Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

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grishka
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par grishka »

Fonck1 a écrit : 10 octobre 2023 15:31 non, le sommet de l'inaction et de la bêtise, parce qu'à priori, ceux qui fustigent d'autres sur leurs méthode discutables et réprimables, n'ont à priori pas été beaucoup à l'école et n'ont pas appris le "plus jamais ça".
:lol:
Ce n'était pas à cette sortie de votre part que je répondais.
Parce que le coup du "Vouloir changer la société = holocauste", franchement...

Je répondais à:
Fonck1 a écrit : 10 octobre 2023 11:18jadis c'etait hier, faut bien comrpoendre que les temps ont changés et que l'on ne va pas revenir en arrière
Beaucoup de gens tout au long de l'histoire ont également dû penser que leur organisation sociale était la meilleure, le sommet, irréversible.
Ils devaient se dire cela il y a 200 ans... et 2000 ans, même il y a 20.000 ans.
Sauf que de nos jours, nous connaissons (pour une grande part) l'histoire de l'humanité à la surface de la planète: il est plus que probable que dans 200 ans, nos descendants considéreront nos moeurs comme arriérés ou barbares... et que si nous avions connaissance des moeurs de nos descendants dans 200 ans, nous les considérerions comme arriérés ou barbares.
Et si ce n'est pas le cas dans 200 ans, ce le sera dans 500 ou 1000 ans.

Et pour revenir au sujet, le divorce de masse est réellement apparu aux USA dans les années 60, avant de se propager ailleurs.
Les slogans au sujet des "différents types de familles" s'opposent à tout ce que les anthropologues nous disent sur l'humanité depuis son apparition: la famille nucléaire (les deux parents élevant leurs enfants) est le centre de la société partout et depuis toujours. Et qu'à partir de la famille nucléaire, des modèles familiaux plus complexes se sont construits: famille souche et famille communautaire.
Et je me répète, tout cela, je ne l'invente pas: c'est ce que disent les historiens des systèmes familiaux et les anthropologues.

A partir de là, on peut trouver des points positifs à la fin de la sacralité de la famille nucléaire dans certains cas: les gens peuvent échapper à des parents tyranniques et violents, aux grossesses non désirées à répétition.
Mais les faits sont là pour montrer que l'éclatement des familles nucléaires tel que nous le constatons dans notre société aujourd'hui n'est lié à cela que dans une infime minorité des cas: 50% des mariages finissent par un divorce, il n'y a pas 50% de couples souffrant de violences conjugales...

Là-dessus, Mesoke nous explique qu'en fait, cela nous rend plus "heureux".
Vous avez l'impression que notre société respire le bonheur? Les enfants des familles recomposées ballotés d'un domicile à l'autre, échangés sur des aires d'autoroute, pris dans les bisbilles entre ex, pris dans une compétition entre demi-frère/soeur, c'est de ce bonheur là dont on parle?
En l'espace de trois générations, notre société a balancé littéralement des millions de gosses là dedans, sans parler de l'explosion des familles monoparentales due au départ du père, bien plus facile à réaliser hors lien du mariage.
Et on sait que le divorce de masse/être élevé par un parent seul impacte les enfants: toute chose égale par ailleurs, leurs résultats scolaires sont dégradés, ils sont plus impliqués dans la petite délinquance, consommation d'alcool et de drogue plus importante, ils ont des rapports sexuels plus tôt et plus souvent non protégés.
Il y a quelqu'un qui veut prétendre que tout cela sont des signes que ces enfants sont plus "heureux"?

Que l'on tienne à ces libertés, soit.
Mais il faut assumer derrière, pas dissimuler les conséquences.
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grishka
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par grishka »

Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 09:31ls sont beaux tous vos concepts théoriques sur la famille, comment elle se forme, comment tout le monde est heureux et joyeux avec ses enfants dans un monde parfait. Mais dans la vraie vie c'est archi plus compliqué que tout ça.
Celui qui a commencé à parler de bonheur, c'est vous.
N'inversez pas les rôles.
Et effectivement, le bonheur, c'est un peu compliqué que "je fais ce qu'il me plait quand il me plait, sans aucun principe, sans prévoir les conséquences".

