La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
les parents sont la plupart du temps les premiers responsables de ce qui arrive à leurs gosses, quand le pire arrive, ils cherchent des responsables alors que ce n'est qu'eux même.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Le journaliste a bien raison, c'est la stricte vérité. Une amie de ma fille s'est toujours sentie garçon et souffrait d'être dans un corps de fille. Elle souffrait encore plus de la réaction des autres, et surtout celle de sa mère et de son beau-père car elle n'avait jamais osé leur parler de sa souffrance. J'ai discuté avec cette jeune fille, je l'ai même accueilli chez moi quand cela n'allait pas bien avec sa famille. Finalement, ses amis l'ont très bien accepté, sa mère également et son beau-père n'a jamais accepté le choix de sa belle-fille. Elle s'était choisie un nom de garçon et quand on l'appelait par celui-ci, cela la rendait heureuse.da capo a écrit : ↑20 septembre 2023 11:42J'approuve également cette initiative (arrestation ''pédagogique'' en plein cours) et son style ''à l'américaine'' ne me pose aucun problème.grishka a écrit : ↑20 septembre 2023 09:40 Entre le "pas de vague", qui permet à des harceleurs de continuer de faire chier le monde pendant des mois, si ce n'est des années, et l'interpellation en plein cours, il doit y avoir un juste milieu.
Mais si le choix se limite à l'un ou l'autre, je préfère l'arrestation en plein cours: au moins, il se passe quelque chose.
En revanche, mes réserves portent sur une phrase du journaliste de bfmtv (à 0:25 de la vidéo) disant ceci : ''en fait, c'est une petite fille née dans un corps de garçon''.
Quelle que soit la justesse de la cause, elle relève de la terminologie militante transgenre et comme toute formulation militante, un journaliste digne de ce nom se doit de l'éviter.
https://www.bfmtv.com/paris/val-de-marn ... 90573.html
Depuis, sa famille a déménagé dans un autre département. Il faut vraiment côtoyé ces personnes pour comprendre.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Pour une fois que l administration défend les enseignants par rapport aux parents hystériques
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
oui enfin, l'administration ne crie pas sur les toits ce qu'il se passe en son sein, c'est des histoires qui regardent justement les administrations et les intéressés, pas la populace.
le proviseur n'a fait que suivre les procédures qui sont les même à tous.
si c'est coupé entre deux, c'est que la hiérarchie OU la politique s'est mise dessus.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
C'est très abrupt. Dans les cas de harcèlement moral, que ce soit a l'école ou au travail, la victime a énormément de mal à parler car elle a honte, c'est un symptôme psy bien connu. Il faut plus aller au fond du problème plutot que de sortir une généralité, on ne met pas sur le même plan un gosse qui se suicide suite a un harcèlement moral et un autre gosse qui se fait mitrailler car ses parents ne l'éduquent pas et il deal la nuit an bas de la tour
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
"Alfortville: les violentes menaces adressées à l’élève harcelée
INFO BFMTV - Un collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille de 15 ans en transition de genre, a été interpellé et placé en garde à vue lundi à Alfortville dans le Val-de-Marne.
"On va t'égorger, on va te faire une Hitler". Voilà une partie des violentes menaces envoyées par le collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille transgenre de 15 ans, a appris BFMTV.
Le jeune homme a été interpellé lundi par des policiers, dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où il est scolarisé. Embarqué en plein cours, l'adolescent a été placé en garde à vue et a reconnu les faits.
"J'ai une haine envers ta race"
Selon les informations de BFMTV, le 18 septembre, une jeune fille transgenre de 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville, se rend, accompagnée de son père, au commissariat pour dénoncer les faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort.
Devant les policiers, elle explique avoir reçu sur le compte Instagram de sa classe, plusieurs messages à caractère homophobe et l’invitant à se donner la mort: "On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo".
La brigade locale de protection de la famille, chargée de l'enquête, identifie rapidement l'auteur des menaces envoyées à la jeune adolescente. Il s'agit d'un collégien de 14 ans, domicilié à Alfortville.
