Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

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jeandu53
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Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par jeandu53 »

Voici un article intéressant sur les ravages et les ambiguïtés de la mode transgenre.

C'est un peu long, mais fort pertinent, me semble-t-il. Je place ici les principaux extraits :
Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Journaliste indépendante, spécialiste des questions de droits des femmes et de bioéthique, Pauline Arrighi vient de publier « Les ravages du genre » (Cerf), ouvrage dans lequel elle analyse la progression du phénomène transgenre et ses conséquences sur les adolescents, mais aussi pour l'ensemble de la société.

Marianne : Pouvez-vous revenir sur la définition d’une femme ? En quoi est-ce si important de le rappeler ?

Pauline Arrighi : Une femme est un être humain, qui a le plus souvent, sauf exception, deux chromosomes X et un certain rôle dans la procréation. Elle peut, sauf anomalie médicale, porter un enfant. Cette définition n’est pas futile. La division de l’humanité en deux, sauf exceptions, est importante biologiquement comme socialement.

En quoi la définition proposée par les études de genre vous gêne ?

Une nouvelle définition de ce que sont un homme et une femme est arrivée récemment. Elle veut s’affranchir de la biologie. Normalement, on définit quelque chose par des critères observables. Les femmes et les hommes ont des caractéristiques observables dans l’ADN et dans le corps.

Aujourd’hui, on essaie d’ignorer des critères factuels, au profit de nouveaux critères très nébuleux : « Je suis une femme parce que je me sens femme. » C’est tautologique et cela n’explique rien. La définition repose donc sur un discours. Est une femme qui se considère comme telle et la société doit s’adapter à cela.

Votre livre s’intitule Les ravages du genre. Le concept de « genre »a le mérite de rappeler qu’hommes et femmes sont assignés à des rôles sociaux, qui ont contribué à inférioriser les secondes, mais qui ont aussi porté atteinte à ceux qui s’en écartaient, par exemple les hommes jugés pas assez virils. N’est-ce pas un progrès ?

La définition du mot « genre » a aussi évolué. Au départ, cette notion permet de distinguer la réalité du corps des rôles sociaux ou des traits de personnalité, qui lui sont associés. Ce n’est pas parce que les femmes portent les enfants et accouchent qu’elles doivent se cantonner aux rôles domestiques. À l’inverse, les hommes ne sont pas naturellement dominants. Distinguer la biologie du corps et le rôle social est un vrai progrès.

Mais aujourd’hui, le genre prétend que le rôle social fait la réalité de la personne. Donc, que si je ne m’identifie pas au rôle social assigné aux femmes et à la « féminité », c’est je ne suis pas une femme. Il s’agit d’un retournement.

Cette vision réintroduit les stéréotypes : la femme porte des robes et met du rouge à lèvres. Et si un homme fait de même, c’est qu’en réalité, c’est une femme…

Oui, c’est cela. Au cours de mon enquête, j’ai constaté quelque chose d’intéressant. Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes filles, des homosexuels ou des lesbiennes, sont très mal acceptés dans leur milieu. Au lieu de défendre l’idée que l’homosexualité n’est pas un problème, les défenseurs du genre expliquent à ces jeunes, qui ne se reconnaissent pas dans les critères de la virilité et de la féminité, qu’en réalité, ils sont transgenres.

Ce n’est pas anodin, une fille qui croit qu’elle est un garçon risque de se faire entraîner dans un parcours, d’abord social – on va l’appeler par un prénom masculin –, qui va la renforcer dans cette croyance. Cela peut aboutir à des prises d’hormones et des mutilations, comme l’ablation des seins puis de l’intégralité de l’appareil reproducteur.

Vous allez jusqu’à dire que la « réassignation de genre » peut s’apparenter à une nouvelle forme de « thérapie de conversion ».

Ces jeunes qui se seraient épanouis en tant qu’homosexuels ou en tant que lesbiennes, finissent par faire des transitions pour changer de sexe. Ainsi, une jeune fille lesbienne deviendrait un jeune homme hétérosexuel. On crée ainsi des hétérosexuels. Dans le livre, je donne plusieurs exemples de jeunes qui disent : « Je n’étais pas accepté comme homosexuel. Mais comme fille trans, ça va, parce que c’est moins la honte d’avoir une fille trans hétéro. »

(...)

La dysphorie de genre n’est-elle pas une vraie souffrance ? Ne devons-nous pas nous féliciter de l’amélioration du traitement des trans ?