Je répète: il faut être débile pour ne pas se réaliser qu'un enfant va compliquer sa vie.
Bien sûr que cela peut être extrêmement compliqué: un enfant peut naitre avec une maladie incurable, développer un handicap, etc.
Personne ne le souhaite, personne ne peut être véritablement prêt à cela, mais (contrairement à vous) je vis selon des principes.
Et un de mes principes est de tout faire pour assumer mes responsabilités: je fais un gosse, je fais tout ce que je peux pour l'assumer.
Un des mes gosses peut se faire renverser par une voiture et rentrer à la maison dans un fauteuil roulant à l'état de légume. J'ose prétendre que ma réaction ne sera pas de me "planquer".
Je ne ferais certainement pas le malin, je demanderais de l'aide, je peux même craquer, mais quel genre de personne faut-il être pour se "planquer"?
Modifié en dernier par grishka le 11 octobre 2023 13:56, modifié 1 fois.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Mesoke »

grishka a écrit : 11 octobre 2023 09:50 Là-dessus, Mesoke nous explique qu'en fait, cela nous rend plus "heureux".
Vous avez l'impression que notre société respire le bonheur? Les enfants des familles recomposées ballotés d'un domicile à l'autre, échangés sur des aires d'autoroute, pris dans les bisbilles entre ex, pris dans une compétition entre demi-frère/soeur, c'est de ce bonheur là dont on parle?
En l'espace de trois générations, notre société a balancé littéralement des millions de gosses là dedans, sans parler de l'explosion des familles monoparentales due au départ du père, bien plus facile à réaliser hors lien du mariage.
Et on sait que le divorce de masse/être élevé par un parent seul impacte les enfants: toute chose égale par ailleurs, leurs résultats scolaires sont dégradés, ils sont plus impliqués dans la petite délinquance, consommation d'alcool et de drogue plus importante, ils ont des rapports sexuels plus tôt et plus souvent non protégés.
Il y a quelqu'un qui veut prétendre que tout cela sont des signes que ces enfants sont plus "heureux"?

Que l'on tienne à ces libertés, soit.
Mais il faut assumer derrière, pas dissimuler les conséquences.
Quand des parents ne s'entendent plus :
- soit ils restent ensemble quand même, avec ce que ça entraine de risque de disputes continuelles néfaste pour tous. Ou sinon ils prennent sur eux et vivent malheureux pendant looooooongtemps. Ils peuvent aussi aller voir ailleurs discrètement, plus ou moins avec accord de leur conjoint, tout en faisant semblant à la maison, et c'est encore la moins mauvaise des solutions.
- soit ils se séparent. Et là soit ils se partagent la garde des mioches et refont leur vie chacun de leur côté. Ils sont plus heureux avec quelqu'un qu'ils aiment. Et les enfants sont ballotés entre deux familles, mais est-ce pire que se planquer dans sa chambre tous les jours pendant que ses parents se mettent sur la gueule ? Soit un seul parent garde les mioches pendant que l'autre disparait.

Y'a AUCUNE bonne solution quand les parents ne s'aiment plus. Et PERSONNE ne peut savoir comment lui et son état d'esprit évoluerons dans 10 ans, surtout avec des naissances de mioches dans la période. PERSONNE ne peut savoir si son amoureux actuel restera un amour réciproque dans 10 ans. De tous temps des gens ont vécu avec des personnes qu'ils n'aiment pas, même si c'était le grand amour à la base.

Donc dans la vraie vie il faut voir ce qu'on peut proposer pour remédier à la situation pourrie des malchanceux qui ont vu leur vie gâchée par une érosion de l'amour dans le couple. Et pas prendre ce problème avec des "il faut que", "c'est comme ça que ça doit se passer" ou "les gens à qui ça arrive sont des demeurés".

Le problème du divorce c'est un manque d'amour entre les parents, pas du laxisme législatif ...
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Mesoke »

grishka a écrit : 11 octobre 2023 10:01 Celui qui a commencé à parler de bonheur, c'est vous.
N'inversez pas les rôles.
Et effectivement, le bonheur, c'est un peu compliqué que "je fais ce qu'il me plait quand il me plait, sans aucune principe, sans prévoir les conséquences".

Je répète: il faut être débile pour ne pas se réaliser qu'un enfant va compliquer sa vie.
Bien sûr que cela peut être extrêmement compliqué: un enfant peut naitre avec une maladie incurable, développer un handicap, etc.
Personne ne le souhaite, personne ne peut être véritablement prêt à cela, mais (contrairement à vous) je vis selon des principes.
Et un de mes principes est de tout faire pour assumer mes responsabilités: je fais un gosse, je fais tout ce que je peux pour l'assumer.
Un des mes gosses peut se faire renverser par une voiture et rentrer à la maison dans un fauteuil roulant à l'état de légume. J'ose prétendre que ma réaction ne sera pas de me "planquer".
Je ne ferais certainement pas le malin, je demanderais de l'aide, je peux même craquer, mais quel genre de personne faut-il être pour se "planquer"?
Oui, moi j'ai parlé de bonheur potentiellement retrouvé après une séparation qui met fin à une vie sans bonheur.

