Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

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Victor
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Victor »

On ne peut s'empêcher de penser à Liz Truss, l'éphémère première ministre anglaise, qui s'était aussi faite remarquée par son incompétence et ses décisions catastrophiques.
Quelle idée de mettre des femmes aux commandes d'un pays !
Allez hop, renvoyons les femmes s'occuper des enfants et des tâches ménagères !
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Mesoke
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Mesoke »

Victor a écrit : 11 août 2023 09:45 Mais c'est juste complètement idiot de taxer les "super profits".
Comme l'a fort bien dit Saint Bruno Le Maire adoubé par Saint E. Macron : "les super profits, je ne sais pas ce que c'est".
Exemple : Les banques de détail.
Cela fait longtemps qu'elles tirent la langue parce que les taux étaient très bas et qu'elles n'avaient quasiment plus de marge quand elles faisaient des prêts.
Maintenant que les taux ont remontés (à cause de l'inflation) et qu'elles font enfin de bons bénéfices, les populistes veulent les taxer.
Mais attention, les taux vont certainement rebaisser si l'inflation se stabilise ou diminue et en conséquence les banques de détail retrouveront des années de vaches maigres.

Le business, çà va, çà vient. C'est comme l'agriculture, il y a de bonnes et de mauvaises années. Les bonnes années viennent compenser les mauvaises.
Bah euh ... du coup le but est de taxer les profits lors des années à profit et de ne pas taxer les non-profits quand il n'y a pas de profit.

Sinon moi j'ai pô parlé de super profit. Perso je serais plus pour taxer un peu la partie des bénéfices qui va aux dividendes pour les actionnaires, histoire de définanciariser un peu l'économie.
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Victor
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Victor »

Mesoke a écrit : 11 août 2023 11:18
Victor a écrit : 11 août 2023 09:45 Mais c'est juste complètement idiot de taxer les "super profits".
Comme l'a fort bien dit Saint Bruno Le Maire adoubé par Saint E. Macron : "les super profits, je ne sais pas ce que c'est".
Exemple : Les banques de détail.
Cela fait longtemps qu'elles tirent la langue parce que les taux étaient très bas et qu'elles n'avaient quasiment plus de marge quand elles faisaient des prêts.
Maintenant que les taux ont remontés (à cause de l'inflation) et qu'elles font enfin de bons bénéfices, les populistes veulent les taxer.
Mais attention, les taux vont certainement rebaisser si l'inflation se stabilise ou diminue et en conséquence les banques de détail retrouveront des années de vaches maigres.

Le business, çà va, çà vient. C'est comme l'agriculture, il y a de bonnes et de mauvaises années. Les bonnes années viennent compenser les mauvaises.
Bah euh ... du coup le but est de taxer les profits lors des années à profit et de ne pas taxer les non-profits quand il n'y a pas de profit.

Sinon moi j'ai pô parlé de super profit. Perso je serais plus pour taxer un peu la partie des bénéfices qui va aux dividendes pour les actionnaires, histoire de définanciariser un peu l'économie.
Les grandes entreprises françaises du CAC40 sont bien gérées. Si ce n'était pas le cas, elles ne resteraient pas parmi les leaders mondiaux dans leur secteur d'activité.
C'est à dire que les bénéfices de ces entreprises ne sont pas intégralement versés aux actionnaires.
Si ces entreprises ne faisaient pas régulièrement des investissements nécessaires pour rester au top niveau, elles se seraient cassées la figure depuis longtemps.
La financiarisation que vous dénoncez pourrait venir de fonds de placement ou de fonds de pension qui mettraient une forte pression sur les dirigeants afin de recevoir un maximum de dividendes au détriment des investissements.

Mais d'une manière globale, je pense que l'imposition et la taxation des entreprises doivent rester faibles et que l'imposition et la taxation des particuliers doivent rester la principale source de revenus des états.

Tout d'abord parce qu'en taxant et en imposant les entreprises, on masque le coût réel des politiques publiques aux citoyens. C'est donc ouvrir un boulevard à tous les démagogues et à tous les populistes.

Ce n'est pas un hasard que ce soit justement cette première ministre italienne issue d'un mouvement politique populiste d'extrême-droite qui ait proposé cette super-taxe sur les banques.
Les populistes (d'extrême-gauche comme d'extrême-droite) comme adorent montrer du doigt les banques. Alors que les banques ne font que leur travail de financement des particuliers et des entreprises.
Comment les propriétaires de leur logement auraient-ils pu le financer sans un prêt bancaire ?