Les policiers identifient également l’administrateur du groupe privé de la classe de seconde sur Instagram, dans laquelle est scolarisée la jeune fille.
C'est lui qui a invité le collégien de 14 ans sur le groupe Instagram.
Quelques heures plus tard, vers 16 heures, les enquêteurs se rendent dans le collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où est scolarisé le jeune garçon, soupçonné d'avoir envoyé des menaces. Ils l'interpellent en plein cours et le placent en garde à vue.
Gabriel Attal salue une "réponse rapide"
Face à cette arrestation inhabituelle en milieu scolaire et aux critiques de certains parents d'élèves scolarisé dans le même collège que l'adolescent arrêté, le gouvernement assume l'action des policiers. "Ça a été fait en conformité avec l'accord du parquet" et de "l'équipe éducative", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce mercredi.
"C'est comme ça qu'on s'en sortira face au fléau du harcèlement, c'est comme ça qu'on protégera aussi nos enfants, en envoyant ces messages très forts", a encore insisté le ministre.
"J'entends qu'il puisse y avoir des interrogations, on va étudier ce qu'il s'est passé mais on se doit d'être très ferme", a lancé de son côté le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, qui salue une réponse "rapide".
"On parle de menaces d'égorgement, de suicide. Ce sont des mots très graves, qui donnent la nausée", a appuyé le patron de la rue de Grenelle.
"Un excès de colère"
Interrogé sur les insultes et les menaces de mort, le collégien mis en cause reconnaît les faits, expliquant être tombé sur la photo de la victime et l'avoir insulté dans "un excès de colère qu'il n'a pas pu contrôler".
Parallèlement, l'administrateur du compte Instagram, qui a autorisé l'accès au collégien, est entendu par les enquêteurs. Devant eux, il reconnaît avoir donné accès au compte au mis en cause, "mais sans penser à mal", selon ses déclarations.
Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi matin, a précisé le parquet de Créteil. Le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante, a ajouté cette source."
https://www.bfmtv.com/police-justice/al ... 00357.html
INFO BFMTV - Un collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille de 15 ans en transition de genre, a été interpellé et placé en garde à vue lundi à Alfortville dans le Val-de-Marne.
"On va t'égorger, on va te faire une Hitler". Voilà une partie des violentes menaces envoyées par le collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille transgenre de 15 ans, a appris BFMTV.
Le jeune homme a été interpellé lundi par des policiers, dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où il est scolarisé. Embarqué en plein cours, l'adolescent a été placé en garde à vue et a reconnu les faits.
"J'ai une haine envers ta race"
Selon les informations de BFMTV, le 18 septembre, une jeune fille transgenre de 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville, se rend, accompagnée de son père, au commissariat pour dénoncer les faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort.
Devant les policiers, elle explique avoir reçu sur le compte Instagram de sa classe, plusieurs messages à caractère homophobe et l’invitant à se donner la mort: "On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo".
La brigade locale de protection de la famille, chargée de l'enquête, identifie rapidement l'auteur des menaces envoyées à la jeune adolescente. Il s'agit d'un collégien de 14 ans, domicilié à Alfortville.
Les policiers identifient également l’administrateur du groupe privé de la classe de seconde sur Instagram, dans laquelle est scolarisée la jeune fille.
C'est lui qui a invité le collégien de 14 ans sur le groupe Instagram.
Quelques heures plus tard, vers 16 heures, les enquêteurs se rendent dans le collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où est scolarisé le jeune garçon, soupçonné d'avoir envoyé des menaces. Ils l'interpellent en plein cours et le placent en garde à vue.
Gabriel Attal salue une "réponse rapide"
Face à cette arrestation inhabituelle en milieu scolaire et aux critiques de certains parents d'élèves scolarisé dans le même collège que l'adolescent arrêté, le gouvernement assume l'action des policiers. "Ça a été fait en conformité avec l'accord du parquet" et de "l'équipe éducative", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce mercredi.
