Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
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Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
"Pour le Rassemblement national, la feuille de route est claire: devenir audible sur l’écologie, et avoir des propositions cohérentes.
Mathilde Androuët a été prise par surprise. La députée européenne du Rassemblement national (RN), proche de Jordan Bardella, ne s’attendait pas à devoir représenter son parti à Matignon lundi 18 septembre. Deux jours avant, elle gérait la grande rentrée politique du RN à Beaucaire. Et la veille, elle s’occupait de tout… ranger. C’est par un simple coup de fil, le dimanche, qu’on l’a prévenue qu’elle allait devoir parler de planification écologique avec la première ministre, Élisabeth Borne, et tous les autres partis politiques, à la place du président du RN ou de Marine Le Pen. Sur le plan de table, elle s’est retrouvée assise à côté de Laurent Hénart, patron du Parti radical.
Ce n’est pas que le RN considère l’écologie ou l’environnement comme un sujet de seconde zone, c’est avant tout parce que le parti à la flamme entend avant tout laisser le gouvernement déployer sa feuille de route pour planifier la transition. Car, selon les stratèges frontistes, à chaque fois qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne évoquent ces thématiques, Marine Le Pen et le RN gagnent des points parmi les «perdants de la mondialisation». «Tout cela est vécu comme une lubie d’une élite par un peuple qui doit porter toute la charge», assène Mathilde Androuët, qui enchérit: pour la France rurale et périphérique, «c’est une humiliation politique».
Les proches de Marine Le Pen voient d’ailleurs des similitudes entre la situation actuelle et ce qu’il s’est passé il y a tout juste cinq ans, juste avant les élections européennes: le mouvement des «gilets jaunes». «Il ne faut pas oublier que c’est une taxe sur le carburant qui a mis le feu aux poudres», rappelle un député frontiste. «Et que propose au fond Macron? De taxer le carburant pour financer la transition», pointe Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale. Et les élus frontistes de dérouler toutes les mesures «anti-classes populaires»: les zones à faibles émissions (ZFE), les 80 km/h, la «fin du moteur thermique», les «voitures électriques ultrapolluantes»…
Une feuille de route claire
Mathilde Androuët, elle, n’a pas retenu grand-chose de sa réunion à Matignon. «On ne peut pas parler d’écologie sans une rupture avec le libre-échange», pointe-t-elle, ce que ne fait évidemment pas le gouvernement. «Il y a plusieurs absents dans ce qu’on m’a présenté: la contextualisation internationale, parce qu’on importe la moitié de notre pollution, ou encore le peuple français, parce qu’ils n’envisagent pas de consulter les Français avec un référendum», considère la députée européenne.
L’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés
Mathilde Androuët
La transition écologique, carburant électoral frontiste? Rien n’est aussi simple. «En 2019, on a certes gagné les élections européennes, mais notre score aurait pu être plus haut si on avait capté toute la colère des “gilets jaunes”, analyse un stratège frontiste. On ne peut pas ne pas avoir de propositions sur la transition écologique. Sinon, on risque de rater le train.» Mathilde Androuët voit bien que dans l’électorat frontiste, «l’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés».
Pour le RN, la feuille de route est claire: devenir audible sur l’écologie, et avoir des propositions cohérentes. Plusieurs personnes travaillent sur ce sujet: Mathilde Androuët, depuis le Parlement européen, Andréa Kotarac, ex-Insoumis, assistant parlementaire de Marine Le Pen. Jordan Bardella, grand technophile, compte d’ailleurs en faire un axe majeur de sa campagne pour les européennes. Il s’agit de ne pas être pris par surprise."
https://www.lefigaro.fr/politique/le-rn ... l-20230925
Mathilde Androuët a été prise par surprise. La députée européenne du Rassemblement national (RN), proche de Jordan Bardella, ne s’attendait pas à devoir représenter son parti à Matignon lundi 18 septembre. Deux jours avant, elle gérait la grande rentrée politique du RN à Beaucaire. Et la veille, elle s’occupait de tout… ranger. C’est par un simple coup de fil, le dimanche, qu’on l’a prévenue qu’elle allait devoir parler de planification écologique avec la première ministre, Élisabeth Borne, et tous les autres partis politiques, à la place du président du RN ou de Marine Le Pen. Sur le plan de table, elle s’est retrouvée assise à côté de Laurent Hénart, patron du Parti radical.