Un bon système bancaire, c'est super important dans le développement économique. C'est d'ailleurs ce qui manque à de nombreux pays africains et ce qui les empêche de se développer économiquement.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Mesoke
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Mesoke »

Je parle là de taxer les dividendes, pas le chiffre d'affaire ni même le bénéfice. Mais bien les dividendes reversés aux actionnaires, voire même les dividendes au-delà d'un certain seuil. Ainsi l'entreprise continuera de tourner, son porte monnaie ne sera pas impacté, ses investissements non plus. Et juste les taxer un peu. Genre pour pouvoir financer les réparations que la recherche effrénée de profits pour les actionnaires provoque.
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Patchouli38 »

"L'image de l'Italie écornée par la taxe sur les profits des banques"

Le gouvernement italien dirigé par Giorgia Meloni a eu beau corriger le tir en édulcorant sa taxe sur les "surprofits" des banques, le mal est fait: la confiance des investisseurs étrangers, effarés par cette annonce surprise, en a pris un coup.

"La conséquence la plus dommageable" ne sera pas l'impact sur les bénéfices des banques, mais "la prime de risque plus élevée" exigée par les investisseurs redoutant d'autres interventions de ce genre, a jugé Johann Scholtz, analyste chez Morningstar.

La décision du gouvernement ultra-conservateur de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt pratiquée par la Banque centrale européenne (BCE) avait provoqué mardi la dégringolade des titres financiers.

Les banques italiennes ont ainsi vu partir en fumée 9,5 milliards d'euros de capitalisation en une seule séance, soit une somme bien supérieure aux gains dus à la taxe espérés par Rome.

Jeudi, les titres bancaires de la Bourse de Milan poursuivaient leur timide rebond entamé la veille, avec des hausses de 1,5% pour Intesa Sanpaolo et 0,7% pour UniCredit.

Le secteur a été quelque peu rassuré par l'annonce mardi soir de l'instauration d'un plafond à la taxe, prévoyant que la contribution ne pourra pas "excéder 0,1% du total des actifs" d'une banque.

La taxe "réduit de manière importante" la rentabilité des banques en Italie et représente "environ 15%" de leurs bénéfices nets en 2022, a cependant estimé jeudi l'agence financière Moody's, prévenant qu'elle aura un effet "négatif" sur la notation du secteur.

Le PDG d'Intesa Sanpaolo, Carlo Messina, a été le seul à se déclarer en mai prêt à accepter une éventuelle taxe bancaire, s'engageant à "respecter toute décision" de l'exécutif.

- Climat de confusion -

Un commentaire qui a pu inciter le gouvernement Meloni à passer à l'acte, sans toutefois prévenir auparavant les banques de cette taxe, annoncée lundi de manière manifestement improvisée et dans la plus grande confusion.

"Le caractère désordonné de l'annonce, avec un gouvernement qui a modifié les conditions de la taxe au moins trois fois en une journée, ne contribuera guère à restaurer la confiance des investisseurs", a tranché M. Scholtz.

"De nombreux investisseurs considèrent déjà les banques européennes comme des institutions semi-nationalisées", a-t-il ajouté.

Le gouvernement Meloni, en place depuis octobre 2022, est confronté à sa première épreuve de force avec les marchés.

Alors que Giorgia Meloni tentait de rassurer l'Europe en s'inscrivant dans le droit fil de la politique économique prônée par son illustre prédécesseur Mario Draghi, l'ancien président de la BCE, la méfiance a commencé à s'installer sur les marchés.

Fustigeant les "marges injustes des banques", la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia a défendu mercredi la taxe, servant selon elle à "financer des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises" face à une inflation record.

Les banques italiennes ont vu leurs revenus engendrés par les intérêts s'envoler dans la foulée de la hausse des taux, sans pour autant augmenter la rémunération des comptes courants de leurs clients.

- "Mesure soviétique" -

Selon la presse italienne, Mme Meloni a pactisé avec son vice-Premier ministre Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite), pour annoncer cette mesure "anti-riches" et flatter ainsi son électorat.

Après avoir supprimé le "revenu de citoyenneté" destiné aux plus pauvres et fait barrage à l'instauration d'un salaire minimum prônée par l'opposition de centre gauche, elle tenait à redorer son blason.

"Les banques sont une proie facile pour les populistes, et leur dénigrement ne peut que leur attirer un soutien politique", a commenté Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien.

