Elu triomphalement face au maire de Perpignan, Louis Aliot, Jordan Bardella, 27 ans, est devenu le premier président du Rassemblement national (RN) à ne porter le nom de Le Pen. Un sacre perturbé par un début de fronde au sein de la vieille garde mariniste.
Si certains doutaient encore des capacités d’acteur de Jordan Bardella, le spectacle offert par le nouveau président du Rassemblement national (RN) ce samedi sur la scène de la Mutualité, à Paris, a dû incontestablement achever de convaincre les plus sceptiques. Appuyé sur son pupitre - bardé du nouveau slogan maison « C’est maintenant et avec nous » -, il évoque d’abord « les deux femmes sans lesquelles » il « ne serait pas celui » qu’il « est devenu aujourd’hui ». Sa mère, bien sûr, qui l’a élevé « dans la difficulté financière », à Drancy, dans cette Seine-Saint-Denis, à laquelle le jeune homme, au story telling bien rodé, ne manque jamais de faire référence. Une mère, dit-il, « qui ne possédait pour seul patrimoine que la dignité d’une femme de devoir et le courage des gens qui se lèvent tôt pour un salaire de misère ». Sa mère donc, et puis, c’est là que la voix de Jordan Bardella semble s’étrangler, « Marine Le Pen ». La salle applaudit à tout rompre et Jordan Bardella a d’un coup les yeux humides. Tellement humides qu’il s’arrête de parler quelques secondes pour prendre une grande respiration. Sortez les mouchoirs :
« Elle m’a donné le goût de l’engagement et la passion de ce peuple merveilleux qui est le nôtre. Scotché devant mon écran, c’est à ses envolées que je vibrais ; je savais qu’elle n’était pas comme les autres et je vivais les attaques dont elle était l’objet comme si elles s’adressaient à moi (…) Marine m’a fait l’honneur de sa confiance et je voudrais, devant vous, à nouveau lui dire merci ».
https://www.nouvelobs.com/politique/202 ... purge.html
J'avoue qu'hier en entendant j'ai pleuré...de rire évidemment

