La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
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La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
"ÉCHÉANCES Les élections dimanche sont considérées comme cruciales pour l’avenir du pays et l’issue dépendra des résultats des petits partis, nécessaires pour former une coalition
L’avenir politique de la Pologne est en jeu. Les électeurs sont appelés aux urnes dans le cadre d’élections législatives pour déterminer si les populistes-nationalistes resteront au pouvoir. Si tous les sondages placent le parti populiste-nationaliste au pouvoir, Droit et Justice (PiS), en première position, il semble impossible qu’il obtienne une majorité absolue.
Selon un sondage réalisé les 9 et 10 octobre par la fondation Ibris, le PiS obtiendrait 33,5 % des voix, devant la Coalition civique (centre) 28 %, la Troisième voie (chrétien-démocrate) 10,9 %, la Gauche 10,1 % et la Confédération (extrême droite) 9,2 %. Le partenaire le plus probable du PiS serait alors la Confédération qui a appelé à en finir avec l’aide à l’Ukraine. Selon cette hypothèse, le PiS et la Confédération obtiendraient ensemble une courte majorité au sein du parlement polonais, qui compte 460 sièges.
Toutefois, un autre sondage réalisé cette semaine par la même organisation montre que les deux partis n’atteignent pas la majorité requise. En revanche, la Coalition civique, dirigée par l’ancien chef du Conseil européen et ex-Premier ministre Donald Tusk, pourrait être en mesure de former une majorité avec deux autres petits partis : la Troisième voie et la Gauche.
Campagne polarisée
Les partisans du PiS affirment que leur victoire permettra au parti de concrétiser sa vision d’une Pologne puissante et souveraine, fondée sur des valeurs traditionnelles, qui maintiendra l’interdiction de l’avortement. La campagne a été très polarisée, marquée par une série d’attaques personnelles contre Donald Tusk, orchestrée par le parti au pouvoir qui l’a accusé d’agir dans l’intérêt de Berlin, Moscou et Bruxelles.
Le PiS a intensifié sa rhétorique antimigrants : le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré jeudi que les familles polonaises devraient être protégées contre ces immigrés illégaux « qui n’ont aucun respect pour notre culture ». Selon l’opposition, une victoire du PiS entraînerait des tensions croissantes avec l’Union européenne. L’opposition accuse le gouvernement de préparer un « Polexit », c’est-à-dire la sortie de l’UE.
De nombreux partisans de l’opposition et des organisations non gouvernementales avertissent qu’un troisième mandat des nationalistes affaiblirait davantage les libertés démocratiques, telles que l’Etat de droit et les droits des médias.
L’aide à l’Ukraine en jeu
Kiev aussi observe la situation avec circonspection, car un gouvernement polonais où la Confédération aurait son mot à dire risquerait de détourner Varsovie de sa voie pro ukrainienne.
La Pologne a compté parmi les principaux soutiens de l’Ukraine au sein de l’UE et de l’Otan, et a accueilli un million de réfugiés ukrainiens, mais la lassitude grandit chez nombre de Polonais. Le gouvernement s’est brouillé récemment avec l’Ukraine au sujet de l’interdiction d’importations de céréales, arguant de la nécessité de protéger les agriculteurs polonais.
Selon Marcin Zaborowski, expert au sein du groupe de réflexion Globsec, le parti au pouvoir avait adopté une position plus froide à l’égard de l’Ukraine dans le but d’obtenir des votes nationalistes. « Après les élections, il risque d’être trop tard pour revenir sur cette position, car le mal aura été fait », prévient-il."
https://www.20minutes.fr/monde/pologne/ ... venir-pays
L’avenir politique de la Pologne est en jeu. Les électeurs sont appelés aux urnes dans le cadre d’élections législatives pour déterminer si les populistes-nationalistes resteront au pouvoir. Si tous les sondages placent le parti populiste-nationaliste au pouvoir, Droit et Justice (PiS), en première position, il semble impossible qu’il obtienne une majorité absolue.
Selon un sondage réalisé les 9 et 10 octobre par la fondation Ibris, le PiS obtiendrait 33,5 % des voix, devant la Coalition civique (centre) 28 %, la Troisième voie (chrétien-démocrate) 10,9 %, la Gauche 10,1 % et la Confédération (extrême droite) 9,2 %. Le partenaire le plus probable du PiS serait alors la Confédération qui a appelé à en finir avec l’aide à l’Ukraine. Selon cette hypothèse, le PiS et la Confédération obtiendraient ensemble une courte majorité au sein du parlement polonais, qui compte 460 sièges.
Toutefois, un autre sondage réalisé cette semaine par la même organisation montre que les deux partis n’atteignent pas la majorité requise. En revanche, la Coalition civique, dirigée par l’ancien chef du Conseil européen et ex-Premier ministre Donald Tusk, pourrait être en mesure de former une majorité avec deux autres petits partis : la Troisième voie et la Gauche.
Campagne polarisée
Les partisans du PiS affirment que leur victoire permettra au parti de concrétiser sa vision d’une Pologne puissante et souveraine, fondée sur des valeurs traditionnelles, qui maintiendra l’interdiction de l’avortement. La campagne a été très polarisée, marquée par une série d’attaques personnelles contre Donald Tusk, orchestrée par le parti au pouvoir qui l’a accusé d’agir dans l’intérêt de Berlin, Moscou et Bruxelles.
