"Remettre du soleil dans la vie": François Ruffin défend les vacances pour tous

[Patchouli38]

Le député François Ruffin, invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, veut permettre à tous les Français de partir en vacances l'été, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à faire une croix sur celles-ci, faute d'argent.

François Ruffin veut permettre à tous de partir en vacances l'été. Et il y a urgence, alors que 40% des Français ne partiront pas loin de chez eux en 2023, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Pour lutter contre, le député de la Nupes et cinq autres élus de gauche ont déposé une proposition de loi pour faciliter les départs en vacances des plus démunis.

Au menu notamment de cette proposition de loi présentée ce lundi, l'universalisation du "chèque-vacances", des aides pour prendre le train et des jours de péage "gratuits".

Pour le député de la Somme, permettre aux Français de partir en vacances est essentiel. "Cela doit être le but de la politique de se demander comment faire pour que les Français vivent dans ce pays le plus heureux possible", défend ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules", sur RMC et RMC Story, François Ruffin.
"Il n’y a pas de politique publique de vacances"

"Or, le temps de l'été est un temps d'inégalité. Il va y avoir 40% de non-départs cette année et ça, ça me touche. Il y a des enfants qui ne vont pas partir en vacances et à Amiens (dans sa circonscription, ndlr) il n’y a même pas d’activités proposées. Ce sont les écrans qui vont prendre le relais", ajoute l'élu, évoquant 3 millions d'enfants privés de vacances.

"Comment peut-on aimer notre pays dans sa diversité sans l'avoir vu? Je le dis pour les tours comme pour les bourgs. Quand on a vu que son chef-lieu de canton et son clocher, comment aimer la France dans sa diversité?", interroge l'élu.

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

"Un sentiment de déclassement"

Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu.

"La France est en dépression, on sort de la crise du Covid-19, on est dans la guerre en Ukraine, un objectif politique devrait être de se dire: comment faire pour remettre du soleil dans la vie de tout le monde cet été? Nos mesures ne sont pas parfaites mais on met les choses sur la table", concède François Ruffin.

Pressenti pour succéder à Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle à gauche, François Ruffin garde le mystère sur ses intentions véritables. "Je m’efforce de montrer un chemin, celui d’une gauche populaire, qui doit devenir majoritaire demain. Je ne suis pas parfait, j’essaie de faire ce que je peux", assure-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon a dit 'faites-mieux, faites-vous aimer'. Je pense qu'on a pour devoir de faire mieux et de se faire aimer. En venant poser une proposition sur les vacances, je pense que ça parle aux gens qui travaillent et qui vont avoir à se serrer la ceinture, alors que 32% des Français se privent sur l’alimentation pour partir en vacances", conclut François Ruffin.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politi ... 00500.html

[Crapulax]

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

Il existe déjà pour les plus défavorisés plusieurs aides sociales afin que leur enfant puissent bénéficier d' "activités" voir de "vacances à moindre coût" sous formes de chèques vacances ou de "réductions"...Il existe des tarfis préférentiels pour ce type de public.

.....Par contre..C'est surtout pour le Smicard qui a des gosses qu'il faudrait aussi des aides....Parce qu'il ne peut plus mettre de ronds pour aller nul part..Déjà faut remplir le réservoir...Et il taffe toute l'année pour avoir le droit de rêver..Et ses gosses eux ne rêvent plus,ils savent que ce sera "à la maison"....

[Victor]

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

Il existe déjà pour les plus défavorisés plusieurs aides sociales afin que leur enfant puissent bénéficier d' "activités" voir de "vacances à moindre coût" sous formes de chèques vacances ou de "réductions"...Il existe des tarfis préférentiels pour ce type de public.