Oui, mais il faut se demander de qui est-ce qu’on parle lorsqu’on dit « les trans ». Il y a toujours eu une très petite minorité – une naissance sur 50 000 – d’hommes qui souffrent de dysphorie de genre. C’est un trouble, qui a été documenté, notamment pour l’OMS, l'Organisation mondiale de la santé. Il s’agit d’individus qui éprouvent un trouble dès l’enfance et qui persiste jusqu’à l’âge adulte, sans être influencés par les réseaux sociaux, comme c’est le cas maintenant.

Cette persistance est importante : il est impossible de savoir avec assurance si un enfant ou un ado est trans. C’est trop tôt. Dans plus de 80 % des cas, la puberté résout la dysphorie. Si le trouble persiste jusqu’à 25 ans ou plus, là oui, on sait qu’une transition peut soulager la personne.

(...)

Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique avec des comorbidités. Il faut explorer les causes de la demande de transition. Puis il faut voir si le trouble persiste à l’âge adulte. Personne ne dit que les trans n’existent pas. Le problème est de confondre un trouble avec une identité, qui peut être réclamée par n’importe qui ou qui peut masquer d’autres problèmes.

Les autistes sont également surreprésentés chez les adolescents trans. Pourquoi ?

L’autisme fait partie des troubles qui peuvent être confondus avec la transidentité, notamment celui des jeunes filles qui est moins bien diagnostiqué que celui des garçons. Lorsqu’une jeune fille éprouve des difficultés avec les rôles sociaux liés à la féminité et qu’elle a du mal à interagir avec les autres filles, parfois cela peut être des symptômes de troubles autistiques. Malheureusement, les psys et le corps médical proposent souvent trop rapidement à ces enfants une transition médicale, voire chirurgicale, qui, souvent, est lourde de conséquences et ne résout rien.

Mais si certains adolescents se sentent mieux après leur transition, et alors ?

Si c’était le cas, je n’aurais pas écrit ce livre. Le problème c’est que plusieurs études fiables montrent que cela n’aide pas les jeunes. Certains adolescents, surtout des filles, regrettent leur transition, expliquent que les médecins les ont poussés beaucoup trop vite, et que cela leur a été nuisible.

Quel rôle jouent, dans tout cela, les influenceurs sur les réseaux sociaux ?

Les adolescents sont influençables et sont extrêmement sensibles à l’opinion de leurs pairs. Donc, oui, il ne faut pas sous-estimer l’importance de ce que les jeunes voient sur les réseaux sociaux. D’autant plus qu’il s’agit d’une solution rapide et spectaculaire.

En quoi le transgenrisme fait-il le jeu du capitalisme ?

Pendant qu’on parle de cela, on ne pense pas à faire la révolution ! Pendant qu’on est un train de définir ce qu’est une femme, on oublie que la société reste divisée en classes et qu’on ne change pas de catégorie sociale à partir d’un simple discours. Il y a une réalité matérielle. Ensuite, les transitions coûtent cher, donc elles rapportent beaucoup à certains.

Des laboratoires pharmaceutiques s’enrichissent grâce à cela. Ce ne serait pas un problème si c’était efficace. Mais là, ce n’est pas le cas. Ce qui est spectaculaire, c’est que des personnes en bonne santé deviennent des patients à vie. Quelqu’un qui se fait retirer l’utérus et les ovaires a besoin d’hormones synthétiques toute sa vie.
SOURCE : https://www.marianne.net/agora/entretie ... EifQ%3D%3D

En résumé, il y a bien une mode du transgenrisme, qu'il faut combattre.
vivarais
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par vivarais »

On ne peut rien contre mère nature
Combien de personnes ont bridé leur tendance sexuelle à cause de la société
pour un jour alors qu'ils menaient une vie hétéro-sexuelle laisser leur vraie nature s'afficher
Foutez leur la paix
ils ne font de mal à personne en vivant leur propre vie
oups
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par oups »

J’ai pas tout lu désolé, mais des fois " j’me sent " aveugle ou tabouret , et les deux malheureusement ne peuvent lire :icon_winks:
Sinon ces messieurs qui se sentent dame ou inversement ,dans les vestiaires a la piscine ou à à fouille à la douane , ça complique
Mais bon quand on se fait chier tout seul , en toute autonomie quoi ,ca doit être dû à l’absence d’autre pour vous affliger :gene2:
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jeandu53
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par jeandu53 »

vivarais a écrit : 29 novembre 2023 18:29 On ne peut rien contre mère nature
Combien de personnes ont bridé leur tendance sexuelle à cause de la société
pour un jour alors qu'ils menaient une vie hétéro-sexuelle laisser leur vraie nature s'afficher
Foutez leur la paix
ils ne font de mal à personne en vivant leur propre vie
Le problème, comme indiqué dans l'article, c'est qu'on incite des jeunes qui ne souffrent pas de dysphorie de gens, qui sont simplement mal dans leur peau, à entamer des processus de transition très lourds. C'est criminel.
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Mickey
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Mickey »