Toi tu sembles imaginer comme inconcevable que des gens puissent ne plus s'aimer et vouloir se séparer, comme si c'étaient des débiles mentaux d'avoir fondé une famille sans être certains à 100% qu'ils allaient pouvoir passer leur vie ensemble.


Même en sachant qu'un enfant va compliquer la vie, on ne peut pas se rendre compte avant d'en avoir à quel point plein de détails sont compliqués, et, surtout, à quel point le manque de sommeil joue sur l'humeur. Toi tu assures et tu es fort, c'est bien, je suis content pour toi. D'autres n'ont pas cette chance. Et, surtout, des gens changent quand ils ont des mioches, ou même juste quand ils vivent en couple. Les gens changent quand ils changent de vie, quand ils changent de boulot, d'activité, de fréquentations, et, donc, quand ils ont des mioches. On peut aimer quelqu'un à un moment donné et pas ce qu'il est devenu 10 ans plus tard. Et ça n'est pas prévisible.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Fonck1 »

moi il me parait complètement utopique de croire qu'en 2023, le prisme "je rentre une personne qui sera la même toute ma vie" soit encore d'actualité, déjà, c'est contre nature, ensuite, on se rencontre à un moment parce que l'on a des aspirations communes qui ne sont avec beaucoup de probabilités, pas les même 10 ou 20 ans après, le bonheur, c'est pas de vivre avec quelqu'un qu'on ne supporte plus.
par ailleurs, ça rends les gens autour malheureux.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par jeandu53 »

Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 09:31 Non, à peu près personne n'a conscience de ce que peut réellement provoquer une première naissance en terme de manque de sommeil, de manque de temps, de stress ou de difficulté d'organisation.
Ben si, tous les parents en ont conscience...
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par jeandu53 »

grishka a écrit : 11 octobre 2023 09:50 Beaucoup de gens tout au long de l'histoire ont également dû penser que leur organisation sociale était la meilleure, le sommet, irréversible.
Ils devaient se dire cela il y a 200 ans... et 2000 ans, même il y a 20.000 ans.
Sauf que de nos jours, nous connaissons (pour une grande part) l'histoire de l'humanité à la surface de la planète: il est plus que probable que dans 200 ans, nos descendants considéreront nos moeurs comme arriérés ou barbares... et que si nous avions connaissance des moeurs de nos descendants dans 200 ans, nous les considérerions comme arriérés ou barbares.
Et si ce n'est pas le cas dans 200 ans, ce le sera dans 500 ou 1000 ans.

Et pour revenir au sujet, le divorce de masse est réellement apparu aux USA dans les années 60, avant de se propager ailleurs.
Les slogans au sujet des "différents types de familles" s'opposent à tout ce que les anthropologues nous disent sur l'humanité depuis son apparition: la famille nucléaire (les deux parents élevant leurs enfants) est le centre de la société partout et depuis toujours. Et qu'à partir de la famille nucléaire, des modèles familiaux plus complexes se sont construits: famille souche et famille communautaire.
Et je me répète, tout cela, je ne l'invente pas: c'est ce que disent les historiens des systèmes familiaux et les anthropologues.

A partir de là, on peut trouver des points positifs à la fin de la sacralité de la famille nucléaire dans certains cas: les gens peuvent échapper à des parents tyranniques et violents, aux grossesses non désirées à répétition.
Mais les faits sont là pour montrer que l'éclatement des familles nucléaires tel que nous le constatons dans notre société aujourd'hui n'est lié à cela que dans une infime minorité des cas: 50% des mariages finissent par un divorce, il n'y a pas 50% de couples souffrant de violences conjugales...

Là-dessus, Mesoke nous explique qu'en fait, cela nous rend plus "heureux".
Vous avez l'impression que notre société respire le bonheur? Les enfants des familles recomposées ballotés d'un domicile à l'autre, échangés sur des aires d'autoroute, pris dans les bisbilles entre ex, pris dans une compétition entre demi-frère/soeur, c'est de ce bonheur là dont on parle?
En l'espace de trois générations, notre société a balancé littéralement des millions de gosses là dedans, sans parler de l'explosion des familles monoparentales due au départ du père, bien plus facile à réaliser hors lien du mariage.
Et on sait que le divorce de masse/être élevé par un parent seul impacte les enfants: toute chose égale par ailleurs, leurs résultats scolaires sont dégradés, ils sont plus impliqués dans la petite délinquance, consommation d'alcool et de drogue plus importante, ils ont des rapports sexuels plus tôt et plus souvent non protégés.
Il y a quelqu'un qui veut prétendre que tout cela sont des signes que ces enfants sont plus "heureux"?