.....Par contre..C'est surtout pour le Smicard qui a des gosses qu'il faudrait aussi des aides....Parce qu'il ne peut plus mettre de ronds pour aller nul part..Déjà faut remplir le réservoir...Et il taffe toute l'année pour avoir le droit de rêver..Et ses gosses eux ne rêvent plus,ils savent que ce sera "à la maison"....

https://www.youtube.com/watch?v=ZT-n5D8pGko
Paroles de la chanson Les Vacances Au Bord De La Mer par Michel Jonasz
On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose

Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On ne faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on se réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs

[vivarais]

Le député François Ruffin, invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, veut permettre à tous les Français de partir en vacances l'été, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à faire une croix sur celles-ci, faute d'argent.

François Ruffin veut permettre à tous de partir en vacances l'été. Et il y a urgence, alors que 40% des Français ne partiront pas loin de chez eux en 2023, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Pour lutter contre, le député de la Nupes et cinq autres élus de gauche ont déposé une proposition de loi pour faciliter les départs en vacances des plus démunis.

Au menu notamment de cette proposition de loi présentée ce lundi, l'universalisation du "chèque-vacances", des aides pour prendre le train et des jours de péage "gratuits".

Pour le député de la Somme, permettre aux Français de partir en vacances est essentiel. "Cela doit être le but de la politique de se demander comment faire pour que les Français vivent dans ce pays le plus heureux possible", défend ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules", sur RMC et RMC Story, François Ruffin.
"Il n’y a pas de politique publique de vacances"

"Or, le temps de l'été est un temps d'inégalité. Il va y avoir 40% de non-départs cette année et ça, ça me touche. Il y a des enfants qui ne vont pas partir en vacances et à Amiens (dans sa circonscription, ndlr) il n’y a même pas d’activités proposées. Ce sont les écrans qui vont prendre le relais", ajoute l'élu, évoquant 3 millions d'enfants privés de vacances.

"Comment peut-on aimer notre pays dans sa diversité sans l'avoir vu? Je le dis pour les tours comme pour les bourgs. Quand on a vu que son chef-lieu de canton et son clocher, comment aimer la France dans sa diversité?", interroge l'élu.

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

"Un sentiment de déclassement"

Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu.

"La France est en dépression, on sort de la crise du Covid-19, on est dans la guerre en Ukraine, un objectif politique devrait être de se dire: comment faire pour remettre du soleil dans la vie de tout le monde cet été? Nos mesures ne sont pas parfaites mais on met les choses sur la table", concède François Ruffin.

Pressenti pour succéder à Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle à gauche, François Ruffin garde le mystère sur ses intentions véritables. "Je m’efforce de montrer un chemin, celui d’une gauche populaire, qui doit devenir majoritaire demain. Je ne suis pas parfait, j’essaie de faire ce que je peux", assure-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon a dit 'faites-mieux, faites-vous aimer'. Je pense qu'on a pour devoir de faire mieux et de se faire aimer. En venant poser une proposition sur les vacances, je pense que ça parle aux gens qui travaillent et qui vont avoir à se serrer la ceinture, alors que 32% des Français se privent sur l’alimentation pour partir en vacances", conclut François Ruffin.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politi ... 00500.html

il faut surtout revoir dans l'esprit des gens l'idée que l'on se fait des vacances
moi je suis allé me ressourcer là pendant 5 jours
gite pour personnes 35 euros par jour
https://www.tourisme-combrailles.fr/decouvrir.html
c'est même moins que ce que donne la CAF en chèque vacance pour les personnes à faible revenu
les vacances ce n'est pas obligatoirement le club MED
https://www.bing.com/videos/riverview/r ... ORM=VRDGAR
Ou comme j'ai entendu du temps où je faisais du ski une mère dire à son enfant si on ne devait pas te récupérer (surement à la garderie) on aurait pu skier plus longtemps

[Mickey]

Ruffin qui semblait un peu moins con que les autres, ne pense qu'aux vacances.
L'inflation, la baisse des salaires il en a rien à battre. Pour lui une semaine à Biarritz vaut tout l'or de la France.

[Crapulax]

https://www.youtube.com/watch?v=ZT-n5D8pGko
Paroles de la chanson Les Vacances Au Bord De La Mer par Michel Jonasz
On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose

Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On ne faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on se réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures


....Excellent.