Ce n’est pas que le RN considère l’écologie ou l’environnement comme un sujet de seconde zone, c’est avant tout parce que le parti à la flamme entend avant tout laisser le gouvernement déployer sa feuille de route pour planifier la transition. Car, selon les stratèges frontistes, à chaque fois qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne évoquent ces thématiques, Marine Le Pen et le RN gagnent des points parmi les «perdants de la mondialisation». «Tout cela est vécu comme une lubie d’une élite par un peuple qui doit porter toute la charge», assène Mathilde Androuët, qui enchérit: pour la France rurale et périphérique, «c’est une humiliation politique».
Les proches de Marine Le Pen voient d’ailleurs des similitudes entre la situation actuelle et ce qu’il s’est passé il y a tout juste cinq ans, juste avant les élections européennes: le mouvement des «gilets jaunes». «Il ne faut pas oublier que c’est une taxe sur le carburant qui a mis le feu aux poudres», rappelle un député frontiste. «Et que propose au fond Macron? De taxer le carburant pour financer la transition», pointe Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale. Et les élus frontistes de dérouler toutes les mesures «anti-classes populaires»: les zones à faibles émissions (ZFE), les 80 km/h, la «fin du moteur thermique», les «voitures électriques ultrapolluantes»…
Une feuille de route claire
Mathilde Androuët, elle, n’a pas retenu grand-chose de sa réunion à Matignon. «On ne peut pas parler d’écologie sans une rupture avec le libre-échange», pointe-t-elle, ce que ne fait évidemment pas le gouvernement. «Il y a plusieurs absents dans ce qu’on m’a présenté: la contextualisation internationale, parce qu’on importe la moitié de notre pollution, ou encore le peuple français, parce qu’ils n’envisagent pas de consulter les Français avec un référendum», considère la députée européenne.
L’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés
Mathilde Androuët
La transition écologique, carburant électoral frontiste? Rien n’est aussi simple. «En 2019, on a certes gagné les élections européennes, mais notre score aurait pu être plus haut si on avait capté toute la colère des “gilets jaunes”, analyse un stratège frontiste. On ne peut pas ne pas avoir de propositions sur la transition écologique. Sinon, on risque de rater le train.» Mathilde Androuët voit bien que dans l’électorat frontiste, «l’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés».
Pour le RN, la feuille de route est claire: devenir audible sur l’écologie, et avoir des propositions cohérentes. Plusieurs personnes travaillent sur ce sujet: Mathilde Androuët, depuis le Parlement européen, Andréa Kotarac, ex-Insoumis, assistant parlementaire de Marine Le Pen. Jordan Bardella, grand technophile, compte d’ailleurs en faire un axe majeur de sa campagne pour les européennes. Il s’agit de ne pas être pris par surprise."
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Ben oui après hier l'immigration et le pouvoir d'achat aujourd'hui le RN s'intéresse à des fins purement électorales aux effets pervers de la transition écologique. Vivement demain qu'il s'intéresse à...à quoi au fait ?...Patchouli38 a écrit : ↑26 septembre 2023 13:04 "Pour le Rassemblement national, la feuille de route est claire: devenir audible sur l’écologie, et avoir des propositions cohérentes.
Mathilde Androuët a été prise par surprise. La députée européenne du Rassemblement national (RN), proche de Jordan Bardella, ne s’attendait pas à devoir représenter son parti à Matignon lundi 18 septembre. Deux jours avant, elle gérait la grande rentrée politique du RN à Beaucaire. Et la veille, elle s’occupait de tout… ranger. C’est par un simple coup de fil, le dimanche, qu’on l’a prévenue qu’elle allait devoir parler de planification écologique avec la première ministre, Élisabeth Borne, et tous les autres partis politiques, à la place du président du RN ou de Marine Le Pen. Sur le plan de table, elle s’est retrouvée assise à côté de Laurent Hénart, patron du Parti radical.