Le PiS a intensifié sa rhétorique antimigrants : le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré jeudi que les familles polonaises devraient être protégées contre ces immigrés illégaux « qui n’ont aucun respect pour notre culture ». Selon l’opposition, une victoire du PiS entraînerait des tensions croissantes avec l’Union européenne. L’opposition accuse le gouvernement de préparer un « Polexit », c’est-à-dire la sortie de l’UE.
De nombreux partisans de l’opposition et des organisations non gouvernementales avertissent qu’un troisième mandat des nationalistes affaiblirait davantage les libertés démocratiques, telles que l’Etat de droit et les droits des médias.
L’aide à l’Ukraine en jeu
Kiev aussi observe la situation avec circonspection, car un gouvernement polonais où la Confédération aurait son mot à dire risquerait de détourner Varsovie de sa voie pro ukrainienne.
La Pologne a compté parmi les principaux soutiens de l’Ukraine au sein de l’UE et de l’Otan, et a accueilli un million de réfugiés ukrainiens, mais la lassitude grandit chez nombre de Polonais. Le gouvernement s’est brouillé récemment avec l’Ukraine au sujet de l’interdiction d’importations de céréales, arguant de la nécessité de protéger les agriculteurs polonais.
Selon Marcin Zaborowski, expert au sein du groupe de réflexion Globsec, le parti au pouvoir avait adopté une position plus froide à l’égard de l’Ukraine dans le but d’obtenir des votes nationalistes. « Après les élections, il risque d’être trop tard pour revenir sur cette position, car le mal aura été fait », prévient-il."
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Il est souhaitable pour les polonais qu'il aient la sagesse pour leur sécurité de voter majoritairement pour le parti qui les mettra à l'abri de l'immigration qui a créé en France d'énormes difficultés.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Ouf! Pas de guerre d'Algérie, pas de protectorat au Maroc, pas d'Afrique Équatoriale Polonaise, pas d'appel à une MDO maghrébine exploitée...pas d'inquiétude ma poule
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
UBUmachin , tel un superbe faux-cul, fait semblant de ne pas comprendre que c'est plutot : pas d'émeutes, pas d'attentats islamiques , pas de zones de non droit, par de problèmes d'insécurité, pas de contestation de l'enseignement, pas de trafic de drogues dans les cités "sensibles" ....... (mille excuses pour les oublis)
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Élections législatives en Pologne : qui est Donald Tusk, cet europhile en lutte contre l’ultraconservatisme ?
L’ancien Premier ministre polonais, un temps président du Conseil européen, veut proposer une alternative face au parti Droit et justice, rapporte franceinfo.
C'est jour d’élection en Pologne. Ce dimanche 15 octobre, le résultat des urnes permettra de renouveler le Parlement. La majorité de l’hémicycle désignera alors un président du Conseil des ministres, prêt à désigner un nouveau Gouvernement. Le libéral Donald Tusk se verrait bien récupérer ce maroquin. Pour cela, il lui faut renverser le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, rapporte franceinfo.
À 66 ans, Donald Tusk est une figure bien connue de la politique, que ce soit en Pologne, ou en Europe. Ce natif de Gdansk, connu pour son port industriel dans le nord du pays, se lance en politique peu après la chute du bloc soviétique. D’abord député, puis sénateur et vice-président de la chambre haute polonaise, il cofonde le parti Plateforme civique (Platforma Obywatelska en polonais, abrégé en PO) en 2001, avant de devenir Premier ministre en 2007. À ce jour, Donald Tusk a exercé le plus long mandat de Premier ministre de la IIIe République (six ans et dix mois) en Pologne grâce à une réélection en 2011.
Lorsque Donald Tusk prend les rênes du Gouvernement en 2007, il entame une série de mesures « d’inspiration néo-libérale », précise à franceinfo Valentin Behr, chargé de recherche au CNRS, rattaché au Centre européen de sociologie et de science politique. Le but ? Rattraper le retard économique de la Pologne sur le reste de l’Europe, dont elle est membre depuis trois ans.
Autorisation de l’IVG jusqu’à 12 semaines
Point noir : de nombreux Polonais se souviennent d’inégalités grandissantes pendant cette période, constate le politologue Cédric Pellen auprès de franceinfo. Le gouvernement Tusk décide aussi de l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite et de la privatisation d’entreprises publiques, des mesures largement impopulaires.
La Pologne entre conservatisme et soutien conditionnel à l’Ukraine
Europhile, Donald Tusk espère l’entrée de la Pologne dans la zone euro, sans succès. En décembre 2014, il devient le président du Conseil européen. La période voit plusieurs crises allant de l’immigration aux problèmes économiques de la Grèce, en passant par les négociations sur le Brexit et l’annexion de la Crimée.
Pour séduire de nouveaux électeurs, Donald Tusk veut augmenter les allocations familiales et propose d’autoriser l’IVG pour toutes les femmes qui le demandent, jusqu’à 12 semaines de grossesse. Un grand écart par rapport à la politique des ultraconservateurs du PiS, qui ont rendu l’avortement presque impossible en 2020. De quoi, il l’espère, l’emporter sur son adversaire, qui reste légèrement en tête dans les sondages.
https://www.lejdd.fr/international/elec ... sme-138957
L’ancien Premier ministre polonais, un temps président du Conseil européen, veut proposer une alternative face au parti Droit et justice, rapporte franceinfo.
C'est jour d’élection en Pologne. Ce dimanche 15 octobre, le résultat des urnes permettra de renouveler le Parlement. La majorité de l’hémicycle désignera alors un président du Conseil des ministres, prêt à désigner un nouveau Gouvernement. Le libéral Donald Tusk se verrait bien récupérer ce maroquin. Pour cela, il lui faut renverser le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, rapporte franceinfo.
