuelle du Rassemblement national. Pas de chute spectaculaire, mais pas de progression non plus.
Et le fameux livre noir sur la gestion du coronavirus par le gouvernement, publié finalement fin juillet, est loin d'avoir causé les dégâts qu'elle souhaitait pour le gouvernement et le président. Il est passé quasiment inaperçu. Elle croyait en faire une arme décisive, l'opinion publique ne l'a accueilli qu'avec indifférence. Attaquer Emmanuel Macron n'est pas une panacée. Le Rassemblement national s'en est bien aperçu avec les municipales :
il a confirmé son implantation à Hénin-Beaumont, à Fréjus, en même temps que Louis Aliot, l'ancien compagnon de Marine Le Pen, gagnait sa première ville de plus de 120 000 habitants, Perpignan. Mais n'est pas parvenu à élargir véritablement dans toute la France son maillage municipal. conquises e
Le mouvement a perdu deux des villesn 2014 : Le Luc, dans le Var, et Mantes-la-Jolie, la seule municipalité qu'elle dirigeait en Île-de-France ; et Stéphane Ravier, sénateur RN de Marseille, a échoué dans sa quête de la mairie de Marseille.
La Fondation Jean-Jaurès, qui en a fait l'étude, note de la même façon un recul. Le Rassemblement national avait présenté 369 listes présentées en 2014, 317 avaient dépassé les 10 % de suffrages obtenus lors du 1er tour pour se qualifier au second. En 2020, ce n'est plus le cas que dans 136 des 262 communes où le RN a présenté ses candidats.