Cette "taxe de type soviétique sur les surprofits des banques" risque d'engendrer "des dommages durables pour l'attractivité de l'économie italienne", a-t-il prévenu.

Le ministre de l'Economie et membre de la Ligue Giancarlo Giorgetti, qui avait qualifié en juin de "démagogique" un éventuel impôt sur les banques, a boycotté lundi soir la conférence de presse annonçant cette mesure.

"Un ministre de l'Economie qui ne se présente pas à une conférence de presse dans une telle occasion donne une très mauvaise image du pays", a tranché Francesco Giavazzi, ancien conseiller économique de Mario Draghi, évoquant une "atteinte à la crédibilité du pays".

publié le 10 août à 15h35, AFP

https://actu.orange.fr/economie/l-image ... 6jW7U.html
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par jardinier »

Patchouli38 a écrit : 11 août 2023 15:58 "L'image de l'Italie écornée par la taxe sur les profits des banques"

Le gouvernement italien dirigé par Giorgia Meloni a eu beau corriger le tir en édulcorant sa taxe sur les "surprofits" des banques, le mal est fait: la confiance des investisseurs étrangers, effarés par cette annonce surprise, en a pris un coup.

"La conséquence la plus dommageable" ne sera pas l'impact sur les bénéfices des banques, mais "la prime de risque plus élevée" exigée par les investisseurs redoutant d'autres interventions de ce genre, a jugé Johann Scholtz, analyste chez Morningstar.

La décision du gouvernement ultra-conservateur de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt pratiquée par la Banque centrale européenne (BCE) avait provoqué mardi la dégringolade des titres financiers.

Les banques italiennes ont ainsi vu partir en fumée 9,5 milliards d'euros de capitalisation en une seule séance, soit une somme bien supérieure aux gains dus à la taxe espérés par Rome.

Jeudi, les titres bancaires de la Bourse de Milan poursuivaient leur timide rebond entamé la veille, avec des hausses de 1,5% pour Intesa Sanpaolo et 0,7% pour UniCredit.

Le secteur a été quelque peu rassuré par l'annonce mardi soir de l'instauration d'un plafond à la taxe, prévoyant que la contribution ne pourra pas "excéder 0,1% du total des actifs" d'une banque.

La taxe "réduit de manière importante" la rentabilité des banques en Italie et représente "environ 15%" de leurs bénéfices nets en 2022, a cependant estimé jeudi l'agence financière Moody's, prévenant qu'elle aura un effet "négatif" sur la notation du secteur.

Le PDG d'Intesa Sanpaolo, Carlo Messina, a été le seul à se déclarer en mai prêt à accepter une éventuelle taxe bancaire, s'engageant à "respecter toute décision" de l'exécutif.

- Climat de confusion -

Un commentaire qui a pu inciter le gouvernement Meloni à passer à l'acte, sans toutefois prévenir auparavant les banques de cette taxe, annoncée lundi de manière manifestement improvisée et dans la plus grande confusion.

"Le caractère désordonné de l'annonce, avec un gouvernement qui a modifié les conditions de la taxe au moins trois fois en une journée, ne contribuera guère à restaurer la confiance des investisseurs", a tranché M. Scholtz.

"De nombreux investisseurs considèrent déjà les banques européennes comme des institutions semi-nationalisées", a-t-il ajouté.

Le gouvernement Meloni, en place depuis octobre 2022, est confronté à sa première épreuve de force avec les marchés.

Alors que Giorgia Meloni tentait de rassurer l'Europe en s'inscrivant dans le droit fil de la politique économique prônée par son illustre prédécesseur Mario Draghi, l'ancien président de la BCE, la méfiance a commencé à s'installer sur les marchés.

Fustigeant les "marges injustes des banques", la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia a défendu mercredi la taxe, servant selon elle à "financer des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises" face à une inflation record.

Les banques italiennes ont vu leurs revenus engendrés par les intérêts s'envoler dans la foulée de la hausse des taux, sans pour autant augmenter la rémunération des comptes courants de leurs clients.

- "Mesure soviétique" -

Selon la presse italienne, Mme Meloni a pactisé avec son vice-Premier ministre Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite), pour annoncer cette mesure "anti-riches" et flatter ainsi son électorat.

Après avoir supprimé le "revenu de citoyenneté" destiné aux plus pauvres et fait barrage à l'instauration d'un salaire minimum prônée par l'opposition de centre gauche, elle tenait à redorer son blason.