Que l'on tienne à ces libertés, soit.
Mais il faut assumer derrière, pas dissimuler les conséquences.
C'est un fait que, dans les familles monoparentales, il y a davantage de pauvreté, d'échec scolaire pour les enfants, de délinquance chez les enfants, etc. Les pouvoirs publics devraient dire clairement ce que vous dites, à savoir que la famille avec un papa et une maman et des enfants est le centre de la société partout et depuis toujours, et qu'il y a de bonnes raisons à cela. Au lieu de cela, le discours dominant nous enseigne que tout se vaut. On ne peut pas, d'un côté, casser les repères traditionnels, au nom de la liberté individuelle, et ensuite s'étonner de la perte de repères chez les jeunes.
Fonck1 a écrit : 11 octobre 2023 10:19 moi il me parait complètement utopique de croire qu'en 2023, le prisme "je rentre une personne qui sera la même toute ma vie" soit encore d'actualité, déjà, c'est contre nature, ensuite, on se rencontre à un moment parce que l'on a des aspirations communes qui ne sont avec beaucoup de probabilités, pas les même 10 ou 20 ans après, le bonheur, c'est pas de vivre avec quelqu'un qu'on ne supporte plus.
par ailleurs, ça rends les gens autour malheureux.
Très bien, mais il faut assumer derrière. La liberté a un prix, que chacun doit payer. C'est un peu facile de faire ce qu'on veut et de demander ensuite à la société de payer.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Patchouli38 »

jeandu53 a écrit : 11 octobre 2023 13:06
Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 09:31 Non, à peu près personne n'a conscience de ce que peut réellement provoquer une première naissance en terme de manque de sommeil, de manque de temps, de stress ou de difficulté d'organisation.
Ben si, tous les parents en ont conscience...
Non, malheureusement non. Vous en avez qui s'extasient devant une photo de bébé et ça leur donne envie d'en faire un. Seulement ils ont oublié une chose : un bébé n'est pas une poupée. Faut le nourrir, le changer, le promener et cela comporte un coût. Un enfant c'est pour la vie, même quand il devient adulte. De nombreux faits divers sur les "bébés secoués" ponctuent l'actualité parce qu'on ne supporte ni ses pleurs, ni ses cris.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par jeandu53 »

Je veux dire : tous les parents qui ont eu un enfant sont passés par là, et donc savent.
oups
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par oups »

Fonck1 a écrit : 11 octobre 2023 10:19 moi il me parait complètement utopique de croire qu'en 2023, le prisme "je rentre une personne qui sera la même toute ma vie" soit encore d'actualité, déjà, c'est contre nature, ensuite, on se rencontre à un moment parce que l'on a des aspirations communes qui ne sont avec beaucoup de probabilités, pas les même 10 ou 20 ans après, le bonheur, c'est pas de vivre avec quelqu'un qu'on ne supporte plus.
par ailleurs, ça rends les gens autour malheureux.
A la rigueur on dit " je rentre dans une personne ", mais bon ça reste assez trivial tout de meme :icon_winks:
Après ça serait bien que certaines demoiselles portent autant d’attention au choix du pere de leurs enfants qu’à celui de leur smartphone ou du ptit haut qui va bien pour épater les copines et/ou émoustiller le passant emoustillable. Éduquer du mieux possible des enfants c’est extrêmement difficile à deux , alors à un j’imagine bien la galère :( Mais de la à me faire payer les rames :siffle:
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par grishka »

Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 10:05Quand des parents ne s'entendent plus...
Vous contestez des choses qu'il n'y a pas à contester: les données sont là, les études ont été faites, cela fait 40 ans que les résultats sont là et convergent.
Je vais les répéter... encore.
Les enfants vivants sous le même toit que leur deux parents en comparaison avec les enfants vivants avec un seul de leur parent ont de meilleurs résultats scolaires, sont moins impliqués dans la petite délinquance, ont moins de consommation précoce et excessive d'alcool, ont moins de risque de grossesse non désirée précoce.
Et cela, c'est en comparant des enfants vivant dans les mêmes conditions socio-économiques, évidemment.