"C'est comme ça qu'on s'en sortira face au fléau du harcèlement, c'est comme ça qu'on protégera aussi nos enfants, en envoyant ces messages très forts", a encore insisté le ministre.
"J'entends qu'il puisse y avoir des interrogations, on va étudier ce qu'il s'est passé mais on se doit d'être très ferme", a lancé de son côté le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, qui salue une réponse "rapide".
"On parle de menaces d'égorgement, de suicide. Ce sont des mots très graves, qui donnent la nausée", a appuyé le patron de la rue de Grenelle.
"Un excès de colère"
Interrogé sur les insultes et les menaces de mort, le collégien mis en cause reconnaît les faits, expliquant être tombé sur la photo de la victime et l'avoir insulté dans "un excès de colère qu'il n'a pas pu contrôler".
Parallèlement, l'administrateur du compte Instagram, qui a autorisé l'accès au collégien, est entendu par les enquêteurs. Devant eux, il reconnaît avoir donné accès au compte au mis en cause, "mais sans penser à mal", selon ses déclarations.
Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi matin, a précisé le parquet de Créteil. Le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante, a ajouté cette source."
https://www.bfmtv.com/police-justice/al ... 00357.html
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- Hdelapampa
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Que conclure de cet "échange" de courriers?
La direction du lycée et l'équipe éducative ont réagi.
Le mystère de l'absence d'évocation du rôle des professeurs est levé.
Une chose m'étonne: la déclaration du prof principal aux parents, selon laquelle "il ne pouvait rien faire, car "l'incident" (les incidents?) se serait produit sur le temps de pause entre des cours et ne concernerait donc pas l'établissement".
C'est faux pour l'établissement, vrai pour les profs (qui ne sont pas en présence professionnelle des élèves ). Professionnellement, c'est à dire en présence et responsabilité de TOUS les élèves.
Dans "l'interclasse", c'est à dire parfois pour le prof, toujours pour les élèves, on est dans les couloirs.
Les déplacements des élèves sont alors sous la surveillance des...surveillants, si toutefois ils sont en nombre suffisant.
Mais le prof principal, même sans pouvoir agir professionnellement sur des propos auxquels il aurait assisté se devait de signaler la plainte des parents et de l'élève à l'équipe éducative. Il l'a très probablement fait, d'après ce que dit le proviseur: l'équipe éducative a été informée et a réagi.
Je ne vois pas pourquoi accabler les parents qui ont réagi, certes à leur manière, comme la plupart des parents qui s'imaginent qu'on ne s'occupe jamais assez de leur progéniture. Mais enfin, ils ont réagi, c'est ce qui compte, car il ne s'agissait pas d'un conflit bénin entre ados.
Force est de constater que la réaction de tout le monde a été en dessous de la situation puisqu'elle a abouti au suicide.
Personnellement, je trouve que les propos DEJA tenus auraient du être sanctionnés.
Alors comment réagir?
En arrêtant en classe les auteurs de harcèlement?
C'est très spectaculaire, ça terrorise tout le monde (surtout par les temps qui courent), même ceux qui ne sont pas des harceleurs.
Ca permet d'avoir l'impression d'avoir fait ENFIN quelque chose.
On verra si c'est efficace...
On pouvait éviter de terroriser l'ensemble des élèves en arrêtant le harceleur chez lui (DEVANT ses parents, qui s'en tirent bien) et en en informant les élèves, ensuite, au Lycée.
Le proviseur, accompagné d"un policier en tenue, vient dans la classe interrompt le cours, et informe les élèves de la raison de l'absence du harceleur.
Même chose dans les autres classes.
La direction du lycée et l'équipe éducative ont réagi.
Le mystère de l'absence d'évocation du rôle des professeurs est levé.
Une chose m'étonne: la déclaration du prof principal aux parents, selon laquelle "il ne pouvait rien faire, car "l'incident" (les incidents?) se serait produit sur le temps de pause entre des cours et ne concernerait donc pas l'établissement".
C'est faux pour l'établissement, vrai pour les profs (qui ne sont pas en présence professionnelle des élèves ). Professionnellement, c'est à dire en présence et responsabilité de TOUS les élèves.