Plus qu'un problème psychique, c'est surtout un phénomène de mode sur fond de wokisme. On a jamais vu autant de trans qu'en ce moment et on ne me va pas me faire croire que d'un coup, tous les mecs se sentent beaucoup mieux habillé en femme.
TikTok et les wokistes auront été les fossoyeurs de la jeunesse.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Fonck1 »

Elle est journaliste ou psy?
Bon dieu faut pas que l’oublie pas demain d’aller faire réparer la voiture chez mon dentiste .
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par jeandu53 »

Mickey a écrit : 29 novembre 2023 20:00 Plus qu'un problème psychique, c'est surtout un phénomène de mode sur fond de wokisme. On a jamais vu autant de trans qu'en ce moment et on ne me va pas me faire croire que d'un coup, tous les mecs se sentent beaucoup mieux habillé en femme.
TikTok et les wokistes auront été les fossoyeurs de la jeunesse.
Il y a un effet de mode, c'est évident.
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da capo
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par da capo »

Une tendance inquétante : la réassignation de genre chez l'enfant.

On constate chez certains enfants une contrariété par rapport à leur sexe de naissance, qui se manifeste par un comportement, une identification au genre opposé.
Parmi eux, certains affirment à la fois un refus de leur sexe biologique et le désir d'appartenance au sexe opposé.
Le nom donné à ce phénomène est la dysphorie de genre et en France, environ 700 mineurs sont traités ou en attente de traitement dans un service spécialisé parisien, en vue d' une réassignation de genre. Ce traitement consiste en la prise de bloqueurs de la puberté dans un premier temps, puis d'hormones et enfin, d'une intervention chirurgicale.

Depuis 2013, ce sujet devenu médiatisé reçoit un accueil plutôt favorable.

Des films précurseurs comme ''ma vie en rose'' en 1997, ou plus récents comme ''Danish girl'' (2015) ou ''Girl'' (2018) ont popularisé le phénomène du trans-sexualisme, l'apparition télévisée de Baptiste, 8 ans allias Lilie et le combat de sa mère contre les institutions pour faire valoir sa nouvelle  identité, le discours de Jesus Ramos allias Elsa 8 ans, devant le parlement d'Estramadure ou l'apparition de Stella dans c à vous plus récemment etc..

En 2020, j'ai regardé le documentaire ''petite fille'' de Sébastien Lifshitz, diffusé en 2020 sur Arte devant 1.375000 spectateurs puis disponible sur netflix, qui a connu un grand succès et d'innombrables témoignages émus et compatissants.

Le film se déroule dans une petite ville de Picardie où Karine est une mère de famille aisée, elle a une fille de 16 ans, deux garçons de 11-12 ans, puis Sasha, notre héros-héroïne de 7 ans et un petit dernier de deux ans.

Par ses attitudes, ses préférences et ses jeux, Sasha a toujours eu des comportements de fille et un jour, vers l'âge de trois ans, il demande à sa mère : ''quand je serai grand, je serai une fille ? - mais non, tu ne pourras jamais être une fille, puisque tu es un garçon''

Bouleversée par ses pleurs et devant la détresse de Sasha qui veut être une fille, elle a décidé depuis ce jour qu'elle en ferait le combat de sa vie.
Ce combat commence à l'école, où l'institution refuse que Sasha soit considéré comme une fille.

Le seul moyen d'y remédier est que soit reconnu son statut d'enfant dysphorique de genre.
Elle apprend que c'est possible, grâce à des consultations chez un pédopsychiatre, dans le service dédié de l'hôpital Robert Debré à Paris.

Karine se confie, pleure souvent et devient peu à peu le personnage central du film, on entendra très peu Sasha, toujours accompagné de sa mère et dont les mots et les pleurs répondent instantanément à ses sollicitations.

Elle raconte qu'elle a fait deux fausses-couches (de filles) et qu'avant la naissance de Sasha, elle avait rêvé enceinte d'avoir une fille. Elle nous dit avec une certaine naïveté : ''j'ai dû manger un truc, je ne sais pas...'' On a l'impression que le sexe de son fils est une erreur du destin.

Arrive le jour de la consultation à laquelle on assiste. La pédopsychiatre s'adresse à Sasha : '' qui es – tu, tu te sens quoi ?'' Sasha répond après quelque hésitation – heu..une fille... aussitôt, sa mère dit à sa place le fameux slogan qu'elle aurait dû prononcer : ''une fille née dans un corps de garçon''.