Ce n’est pas que le RN considère l’écologie ou l’environnement comme un sujet de seconde zone, c’est avant tout parce que le parti à la flamme entend avant tout laisser le gouvernement déployer sa feuille de route pour planifier la transition. Car, selon les stratèges frontistes, à chaque fois qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne évoquent ces thématiques, Marine Le Pen et le RN gagnent des points parmi les «perdants de la mondialisation». «Tout cela est vécu comme une lubie d’une élite par un peuple qui doit porter toute la charge», assène Mathilde Androuët, qui enchérit: pour la France rurale et périphérique, «c’est une humiliation politique».
Les proches de Marine Le Pen voient d’ailleurs des similitudes entre la situation actuelle et ce qu’il s’est passé il y a tout juste cinq ans, juste avant les élections européennes: le mouvement des «gilets jaunes». «Il ne faut pas oublier que c’est une taxe sur le carburant qui a mis le feu aux poudres», rappelle un député frontiste. «Et que propose au fond Macron? De taxer le carburant pour financer la transition», pointe Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale. Et les élus frontistes de dérouler toutes les mesures «anti-classes populaires»: les zones à faibles émissions (ZFE), les 80 km/h, la «fin du moteur thermique», les «voitures électriques ultrapolluantes»…
Une feuille de route claire
Mathilde Androuët, elle, n’a pas retenu grand-chose de sa réunion à Matignon. «On ne peut pas parler d’écologie sans une rupture avec le libre-échange», pointe-t-elle, ce que ne fait évidemment pas le gouvernement. «Il y a plusieurs absents dans ce qu’on m’a présenté: la contextualisation internationale, parce qu’on importe la moitié de notre pollution, ou encore le peuple français, parce qu’ils n’envisagent pas de consulter les Français avec un référendum», considère la députée européenne.
L’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés
Mathilde Androuët
La transition écologique, carburant électoral frontiste? Rien n’est aussi simple. «En 2019, on a certes gagné les élections européennes, mais notre score aurait pu être plus haut si on avait capté toute la colère des “gilets jaunes”, analyse un stratège frontiste. On ne peut pas ne pas avoir de propositions sur la transition écologique. Sinon, on risque de rater le train.» Mathilde Androuët voit bien que dans l’électorat frontiste, «l’environnement est un véritable sujet, et notamment sur les questions sanitaires. Les agriculteurs, touchés par les pires cancers, sont les premiers concernés».
Pour le RN, la feuille de route est claire: devenir audible sur l’écologie, et avoir des propositions cohérentes. Plusieurs personnes travaillent sur ce sujet: Mathilde Androuët, depuis le Parlement européen, Andréa Kotarac, ex-Insoumis, assistant parlementaire de Marine Le Pen. Jordan Bardella, grand technophile, compte d’ailleurs en faire un axe majeur de sa campagne pour les européennes. Il s’agit de ne pas être pris par surprise."
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Vus le prix de l'essence on comprend que le RN cherche un autre carburant.
- jeandu53
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Voici un sujet un peu plus intéressant que les habituelles polémiques à deux balles abondamment relayées sur ce forum concernant le RN.
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
- Fonck1
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
en matière de pollution, ils sont champions.
Appel à participation pour le forum
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"nul bien sans peine".....
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
sans interet
ils n'ont besoin de rien faire , macron s'en est chargé
à part les anti viscérales RN les autres réfléchissent à ce que dit et promet macron
vous même vous avez fiat savoir que vous étiez anti nucléaires avec l'annonce de macron de sortie totale de nucléaire en 2050
maintenant que ces propos sont à l'inverse qu'en pensez vous de ce coup bas après vous avoir fait rêver d'un mon monde sans nucléaire
le RN lui n'a pas changé d'avis sur la filière nucléaire comme Energie permettant la totale indépendance énergétique et comme une source positive dan notre balance commerciale exportatrice
avec macron d'exportateur nous sommes devenus importateurs d'électricité et donc augmentation de KWh
là aussi le RN n'a pas besoin de semer pour récolter (simplement montrer l'endroit où le champ a été semé pour lui

vous avez élu un beau parleur vous avez la résultante générale lorsque l'on croit un beau parleur
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Ah mais, mon opposition à l'écologie punitive est la première cause de ma volonté de voter extrême droite- avant même
le déni sur l'insécurité et l'accueil des migrants .( qui viennent ensuite ) .Je ne crois pas être seul ( ! ) ( il y a 2024,2026,2027 )....