[Once]

Je trouve que c'est une excellente idée émanant d'un député que j'apprécie assez par ailleurs.

Maintenant, comment la mettre en musique, j'imagine que ce sera difficile.

[twerky12]

Ruffin qui semblait un peu moins con que les autres, ne pense qu'aux vacances.
L'inflation, la baisse des salaires il en a rien à battre. Pour lui une semaine à Biarritz vaut tout l'or de la France.

c'est quand même le moins con de LFI , il ne défend par becs et ongles l'islam !

[Victor]

C'est quand même profondément démago.
Le problème de la France, c'est de la remettre au travail, de la réindustrialiser, de produire de nouveau en France au lieu de tout importer et ce zigoto à deux balles nous parle de "vacances" ..
A quand un politicien qui aura un peu de couilles et qui dira la vérité aux français ?
C'est à dire que si nous voulons réellement s'en sortir et produire de nouveau en France, il va falloir se remonter les manches au lien de penser aux vacances.
C'est à dire concrètement abroger les 35 heures et la cinquième semaine de CP mais aussi repositionner notre SMIC à un niveau qui soit compétitif vis à vis de nos concurrents européens, c'est à dire à une valeur proche de 800 euros mensuels.

[oups]

Le député François Ruffin, invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, veut permettre à tous les Français de partir en vacances l'été, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à faire une croix sur celles-ci, faute d'argent.

François Ruffin veut permettre à tous de partir en vacances l'été. Et il y a urgence, alors que 40% des Français ne partiront pas loin de chez eux en 2023, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Pour lutter contre, le député de la Nupes et cinq autres élus de gauche ont déposé une proposition de loi pour faciliter les départs en vacances des plus démunis.

Au menu notamment de cette proposition de loi présentée ce lundi, l'universalisation du "chèque-vacances", des aides pour prendre le train et des jours de péage "gratuits".

Pour le député de la Somme, permettre aux Français de partir en vacances est essentiel. "Cela doit être le but de la politique de se demander comment faire pour que les Français vivent dans ce pays le plus heureux possible", défend ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules", sur RMC et RMC Story, François Ruffin.
"Il n’y a pas de politique publique de vacances"

"Or, le temps de l'été est un temps d'inégalité. Il va y avoir 40% de non-départs cette année et ça, ça me touche. Il y a des enfants qui ne vont pas partir en vacances et à Amiens (dans sa circonscription, ndlr) il n’y a même pas d’activités proposées. Ce sont les écrans qui vont prendre le relais", ajoute l'élu, évoquant 3 millions d'enfants privés de vacances.

"Comment peut-on aimer notre pays dans sa diversité sans l'avoir vu? Je le dis pour les tours comme pour les bourgs. Quand on a vu que son chef-lieu de canton et son clocher, comment aimer la France dans sa diversité?", interroge l'élu.

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

"Un sentiment de déclassement"

Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu.

"La France est en dépression, on sort de la crise du Covid-19, on est dans la guerre en Ukraine, un objectif politique devrait être de se dire: comment faire pour remettre du soleil dans la vie de tout le monde cet été? Nos mesures ne sont pas parfaites mais on met les choses sur la table", concède François Ruffin.

Pressenti pour succéder à Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle à gauche, François Ruffin garde le mystère sur ses intentions véritables. "Je m’efforce de montrer un chemin, celui d’une gauche populaire, qui doit devenir majoritaire demain. Je ne suis pas parfait, j’essaie de faire ce que je peux", assure-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon a dit 'faites-mieux, faites-vous aimer'. Je pense qu'on a pour devoir de faire mieux et de se faire aimer. En venant poser une proposition sur les vacances, je pense que ça parle aux gens qui travaillent et qui vont avoir à se serrer la ceinture, alors que 32% des Français se privent sur l’alimentation pour partir en vacances", conclut François Ruffin.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politi ... 00500.html

il faut surtout revoir dans l'esprit des gens l'idée que l'on se fait des vacances
moi je suis allé me ressourcer là pendant 5 jours
gite pour personnes 35 euros par jour
https://www.tourisme-combrailles.fr/decouvrir.html
c'est même moins que ce que donne la CAF en chèque vacance pour les personnes à faible revenu
les vacances ce n'est pas obligatoirement le club MED
https://www.bing.com/videos/riverview/r ... ORM=VRDGAR
Ou comme j'ai entendu du temps où je faisais du ski une mère dire à son enfant si on ne devait pas te récupérer (surement à la garderie) on aurait pu skier plus longtemps