À 66 ans, Donald Tusk est une figure bien connue de la politique, que ce soit en Pologne, ou en Europe. Ce natif de Gdansk, connu pour son port industriel dans le nord du pays, se lance en politique peu après la chute du bloc soviétique. D’abord député, puis sénateur et vice-président de la chambre haute polonaise, il cofonde le parti Plateforme civique (Platforma Obywatelska en polonais, abrégé en PO) en 2001, avant de devenir Premier ministre en 2007. À ce jour, Donald Tusk a exercé le plus long mandat de Premier ministre de la IIIe République (six ans et dix mois) en Pologne grâce à une réélection en 2011.
Lorsque Donald Tusk prend les rênes du Gouvernement en 2007, il entame une série de mesures « d’inspiration néo-libérale », précise à franceinfo Valentin Behr, chargé de recherche au CNRS, rattaché au Centre européen de sociologie et de science politique. Le but ? Rattraper le retard économique de la Pologne sur le reste de l’Europe, dont elle est membre depuis trois ans.
Autorisation de l’IVG jusqu’à 12 semaines
Point noir : de nombreux Polonais se souviennent d’inégalités grandissantes pendant cette période, constate le politologue Cédric Pellen auprès de franceinfo. Le gouvernement Tusk décide aussi de l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite et de la privatisation d’entreprises publiques, des mesures largement impopulaires.
La Pologne entre conservatisme et soutien conditionnel à l’Ukraine
Europhile, Donald Tusk espère l’entrée de la Pologne dans la zone euro, sans succès. En décembre 2014, il devient le président du Conseil européen. La période voit plusieurs crises allant de l’immigration aux problèmes économiques de la Grèce, en passant par les négociations sur le Brexit et l’annexion de la Crimée.
Pour séduire de nouveaux électeurs, Donald Tusk veut augmenter les allocations familiales et propose d’autoriser l’IVG pour toutes les femmes qui le demandent, jusqu’à 12 semaines de grossesse. Un grand écart par rapport à la politique des ultraconservateurs du PiS, qui ont rendu l’avortement presque impossible en 2020. De quoi, il l’espère, l’emporter sur son adversaire, qui reste légèrement en tête dans les sondages.
https://www.lejdd.fr/international/elec ... sme-138957
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
En résumé les polonais ont le choix entre plus de souplesse en matière d'IVG ou bien accepter les migrants que l' Europe veut imposer aux états avec toutes les "difficultés" prévisibles( cf la situation en France)Corvo a écrit : ↑15 octobre 2023 12:38 Élections législatives en Pologne : qui est Donald Tusk, cet europhile en lutte contre l’ultraconservatisme ?
L’ancien Premier ministre polonais, un temps président du Conseil européen, veut proposer une alternative face au parti Droit et justice, rapporte franceinfo.
C'est jour d’élection en Pologne. Ce dimanche 15 octobre, le résultat des urnes permettra de renouveler le Parlement. La majorité de l’hémicycle désignera alors un président du Conseil des ministres, prêt à désigner un nouveau Gouvernement. Le libéral Donald Tusk se verrait bien récupérer ce maroquin. Pour cela, il lui faut renverser le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, rapporte franceinfo.
À 66 ans, Donald Tusk est une figure bien connue de la politique, que ce soit en Pologne, ou en Europe. Ce natif de Gdansk, connu pour son port industriel dans le nord du pays, se lance en politique peu après la chute du bloc soviétique. D’abord député, puis sénateur et vice-président de la chambre haute polonaise, il cofonde le parti Plateforme civique (Platforma Obywatelska en polonais, abrégé en PO) en 2001, avant de devenir Premier ministre en 2007. À ce jour, Donald Tusk a exercé le plus long mandat de Premier ministre de la IIIe République (six ans et dix mois) en Pologne grâce à une réélection en 2011.
Lorsque Donald Tusk prend les rênes du Gouvernement en 2007, il entame une série de mesures « d’inspiration néo-libérale », précise à franceinfo Valentin Behr, chargé de recherche au CNRS, rattaché au Centre européen de sociologie et de science politique. Le but ? Rattraper le retard économique de la Pologne sur le reste de l’Europe, dont elle est membre depuis trois ans.
Autorisation de l’IVG jusqu’à 12 semaines
Point noir : de nombreux Polonais se souviennent d’inégalités grandissantes pendant cette période, constate le politologue Cédric Pellen auprès de franceinfo. Le gouvernement Tusk décide aussi de l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite et de la privatisation d’entreprises publiques, des mesures largement impopulaires.
La Pologne entre conservatisme et soutien conditionnel à l’Ukraine
Europhile, Donald Tusk espère l’entrée de la Pologne dans la zone euro, sans succès. En décembre 2014, il devient le président du Conseil européen. La période voit plusieurs crises allant de l’immigration aux problèmes économiques de la Grèce, en passant par les négociations sur le Brexit et l’annexion de la Crimée.
Pour séduire de nouveaux électeurs, Donald Tusk veut augmenter les allocations familiales et propose d’autoriser l’IVG pour toutes les femmes qui le demandent, jusqu’à 12 semaines de grossesse. Un grand écart par rapport à la politique des ultraconservateurs du PiS, qui ont rendu l’avortement presque impossible en 2020. De quoi, il l’espère, l’emporter sur son adversaire, qui reste légèrement en tête dans les sondages.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Ben voyons !berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 14:00En résumé les polonais ont le choix entre plus de souplesse en matière d'IVG ou bien accepter les migrants que l' Europe veut imposer aux états avec toutes les "difficultés" prévisibles( cf la situation en France)Corvo a écrit : ↑15 octobre 2023 12:38 Élections législatives en Pologne : qui est Donald Tusk, cet europhile en lutte contre l’ultraconservatisme ?