Après trois consultations, le diagnostic de dysphorie de genre est établi, c'est une victoire. Sasha suivra le protocole de changement de sexe. (traitement de blocage de la puberté par la prise d'hormones et plus tard, une castration dont on voudrait atténuer la gravité en conservant ses testicules  ''maturés in – vitro'' genre s'il change d'avis, on les lui remettra.

L'ambiance est émouvante et feutrée, les images sont très soignées, comme la musique de grands compositeurs qui baigne ce documentaire d'une douceur triste, un film qui restera dans mon souvenir comme un sommet du militantisme ''par les sentiments.''

Quelques éléments de réflexion :

D'après l'IACAPAP (assoc. internationale de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent et des professions associées)
''Il est également important d’examiner le contexte du développement de l’intérêt et du souhait pour l’autre genre, même si les désirs transitoires peuvent survenir dans le cadre de l’anxiété, d’autant plus que cela se rapporte à la mère comme principale figure d’attachement.
Dans certains cas, l’enfant peut être anxieux quant à la disponibilité de la mère et chercher du réconfort en adoptant un rôle féminin, dans d’autres cas, l’enfant peut être anxieux de l’acceptation de son sexe par la mère.''


Pourquoi est-t-il irresponsable d'engager des enfants dans un processus de changement de sexe ?
''Parce qu'à l'âge adulte, environ 90 % d'entre eux l'auront abandonné'', nous dit jean-claude Maleval, de l'Ecole Lacanienne. les recherches sont concordantes sur ce point :
le souhait de changement de sexe chez l'enfant n'est pas un prédicteur du trans-sexualisme, mais de l'homosexualité pour environ 70 % des cas, les autres enfants deviennent hétéroxexuels et seule une petite minorité parmi ces enfants persiste à souffrir de dysphorie de genre, soit 10 à 12 %.
De surcroît, même parmi ces derniers, tous ne se résolvent pas par l'engagement dans un processus de transition.

Quant à l'argument massue du suicide de ceux auxquels le changement de sexe ne serait pas accordé, il est irrecevable et se retourne même contre ceux qui l'avancent : le taux de suicidalité est très élevé chez les dysphoriques de genre, en moyenne, trois à cinq fois plus que dans la population générale et ce taux semble dans un premier temps confirmer la menace. Cependant, certains chercheurs observent ce paradoxe : bien qu'ils soient généralement satisfaits de leur transition, leur taux de suicidalité moyen reste le même après leur transition, ce qui n'a rien d'étonnant, vu que
tous les transsexuels s'accordent pour dire à quel point leur parcours est une épreuve et que l'insertion dans la nouvelle identité sociale est difficile.

Sachant que l'avenir le plus probable de la dysphorie de genre chez l'enfant est sa disparition et que le risque de suicide n'est pas accru par une réponse défavorable à la demande de changement de sexe, il faut répéter qu'il est irresponsable d'accéder à cette demande chez un enfant.
La transition médicale doit être réservée à des adultes décidés et avertis.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Mesoke »

A mon avis, pour bosser un peu le sujet depuis quelques temps, il faut prendre en compte la dysphorie de genre chez les jeunes mais ne pas entamer de démarches de changement de genre effectif avant l'âge adulte et une plus grande stabilité. L'adolescence peut être une période difficile, et la dysphorie de genre peut être un moyen de lutter contre ces difficultés, mais sans être vraiment complètement ancrée et définitive.

Pour en revenir à l'article, la passage sur le transgenrisme qui ferait le jeu du capitalisme parce que les labos pharmaceutiques vendent quelques hormones en plus à de rares transgenres c'est un peu du gros foutage de gueule ... Si on cherche des arnaques des labos pharmaceutiques ou des entreprises capitalistes en général on peut en trouver des un million de fois plus profitables aux capitalistes.
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Saturne
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Saturne »

Mickey a écrit : 29 novembre 2023 20:00 Plus qu'un problème psychique, c'est surtout un phénomène de mode sur fond de wokisme. On a jamais vu autant de trans qu'en ce moment et on ne me va pas me faire croire que d'un coup, tous les mecs se sentent beaucoup mieux habillé en femme.
TikTok et les wokistes auront été les fossoyeurs de la jeunesse.
Bien d'accord avec toi, ce phénomène de transidentité concernant les adolescents et jeunes adultes prend une proportion complètement délirante. Surtout que dans l'esprit des gens qui ne connaissent pas réellement ce que sont les transgenres, il est mélangé des notions bien différentes: les sexualités (LGB sans oublier l'hétérosexualité quand même ;) ), un mode de vie, une mentalité (Q), des pathologies psychiatriques (T pour dysphorie de genre relevant de l'ALD31), le tout suivi de lettres absconses a, e, p, i j'en passe et des meilleures ... On obtient ainsi ce sigle fourre-tout 'LGBTQi+' mélangeant des gens bien différents. Et dire qu'il y a des parents qui accompagnent leur enfant pour les 'libérer' de leur corps dans lequel ils sont enfermés depuis que leur sexe leur a été 'assigné' ... Et quand on tient ce genre de propos, on peut vite être mis dans la cage aux phobes (transphobe en l'occurrence).
Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder.
Je peux résister à tout, sauf à la tentation. Oscar Wilde
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Fonck1 »