Bien que 35 € par jour pour un gîte pour "personne " ça reste assez onéreux
Sinon Com brailles .........pourquoi donc iriez vous autre part ?

[da capo]

''Du soleil dans la vie'' arff.. on dirait une pub pour des vérandas.

Avant, c'était le PCF qui s'y collait tous les ans, la relève est assurée.

Au fait, sait-on combien de Français n'ont pas envie de partir en vacances ?

[Patchouli38]

Le député François Ruffin, invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, veut permettre à tous les Français de partir en vacances l'été, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à faire une croix sur celles-ci, faute d'argent.

François Ruffin veut permettre à tous de partir en vacances l'été. Et il y a urgence, alors que 40% des Français ne partiront pas loin de chez eux en 2023, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Pour lutter contre, le député de la Nupes et cinq autres élus de gauche ont déposé une proposition de loi pour faciliter les départs en vacances des plus démunis.

Au menu notamment de cette proposition de loi présentée ce lundi, l'universalisation du "chèque-vacances", des aides pour prendre le train et des jours de péage "gratuits".

Pour le député de la Somme, permettre aux Français de partir en vacances est essentiel. "Cela doit être le but de la politique de se demander comment faire pour que les Français vivent dans ce pays le plus heureux possible", défend ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules", sur RMC et RMC Story, François Ruffin.
"Il n’y a pas de politique publique de vacances"

"Or, le temps de l'été est un temps d'inégalité. Il va y avoir 40% de non-départs cette année et ça, ça me touche. Il y a des enfants qui ne vont pas partir en vacances et à Amiens (dans sa circonscription, ndlr) il n’y a même pas d’activités proposées. Ce sont les écrans qui vont prendre le relais", ajoute l'élu, évoquant 3 millions d'enfants privés de vacances.

"Comment peut-on aimer notre pays dans sa diversité sans l'avoir vu? Je le dis pour les tours comme pour les bourgs. Quand on a vu que son chef-lieu de canton et son clocher, comment aimer la France dans sa diversité?", interroge l'élu.

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

"Un sentiment de déclassement"

Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu.

"La France est en dépression, on sort de la crise du Covid-19, on est dans la guerre en Ukraine, un objectif politique devrait être de se dire: comment faire pour remettre du soleil dans la vie de tout le monde cet été? Nos mesures ne sont pas parfaites mais on met les choses sur la table", concède François Ruffin.

Pressenti pour succéder à Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle à gauche, François Ruffin garde le mystère sur ses intentions véritables. "Je m’efforce de montrer un chemin, celui d’une gauche populaire, qui doit devenir majoritaire demain. Je ne suis pas parfait, j’essaie de faire ce que je peux", assure-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon a dit 'faites-mieux, faites-vous aimer'. Je pense qu'on a pour devoir de faire mieux et de se faire aimer. En venant poser une proposition sur les vacances, je pense que ça parle aux gens qui travaillent et qui vont avoir à se serrer la ceinture, alors que 32% des Français se privent sur l’alimentation pour partir en vacances", conclut François Ruffin.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politi ... 00500.html

Il dit que dans sa ciconscription il n'y a aucune activité proposée... et il attend quoi pour réfléchir sur la question et partager ses idées aux maires de sa circonscription ?

"Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu".

