http://www.leparisien.fr/municipales-20 ... 520317.phpMunicipales : Copé veut saisir «l'occasion de sanctionner la gauche»
«Qu'on ne vienne pas me dire : ça n'a rien à voir!» Jean-François Copé a affiché la couleur, ce jeudi, en ouvrant la convention UMP sur les élections municipales : il entend bien nationaliser ce scrutin local.
«Cette élection municipale va être un test de vérité, aussi bien sur le plan local que national.» Et donc, aux yeux du président du principal parti d'opposition, «l'occasion de sanctionner la gauche».
Pour appuyer son propos, Jean-François Copé évoque «deux domaines où la gauche locale et la gauche nationale sont les mêmes» : la sécurité -«neuf fois sur dix ce sont des villes de gauche» qui rencontrent des problèmes de sécurité- et la fiscalité -«ce sont les villes de gauche qui ont largement augmenté les impôts locaux».
Il «se trompe d'élection», tranche Christophe Borgel, responsable des élections au PS, sur son blog. «En voulant faire des municipales un troisième tour de l’élection présidentielle, Jean-François Copé prend les électeurs pour des imbéciles», écrit-il encore, déplorant que le président de l'UMP «ose prétendre que la hausse de l’insécurité et de la fiscalité est l’apanage des maires de gauche».
«Refus total d'alliance avec le FN»
Autre axe développé par le président de l'UMP dans son discours, l'attitude à adopter vis-à-vis du Front national. Comme un contre-pied à son meilleur ennemi François Fillon -qui s'est empêtré dans une polémique à l'automne dernier en appelant à voter pour «le moins sectaire» en cas de duel PS/FN- Jean-François Copé défend une ligne «claire» : «Le refus total d'alliance avec le Front national.» «Nous n'avons pas la même histoire, nous n'avons pas les mêmes valeurs et nous n'avons pas le même programme», insiste-t-il.
A ceux qui songeraient, entre les deux tours, à passer des alliances avec le parti de Marine Le Pen, il adresse cette mise en garde : ce sera l'exclusion immédiate. Au passage, Jean-François Copé relève que ceux «qui sont partis flamberge au vent au Front national» font aujourd'hui marche arrière, citant notamment Vincent Morelle, l'ancien directeur de campagne de la candidate FN dans sa ville de Meaux (Seine-et-Marne), qui vient de claquer la porte avec fracas.
Appelant les candidats à «faire du terrain comme jamais» et à «évoquer les sujets locaux, comme les sujets nationaux», il martèle son ambition : «Aller le plus haut possible dans la reconquête.» C'est que pour le président contesté de l’UMP, qui souffre d’une forte impopularité, une victoire de son parti aux municipales serait plus que bienvenue.
Comme ses prédécesseurs socialistes l'ont fait avant lui lorsqu'ils étaient dans l'opposition, Copé oublie qu'il s'agit d'élections municipales, que les français sont appelé à choisi leur maires et leurs conseillers municipaux, ceux qui vont administrer leur commune pendant les 6 prochaines années.
C'est parce que le gouvernement socialiste est mauvais qu'un maire socialiste sera forcément mauvais pour telle ou telle commune. Et inversement lorsque Sarkozy était au pouvoir.
C'est pas parce qu'on est de Droite qu l'on ne peut pas trouver que le maire de Gauche de sa commune fait du bon boulot et qu'il vaut mieux le reconduire plutôt que d'élire un maire de Droite dont on ne sait pas ce qu'il vaut. Et inversement
J'ai beau être plutôt de Centre-gauche, ça ne m'empêchera pas de voter pour le maire sortant -de Droite- de ma commune car je trouve qu'il fait du bon boulot.
Franchement, j'en ai marre de cette politique politicienne où chaque élection locale est détourné par l'opposition en un plébiscite contre le gouvernement.


