https://www.marianne.net/agora/entretie ... es-enfantsLe 17 octobre 2022, pour la première fois et suite à une décision judiciaire, le ministère de l’éducation nationale a publié les IPS (Indices de Position Sociale) de chaque école et collège publics et privés sous contrat. Sans surprise, plus l’indice est élevé, plus l’établissement accueille un public scolaire favorisé.
Si l’on regarde les 300 collèges du pays qui ont l’IPS le plus élevé, pas un seul établissement public ! Les écoles ayant un IPS sous la barre de 90 (c’est-à-dire accueillant la population la moins favorisée) sont à 97 % publiques.
Une situation que le ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse tend bien inverser. Invité ce soir dans Quotidien sur TMC, il explique comment il souhaite contrer la crainte des parents d’élèves : “ça demande de la conviction et de la pédagogie. Mais il faut le faire car on s’aperçoit que la mixité elle est bonne non seulement pour les enfants venant de milieux défavorisés...
Comment avoir une once de crédibilité quand on agit pour soit même dans le sens exact contraire des leçons que l'on donne aux autres?Dans « L’École du Gotha » (éditions du Seuil), le journaliste Lucas Bretonnier a enquêté sur l'École alsacienne, où le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a scolarisé ses propres enfants. Un lieu où l'on retrouve les milieux parisiens les plus favorisés…
Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a affirmé avoir placé ses enfants dans une école privée et élitiste pour qu’ils aient une « scolarité sereine » : l'École alsacienne. Une incongruité ? Justement, Lucas Bretonnier, journaliste et ancien collaborateur de Marianne, a fait paraître une enquête sur cette école : L’École du Gotha (éditions du Seuil). Il décrit une école basée sur la logique du réseau, où l'entrée se fait sur un mélange de cooptation des parents, de qualités scolaires de l’enfant et de compétences comme la personnalité.