Dans "l'interclasse", c'est à dire parfois pour le prof, toujours pour les élèves, on est dans les couloirs.
Les déplacements des élèves sont alors sous la surveillance des...surveillants, si toutefois ils sont en nombre suffisant.
Mais le prof principal, même sans pouvoir agir professionnellement sur des propos auxquels il aurait assisté se devait de signaler la plainte des parents et de l'élève à l'équipe éducative. Il l'a très probablement fait, d'après ce que dit le proviseur: l'équipe éducative a été informée et a réagi.
Je ne vois pas pourquoi accabler les parents qui ont réagi, certes à leur manière, comme la plupart des parents qui s'imaginent qu'on ne s'occupe jamais assez de leur progéniture. Mais enfin, ils ont réagi, c'est ce qui compte, car il ne s'agissait pas d'un conflit bénin entre ados.
Force est de constater que la réaction de tout le monde a été en dessous de la situation puisqu'elle a abouti au suicide.
Personnellement, je trouve que les propos DEJA tenus auraient du être sanctionnés.
Alors comment réagir?
En arrêtant en classe les auteurs de harcèlement?
C'est très spectaculaire, ça terrorise tout le monde (surtout par les temps qui courent), même ceux qui ne sont pas des harceleurs.
Ca permet d'avoir l'impression d'avoir fait ENFIN quelque chose.
On verra si c'est efficace...
On pouvait éviter de terroriser l'ensemble des élèves en arrêtant le harceleur chez lui (DEVANT ses parents, qui s'en tirent bien) et en en informant les élèves, ensuite, au Lycée.
Le proviseur, accompagné d"un policier en tenue, vient dans la classe interrompt le cours, et informe les élèves de la raison de l'absence du harceleur.
Même chose dans les autres classes.
Modifié en dernier par Hdelapampa le 20 septembre 2023 15:21, modifié 1 fois.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Et qui est-elle d'autre?da capo a écrit : ↑20 septembre 2023 11:42J'approuve également cette initiative (arrestation ''pédagogique'' en plein cours) et son style ''à l'américaine'' ne me pose aucun problème.grishka a écrit : ↑20 septembre 2023 09:40 Entre le "pas de vague", qui permet à des harceleurs de continuer de faire chier le monde pendant des mois, si ce n'est des années, et l'interpellation en plein cours, il doit y avoir un juste milieu.
Mais si le choix se limite à l'un ou l'autre, je préfère l'arrestation en plein cours: au moins, il se passe quelque chose.
En revanche, mes réserves portent sur une phrase du journaliste de bfmtv (à 0:25 de la vidéo) disant ceci : ''en fait, c'est une petite fille née dans un corps de garçon''.
Quelle que soit la justesse de la cause, elle relève de la terminologie militante transgenre et comme toute formulation militante, un journaliste digne de ce nom se doit de l'éviter.
https://www.bfmtv.com/paris/val-de-marn ... 90573.html
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- da capo
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Un garçon qui ne se reconnaît pas mentalement dans son genre biologique de naissance et voudrait le changer.Hdelapampa a écrit : ↑20 septembre 2023 15:16Et qui est-elle d'autre?da capo a écrit : ↑20 septembre 2023 11:42
J'approuve également cette initiative (arrestation ''pédagogique'' en plein cours) et son style ''à l'américaine'' ne me pose aucun problème.
En revanche, mes réserves portent sur une phrase du journaliste de bfmtv (à 0:25 de la vidéo) disant ceci : ''en fait, c'est une petite fille née dans un corps de garçon''.
Quelle que soit la justesse de la cause, elle relève de la terminologie militante transgenre et comme toute formulation militante, un journaliste digne de ce nom se doit de l'éviter.
https://www.bfmtv.com/paris/val-de-marn ... 90573.html
Modifié en dernier par da capo le 20 septembre 2023 15:28, modifié 1 fois.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
D'abord une victime de l'évolution de la société relayée par l'EN et de certain de ces ministres (Najat Vallaud-Belkacem) qui ont tout fait pour faire entrer la théorie du genre à l'école. Cela a même été l'obsession de cette Najat Vallaud-Belkacem.Hdelapampa a écrit : ↑20 septembre 2023 15:16Et qui est-elle d'autre?da capo a écrit : ↑20 septembre 2023 11:42
J'approuve également cette initiative (arrestation ''pédagogique'' en plein cours) et son style ''à l'américaine'' ne me pose aucun problème.