L’ancien Premier ministre polonais, un temps président du Conseil européen, veut proposer une alternative face au parti Droit et justice, rapporte franceinfo.
C'est jour d’élection en Pologne. Ce dimanche 15 octobre, le résultat des urnes permettra de renouveler le Parlement. La majorité de l’hémicycle désignera alors un président du Conseil des ministres, prêt à désigner un nouveau Gouvernement. Le libéral Donald Tusk se verrait bien récupérer ce maroquin. Pour cela, il lui faut renverser le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, rapporte franceinfo.
À 66 ans, Donald Tusk est une figure bien connue de la politique, que ce soit en Pologne, ou en Europe. Ce natif de Gdansk, connu pour son port industriel dans le nord du pays, se lance en politique peu après la chute du bloc soviétique. D’abord député, puis sénateur et vice-président de la chambre haute polonaise, il cofonde le parti Plateforme civique (Platforma Obywatelska en polonais, abrégé en PO) en 2001, avant de devenir Premier ministre en 2007. À ce jour, Donald Tusk a exercé le plus long mandat de Premier ministre de la IIIe République (six ans et dix mois) en Pologne grâce à une réélection en 2011.
Lorsque Donald Tusk prend les rênes du Gouvernement en 2007, il entame une série de mesures « d’inspiration néo-libérale », précise à franceinfo Valentin Behr, chargé de recherche au CNRS, rattaché au Centre européen de sociologie et de science politique. Le but ? Rattraper le retard économique de la Pologne sur le reste de l’Europe, dont elle est membre depuis trois ans.
Autorisation de l’IVG jusqu’à 12 semaines
Point noir : de nombreux Polonais se souviennent d’inégalités grandissantes pendant cette période, constate le politologue Cédric Pellen auprès de franceinfo. Le gouvernement Tusk décide aussi de l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite et de la privatisation d’entreprises publiques, des mesures largement impopulaires.
La Pologne entre conservatisme et soutien conditionnel à l’Ukraine
Europhile, Donald Tusk espère l’entrée de la Pologne dans la zone euro, sans succès. En décembre 2014, il devient le président du Conseil européen. La période voit plusieurs crises allant de l’immigration aux problèmes économiques de la Grèce, en passant par les négociations sur le Brexit et l’annexion de la Crimée.
Pour séduire de nouveaux électeurs, Donald Tusk veut augmenter les allocations familiales et propose d’autoriser l’IVG pour toutes les femmes qui le demandent, jusqu’à 12 semaines de grossesse. Un grand écart par rapport à la politique des ultraconservateurs du PiS, qui ont rendu l’avortement presque impossible en 2020. De quoi, il l’espère, l’emporter sur son adversaire, qui reste légèrement en tête dans les sondages.
https://www.lejdd.fr/international/elec ... sme-138957
Alors que le débat fait rage sur la réponse européenne à l’afflux de migrants sur l’île de Lampedusa, une autre affaire vient empoisonner les relations de deux voisins de l’UE : l’Allemagne et la Pologne. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement polonais fait l’objet d'"allégations sérieuses" – selon Berlin – concernant une présumée vaste fraude aux visas qui éclabousse certains de ses membres. A tel point que, mercredi 20 septembre, Berlin et Bruxelles ont exigé de Varsovie une "clarification rapide et complète". La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a adressé une lettre aux autorités polonaises et a réclamé une réponse d’ici au 3 octobre. Le gouvernement polonais a d’ores et déjà rejeté ces allégations, les qualifiant d'"absurdes".
Ce pic de tension entre les deux pays fait suite aux révélations du quotidien allemand Bild - suivies par celles de nombreux médias polonais –, qui affirme que près de 350 000 travailleurs pourraient être entrés illégalement dans l’Union européenne ces trois dernières années. Au centre de ce trafic se trouverait, selon plusieurs médias, le ministère des Affaires étrangères polonais, qui aurait accordé au moins 250 000 visas contre plusieurs milliers d’euros, voire plusieurs dizaines de milliers d’euros par sésame
En Allemagne, l’ambassadeur de Pologne a été convoqué par les services de la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, qui a également eu un entretien téléphonique avec son homologue polonais à ce sujet.
Trafic d’influence et filière d’immigration clandestine
Ce scandale de trafic de visas et d’influence, qui remonte désormais jusqu’à l’exécutif, vient enflammer la campagne en vue des législatives, prévues en octobre. Fin août, un vice-ministre, Piotr Wawrzyk, a été démis de ses fonctions, officiellement en raison d’un "manque de coopération satisfaisante". Selon la radio privée RMF FM, il aurait été hospitalisé la semaine dernière après avoir tenté de se suicider. Le portail d’information Onet.pl, qui cite des sources anonymes au sein de Droit et Justice (PiS), le parti au pouvoir, et du ministère, assure que ce vice-ministre a en fait été congédié pour avoir "aidé à créer une filière d’immigration clandestine depuis l’Asie et l’Afrique" via des consulats ainsi que des sociétés extérieures rémunérées pour ce trafic d’êtres humains.