"Les banques sont une proie facile pour les populistes, et leur dénigrement ne peut que leur attirer un soutien politique", a commenté Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien.

Cette "taxe de type soviétique sur les surprofits des banques" risque d'engendrer "des dommages durables pour l'attractivité de l'économie italienne", a-t-il prévenu.

Le ministre de l'Economie et membre de la Ligue Giancarlo Giorgetti, qui avait qualifié en juin de "démagogique" un éventuel impôt sur les banques, a boycotté lundi soir la conférence de presse annonçant cette mesure.

"Un ministre de l'Economie qui ne se présente pas à une conférence de presse dans une telle occasion donne une très mauvaise image du pays", a tranché Francesco Giavazzi, ancien conseiller économique de Mario Draghi, évoquant une "atteinte à la crédibilité du pays".

publié le 10 août à 15h35, AFP

https://actu.orange.fr/economie/l-image ... 6jW7U.html
Évidement :icon_hmm: du bla-bla journalo-merdiatiques, "Ils" continuerons quand mêmes à faire du super-profits (peut être un tout petit peu de moins), mais certes continuerons à investir ...... certainement pas au Niger.
Ensuite les chiffres: 9,5 milliards de prétendument perdu, de l'argent virtuel, combien d'entreprises fermer, combien de milliers de chômeurs, rien, nada, du gros vent que l'on peu qualifier de populiste :siffle:
Mais y en a qui on fait pipi-caca culotte :siffle:
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Fonck1 »

jardinier a écrit : 11 août 2023 17:18
Patchouli38 a écrit : 11 août 2023 15:58 "L'image de l'Italie écornée par la taxe sur les profits des banques"

Le gouvernement italien dirigé par Giorgia Meloni a eu beau corriger le tir en édulcorant sa taxe sur les "surprofits" des banques, le mal est fait: la confiance des investisseurs étrangers, effarés par cette annonce surprise, en a pris un coup.

"La conséquence la plus dommageable" ne sera pas l'impact sur les bénéfices des banques, mais "la prime de risque plus élevée" exigée par les investisseurs redoutant d'autres interventions de ce genre, a jugé Johann Scholtz, analyste chez Morningstar.

La décision du gouvernement ultra-conservateur de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt pratiquée par la Banque centrale européenne (BCE) avait provoqué mardi la dégringolade des titres financiers.

Les banques italiennes ont ainsi vu partir en fumée 9,5 milliards d'euros de capitalisation en une seule séance, soit une somme bien supérieure aux gains dus à la taxe espérés par Rome.

Jeudi, les titres bancaires de la Bourse de Milan poursuivaient leur timide rebond entamé la veille, avec des hausses de 1,5% pour Intesa Sanpaolo et 0,7% pour UniCredit.

Le secteur a été quelque peu rassuré par l'annonce mardi soir de l'instauration d'un plafond à la taxe, prévoyant que la contribution ne pourra pas "excéder 0,1% du total des actifs" d'une banque.

La taxe "réduit de manière importante" la rentabilité des banques en Italie et représente "environ 15%" de leurs bénéfices nets en 2022, a cependant estimé jeudi l'agence financière Moody's, prévenant qu'elle aura un effet "négatif" sur la notation du secteur.

Le PDG d'Intesa Sanpaolo, Carlo Messina, a été le seul à se déclarer en mai prêt à accepter une éventuelle taxe bancaire, s'engageant à "respecter toute décision" de l'exécutif.

- Climat de confusion -

Un commentaire qui a pu inciter le gouvernement Meloni à passer à l'acte, sans toutefois prévenir auparavant les banques de cette taxe, annoncée lundi de manière manifestement improvisée et dans la plus grande confusion.

"Le caractère désordonné de l'annonce, avec un gouvernement qui a modifié les conditions de la taxe au moins trois fois en une journée, ne contribuera guère à restaurer la confiance des investisseurs", a tranché M. Scholtz.

"De nombreux investisseurs considèrent déjà les banques européennes comme des institutions semi-nationalisées", a-t-il ajouté.

Le gouvernement Meloni, en place depuis octobre 2022, est confronté à sa première épreuve de force avec les marchés.

Alors que Giorgia Meloni tentait de rassurer l'Europe en s'inscrivant dans le droit fil de la politique économique prônée par son illustre prédécesseur Mario Draghi, l'ancien président de la BCE, la méfiance a commencé à s'installer sur les marchés.