Maintenant, s'ils veulent faire la France des bobos contre les autres, tant pis..
le déni sur l'insécurité et l'accueil des migrants .( qui viennent ensuite ) .Je ne crois pas être seul ( ! ) ( il y a 2024,2026,2027 )....
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
jeandu53 a écrit : ↑26 septembre 2023 15:41 Voici un sujet un peu plus intéressant que les habituelles polémiques à deux balles abondamment relayées sur ce forum concernant le RN.
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
De gré serait mieux que de force car même si on coulait l'économie française, même si on interdisait au Français de vivre, nous n'aurions à notre échelle réglé aucun des problèmes de la planète. Un peu de souplesse ne modifiera en rien le destin de la planète mais permettrait à tous de pouvoir continuer à vivre sans qu'un gouvernement ne passe son temps à nous tirer des balles dans les pieds.
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Donc si on se préoccupe d'écologie, de l'avenir de notre planète, on est forcément un bobo ?olivers a écrit : ↑26 septembre 2023 19:17 Ah mais, mon opposition à l'écologie punitive est la première cause de ma volonté de voter extrême droite- avant même
le déni sur l'insécurité et l'accueil des migrants .( qui viennent ensuite ) .Je ne crois pas être seul ( ! ) ( il y a 2024,2026,2027 )....
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Du tout, on peut se préoccuper d'écologie sans être forcément un bobo pour peu qu'elle ne soit pas punitive.jeandu53 a écrit : ↑26 septembre 2023 22:38Donc si on se préoccupe d'écologie, de l'avenir de notre planète, on est forcément un bobo ?olivers a écrit : ↑26 septembre 2023 19:17 Ah mais, mon opposition à l'écologie punitive est la première cause de ma volonté de voter extrême droite- avant même
le déni sur l'insécurité et l'accueil des migrants .( qui viennent ensuite ) .Je ne crois pas être seul ( ! ) ( il y a 2024,2026,2027 )....
Maintenant, s'ils veulent faire la France des bobos contre les autres, tant pis..
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Et à votre avis, concrètement, peut-on faire de l'écologie qui n'est pas punitive ?gare au gorille a écrit : ↑26 septembre 2023 22:45Du tout, on peut se préoccuper d'écologie sans être forcément un bobo pour peu qu'elle ne soit pas punitive.
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
"Voici un sujet un peu plus intéressant que les habituelles polémiques à deux balles abondamment relayées sur ce forum concernant le RN."jeandu53 a écrit : ↑26 septembre 2023 15:41 Voici un sujet un peu plus intéressant que les habituelles polémiques à deux balles abondamment relayées sur ce forum concernant le RN.
Le climat change, nous le savons. Les matières premières se raréfient en coûtent de plus en plus cher. Dans ces conditions, se déplacer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se chauffer coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Se nourrir coûtera de plus en plus cher à l'avenir. Le fait est que la transition écologique va coûter cher. Nous allons devoir changer nos comportements, et cela nous coûtera cher. Il ne faut pas mentir aux Français en leur faisant croire le contraire.
Le RN surfe sur les ressentiments en tenant un discours du genre "avec nous, rien ne changera, vous pourrez continuer à vivre comme avant". Mais c'est irresponsable, parce que nous ne pourrons pas continuer à vivre comme avant. Nous devrons changer, de gré ou de force.
La prochaine fois avant de publier un article sur le RN ou Reconquête je vous demanderai de le valider. En même temps vous n'êtes ni obligé de les lire ni obligé d'y participer.
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
"« L’écologie nationale de Marine Le Pen : du nationalisme sans écologie »
Pour La Croix, l’avocat en droit de l’environnement Arnaud Gossement a lu le volet écologie du programme de Marine Le Pen. Il en tire un bilan très critique ; selon lui, « l’écologie nationale » du RN n’a pas « pour but de structurer un véritable programme de protection de l’environnement ».
