gare au gorille a écrit : ↑23 novembre 2022 18:51
Fonck1 a écrit : ↑23 novembre 2022 14:04
ce qu'il met souvent en évidence de façon partisane, c'est que vous ne vous enflammez que pour les étrangers, et jamais pour les locaux, qui en font tout autant.
vous êtes donc encore plus partisan que lui finalement.
Personne ne reproche à monsieur Corvo d'être partisan !! Nous sommes tous partisans. Je lui reproche de me traiter de raciste!!
Pour le reste il est normal dans une situation ou la délinquance étrangère atteint de tels pourcentages (plus de 50% des délits et agressions sont le fait d'étrangers, Paris, Marseille et la plupart de nos grandes villes sont touchées par ce fléau de la délinquance venue d'ailleurs, les chiffres viennent du ministère de l'intérieur ), il est normal et légitime de s'enflammer pour une situation qui n'est absolument pas normale !!
Encore une fois ma colère n'est jamais dirigé contre les immigrés qui sont accueillis dans les pires conditions, mais contre la politique de nos dirigeants qui continue à laisser croire que nous pouvons accueillir encore et toujours plus.
J'ai écris "repaire de racistes de xénophobes d'homophobes"...pas que vous étiez raciste. D'ailleurs dans l'article ci-dessous vous trouverez du racisme de la xénophobie et de l'homophobie.
La stratégie de respectabilité du RN contrariée par les propos racistes de Grégoire de Fournas
...
Pourtant, dès la première séance de la nouvelle Assemblée, présidée par le doyen, le député RN José Gonzalez, l'ADN du parti co-fondé par Jean-Marie Le Pen refaisait surface. À la tribune, il évoquait avec nostalgie l'Algérie française. "Venez avec moi en Algérie, je vais vous trouver beaucoup d'Algériens qui vont vous dire : 'quand est-ce que vous revenez, les Français'", poursuivait-il plus tard dans la salle des Quatre-Colonnes, avant d'ajouter : "Je ne suis pas là pour juger si l'OAS a commis des crimes ou pas".
Des incidents de plus en plus nombreux
Par la suite, d'autres incidents sont venus faire dérailler cette stratégie bien huilée. Par exemple fin juillet, un député RN qualifiait d'"ambassadeur du Bundestag" (le Parlement allemand, ndlr) le député Renaissance du Bas-Rhin Charles Sitzenstuhl. Jean-Philippe Tanguy, nouveau visage des députés RN, s'illustrait également en assurant qu'Emmanuel Macron s'était servi de ses talents de "séducteur", notamment envers les hommes, pour se rendre coupable de "corruption" et que lors de son passage chez Rothschild "il savait solliciter les aspirations homo-érotiques d’un certain nombre de cadres".
Les accrocs se sont encore multipliés à la rentrée parlementaire du mois d'octobre. Les députés RN se sont fait de plus en plus remarquer, notamment lors des questions au gouvernement du 12 octobre au cours desquelles Alexandre Loubet qualifiait de "lâche" le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Mais ce même jour, quand une députée de la majorité traitait le Rassemblement national de parti "xénophobe" et écopait d'un rappel à l'ordre, la sanction avait été très mal perçue, les parlementaires y voyant une victoire de Marine Le Pen et de sa stratégie de dédiabolisation.
Puis ce jeudi 3 novembre, alors que l'insoumis Carlos Martens Bilongo s'exprimait, a surgi des bancs RN un "qu'il retourne en Afrique", adressé au député LFI lui-même ou selon le RN au bateau de migrants qu'il était en train d'évoquer dans son intervention. "Ils ont beau mettre des cravates (...) C'est un mouvement profondément raciste", a dénoncé le président du groupe Renaissance par intérim Sylvain Maillard. "Il y a bien un ADN d’extrême droite. Le racisme, voilà ce qui différencie l’extrême droite de la droite", a abondé le président du groupe LR Olivier Marleix. "Aujourd’hui, l’extrême droite a montré son vrai visage", ajoutait la cheffe des insoumis Mathilde Panot, saisissant elle aussi l'occasion de pointer du doigt cet adversaire et ses désirs de respectabilité.
Toujours la préférence nationale en ligne de mire
Le Rassemblement national adapte cette stratégie également dans ses votes. "Nous n'avons qu'une seule boussole : l'intérêt de la France et des Français et nos votes se sont illustrés au cours de ces semaines sans sectarisme, contrairement aux autres groupes, et sans volonté de faire tomber les institutions, contrairement à certains autres groupes", disait la présidente du groupe RN en août dernier. Son groupe s'attache à se montrer "constructif", votant par exemple pour le projet de loi d'urgence pour le pouvoir d'achat et se posant comme les premiers défenseurs du porte-monnaie des Français, quitte à ne pas apparaître comme une opposition réelle au pouvoir.
Pourtant, le parti n'a jamais abandonné la préférence nationale mise en avant pendant la campagne présidentielle.
Lors de l’examen du projet de loi sur l’assurance-chômage, il a ainsi défendu des amendements pour réduire les droits au chômage d’étrangers hors Union européenne, interdire la présence d’étrangers au sein des instances représentatives des entreprises ou encore limiter le droit de vote des travailleurs précaires aux élections professionnelles. De quoi rappeler aux électeurs quels sont les fondamentaux du Rassemblement national.
https://www.tf1info.fr/politique/les-pr ... 37591.html