Manuel Valls a détaillé, mardi, à Ajaccio, les moyens qui seront engagés pour encadrer le Tour de France dont le départ sera donné d'ici un peu plus de trois semaines.
Dans la roue de sa visite de deux jours en Corse, le ministre de l'Intérieur a détaillé, mardi, à Ajaccio, les moyens qui seront engagés pour encadrer le Tour de France dont le départ sera donné d'ici un peu plus de trois semaines. Des moyens importants pour une sécurisation optimale de l'événement. Objectif : se positionner à l'avant-garde de la course.
Un centre opérationnel sera armé au sein de chaque préfecture à Ajaccio et Bastia sous l'autorité de chacun des deux préfets, cela du 29 juin au 1er juillet. À la clé, une permanence dans la nuit du 30 juillet. Un poste de commandement sera, par ailleurs, installé à Porto-Vecchio sous l'autorité du sous-préfet de Sartène. Et un poste avancé sera organisé à l'aéroport de Figari.
1 000 policiers et gendarmes
Manuel Valls n'entend pas lésiner sur les moyens côtés effectifs, cette fois. Avec plus d'un millier de policiers et gendarmes mobilisés au sein d'un peu plus de 15 escadrons. En renfort, les forces mobiles, soit 8 unités pour les deux départements ainsi que deux escadrons de la gendarmerie nationale. La sécurité publique viendra compléter le dispositif.
Outre le volet terrestre, interviendront également : le Sdis avec près de 600 personnes à pied d'œuvre sur l'ensemble de la course ; les hélicoptères et avions-relais de l'Aso (Amaury sport organisation), divers appareils de la sécurité civile et deux hélicoptères de la gendarmerie. Sur mer, gendarmerie et brigades nautiques côtières auront aussi un rôle précis assigné.
Il faudra aussi compter sur les manifestants anti mariage....