Fustigeant les "marges injustes des banques", la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia a défendu mercredi la taxe, servant selon elle à "financer des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises" face à une inflation record.

Les banques italiennes ont vu leurs revenus engendrés par les intérêts s'envoler dans la foulée de la hausse des taux, sans pour autant augmenter la rémunération des comptes courants de leurs clients.

- "Mesure soviétique" -

Selon la presse italienne, Mme Meloni a pactisé avec son vice-Premier ministre Matteo Salvini, patron de la Ligue (extrême droite), pour annoncer cette mesure "anti-riches" et flatter ainsi son électorat.

Après avoir supprimé le "revenu de citoyenneté" destiné aux plus pauvres et fait barrage à l'instauration d'un salaire minimum prônée par l'opposition de centre gauche, elle tenait à redorer son blason.

"Les banques sont une proie facile pour les populistes, et leur dénigrement ne peut que leur attirer un soutien politique", a commenté Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien.

Cette "taxe de type soviétique sur les surprofits des banques" risque d'engendrer "des dommages durables pour l'attractivité de l'économie italienne", a-t-il prévenu.

Le ministre de l'Economie et membre de la Ligue Giancarlo Giorgetti, qui avait qualifié en juin de "démagogique" un éventuel impôt sur les banques, a boycotté lundi soir la conférence de presse annonçant cette mesure.

"Un ministre de l'Economie qui ne se présente pas à une conférence de presse dans une telle occasion donne une très mauvaise image du pays", a tranché Francesco Giavazzi, ancien conseiller économique de Mario Draghi, évoquant une "atteinte à la crédibilité du pays".

publié le 10 août à 15h35, AFP

https://actu.orange.fr/economie/l-image ... 6jW7U.html
Évidement :icon_hmm: du bla-bla journalo-merdiatiques, "Ils" continuerons quand mêmes à faire du super-profits (peut être un tout petit peu de moins), mais certes continuerons à investir ...... certainement pas au Niger.
Ensuite les chiffres: 9,5 milliards de prétendument perdu, de l'argent virtuel, combien d'entreprises fermer, combien de milliers de chômeurs, rien, nada, du gros vent que l'on peu qualifier de populiste :siffle:
Mais y en a qui on fait pipi-caca culotte :siffle:
vous regardez les choses depuis votre petite fenêtre, des sommes pareilles vont forcément influer les marchés et perdre 9,5 milliards de capitalisation en quelques jours, ça a déjà fait reculer le gouvernement.
les capitaux ne sont pas de l'argent virtuel.
d'ailleurs tout cela est très bien relaté dans l'article.

faut comprendre un truc, si demain il n'y a plus de capitaux, il n'y a plus de financements, c'est pas très compliqué.
et quand il n'y a plus de financements, il n'y a plus de travail.
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par jardinier »

Fonck1 a écrit : 12 août 2023 20:07
jardinier a écrit : 11 août 2023 17:18

Évidement :icon_hmm: du bla-bla journalo-merdiatiques, "Ils" continuerons quand mêmes à faire du super-profits (peut être un tout petit peu de moins), mais certes continuerons à investir ...... certainement pas au Niger.
Ensuite les chiffres: 9,5 milliards de prétendument perdu, de l'argent virtuel, combien d'entreprises fermer, combien de milliers de chômeurs, rien, nada, du gros vent que l'on peu qualifier de populiste :siffle:
Mais y en a qui on fait pipi-caca culotte :siffle:
vous regardez les choses depuis votre petite fenêtre, des sommes pareilles vont forcément influer les marchés et perdre 9,5 milliards de capitalisation en quelques jours, ça a déjà fait reculer le gouvernement.
les capitaux ne sont pas de l'argent virtuel.
d'ailleurs tout cela est très bien relaté dans l'article.

faut comprendre un truc, si demain il n'y a plus de capitaux, il n'y a plus de financements, c'est pas très compliqué.
et quand il n'y a plus de financements, il n'y a plus de travail.
Et, ... ?
Quand il n'y a plus de travail, il n'y a plus de super profits.
9,5 milliards et pourtant aucun italien n'aura un spaghetti en moins dans son assiette.
Cet argent "virtuel" a seulement était "retardé" dans l'investissement, dans une semaine tout est oublié, sauf la taxe qui elle, existe maintenant, certes, un pourcentage ridicule ....... dans un premier temps (voir CSG de 0,5 à 17,2)
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Hdelapampa »