« Notre projet assurera la sécurité environnementale, sanitaire, alimentaire de la France et des Français. »Marine Le Pen aime manier le mot « sécurité » et proclamer en être la meilleure défenseure, y compris en matière d’écologie. Or, une analyse précise du volet écologie de son programme démontre, à l’inverse, que sa mise en œuvre nous mettrait en danger faute de comporter une quelconque mesure concrète.
Une peur de l’écologie
L’écologie nationale de Marine Le Pen est une nouvelle occasion d’agiter une peur : celle des écologistes qui mettraient en péril notre mode de vie. L’introduction du volet écologie du programme de la candidate le confirme : l’écologie nationale est une écologie qui s’oppose à celle défendue par tous les autres écologistes. Ces autres écologistes sont ceux qui pratiquent le « terrorisme climatique », défendent une « écologie hors sol, basée sur le mensonge du globalisme ».
Conformément à une technique argumentaire classique de l’extrême droite, il s’agit bien de commencer par agiter un épouvantail, par faire peur, pour ensuite pouvoir rassurer. In fine, Marine Le Pen propose une écologie sans aucune contrainte pour celles et ceux qui voteront pour elle en recyclant le rejet de la fameuse « écologie punitive ». Ainsi, « la transition écologique ne se fera pas par la peur, la mauvaise conscience, la punition ». L’écologie nationale n’exigera quant à elle aucun sacrifice mais, tout au plus, une simple « adaptation » de notre mode de vie. Finalement l’écologie nationale n’exige rien et le programme de la candidate se compose surtout de déclarations et jamais de promesses précises, chiffrées, datées, structurantes.
Une écologie sans droit
Le volet écologie du programme de Marine Le Pen est une nouvelle occasion d’exprimer un rejet du droit et de l’état de droit. Marine Le Pen propose d’abord de dénoncer les engagements pris par la France vis-à-vis des autres États européens voire du monde entier : « Nous libérerons les Français de ces engagements irraisonnés. » S’agissant de l’accord de Paris, Marine Le Pen propose de rester dedans… sans respecter ses modalités ! « La France répondra aux engagements de l’accord de Paris par les moyens qu’elle aura choisis, au rythme et selon les étapes dont elle aura décidé. » Ce qui revient à respecter un contrat : non pas selon les termes du contrat mais selon ses propres envies… En réalité, il n’est plus question ici de respecter le droit international du climat mais bien de prendre des mesures directement contraires à nos engagements internationaux et européens.
À lire aussiPrésidentielle 2022 : le programme de Marine Le Pen pour « rendre aux Français leur pays »
Le droit forgé en France n’est pas davantage apprécié. Marine Le Pen propose de moduler la portée des règles de droit applicables en fonction du seul critère de la taille de l’entreprise : « Nous différencierons les textes et leur application selon la taille des entreprises. Nous engagerons la simplification réglementaire en faveur des PME, des indépendants, des commerçants. » Pourtant, exonérer des personnes du respect du droit de l’environnement au seul motif qu’elles sont de petites entreprises n’est efficace ni pour la planète ni pour ces personnes qui sont les premières exposées à la dégradation de l’environnement.
L’écologie sans la cohérence
Les propositions de Marine Le Pen ne sont pas seulement contraires au droit, elles sont aussi contradictoires. L’idée est de parler d’écologie sans déplaire à personne. C’est ainsi que la candidate propose de cesser le développement des énergies renouvelables (« Nous prononcerons un moratoire sur l’éolien et le solaire ») et d’encourager la consommation d’hydrocarbures par une baisse de la fiscalité sur les carburants. Soit le meilleur moyen pour continuer à émettre massivement des gaz à effet de serre sans aider les plus modestes à se passer des énergies fossiles.