Sauf qu'avant, il n'y a avait pas de téléphone portable, ni Netflix, ni rien d'autres et que les parents, fort probablement, ne s'entouraient pas de superflus payants et rognant les salaires. Aujourd'hui, et sans parler d'inflation, beaucoup se plaignent de travailler et de ne pas pouvoir s'en sortir, devraient aussi réfléchir aux postes de dépenses qu'ils pourraient baisser comme par exemple, faire jouer la concurrence pour faire baisser le prix de certains contrats (téléphone fixe, électricité,...), etc.

Pendant plusieurs années, mon mari et moi-même ne sont pas parti en vacances et jamais on aurait eu l'idée de venir pleurer. Et pourtant, on travaillait tous les deux. Notre tord fut d'avoir fait des crédits à la consommation qui pompaient notre budget.
Je suis persuadée que ceux qui se plaignent soit parfois ceux qui sont le moins à plaindre, simplement parce qu'on n'entendra jamais les vrais pauvres se plaindre. Les vrais pauvres ont une chose qu'on ne leur ôtera jamais : la dignité.

[oups]

Le député François Ruffin, invité des "Grandes Gueules" ce mardi sur RMC et RMC Story, veut permettre à tous les Français de partir en vacances l'été, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à faire une croix sur celles-ci, faute d'argent.

François Ruffin veut permettre à tous de partir en vacances l'été. Et il y a urgence, alors que 40% des Français ne partiront pas loin de chez eux en 2023, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente. Pour lutter contre, le député de la Nupes et cinq autres élus de gauche ont déposé une proposition de loi pour faciliter les départs en vacances des plus démunis.

Au menu notamment de cette proposition de loi présentée ce lundi, l'universalisation du "chèque-vacances", des aides pour prendre le train et des jours de péage "gratuits".

Pour le député de la Somme, permettre aux Français de partir en vacances est essentiel. "Cela doit être le but de la politique de se demander comment faire pour que les Français vivent dans ce pays le plus heureux possible", défend ce mardi sur le plateau des "Grandes Gueules", sur RMC et RMC Story, François Ruffin.
"Il n’y a pas de politique publique de vacances"

"Or, le temps de l'été est un temps d'inégalité. Il va y avoir 40% de non-départs cette année et ça, ça me touche. Il y a des enfants qui ne vont pas partir en vacances et à Amiens (dans sa circonscription, ndlr) il n’y a même pas d’activités proposées. Ce sont les écrans qui vont prendre le relais", ajoute l'élu, évoquant 3 millions d'enfants privés de vacances.

"Comment peut-on aimer notre pays dans sa diversité sans l'avoir vu? Je le dis pour les tours comme pour les bourgs. Quand on a vu que son chef-lieu de canton et son clocher, comment aimer la France dans sa diversité?", interroge l'élu.

Et ce n'est pas au marché de réguler cette inégalité mais à la puissance publique, estime-t-il, sans pour autant payer les vacances. "C’est à l’Etat de tout faire pour que les conditions soient réunies. Il n’y a pas de politique publique de vacances. Dans les programmes politiques, le mot vacances n’existe pas. Que chaque Français ait le droit à un aller-retour gratuit avec des péages gratuits, c'est du bon sens," assure le député de la Somme.

"Un sentiment de déclassement"

Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu.

"La France est en dépression, on sort de la crise du Covid-19, on est dans la guerre en Ukraine, un objectif politique devrait être de se dire: comment faire pour remettre du soleil dans la vie de tout le monde cet été? Nos mesures ne sont pas parfaites mais on met les choses sur la table", concède François Ruffin.

Pressenti pour succéder à Jean-Luc Mélenchon dans la course à la présidentielle à gauche, François Ruffin garde le mystère sur ses intentions véritables. "Je m’efforce de montrer un chemin, celui d’une gauche populaire, qui doit devenir majoritaire demain. Je ne suis pas parfait, j’essaie de faire ce que je peux", assure-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon a dit 'faites-mieux, faites-vous aimer'. Je pense qu'on a pour devoir de faire mieux et de se faire aimer. En venant poser une proposition sur les vacances, je pense que ça parle aux gens qui travaillent et qui vont avoir à se serrer la ceinture, alors que 32% des Français se privent sur l’alimentation pour partir en vacances", conclut François Ruffin.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politi ... 00500.html

Il dit que dans sa ciconscription il n'y a aucune activité proposée... et il attend quoi pour réfléchir sur la question et partager ses idées aux maires de sa circonscription ?

"Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu".

Sauf qu'avant, il n'y a avait pas de téléphone portable, ni Netflix, ni rien d'autres et que les parents, fort probablement, ne s'entouraient pas de superflus payants et rognant les salaires. Aujourd'hui, et sans parler d'inflation, beaucoup se plaignent de travailler et de ne pas pouvoir s'en sortir, devraient aussi réfléchir aux postes de dépenses qu'ils pourraient baisser comme par exemple, faire jouer la concurrence pour faire baisser le prix de certains contrats (téléphone fixe, électricité,...), etc.

Pendant plusieurs années, mon mari et moi-même ne sont pas parti en vacances et jamais on aurait eu l'idée de venir pleurer. Et pourtant, on travaillait tous les deux. Notre tord fut d'avoir fait des crédits à la consommation qui pompaient notre budget.
Je suis persuadée que ceux qui se plaignent soit parfois ceux qui sont le moins à plaindre, simplement parce qu'on n'entendra jamais les vrais pauvres se plaindre. Les vrais pauvres ont une chose qu'on ne leur ôtera jamais : la dignité.

La dignité des pauvres, bah voyons expliquez-nous donc pourquoi eux plus que les autres ?

[oups]

Il dit que dans sa ciconscription il n'y a aucune activité proposée... et il attend quoi pour réfléchir sur la question et partager ses idées aux maires de sa circonscription ?

"Sur le terrain, François Ruffin assure rencontrer de plus en plus de personnes qui ne partent pas en vacances malgré un travail à l'année. "Ces gens qui se lèvent tôt ou travaillent tard le soir me disent qu'avant, avec un salaire seulement chez leurs parents, ils partaient en vacances, et qu'aujourd'hui ils ne peuvent plus. Il y a un sentiment de déclassement, ils ne peuvent plus offrir ce qu’ils ont eu à leurs enfants", alerte l'élu".

Sauf qu'avant, il n'y a avait pas de téléphone portable, ni Netflix, ni rien d'autres et que les parents, fort probablement, ne s'entouraient pas de superflus payants et rognant les salaires. Aujourd'hui, et sans parler d'inflation, beaucoup se plaignent de travailler et de ne pas pouvoir s'en sortir, devraient aussi réfléchir aux postes de dépenses qu'ils pourraient baisser comme par exemple, faire jouer la concurrence pour faire baisser le prix de certains contrats (téléphone fixe, électricité,...), etc.

Pendant plusieurs années, mon mari et moi-même ne sont pas parti en vacances et jamais on aurait eu l'idée de venir pleurer. Et pourtant, on travaillait tous les deux. Notre tord fut d'avoir fait des crédits à la consommation qui pompaient notre budget.
Je suis persuadée que ceux qui se plaignent soit parfois ceux qui sont le moins à plaindre, simplement parce qu'on n'entendra jamais les vrais pauvres se plaindre. Les vrais pauvres ont une chose qu'on ne leur ôtera jamais : la dignité.

La dignité des pauvres, bah voyons expliquez-nous donc pourquoi eux plus que les autres ?

Bah quoi, j’me cite, j’ai pas le droit moi ?

[Once]

Au fait, sait-on combien de Français n'ont pas envie de partir en vacances ?

Excellente question. J'imagine que l'on n'a pas de chiffres là dessus mais qu'on peut quand même tenter des réponses à la question "pourquoi" ?

Moi je dirais : pour éviter le spectacle de toutes ces foules agglutinées dans les mêmes endroits à faire à peu près les mêmes choses.

Quand on voit que - même au sommet de l'Himalaya - on se bouscule désormais !