Des journalistes affirment notamment que le vice-ministre et ses collaborateurs envoyaient aux consulats des listes de centaines de noms de personnes auxquelles ces administrations devaient rapidement délivrer les visas, souvent sans vérification. Onet.pl cite notamment le cas de ressortissants d’Inde se faisant passer pour des cinéastes de Bollywood et qui, après une intervention du vice-ministre, ont obtenu des visas Schengen à entrées multiples. Ces derniers permettent d’entrer et sortir de l’espace européen autant de fois que souhaité pendant sa durée de validité.
Sept interpellations et une enquête ouverte
Les autorités polonaises auraient même, toujours selon Onet.pl, été alertées de l’affaire par des services de renseignement d’autres pays. Une allégation que nie l’exécutif polonais. Du coté du pouvoir, le parti populiste nationaliste tente à tout prix de minimiser l’affaire. Selon eux, l’affaire ne concernerait que "quelques centaines de visas"
"Malheureusement, la presse allemande s’est accrochée au récit complètement absurde de l’opposition concernant l’ampleur de ce à quoi nous étions confrontés. J’ai parlé hier à la ministre allemande de l’Intérieur […]. Je lui ai expliqué l’ampleur réelle [du problème], a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, à Radio Zet. Je l’ai rassurée sur le fait qu’il s’agissait simplement d’une campagne électorale de l’opposition et je lui ai dit de ne pas croire ces foutaises", a-t-il ajouté.
Vendredi dernier, le ministère polonais des Affaires étrangères a bien reconnu des "irrégularités constatées dans le processus de délivrance des visas", et a annoncé la démission du chef de son bureau juridique. Le parquet, qui enquête sur un éventuel "trafic d’influence" susceptible d’avoir accéléré des procédures de visa, indique que sept personnes ont déjà été interpellées dans cette affaire, aucune n’étant fonctionnaire d’Etat.
Le PiS, "mafia" de l’immigration ?
L’affaire est plus qu’embarrassante pour le PiS, qui use depuis des années d’une rhétorique fortement anti-immigration, ce qui lui a permis de remporter les élections législatives de 2015. La Pologne a achevé l’an dernier la construction d’un mur en acier le long de sa frontière avec la Biélorussie, destiné à dissuader les migrants de la franchir et a déployé des milliers de soldats pour la protéger.
La question migratoire est un des principaux sujets exploités par le pouvoir, qui a décidé de tenir le 15 octobre, jour des élections législatives, un référendum national portant notamment sur ce sujet. Les Polonais pourront dire s’ils souhaitent "supprimer la barrière à la frontière avec la Biélorussie" et s’ils sont favorables à "l’entrée de milliers d’immigrants illégaux" dans le pays, selon le mécanisme de "relocalisation" proposé par l’Union européenne.
Après les révélations sur ce scandale, l’opposition ne mâche pas ses mots, évoquant une "mafia des visas". "Le plus grand scandale en Pologne au XXIᵉ siècle", selon Donald Tusk, président de la Plateforme civique (PO, libéral), principale formation d’opposition. Dans une vidéo publiée sur Internet, le parti d’opposition accuse le gouvernement d’avoir fait venir "250 000 migrants du Proche Orient et d’Afrique", et ajoute : "Le référendum est un mensonge."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/im ... W7QGMZYLA/
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Il ne manque plus que fascistes..Pour la rime?.....les populistes-nationalistes

Je sais que tu n'y es pour rien Patchouli mais nous ne savons pas quelles sont les grandes lignes du programme de leurs principaux opposants...C'est dommage....Une comparaison aurait été bienvenue.Les partisans du PiS affirment que leur victoire permettra au parti de concrétiser sa vision d’une Pologne puissante et souveraine, fondée sur des valeurs traditionnelles, qui maintiendra l’interdiction de l’avortement. La campagne a été très polarisée, marquée par une série d’attaques personnelles contre Donald Tusk, orchestrée par le parti au pouvoir qui l’a accusé d’agir dans l’intérêt de Berlin, Moscou et Bruxelles.
Le PiS a intensifié sa rhétorique antimigrants : le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré jeudi que les familles polonaises devraient être protégées contre ces immigrés illégaux « qui n’ont aucun respect pour notre culture ». Selon l’opposition, une victoire du PiS entraînerait des tensions croissantes avec l’Union européenne. L’opposition accuse le gouvernement de préparer un « Polexit », c’est-à-dire la sortie de l’UE.
De nombreux partisans de l’opposition et des organisations non gouvernementales avertissent qu’un troisième mandat des nationalistes affaiblirait davantage les libertés démocratiques, telles que l’Etat de droit et les droits des médias.
D'après ce que j'ai lu le Centre serait le principal "adversaire"....Une politique style Macron?..."Le c.. entre deux chaises" ?...Immigrationiste et Européiste à mort?...Reposant comme lu sur une coalItion?....Style ménage à 3 d'après ce qui est dit...L'un cherchera surement à dominer les autres,c'est un grand classique en politique...Le premier qui mange ses alliés pour en faire ce qu'il veut par la suite.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Mon cher Corvo, je n'ai pas eu le courage de lire le gros pavé ci-dessus.Corvo a écrit : ↑15 octobre 2023 14:12Ben voyons !
Alors que le débat fait rage sur la réponse européenne à l’afflux de migrants sur l’île de Lampedusa, une autre affaire vient empoisonner les relations de deux voisins de l’UE : l’Allemagne et la Pologne. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement polonais fait l’objet d'"allégations sérieuses" – selon Berlin – concernant une présumée vaste fraude aux visas qui éclabousse certains de ses membres. A tel point que, mercredi 20 septembre, Berlin et Bruxelles ont exigé de Varsovie une "clarification rapide et complète". La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a adressé une lettre aux autorités polonaises et a réclamé une réponse d’ici au 3 octobre. Le gouvernement polonais a d’ores et déjà rejeté ces allégations, les qualifiant d'"absurdes".