En revanche, mes réserves portent sur une phrase du journaliste de bfmtv (à 0:25 de la vidéo) disant ceci : ''en fait, c'est une petite fille née dans un corps de garçon''.
Quelle que soit la justesse de la cause, elle relève de la terminologie militante transgenre et comme toute formulation militante, un journaliste digne de ce nom se doit de l'éviter.
https://www.bfmtv.com/paris/val-de-marn ... 90573.html
Au lieu de remettre de la morale à l'école, ces pourris préfèrent la théorie du genre. Comment voulez-vous dans ces conditions que de jeunes ados ou pré-ados qui ne se posaient pas de question sur leur "genre" ne se mettent pas à s'interroger sur leur "genre" vu que l'EN elle-même les y encourage ?
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Il y a des profs d'extrême gauche bisounours qui ont protesté contre cette arrestation. Moi je trouve que cela servira d'exemple pour les harceleurs car dans l'immense majorité des cas ce sont des peureux qui agissent sur un eleve faible car c'est une proie facile.Patchouli38 a écrit : ↑20 septembre 2023 14:40 "Alfortville: les violentes menaces adressées à l’élève harcelée
INFO BFMTV - Un collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille de 15 ans en transition de genre, a été interpellé et placé en garde à vue lundi à Alfortville dans le Val-de-Marne.
"On va t'égorger, on va te faire une Hitler". Voilà une partie des violentes menaces envoyées par le collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille transgenre de 15 ans, a appris BFMTV.
Le jeune homme a été interpellé lundi par des policiers, dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où il est scolarisé. Embarqué en plein cours, l'adolescent a été placé en garde à vue et a reconnu les faits.
"J'ai une haine envers ta race"
Selon les informations de BFMTV, le 18 septembre, une jeune fille transgenre de 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville, se rend, accompagnée de son père, au commissariat pour dénoncer les faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort.
Devant les policiers, elle explique avoir reçu sur le compte Instagram de sa classe, plusieurs messages à caractère homophobe et l’invitant à se donner la mort: "On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo".
La brigade locale de protection de la famille, chargée de l'enquête, identifie rapidement l'auteur des menaces envoyées à la jeune adolescente. Il s'agit d'un collégien de 14 ans, domicilié à Alfortville.
Les policiers identifient également l’administrateur du groupe privé de la classe de seconde sur Instagram, dans laquelle est scolarisée la jeune fille.
C'est lui qui a invité le collégien de 14 ans sur le groupe Instagram.
Quelques heures plus tard, vers 16 heures, les enquêteurs se rendent dans le collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où est scolarisé le jeune garçon, soupçonné d'avoir envoyé des menaces. Ils l'interpellent en plein cours et le placent en garde à vue.
Gabriel Attal salue une "réponse rapide"
Face à cette arrestation inhabituelle en milieu scolaire et aux critiques de certains parents d'élèves scolarisé dans le même collège que l'adolescent arrêté, le gouvernement assume l'action des policiers. "Ça a été fait en conformité avec l'accord du parquet" et de "l'équipe éducative", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce mercredi.
"C'est comme ça qu'on s'en sortira face au fléau du harcèlement, c'est comme ça qu'on protégera aussi nos enfants, en envoyant ces messages très forts", a encore insisté le ministre.
"J'entends qu'il puisse y avoir des interrogations, on va étudier ce qu'il s'est passé mais on se doit d'être très ferme", a lancé de son côté le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, qui salue une réponse "rapide".
"On parle de menaces d'égorgement, de suicide. Ce sont des mots très graves, qui donnent la nausée", a appuyé le patron de la rue de Grenelle.
