Avec les vœux de Macron on entend encore un loustique du RN : Jean-Philippe Tanguy (député de la Somme) nous dire que la politique favorable à l'Union européenne c'est de la "politique politicienne" et que la priorité serait plutôt l'insécurité car il y aurait un problème de "violence endémique". Alors verdict :
Pour mieux comprendre l’insécurité, il faut entrer dans les détails. Depuis le milieu des années 1980, les violences les plus graves diminuent : on s’entretue de moins en moins en France. Si l’on se place sur longue période, l’élévation des niveaux de vie et de diplôme d’un côté, et la meilleure protection des personnes par les forces de sécurité de l’autre, jouent. Plus récemment, le nombre annuel d’homicides a nettement baissé, de 1 400 à 800 entre 2002 et 2009, et il est à peu près stable depuis dix ans.
Le nombre de coups et blessures est resté stable de 2008 à 2016, autour de 220 000 par an, puis il a fortement progressé pour atteindre 350 000 en 2022. Ces chiffres sont utilisés pour nourrir le débat sur la hausse de l’insécurité. Pourtant, on ne peut en conclure à une explosion des violences entre personnes. Comme l’expliquent les chercheurs du Cesdip, cette situation est, pour l’essentiel, le résultat d’un durcissement de la loi : de plus en plus d’infractions sont comptabilisées comme des délits alors qu’elles ne l’étaient pas auparavant.
Cette analyse est confirmée si l’on observe les déclarations des victimes et non les chiffres de la police. La part de la population qui indique avoir été agressée a peu évolué ces dernières années. Un peu moins de 2 % de la population est concernée en moyenne annuelle. Depuis la fin des années 2000, cette proportion tend à diminuer légèrement chez les hommes et à augmenter chez les femmes. Le ministère souligne l’impact joué par la sensibilisation aux violences conjugales, ce qui peut à la fois inciter davantage de femmes à porter plainte et à favoriser un accueil plus attentif dans les commissariats. On comptabilise alors des faits qui autrefois restaient dans l’ombre de la sphère domestique.
Bertrand a écrit : ↑01 janvier 2024 09:15
Avec les vœux de Macron on entend encore un loustique du RN : Jean-Philippe Tanguy (député de la Somme) nous dire que la politique favorable à l'Union européenne c'est de la "politique politicienne" et que la priorité serait plutôt l'insécurité car il y aurait un problème de "violence endémique". Alors verdict :
Pour mieux comprendre l’insécurité, il faut entrer dans les détails. Depuis le milieu des années 1980, les violences les plus graves diminuent : on s’entretue de moins en moins en France. Si l’on se place sur longue période, l’élévation des niveaux de vie et de diplôme d’un côté, et la meilleure protection des personnes par les forces de sécurité de l’autre, jouent. Plus récemment, le nombre annuel d’homicides a nettement baissé, de 1 400 à 800 entre 2002 et 2009, et il est à peu près stable depuis dix ans.
Le nombre de coups et blessures est resté stable de 2008 à 2016, autour de 220 000 par an, puis il a fortement progressé pour atteindre 350 000 en 2022. Ces chiffres sont utilisés pour nourrir le débat sur la hausse de l’insécurité. Pourtant, on ne peut en conclure à une explosion des violences entre personnes. Comme l’expliquent les chercheurs du Cesdip, cette situation est, pour l’essentiel, le résultat d’un durcissement de la loi : de plus en plus d’infractions sont comptabilisées comme des délits alors qu’elles ne l’étaient pas auparavant.
Cette analyse est confirmée si l’on observe les déclarations des victimes et non les chiffres de la police. La part de la population qui indique avoir été agressée a peu évolué ces dernières années. Un peu moins de 2 % de la population est concernée en moyenne annuelle. Depuis la fin des années 2000, cette proportion tend à diminuer légèrement chez les hommes et à augmenter chez les femmes. Le ministère souligne l’impact joué par la sensibilisation aux violences conjugales, ce qui peut à la fois inciter davantage de femmes à porter plainte et à favoriser un accueil plus attentif dans les commissariats. On comptabilise alors des faits qui autrefois restaient dans l’ombre de la sphère domestique.