En attendant que le gouvernement fasse reculer la Bourse? :D
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par jardinier »

Hdelapampa a écrit : 12 août 2023 23:48 En attendant que le gouvernement fasse reculer la Bourse? :D
En fait, juste là, a l'instant
Italie Indices
Nom Dernier Var.%
FTSE Italia Small Cap 26.873,26 -0,23%
FTSE Italia All Share 30.287,14 -1,00%
FTSE MIB TR EUR 67.474,98 -1,05%
Italie 40 2.775,8 -1,07%


Indices France
Libellé Dernier Var.
CAC 40 7 340.19 -1.26 %
CAC 40 GROSS TR 22 142.43 -1.26 %
CAC 40 ESG 2 265.37 -1.17 %
CAC Large 60 7 920.36 -1.26 %
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par vivarais »

Mesoke a écrit : 11 août 2023 11:18
Victor a écrit : 11 août 2023 09:45 Mais c'est juste complètement idiot de taxer les "super profits".
Comme l'a fort bien dit Saint Bruno Le Maire adoubé par Saint E. Macron : "les super profits, je ne sais pas ce que c'est".
Exemple : Les banques de détail.
Cela fait longtemps qu'elles tirent la langue parce que les taux étaient très bas et qu'elles n'avaient quasiment plus de marge quand elles faisaient des prêts.
Maintenant que les taux ont remontés (à cause de l'inflation) et qu'elles font enfin de bons bénéfices, les populistes veulent les taxer.
Mais attention, les taux vont certainement rebaisser si l'inflation se stabilise ou diminue et en conséquence les banques de détail retrouveront des années de vaches maigres.

Le business, çà va, çà vient. C'est comme l'agriculture, il y a de bonnes et de mauvaises années. Les bonnes années viennent compenser les mauvaises.
Bah euh ... du coup le but est de taxer les profits lors des années à profit et de ne pas taxer les non-profits quand il n'y a pas de profit.

Sinon moi j'ai pô parlé de super profit. Perso je serais plus pour taxer un peu la partie des bénéfices qui va aux dividendes pour les actionnaires, histoire de définanciariser un peu l'économie.
pour un contribuable le % de sa taxation et en fonction de ses revenus
0 % ; 10 % ; 20 % 30 %
qu'est qu'il y aurait d'anormal de taxer les profits des entreprises de la même façon
en quoi cela mettrait l'entreprise cotée en bourse en danger
lorsque l'on met des taxes carbone ou verte cela par contre c'est normale*
cz qui les poussent à délocaliser
par contre les profits comme ils les font en france ou un autre pays , ils ne peuvent pas délocaliser
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Fonck1 »

jardinier a écrit : 12 août 2023 23:15
Fonck1 a écrit : 12 août 2023 20:07
vous regardez les choses depuis votre petite fenêtre, des sommes pareilles vont forcément influer les marchés et perdre 9,5 milliards de capitalisation en quelques jours, ça a déjà fait reculer le gouvernement.
les capitaux ne sont pas de l'argent virtuel.
d'ailleurs tout cela est très bien relaté dans l'article.

faut comprendre un truc, si demain il n'y a plus de capitaux, il n'y a plus de financements, c'est pas très compliqué.
et quand il n'y a plus de financements, il n'y a plus de travail.
Et, ... ?
Quand il n'y a plus de travail, il n'y a plus de super profits.
9,5 milliards et pourtant aucun italien n'aura un spaghetti en moins dans son assiette.
Cet argent "virtuel" a seulement était "retardé" dans l'investissement, dans une semaine tout est oublié, sauf la taxe qui elle, existe maintenant, certes, un pourcentage ridicule ....... dans un premier temps (voir CSG de 0,5 à 17,2)
l'économie n'est pas un carambar que l'on achète au bureau de tabac, mange et rends dans le toilette le lendemain.
ce n'est pas tout à fait comme cela que ça marche.
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par vivarais »

Fonck1 a écrit : 12 août 2023 20:07
jardinier a écrit : 11 août 2023 17:18

Évidement :icon_hmm: du bla-bla journalo-merdiatiques, "Ils" continuerons quand mêmes à faire du super-profits (peut être un tout petit peu de moins), mais certes continuerons à investir ...... certainement pas au Niger.
Ensuite les chiffres: 9,5 milliards de prétendument perdu, de l'argent virtuel, combien d'entreprises fermer, combien de milliers de chômeurs, rien, nada, du gros vent que l'on peu qualifier de populiste :siffle:
Mais y en a qui on fait pipi-caca culotte :siffle:
vous regardez les choses depuis votre petite fenêtre, des sommes pareilles vont forcément influer les marchés et perdre 9,5 milliards de capitalisation en quelques jours, ça a déjà fait reculer le gouvernement.
les capitaux ne sont pas de l'argent virtuel.
d'ailleurs tout cela est très bien relaté dans l'article.