"Un excès de colère"
Interrogé sur les insultes et les menaces de mort, le collégien mis en cause reconnaît les faits, expliquant être tombé sur la photo de la victime et l'avoir insulté dans "un excès de colère qu'il n'a pas pu contrôler".
Parallèlement, l'administrateur du compte Instagram, qui a autorisé l'accès au collégien, est entendu par les enquêteurs. Devant eux, il reconnaît avoir donné accès au compte au mis en cause, "mais sans penser à mal", selon ses déclarations.
Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi matin, a précisé le parquet de Créteil. Le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante, a ajouté cette source."
https://www.bfmtv.com/police-justice/al ... 00357.html
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Cette gauche qu'on appelle "bisounours" l'est-elle vraiment ?sofasurfer a écrit : ↑20 septembre 2023 15:30Il y a des profs d'extrême gauche bisounours qui ont protesté contre cette arrestation. Moi je trouve que cela servira d'exemple pour les harceleurs car dans l'immense majorité des cas ce sont des peureux qui agissent sur un eleve faible car c'est une proie facile.Patchouli38 a écrit : ↑20 septembre 2023 14:40 "Alfortville: les violentes menaces adressées à l’élève harcelée
INFO BFMTV - Un collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille de 15 ans en transition de genre, a été interpellé et placé en garde à vue lundi à Alfortville dans le Val-de-Marne.
"On va t'égorger, on va te faire une Hitler". Voilà une partie des violentes menaces envoyées par le collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille transgenre de 15 ans, a appris BFMTV.
Le jeune homme a été interpellé lundi par des policiers, dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où il est scolarisé. Embarqué en plein cours, l'adolescent a été placé en garde à vue et a reconnu les faits.
"J'ai une haine envers ta race"
Selon les informations de BFMTV, le 18 septembre, une jeune fille transgenre de 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville, se rend, accompagnée de son père, au commissariat pour dénoncer les faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort.
Devant les policiers, elle explique avoir reçu sur le compte Instagram de sa classe, plusieurs messages à caractère homophobe et l’invitant à se donner la mort: "On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo".
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Les policiers identifient également l’administrateur du groupe privé de la classe de seconde sur Instagram, dans laquelle est scolarisée la jeune fille.
C'est lui qui a invité le collégien de 14 ans sur le groupe Instagram.
Quelques heures plus tard, vers 16 heures, les enquêteurs se rendent dans le collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où est scolarisé le jeune garçon, soupçonné d'avoir envoyé des menaces. Ils l'interpellent en plein cours et le placent en garde à vue.
Gabriel Attal salue une "réponse rapide"
Face à cette arrestation inhabituelle en milieu scolaire et aux critiques de certains parents d'élèves scolarisé dans le même collège que l'adolescent arrêté, le gouvernement assume l'action des policiers. "Ça a été fait en conformité avec l'accord du parquet" et de "l'équipe éducative", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce mercredi.
"C'est comme ça qu'on s'en sortira face au fléau du harcèlement, c'est comme ça qu'on protégera aussi nos enfants, en envoyant ces messages très forts", a encore insisté le ministre.
"J'entends qu'il puisse y avoir des interrogations, on va étudier ce qu'il s'est passé mais on se doit d'être très ferme", a lancé de son côté le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, qui salue une réponse "rapide".
"On parle de menaces d'égorgement, de suicide. Ce sont des mots très graves, qui donnent la nausée", a appuyé le patron de la rue de Grenelle.
"Un excès de colère"
Interrogé sur les insultes et les menaces de mort, le collégien mis en cause reconnaît les faits, expliquant être tombé sur la photo de la victime et l'avoir insulté dans "un excès de colère qu'il n'a pas pu contrôler".
Parallèlement, l'administrateur du compte Instagram, qui a autorisé l'accès au collégien, est entendu par les enquêteurs. Devant eux, il reconnaît avoir donné accès au compte au mis en cause, "mais sans penser à mal", selon ses déclarations.
Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi matin, a précisé le parquet de Créteil. Le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante, a ajouté cette source."
https://www.bfmtv.com/police-justice/al ... 00357.html
Parce que les bisounours, c'est gentil.
Et combien de suicides et d'enfants traumatisés à cause de ces "bisounours" ?
Je préfère le terme de lâches plutôt que bisounours.
Cette gauche des "bisounours" c'est la gauche des lâches, des enseignants de gauche qui ne veulent pas de vagues, qui ont choisi ce "job" parce qu'il est tranquille et des congés (et je reprends l'explication d'un des représentants de cette gauche de la honte, la pampa : "ce n'est pas notre responsabilité, c'est celle des surveillants" . C'est la gauche des lâches, c'est la gauche de la honte. Pas celle des bisounours.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Le sujet porte sur le harcèlement mais accessoirement, je regrette que la réponse à la dysphorie de genre chez les jeunes enfants induise trop souvent un projet de transition de genre.Victor a écrit : ↑20 septembre 2023 15:28D'abord une victime de l'évolution de la société relayée par l'EN et de certain de ces ministres (Najat Vallaud-Belkacem) qui ont tout fait pour faire entrer la théorie du genre à l'école. Cela a même été l'obsession de cette Najat Vallaud-Belkacem.
Au lieu de remettre de la morale à l'école, ces pourris préfèrent la théorie du genre. Comment voulez-vous dans ces conditions que de jeunes ados ou pré-ados qui ne se posaient pas de question sur leur "genre" ne se mettent pas à s'interroger sur leur "genre" vu que l'EN elle-même les y encourage ?
Forts de quelques années de pratique, les Suédois, Anglais et Américains semblent faire machine arrière et on ne peut que s'en féliciter.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Mais bien sûr!Victor a écrit : ↑20 septembre 2023 15:28D'abord une victime de l'évolution de la société relayée par l'EN et de certain de ces ministres (Najat Vallaud-Belkacem) qui ont tout fait pour faire entrer la théorie du genre à l'école. Cela a même été l'obsession de cette Najat Vallaud-Belkacem.
Au lieu de remettre de la morale à l'école, ces pourris préfèrent la théorie du genre. Comment voulez-vous dans ces conditions que de jeunes ados ou pré-ados qui ne se posaient pas de question sur leur "genre" ne se mettent pas à s'interroger sur leur "genre" vu que l'EN elle-même les y encourage ?
Vous êtes en train de nous expliquer que ce sont des "éducateurs qui décident de notre orientation sexuelle.
Pensez-vous que l'homosexualité disparaîtrait avec une "bonne" éducation?
Alors du temps béni par les calotins dans votre genre, celui où tout était "à sa place" et où la gauche et le progressisme n'existaient pas, il n'y avait pas d'homosexuels?
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
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Re: La réponse affligeante du rectorat aux parents d'une victime de harcèlement scolaire.
Je ne doute pas de sa sincérité ni de son sentiment, mais quoi qu'il en soit, on ne nait jamais dans le genre qui n'est pas biologiquement le nôtre et ce désir éventuel de changement auquel je ne suis pas opposé par principe doit être formulé comme tel.Patchouli38 a écrit : ↑20 septembre 2023 13:24
Le journaliste a bien raison, c'est la stricte vérité. Une amie de ma fille s'est toujours sentie garçon et souffrait d'être dans un corps de fille. Elle souffrait encore plus de la réaction des autres, et surtout celle de sa mère et de son beau-père car elle n'avait jamais osé leur parler de sa souffrance. J'ai discuté avec cette jeune fille, je l'ai même accueilli chez moi quand cela n'allait pas bien avec sa famille. Finalement, ses amis l'ont très bien accepté, sa mère également et son beau-père n'a jamais accepté le choix de sa belle-fille. Elle s'était choisie un nom de garçon et quand on l'appelait par celui-ci, cela la rendait heureuse.
Depuis, sa famille a déménagé dans un autre département. Il faut vraiment côtoyé ces personnes pour comprendre.
Bref, ''je suis une fille née dans le corps d'un garçon'' ou bien l'inverse n'est pas une réalité, mais un slogan.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin
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