La transition écologique et le désendettement du pays sont deux beaux objectifs du gouvernement.Le gouvernement a récemment demandé aux ministères de réduire leurs dépenses à hauteur de 5% pour 2024. Ces économies permettraient de dégager 7 milliards d'euros, qui serviront notamment à financer la transition écologique, a indiqué le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire ce mardi. Pour engranger des ressources supplémentaires, l'exécutif compte aussi mieux lutter contre la fraude fiscale.
Pour accélérer le désendettement de la France, le gouvernement veut tailler dans les dépenses des ministères. Ainsi, en avril, la Première ministre a demandé à chaque ministre de dénicher 5% d'économies dans leur périmètre, sans tailler dans la masse salariale. Objectif affiché, « réorienter le budget de l'État » vers la transition écologique, la priorité qu'Emmanuel Macron s'est fixée pour ce quinquennat.
« Tous les ministères devront se soumettre à cette règle de la Première ministre : 5% d'économies qui vont permettre de dégager, pour être tout à fait précis, 7 milliards d'euros qui permettront de financer les investissements dans la transition écologique, au moins en partie », a précisé ce mardi 9 mai le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, au micro de France Culture.
Les dépenses publiques passées au crible.
Une revue des dépenses publiques est aussi prévue, a rappelé le ministre de l'Économie. Celle-ci a vocation à être réalisée chaque année au sein de tous les ministères. « Là aussi, chaque ministère devra être concerné », a souligné Bruno Le Maire. Ce dernier a notamment évoqué la possibilité d'instaurer un reste à charge de l'ordre de 30% pour le compte personnel de formation (CPF), « sauf lorsque l'employeur paie ou que vous êtes en situation difficile, par exemple si vous êtes chômeur ».
Cette revue des dépenses publiques fait partie des piliers de la stratégie d'accélération du désendettement de la France d'ici à 2027. Pour y parvenir, le gouvernement mise aussi, et surtout, sur une croissance plus dynamique. « Il faut augmenter la richesse nationale pour diminuer le ratio de dette sur PIB, par le travail et la baisse d'impôt », a ainsi déclaré fin avril Bruno Le Maire, comptant sur la « réforme France Travail » pour atteindre le plein-emploi. L'exécutif veut aussi sonner le glas des dépenses massives du « quoi qu'il en coûte » déployé lors de la pandémie de Covid-19, avec notamment l'arrêt annoncé du bouclier énergétique.
Pour rappel, le désendettement de la France a atteint 111,6% du produit intérieur brut (PIB) fin 2022 et son déficit public 4,7% du PIB. Or, selon les dispositions fixées par le Pacte de stabilité et de croissance européen, ils ne doivent pas dépasser respectivement 60% et 3% du PIB, respectivement. Le gouvernement a annoncé fin avril prévoir de faire baisser le déficit public sous la barre des 3% du PIB en 2027, et rentrer ainsi dans les clous attendus par Bruxelles. Reste que le ratio d'endettement resterait, lui, bien au-dessus des objectifs, à 108,3% du PIB.
https://www.latribune.fr/economie/franc ... 61652.html
Mais j'ai bien peur que sans mettre en œuvre une profonde réforme de la fonction publique française (par exemple en supprimant le statut fonctionnaire et leur garantie de l'emploi) cela ne soit pas possible.
Je pense qu'il faut "tailler dans la masse salariale" du fonctionnariat français (c'est à dire réduire fortement le nombre de fonctionnaires) si l'on souhaite véritablement redresser les comptes publics et indirectement l'économie (via une forte réduction des taxes et des impôts).