Ce pic de tension entre les deux pays fait suite aux révélations du quotidien allemand Bild - suivies par celles de nombreux médias polonais –, qui affirme que près de 350 000 travailleurs pourraient être entrés illégalement dans l’Union européenne ces trois dernières années. Au centre de ce trafic se trouverait, selon plusieurs médias, le ministère des Affaires étrangères polonais, qui aurait accordé au moins 250 000 visas contre plusieurs milliers d’euros, voire plusieurs dizaines de milliers d’euros par sésame
En Allemagne, l’ambassadeur de Pologne a été convoqué par les services de la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, qui a également eu un entretien téléphonique avec son homologue polonais à ce sujet.
Trafic d’influence et filière d’immigration clandestine
Ce scandale de trafic de visas et d’influence, qui remonte désormais jusqu’à l’exécutif, vient enflammer la campagne en vue des législatives, prévues en octobre. Fin août, un vice-ministre, Piotr Wawrzyk, a été démis de ses fonctions, officiellement en raison d’un "manque de coopération satisfaisante". Selon la radio privée RMF FM, il aurait été hospitalisé la semaine dernière après avoir tenté de se suicider. Le portail d’information Onet.pl, qui cite des sources anonymes au sein de Droit et Justice (PiS), le parti au pouvoir, et du ministère, assure que ce vice-ministre a en fait été congédié pour avoir "aidé à créer une filière d’immigration clandestine depuis l’Asie et l’Afrique" via des consulats ainsi que des sociétés extérieures rémunérées pour ce trafic d’êtres humains.
Des journalistes affirment notamment que le vice-ministre et ses collaborateurs envoyaient aux consulats des listes de centaines de noms de personnes auxquelles ces administrations devaient rapidement délivrer les visas, souvent sans vérification. Onet.pl cite notamment le cas de ressortissants d’Inde se faisant passer pour des cinéastes de Bollywood et qui, après une intervention du vice-ministre, ont obtenu des visas Schengen à entrées multiples. Ces derniers permettent d’entrer et sortir de l’espace européen autant de fois que souhaité pendant sa durée de validité.
Sept interpellations et une enquête ouverte
Les autorités polonaises auraient même, toujours selon Onet.pl, été alertées de l’affaire par des services de renseignement d’autres pays. Une allégation que nie l’exécutif polonais. Du coté du pouvoir, le parti populiste nationaliste tente à tout prix de minimiser l’affaire. Selon eux, l’affaire ne concernerait que "quelques centaines de visas"
"Malheureusement, la presse allemande s’est accrochée au récit complètement absurde de l’opposition concernant l’ampleur de ce à quoi nous étions confrontés. J’ai parlé hier à la ministre allemande de l’Intérieur […]. Je lui ai expliqué l’ampleur réelle [du problème], a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, à Radio Zet. Je l’ai rassurée sur le fait qu’il s’agissait simplement d’une campagne électorale de l’opposition et je lui ai dit de ne pas croire ces foutaises", a-t-il ajouté.
Vendredi dernier, le ministère polonais des Affaires étrangères a bien reconnu des "irrégularités constatées dans le processus de délivrance des visas", et a annoncé la démission du chef de son bureau juridique. Le parquet, qui enquête sur un éventuel "trafic d’influence" susceptible d’avoir accéléré des procédures de visa, indique que sept personnes ont déjà été interpellées dans cette affaire, aucune n’étant fonctionnaire d’Etat.
Le PiS, "mafia" de l’immigration ?
L’affaire est plus qu’embarrassante pour le PiS, qui use depuis des années d’une rhétorique fortement anti-immigration, ce qui lui a permis de remporter les élections législatives de 2015. La Pologne a achevé l’an dernier la construction d’un mur en acier le long de sa frontière avec la Biélorussie, destiné à dissuader les migrants de la franchir et a déployé des milliers de soldats pour la protéger.
La question migratoire est un des principaux sujets exploités par le pouvoir, qui a décidé de tenir le 15 octobre, jour des élections législatives, un référendum national portant notamment sur ce sujet. Les Polonais pourront dire s’ils souhaitent "supprimer la barrière à la frontière avec la Biélorussie" et s’ils sont favorables à "l’entrée de milliers d’immigrants illégaux" dans le pays, selon le mécanisme de "relocalisation" proposé par l’Union européenne.
Après les révélations sur ce scandale, l’opposition ne mâche pas ses mots, évoquant une "mafia des visas". "Le plus grand scandale en Pologne au XXIᵉ siècle", selon Donald Tusk, président de la Plateforme civique (PO, libéral), principale formation d’opposition. Dans une vidéo publiée sur Internet, le parti d’opposition accuse le gouvernement d’avoir fait venir "250 000 migrants du Proche Orient et d’Afrique", et ajoute : "Le référendum est un mensonge."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/im ... W7QGMZYLA/
Mais ce que je sais c'est que si les polonais veulent préserver leur quiétude ils doivent absolument voter pour le parti qui refusera les migrants que l'Europe veut imposer aux états.