Conclusion : Et ben non!
Et c'est avec ça que tu comptes convaincre les Marseillais que les macabés qui sont fréquemment ramassés dans les rues
C'est du à la rigueur du froid ?
Bonne année Bertrand...
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
mic43121 a écrit : ↑01 janvier 2024 10:52
Et c'est avec ça que tu comptes convaincre les Marseillais que les macabés qui sont fréquemment ramassés dans les rues
C'est du à la rigueur du froid ?
Bonne année Bertrand...
Y'a un problème à Marseille je pense oui. Mais on ne fait pas d'un problème local une vérité nationale.
Bonne année mic!
Bertrand a écrit : ↑01 janvier 2024 09:15
Avec les vœux de Macron on entend encore un loustique du RN : Jean-Philippe Tanguy (député de la Somme) nous dire que la politique favorable à l'Union européenne c'est de la "politique politicienne" et que la priorité serait plutôt l'insécurité car il y aurait un problème de "violence endémique". Alors verdict :
Pour mieux comprendre l’insécurité, il faut entrer dans les détails. Depuis le milieu des années 1980, les violences les plus graves diminuent : on s’entretue de moins en moins en France. Si l’on se place sur longue période, l’élévation des niveaux de vie et de diplôme d’un côté, et la meilleure protection des personnes par les forces de sécurité de l’autre, jouent. Plus récemment, le nombre annuel d’homicides a nettement baissé, de 1 400 à 800 entre 2002 et 2009, et il est à peu près stable depuis dix ans.
Le nombre de coups et blessures est resté stable de 2008 à 2016, autour de 220 000 par an, puis il a fortement progressé pour atteindre 350 000 en 2022. Ces chiffres sont utilisés pour nourrir le débat sur la hausse de l’insécurité. Pourtant, on ne peut en conclure à une explosion des violences entre personnes. Comme l’expliquent les chercheurs du Cesdip, cette situation est, pour l’essentiel, le résultat d’un durcissement de la loi : de plus en plus d’infractions sont comptabilisées comme des délits alors qu’elles ne l’étaient pas auparavant.
Cette analyse est confirmée si l’on observe les déclarations des victimes et non les chiffres de la police. La part de la population qui indique avoir été agressée a peu évolué ces dernières années. Un peu moins de 2 % de la population est concernée en moyenne annuelle. Depuis la fin des années 2000, cette proportion tend à diminuer légèrement chez les hommes et à augmenter chez les femmes. Le ministère souligne l’impact joué par la sensibilisation aux violences conjugales, ce qui peut à la fois inciter davantage de femmes à porter plainte et à favoriser un accueil plus attentif dans les commissariats. On comptabilise alors des faits qui autrefois restaient dans l’ombre de la sphère domestique.
Conclusion : Et ben non!
Oui, contrairement à certaines rumeurs alarmistes, l'insécurité sur les 20 ou 40 dernières années est plutôt stable.
Mais si l'on regarde les stats officielles depuis 2021, on observe une légère augmentation de l'insécurité et de la délinquance.
da capo a écrit : ↑01 janvier 2024 11:24
On peut également se pencher sur la répartition géographique inégale de cette insécurité et essayer d'en comprendre les raisons.
Où y a-t-il le + de crimes et de délits pour 1000 habitants ?
Il suffit de regarder nos chiffres : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d ... volontaire
pour admettre que notre pays n'est pas un pays violent. Néanmoins, il est clair effectivement que l'on peut faire mieux ( l'Espagne fait 2 fois mieux). Le cas de Marseille ( circonscrit aux quartiers nord) présente une particularité qui ne peut certainement pas être généralisée.
