Et on dit que rien ne va plus en France, alors que l'on a enfin sur les bancs des accusés autre chose que la "petite racaille" des quartiers, les petits truands et escrocs du quotidien!
ET aucun sujet na été ouvert?
Quel oubli, que je répare ce matin avec 2 semaines de retard.
Après le procès des "écoutes" dans lequel Sarko a été condamné, le revoici sans Carla et sa guitare, devant une juge correctionnelle, qui je crois, va lui donner la correction du siècle. En effet Mme La Présidente du Tribunal Correctionnel de Paris, excusez du peu, Caroline VIGUIER, a les crocs comme disait le proxo habitué des lieux.
Interrogatoires fouillés, confrontations régulières, la présidente du tribunal correctionnel de Paris, Caroline Viguier, mène sans répit l’audience consacrée aux comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.
I' souffrent nos innocents protagonistes qui ne "savaient rien" alors qu'ils manipulaient des millions d'Euros de dépenses pour faire gagner " QUOI QU'IL EN COÛTE"...à l'Etat« Moi, je ne suis jamais fatiguée ! », avait lancé d’une voix enjouée la présidente du tribunal, Caroline Viguier, à l’avocat d’un prévenu qui sollicitait une suspension d’audience. Hélas pour ceux qui comparaissent devant elle au procès des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, Caroline Viguier disait vrai.
De chacun de ses interrogatoires, les prévenus sortent exsangues. Ils dérivent, elle les coupe. Ils ne répondent pas, elle répète sa question. « Le tribunal voudrait être sûr de comprendre », « le tribunal ne comprend pas », « la difficulté, Madame, c’est que… », « ce qui est curieux, Monsieur, c’est que… ». Et une fois, deux fois, trois fois, cette phrase qui fait frémir celui ou celle qui est à la barre : « Ce point est important, je vais y revenir. »

Fallait absolument gagner, pour éviter la débâcle, le démontage du système UMP par des juges "enfin" libérés d' un Proc à la botte de Sarko!
Une belle leçon de Justice républicaine pour mettre à plat le parti "gaulliste"Non seulement Caroline Viguier connaît parfaitement le dossier, mais elle entend bien ne pas en laisser la moindre parcelle dans l’ombre. Lorsque, après cinq ou six heures d’interrogatoire, elle les abandonne enfin aux questions des autres parties, les prévenus espèrent souffler un peu. Pas de chance. Caroline Viguier rallume son micro. « Je m’aperçois que j’ai oublié de vous poser une question. » Et c’est reparti.
Mais ce n’est pas tout. L’un d’eux s’embourbe-t-il à la barre – « je n’étais pas à cette réunion », « je n’ai jamais pris cette décision » –, la présidente se tourne illico vers celui ou celle qui, dans le dossier, soutient le contraire. Confrontation. Confirmation par le second. Instant de détresse du premier. Nouvelle offensive de la présidente : « Que répondez-vous à ce qui vient d’être dit ? »
« A aucun moment vous ne vous interrogez ? »
Le tout donne à ce procès une atmosphère terriblement vivante, même lorsque, depuis lundi 31 mai, ceux qui se succèdent face au tribunal assurent n’avoir rien vu, rien su, du système de fausse facturation mis en place pour dissimuler l’explosion des coûts de campagne du président candidat.

Ma source
https://www.lemonde.fr/podcasts/article ... 63015.htmlAffaire Bygmalion : un ex-président en danger
PODCAST Le procès de l’affaire Bygmalion, dans lequel Nicolas Sarkozy et 13 autres prévenus sont jugés pour financement illégal de campagne électorale, s’ouvre jeudi au tribunal correctionnel de Paris. Simon Piel, journaliste au « Monde », nous raconte comment un système de fausses factures et de double comptabilité a été mis en place pour tenter de sauver le candidat Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2012.
Moi, perso je me régale à lire les articles sortis depuis! Pas vous?
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Que du bonheur, va prendre lourd!