C'est aussi simple que ça.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 12:05UBUmachin , tel un superbe faux-cul, fait semblant de ne pas comprendre que c'est plutot : pas d'émeutes, pas d'attentats islamiques , pas de zones de non droit, par de problèmes d'insécurité, pas de contestation de l'enseignement, pas de trafic de drogues dans les cités "sensibles" ....... (mille excuses pour les oublis)
Et pas d'avortement non plus. Je croyais que votre parti défendait la cause des femmes (endométriose), parti n'hésisant pas à soutenir un parti d'extrême-droite populiste et réduisant le droit des femmes. Cela prouve que vos prétendu défense pour la cause des femmes ne sont que des paroles en l'air.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Vous semblez avoir du mal à comprendre que le RN est un parti qui défend le souverainisme des nations et la démocratie. Il me semble que la Pologne est un pays démocrate, c'est aux Polonais de se prononcer, ils ont un bulletin de vote. Pourquoi donc voudriez vous que le RN se comporte en parti fascisant qui irait dicter aux Polonais le choix de la société dans laquelle ils doivent vivre !!Patchouli38 a écrit : ↑15 octobre 2023 15:03berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 12:05
UBUmachin , tel un superbe faux-cul, fait semblant de ne pas comprendre que c'est plutot : pas d'émeutes, pas d'attentats islamiques , pas de zones de non droit, par de problèmes d'insécurité, pas de contestation de l'enseignement, pas de trafic de drogues dans les cités "sensibles" ....... (mille excuses pour les oublis)
Et pas d'avortement non plus. Je croyais que votre parti défendait la cause des femmes (endométriose), parti n'hésisant pas à soutenir un parti d'extrême-droite populiste et réduisant le droit des femmes. Cela prouve que vos prétendu défense pour la cause des femmes ne sont que des paroles en l'air.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Ce qui n'est pas une parole en l'air c'est de dire qu'il faut espérer que les polonais aient la sagesse de porter au pouvoir des dirigeants qui refuseront les migrants que l' Europe veut imposer, afin de sauver la Pologne et qu'elle ne soit pas dans la situation de la France qui connait en raison de l'immigration massive d'un autre peuple, de culture arabo musulmane des émeutes , des attentats islamiques et d'autres problèmes très graves créant une situation qui hypothèquent gravement son avenir.Patchouli38 a écrit : ↑15 octobre 2023 15:03berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 12:05
UBUmachin , tel un superbe faux-cul, fait semblant de ne pas comprendre que c'est plutot : pas d'émeutes, pas d'attentats islamiques , pas de zones de non droit, par de problèmes d'insécurité, pas de contestation de l'enseignement, pas de trafic de drogues dans les cités "sensibles" ....... (mille excuses pour les oublis)
Et pas d'avortement non plus. Je croyais que votre parti défendait la cause des femmes (endométriose), parti n'hésisant pas à soutenir un parti d'extrême-droite populiste et réduisant le droit des femmes. Cela prouve que vos prétendu défense pour la cause des femmes ne sont que des paroles en l'air.
Refuser cette immigration c'est aussi préserver le droit des femmes et leur garder un statut d'égalité avec les hommes.
PS "extreme droite populiste" Encore une fois Patchouli , a poussé son cri, elle s'est soulagé
C'est le cri que poussent les extremistes de la connerie qui , à défaut d'arguments , tentent de diaboliser un propos qui les embarrasse.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Ce passage devrait suffire à votre "bonheur".berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 14:19Mon cher Corvo, je n'ai pas eu le courage de lire le gros pavé ci-dessus.Corvo a écrit : ↑15 octobre 2023 14:12
Ben voyons !
Alors que le débat fait rage sur la réponse européenne à l’afflux de migrants sur l’île de Lampedusa, une autre affaire vient empoisonner les relations de deux voisins de l’UE : l’Allemagne et la Pologne. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement polonais fait l’objet d'"allégations sérieuses" – selon Berlin – concernant une présumée vaste fraude aux visas qui éclabousse certains de ses membres. A tel point que, mercredi 20 septembre, Berlin et Bruxelles ont exigé de Varsovie une "clarification rapide et complète". La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a adressé une lettre aux autorités polonaises et a réclamé une réponse d’ici au 3 octobre. Le gouvernement polonais a d’ores et déjà rejeté ces allégations, les qualifiant d'"absurdes".
Ce pic de tension entre les deux pays fait suite aux révélations du quotidien allemand Bild - suivies par celles de nombreux médias polonais –, qui affirme que près de 350 000 travailleurs pourraient être entrés illégalement dans l’Union européenne ces trois dernières années. Au centre de ce trafic se trouverait, selon plusieurs médias, le ministère des Affaires étrangères polonais, qui aurait accordé au moins 250 000 visas contre plusieurs milliers d’euros, voire plusieurs dizaines de milliers d’euros par sésame
En Allemagne, l’ambassadeur de Pologne a été convoqué par les services de la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, qui a également eu un entretien téléphonique avec son homologue polonais à ce sujet.
Trafic d’influence et filière d’immigration clandestine
Ce scandale de trafic de visas et d’influence, qui remonte désormais jusqu’à l’exécutif, vient enflammer la campagne en vue des législatives, prévues en octobre. Fin août, un vice-ministre, Piotr Wawrzyk, a été démis de ses fonctions, officiellement en raison d’un "manque de coopération satisfaisante". Selon la radio privée RMF FM, il aurait été hospitalisé la semaine dernière après avoir tenté de se suicider. Le portail d’information Onet.pl, qui cite des sources anonymes au sein de Droit et Justice (PiS), le parti au pouvoir, et du ministère, assure que ce vice-ministre a en fait été congédié pour avoir "aidé à créer une filière d’immigration clandestine depuis l’Asie et l’Afrique" via des consulats ainsi que des sociétés extérieures rémunérées pour ce trafic d’êtres humains.