faut comprendre un truc, si demain il n'y a plus de capitaux, il n'y a plus de financements, c'est pas très compliqué.
et quand il n'y a plus de financements, il n'y a plus de travail.
par contre la cotation en bourse c'est virtuel et ne reflète pas la capitalisation d'une entreprise
la spéculation en bourse ne profite pas aux entreprises mais seulement au système financer
la cotation en bourse est virtuelle
vous zappez que les dividendes ne sont octroyés qu'un seul jour par an
c'est pourquoi l'action d'une entreprise augmente à la veille de l'octroi des dividende et chute le lendemain
vus n'avez rien retenu de l'affaire kerviel
et le profit d'une entreprise c'est après déduction des investissements et l'acquittement des impôts de société
souvent les profits des entreprises cotées en bourse se font au détriment des entreprises sous traitantes qui elles créent de l'emploi
vous croyez que LVMH fabriquent eux meme les produits de luxe qu'ils vendent
et souvent c'est holding augmentent leur profit en ayant recours à de la sous traitance etrangère
ce sont des holding qui n'ont aucun rapport avec l'emploi
Types de holding
Les sociétés holdings peuvent être de 2 formes différentes :

La holding passive, également appelé “holding de gestion” : elle a pour seule activité la gestion d’un portefeuille de titres des participation et n’emploie théoriquement pas de salariés ;
La holding active, dite “holding d’animation” : au-delà de la gestion des titres de participation, elle participe à la politique du groupe en accomplissant des missions comptables, juridiques ou administratives. Elle bénéficie d’avantages fiscaux que la holding passive ne possède pas ;
Les holdings de contrôle ou de rachat.

https://www.legalplace.fr/guides/holding/
ce qui crée de l'emploi c'est les PME et PMI qui travaillent pour eux et qui souvent sont réduites à la faillite pour qu'ils puissent augmenter leur profit
souvent ces PME/PMI sont étranglées aussi bien par les holding que le système bancaire avec des paiements reportés à 90 jours calendaires souvent plus car non respectés
voilà comment le système fonctionne
et le plus mauvais payeur c'est l'état qui génère le plus de faillites avec ses paiements à un an voir plus
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par Fonck1 »

vivarais a écrit : 13 août 2023 10:00
Fonck1 a écrit : 12 août 2023 20:07
vous regardez les choses depuis votre petite fenêtre, des sommes pareilles vont forcément influer les marchés et perdre 9,5 milliards de capitalisation en quelques jours, ça a déjà fait reculer le gouvernement.
les capitaux ne sont pas de l'argent virtuel.
d'ailleurs tout cela est très bien relaté dans l'article.

faut comprendre un truc, si demain il n'y a plus de capitaux, il n'y a plus de financements, c'est pas très compliqué.
et quand il n'y a plus de financements, il n'y a plus de travail.
par contre la cotation en bourse c'est virtuel et ne reflète pas la capitalisation d'une entreprise
la spéculation en bourse ne profite pas aux entreprises mais seulement au système financer
la cotation en bourse est virtuelle
vous zappez que les dividendes ne sont octroyés qu'un seul jour par an
c'est pourquoi l'action d'une entreprise augmente à la veille de l'octroi des dividende et chute le lendemain
vus n'avez rien retenu de l'affaire kerviel
et le profit d'une entreprise c'est après déduction des investissements et l'acquittement des impôts de société
souvent les profits des entreprises cotées en bourse se font au détriment des entreprises sous traitantes qui elles créent de l'emploi
vous croyez que LVMH fabriquent eux meme les produits de luxe qu'ils vendent
et souvent c'est holding augmentent leur profit en ayant recours à de la sous traitance etrangère
ce sont des holding qui n'ont aucun rapport avec l'emploi
Types de holding
Les sociétés holdings peuvent être de 2 formes différentes :