Donc après vous pouvez tenter de les contester à coup de "Oui, mais imaginez un scénario où..." que vous voulez: la réponse à la question est là.
Y'a AUCUNE bonne solution quand les parents ne s'aiment plus.
Ce qui n'a rien à voir avec le sujet, en fait.
Je ne suis pas conseiller conjugal, mais les gens cessent rarement de s'aimer du jour au lendemain. Ce qui veut dire qu'ils peuvent y faire quelque chose bien avant d'arriver à ce stade.
C'est peut-être une anomalie statistique, mais dans les couples qui se sont séparés que je connais, je dirais que facilement 7 fois sur 10, la cause de la séparation est qu'un des membres du couple part voir ailleurs.
Alors évidemment, vu le paradigme dans lequel vous vous placez, vous allez nous expliquer que c'est parce que la personne n'aimait plus l'autre...
Les relations de couple, c'est un peu plus compliqué qu'un bouton AMOUR qui passe de ON à OFF du jour au lendemain.

Et la vie de famille est bien évidemment encore un peu plus compliqué, c'est à dire qu'en tant que parent, une personne ne devrait pas placer son ego et bien-être avant tout, en se fichant des conséquences car s'asseyant sur tous les principes.
Et pas prendre ce problème avec des "il faut que", "c'est comme ça que ça doit se passer" ou "les gens à qui ça arrive sont des demeurés".
Ah! On arrive donc à la malhonnêteté intellectuelle totale de votre part: inventez mes propos.
En l'occurence, attribuez ma qualification de demeurés à des parents qui ne s'entendent plus ou ne s'aiment plus.

Ce qui est évidemment totalement faux: je l'ai attribué à des gens qui s'imaginent que les enfants n'auraient aucun impact sur leur vie.
Aucun rapport donc avec le travestissement grotesque que vous tentez de mes propos.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Mesoke »

jeandu53 a écrit : 11 octobre 2023 13:06
Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 09:31 Non, à peu près personne n'a conscience de ce que peut réellement provoquer une première naissance en terme de manque de sommeil, de manque de temps, de stress ou de difficulté d'organisation.
Ben si, tous les parents en ont conscience...
Bah non, pas avant la naissance.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Mesoke »

jeandu53 a écrit : 11 octobre 2023 13:20 Je veux dire : tous les parents qui ont eu un enfant sont passés par là, et donc savent.
Ah ok, pardon. Du coup c'est pas ce que je disais : je parlais d'AVANT la première naissance. Avant la naissance du premier gamin, peu de gens ont conscience de la difficulté réelle que ça peut représenter d'avoir un bébé.

Ce qui peut largement influer sur l'évolution des comportements et de l'humeur des parents.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par Kelenner »

Il me semble que vous confondez deux choses : les parents divorcés ou séparés mais qui continuent tous les deux à s’occuper de leurs enfants ; et ce que moi j’appelle « famille monoparentale «  où le père ne s’est jamais vraiment occupé du ou des gamins. Ce sont surtout celles ci qui posent des problèmes.
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Re: Philippe Brun sur les familles monoparentales : «Un sujet social aussi écrasant que totalement invisibilisé»

Message par grishka »

Mesoke a écrit : 11 octobre 2023 10:12Toi tu sembles imaginer comme inconcevable que des gens puissent ne plus s'aimer et vouloir se séparer, comme si c'étaient des débiles mentaux d'avoir fondé une famille sans être certains à 100% qu'ils allaient pouvoir passer leur vie ensemble.
Non mais n'essayez pas de deviner ce que je pense: je l'écris.
Et je n'ai littéralement jamais écrit ce monceau d'inepties que vous me prêtez.

Par contre, vous, vous avez bien écrit cela:
Mesoke a écrit : 10 octobre 2023 09:54On n'a qu'une vie, et qui est trop courte pour la gâcher avec des principes.
Si cela ne veut pas dire qu'en tant que parent (car je rappelle que le sujet porte sur les familles monoparentales), les individus doivent agir en égoïste pur, en s'asseyant totalement sur les conséquences de leurs actes concernant leurs enfants, c'est drôlement bien imité.
D'autres n'ont pas cette chance.
Je connais des parents qui n'ont littéralement quasiment pas dormi pendant 2 ans, le temps que les médecins trouvent enfin le problème médical de leur enfant.
A vous lire, il aurait fallu qu'ils se "planquent" ou abandonnent tout leurs principes.
Evidemment, cela a été très dur pour eux, leur couple, leur vie...
Mais vous vous imaginez que c'est représentatif des 50% de couples qui finissent divorcés? C'est selon vous la cause majeure des divorces?
Et aussi des séparations des couples non mariés?
Et des femmes célibataires avec enfant(s)?

Non parce que sinon, cela n'a juste aucun impact sur le sujet.
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