Pensons également que les médias trouvent là une matière à débats mais argumenter des heures sur un seul homicide ne doit pas nous faire oublier que lorsque c'est 1 homicide c'est 1 et 1 seul.
da capo a écrit : ↑01 janvier 2024 11:24
On peut également se pencher sur la répartition géographique inégale de cette insécurité et essayer d'en comprendre les raisons.
Où y a-t-il le + de crimes et de délits pour 1000 habitants ?
les vrais chiffres sont ce que les gens constatent et ressentent
l'insécurité ne sera plus jamais ressentie de même désormais à crépol et les villages environnant
C'est plus important que de ce que l'on veut faire croire dans un sens comme dans l'autre
vivarais a écrit : ↑01 janvier 2024 18:06
les vrais chiffres sont ce que les gens constatent et ressentent
l'insécurité ne sera plus jamais ressentie de même désormais à crépol et les villages environnant
C'est plus important que de ce que l'on veut faire croire dans un sens comme dans l'autre
Ben non. Le ressenti n'est pas la vérité. La vérité ce sont les chiffres.
vivarais a écrit : ↑01 janvier 2024 18:06
les vrais chiffres sont ce que les gens constatent et ressentent
l'insécurité ne sera plus jamais ressentie de même désormais à crépol et les villages environnant
C'est plus important que de ce que l'on veut faire croire dans un sens comme dans l'autre
Ben non. Le ressenti n'est pas la vérité. La vérité ce sont les chiffres.
Vous votez selon des chiffres que l'on vous donne ou votre ressenti
Les chiffres vous disent une inflation de 5 %
En passant à la caisse lorsque le litre de lait qui valait 80 centimes passe à un euro
l'inflation est de quelle valeur lorsque vous mettez votre CB selon les chiffres de l'INSEE ou sur le chiffre de votre carte bleue
Et à part les obtus les gens lorsqu'ils vont voter le font selon ce qu'ils pensent et ressentent et non sur ce que les médias leur racontent
C'est quoi le but ? Augmenter encore les intentions de vote pour le R N ?
Affligeant.
Bien évidemment, l'insécurité n'a jamais atteint de tels sommets de violence.
Faut arrêter m.., on ne veut pas forcément voter pour le R N, on veut moins d'insécurité, moins d'écologie, moins d'immigration. Point.
Hormis les 120 attaques au couteau islamique par jours, des profs décapité, les viols à tous les coins de rue, les vols en tout genre, des tirs à la Kalach plus nombreux qu'à Gaza city, des squatteurs...on ne peut pas dire que ce pays soit insecuriser.
olivers a écrit : ↑01 janvier 2024 18:41
C'est quoi le but ? Augmenter encore les intentions de vote pour le R N ?
Affligeant.
Bien évidemment, l'insécurité n'a jamais atteint de tels sommets de violence.
Faut arrêter m.., on ne veut pas forcément voter pour le R N, on veut moins d'insécurité, moins d'écologie, moins d'immigration. Point.
Certains pensent que par le négationnisme les gens ne réalisent pas les choses
papibilou a écrit : ↑01 janvier 2024 18:12
Ben non. Le ressenti n'est pas la vérité. La vérité ce sont les chiffres.
Vous votez selon des chiffres que l'on vous donne ou votre ressenti
Les chiffres vous disent une inflation de 5 %
En passant à la caisse lorsque le litre de lait qui valait 80 centimes passe à un euro
l'inflation est de quelle valeur lorsque vous mettez votre CB selon les chiffres de l'INSEE ou sur le chiffre de votre carte bleue
Et à part les obtus les gens lorsqu'ils vont voter le font selon ce qu'ils pensent et ressentent et non sur ce que les médias leur racontent
Le ressenti n'est qu'une impression. Les faits sont la réalité. Ce n'est pas parce que votre litre de lait a augmenté que cela est également valable pour tous les produits. Le prix de certains produits ont baissé.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