La holding passive, également appelé “holding de gestion” : elle a pour seule activité la gestion d’un portefeuille de titres des participation et n’emploie théoriquement pas de salariés ;
La holding active, dite “holding d’animation” : au-delà de la gestion des titres de participation, elle participe à la politique du groupe en accomplissant des missions comptables, juridiques ou administratives. Elle bénéficie d’avantages fiscaux que la holding passive ne possède pas ;
Les holdings de contrôle ou de rachat.

https://www.legalplace.fr/guides/holding/
ce qui crée de l'emploi c'est les PME et PMI qui travaillent pour eux et qui souvent sont réduites à la faillite pour qu'ils puissent augmenter leur profit
souvent ces PME/PMI sont étranglées aussi bien par les holding que le système bancaire avec des paiements reportés à 90 jours calendaires souvent plus car non respectés
voilà comment le système fonctionne
et le plus mauvais payeur c'est l'état qui génère le plus de faillites avec ses paiements à un an voir plus
comme d'habitude, vous ne voyez les choses que sous un angle de néophyte.
c'est pas les profits des capitaux le problème, c'est le fait que les capitaux se barrent ailleurs parce qu'ils sont trop taxés.
les profits des capitaux servent à leur tour à investir.
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Re: Taxation des superprofits des banques italiennes : la Bourse fait reculer le gouvernement

Message par vivarais »

Fonck1 a écrit : 13 août 2023 10:06
vivarais a écrit : 13 août 2023 10:00

par contre la cotation en bourse c'est virtuel et ne reflète pas la capitalisation d'une entreprise
la spéculation en bourse ne profite pas aux entreprises mais seulement au système financer
la cotation en bourse est virtuelle
vous zappez que les dividendes ne sont octroyés qu'un seul jour par an
c'est pourquoi l'action d'une entreprise augmente à la veille de l'octroi des dividende et chute le lendemain
vus n'avez rien retenu de l'affaire kerviel
et le profit d'une entreprise c'est après déduction des investissements et l'acquittement des impôts de société
souvent les profits des entreprises cotées en bourse se font au détriment des entreprises sous traitantes qui elles créent de l'emploi
vous croyez que LVMH fabriquent eux meme les produits de luxe qu'ils vendent
et souvent c'est holding augmentent leur profit en ayant recours à de la sous traitance etrangère
ce sont des holding qui n'ont aucun rapport avec l'emploi
Types de holding
Les sociétés holdings peuvent être de 2 formes différentes :

La holding passive, également appelé “holding de gestion” : elle a pour seule activité la gestion d’un portefeuille de titres des participation et n’emploie théoriquement pas de salariés ;
La holding active, dite “holding d’animation” : au-delà de la gestion des titres de participation, elle participe à la politique du groupe en accomplissant des missions comptables, juridiques ou administratives. Elle bénéficie d’avantages fiscaux que la holding passive ne possède pas ;
Les holdings de contrôle ou de rachat.

https://www.legalplace.fr/guides/holding/
ce qui crée de l'emploi c'est les PME et PMI qui travaillent pour eux et qui souvent sont réduites à la faillite pour qu'ils puissent augmenter leur profit
souvent ces PME/PMI sont étranglées aussi bien par les holding que le système bancaire avec des paiements reportés à 90 jours calendaires souvent plus car non respectés
voilà comment le système fonctionne
et le plus mauvais payeur c'est l'état qui génère le plus de faillites avec ses paiements à un an voir plus
comme d'habitude, vous ne voyez les choses que sous un angle de néophyte.
c'est pas les profits des capitaux le problème, c'est le fait que les capitaux se barrent ailleurs parce qu'ils sont trop taxés.
les profits des capitaux servent à leur tour à investir.
les capitaux naviguent toute la journée au rythme des ouvertures de bourse
cela commence par tokyo et finit pas Walls Streep
et ça recommence le lendemain
on a parlé de STMicroélectronique dont on a parlé comme supposée française
elle est cotée dans tous les grandes bourses mondiales
c'est vous qui êtes néophyte en la matière
vous confondez le bilan comptable d'une entreprise et sa valeur de cotation artificielle en bourse
regardez la cotation de total energie
elle etait aussi élevée en 2018 qu'aujourd'hui ou depuis 2 ans il fait des supers profits
https://www.bing.com/search?q=cotation+ ... cc=0&ghpl=
cliquez sur 5 ans et ensuite sur maxi et vous verrez qu'en 1998 l'action valait 3 fois la valeur d'aujourd'hui 160 € contre 50 € aujourd'hui
les profits sont calculés une fois la colonne investissement déduite
https://totalenergies.com/sites/g/files ... nerale.pdf
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