laissez les donc faire ce qu'ils veulent.
ils partent du principe qu'on ne va pas les juger, mais tout le monde fait l'inverse.
ils découvrirons ainsi tous seuls, leur sexualité, dont personne n'a à se mêler.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Victor »

Mesoke a écrit : 30 novembre 2023 08:52 A mon avis, pour bosser un peu le sujet depuis quelques temps, il faut prendre en compte la dysphorie de genre chez les jeunes mais ne pas entamer de démarches de changement de genre effectif avant l'âge adulte et une plus grande stabilité. L'adolescence peut être une période difficile, et la dysphorie de genre peut être un moyen de lutter contre ces difficultés, mais sans être vraiment complètement ancrée et définitive.

Pour en revenir à l'article, la passage sur le transgenrisme qui ferait le jeu du capitalisme parce que les labos pharmaceutiques vendent quelques hormones en plus à de rares transgenres c'est un peu du gros foutage de gueule ... Si on cherche des arnaques des labos pharmaceutiques ou des entreprises capitalistes en général on peut en trouver des un million de fois plus profitables aux capitalistes.
Les capitalistes, c'est ceux qu'ont un grand chapeau haut de forme ou bien ceux qui ont changé de sexe ?
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Victor »

Fonck1 a écrit : 21 mai 2024 18:47 laissez les donc faire ce qu'ils veulent.
ils partent du principe qu'on ne va pas les juger, mais tout le monde fait l'inverse.
ils découvrirons ainsi tous seuls, leur sexualité, dont personne n'a à se mêler.
Tout dépend de l'âge des individus.
Exemple : les parents doivent se mêler de l'éducation de leurs enfants et de leurs demandes.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Patchouli38 »

J'ai connu une adolescente née fille mais qui se considérait comme garçon. Je discutais souvent avec et il lui arrivait de dormir chez moi car elle était mal dans sa peau, non pas par rapport à son choix, mais par rapport à la réaction de sa famille : sa mère et son beau-père (la maman étant divorcée). Elle ne leur avait rien dit, effrayée par la réaction éventuelle de sa famille.
Elle s'était choisie un nom de garçon et était heureuse que l'on respectait son choix et que la nommait par le prénom masculin.
Il n'y avait aucun délire psychique, tout était assumé.

Sa classe l'avait acceptée et respectait son désir de changement de sexe. Elle avait fini par tout avouer à sa mère et à son beau-père : la maman avait déjà des doutes sur le sujet et l'avait très bien pris, quand au beau-père, ce fut le contraire. Pas d'engueulades, non mais un refus du choix de sa belle-fille. L'avoir avoué l'avait soulagée.

Puis tout le monde a déménagé dans un autre département.

C'est une amie de ma fille avec qui elle est toujours en contact.
Il faut vraiment avoir cotoyé les trans pour les comprendre.

Néanmoins, à mon humble avis, le changement de genre devrait se faire à l'âge adulte. Comme le dit Mesoke, l'adolescence est une période ou le jeune est à la recherche de son identité. Il peut très bien changer d'avis une fois arrivé à l'âge adulte. Parfois, on pense que... pour finalement voir que l'on s'est trompé.
Une fois le processus enclenché, il est difficile de revenir en arrière.

A ce jour, l'amie de ma fille est devenue une adulte et se considère toujours en tant que garçon. Son choix n'était pas une bluette d'adolescence, il est toujours assumé.
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Re: Pauline Arrighi : "Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique"

Message par Mesoke »

Victor a écrit : 21 mai 2024 19:20 Tout dépend de l'âge des individus.
Exemple : les parents doivent se mêler de l'éducation de leurs enfants et de leurs demandes.
Oui, et ils doivent aussi chercher à les comprendre. La transidentité c'est super compliqué à comprendre, mais ça existe pour de vrai, et ça a toujours existé. C'est juste qu'aujourd'hui c'est un peu plus accepté que par le passé, donc les gens l'assument plus en public.
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