Des journalistes affirment notamment que le vice-ministre et ses collaborateurs envoyaient aux consulats des listes de centaines de noms de personnes auxquelles ces administrations devaient rapidement délivrer les visas, souvent sans vérification. Onet.pl cite notamment le cas de ressortissants d’Inde se faisant passer pour des cinéastes de Bollywood et qui, après une intervention du vice-ministre, ont obtenu des visas Schengen à entrées multiples. Ces derniers permettent d’entrer et sortir de l’espace européen autant de fois que souhaité pendant sa durée de validité.
Sept interpellations et une enquête ouverte
Les autorités polonaises auraient même, toujours selon Onet.pl, été alertées de l’affaire par des services de renseignement d’autres pays. Une allégation que nie l’exécutif polonais. Du coté du pouvoir, le parti populiste nationaliste tente à tout prix de minimiser l’affaire. Selon eux, l’affaire ne concernerait que "quelques centaines de visas"
"Malheureusement, la presse allemande s’est accrochée au récit complètement absurde de l’opposition concernant l’ampleur de ce à quoi nous étions confrontés. J’ai parlé hier à la ministre allemande de l’Intérieur […]. Je lui ai expliqué l’ampleur réelle [du problème], a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kaminski, à Radio Zet. Je l’ai rassurée sur le fait qu’il s’agissait simplement d’une campagne électorale de l’opposition et je lui ai dit de ne pas croire ces foutaises", a-t-il ajouté.
Vendredi dernier, le ministère polonais des Affaires étrangères a bien reconnu des "irrégularités constatées dans le processus de délivrance des visas", et a annoncé la démission du chef de son bureau juridique. Le parquet, qui enquête sur un éventuel "trafic d’influence" susceptible d’avoir accéléré des procédures de visa, indique que sept personnes ont déjà été interpellées dans cette affaire, aucune n’étant fonctionnaire d’Etat.
Le PiS, "mafia" de l’immigration ?
L’affaire est plus qu’embarrassante pour le PiS, qui use depuis des années d’une rhétorique fortement anti-immigration, ce qui lui a permis de remporter les élections législatives de 2015. La Pologne a achevé l’an dernier la construction d’un mur en acier le long de sa frontière avec la Biélorussie, destiné à dissuader les migrants de la franchir et a déployé des milliers de soldats pour la protéger.
La question migratoire est un des principaux sujets exploités par le pouvoir, qui a décidé de tenir le 15 octobre, jour des élections législatives, un référendum national portant notamment sur ce sujet. Les Polonais pourront dire s’ils souhaitent "supprimer la barrière à la frontière avec la Biélorussie" et s’ils sont favorables à "l’entrée de milliers d’immigrants illégaux" dans le pays, selon le mécanisme de "relocalisation" proposé par l’Union européenne.
Après les révélations sur ce scandale, l’opposition ne mâche pas ses mots, évoquant une "mafia des visas". "Le plus grand scandale en Pologne au XXIᵉ siècle", selon Donald Tusk, président de la Plateforme civique (PO, libéral), principale formation d’opposition. Dans une vidéo publiée sur Internet, le parti d’opposition accuse le gouvernement d’avoir fait venir "250 000 migrants du Proche Orient et d’Afrique", et ajoute : "Le référendum est un mensonge."
https://www.lexpress.fr/monde/europe/im ... W7QGMZYLA/
Mais ce que je sais c'est que si les polonais veulent préserver leur quiétude ils doivent absolument voter pour le parti qui refusera les migrants que l'Europe veut imposer aux états.
C'est aussi simple que ça.
"Ce pic de tension entre les deux pays fait suite aux révélations du quotidien allemand Bild - suivies par celles de nombreux médias polonais –, qui affirme que près de 350 000 travailleurs pourraient être entrés illégalement dans l’Union européenne ces trois dernières années[/surligne]. Au centre de ce trafic se trouverait, selon plusieurs médias, le ministère des Affaires étrangères polonais, qui aurait accordé au moins 250 000 visas contre plusieurs milliers d’euros, voire plusieurs dizaines de milliers d’euros par sésame"
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Corvo a écrit : ↑15 octobre 2023 17:54Ce passage devrait suffire à votre "bonheur".berger141 a écrit : ↑15 octobre 2023 14:19
Mon cher Corvo, je n'ai pas eu le courage de lire le gros pavé ci-dessus.
Mais ce que je sais c'est que si les polonais veulent préserver leur quiétude ils doivent absolument voter pour le parti qui refusera les migrants que l'Europe veut imposer aux états.
C'est aussi simple que ça.
"Ce pic de tension entre les deux pays fait suite aux révélations du quotidien allemand Bild - suivies par celles de nombreux médias polonais –, qui affirme que près de 350 000 travailleurs pourraient être entrés illégalement dans l’Union européenne ces trois dernières années[/surligne]. Au centre de ce trafic se trouverait, selon plusieurs médias, le ministère des Affaires étrangères polonais, qui aurait accordé au moins 250 000 visas contre plusieurs milliers d’euros, voire plusieurs dizaines de milliers d’euros par sésame"
Boff, les Polonais n'ont pas le monopole de la corruption, les valises de billets circulent dans tous les pays, y compris au sein de la commission Européenne ou l'on a retrouvé je ne sais combien de valises pleines chez une de ses membres responsables.
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Re: La Pologne se prépare à des élections serrées et cruciales pour l’avenir du pays
Ainsi va la vie on a retrouvé des valises pleines de billets chez une membre responsable de la commission Européenne pendant qu'une autre, et pas la moindre, est accusée d'avoir détourné de l'argent public Européen.