La candidate propose aussi de subordonner l’autorisation de mise sur le marché des produits pesticides à partir de l’avis du seul ministre de l’agriculture. Ce qui n’est pas conforme à la procédure actuelle et sans doute pas la meilleure garantie de réduction du recours aux produits chimiques en agriculture. Parler d’écologie sans déplaire à un électorat qui craint parfois que l’écologie ne change leur mode de vie n’est pas chose aisée…
Localisme sans les locaux
L’écologie nationale est aussi une nouvelle occasion d’exprimer le rejet de l’étranger, de l’international, de la mondialisation au profit des territoires, du local. Pour ce faire, Marine Le Pen continue d’exploiter et de détourner de son sens initial le concept de « localisme » : « Le localisme résume ce mouvement qui rend la primauté au proche, au commun, et à l’unité. » Supprimer la primauté des lois européennes, rendre la primauté au proche, au local qui serait menacé par le « globalisme » est une vieille antienne de l’extrême droite.
Mais si Marine Le Pen fait ainsi l’apologie du « localisme », elle ne fait jamais référence aux élus locaux et ne propose jamais d’associer directement les habitants aux choix qui seront faits. Le pouvoir centralisé et autoritaire exprimé par un « nous » récurrent prendra toutes les décisions et les habitants seront simplement informés ou écoutés. Le principe de participation du public inscrit dans notre Constitution ne se borne pourtant pas à imposer aux gouvernants d’informer et d’écouter des citoyens. Ces derniers doivent, dans les territoires, pouvoir peser sur les choix publics.
Ainsi, quand Marine Le Pen parle d’écologie, c’est d’abord pour continuer, encore et encore, à promouvoir un projet nationaliste, de repli sur soi, de fermeture des frontières. L’« écologie nationale », vide de véritable contenu, n’est pas le signe d’une modernisation du parti d’extrême droite qui se serait emparé de la crise environnementale, mais simplement un nouveau moyen pour continuer à promouvoir un projet nationaliste très traditionnel. Cette écologie nationale et ses concepts n’ont pas pour but de structurer un véritable programme de protection de l’environnement. Plutôt de promouvoir des idées nationalistes, et peu importe si le vivant tout comme les menaces pour le vivant ne connaissent pas de frontières."
https://www.la-croix.com/Debats/Lecolog ... 1201210576
L'article date de 2022, mais il est toujours d'actualité surtout que le RN réduit toujours l'écologie au localisme. Par contre, son programme ne parle pas de la pollution de l'air. Ainsi, les usines pourront continuer à polluer l'air sans discontinuer et sans contrainte.
Les français continuer à utiliser leur voiture à essence de manière continue, avec un prix du litre d'essence défiant toute concurrence grâce à la baisse de la TVA.
Le RN passe son temps à réclamer des référendums et des moratoires sur l'immigration ou sur l'IVG, mais bizarrement sur le volet de l'écologie, les français n'auront pas leur mot à dire vu que le RN décidera à leur place.
Pour La Croix, l’avocat en droit de l’environnement Arnaud Gossement a lu le volet écologie du programme de Marine Le Pen. Il en tire un bilan très critique ; selon lui, « l’écologie nationale » du RN n’a pas « pour but de structurer un véritable programme de protection de l’environnement ».
« Notre projet assurera la sécurité environnementale, sanitaire, alimentaire de la France et des Français. »Marine Le Pen aime manier le mot « sécurité » et proclamer en être la meilleure défenseure, y compris en matière d’écologie. Or, une analyse précise du volet écologie de son programme démontre, à l’inverse, que sa mise en œuvre nous mettrait en danger faute de comporter une quelconque mesure concrète.
Une peur de l’écologie
L’écologie nationale de Marine Le Pen est une nouvelle occasion d’agiter une peur : celle des écologistes qui mettraient en péril notre mode de vie. L’introduction du volet écologie du programme de la candidate le confirme : l’écologie nationale est une écologie qui s’oppose à celle défendue par tous les autres écologistes. Ces autres écologistes sont ceux qui pratiquent le « terrorisme climatique », défendent une « écologie hors sol, basée sur le mensonge du globalisme ».
Conformément à une technique argumentaire classique de l’extrême droite, il s’agit bien de commencer par agiter un épouvantail, par faire peur, pour ensuite pouvoir rassurer. In fine, Marine Le Pen propose une écologie sans aucune contrainte pour celles et ceux qui voteront pour elle en recyclant le rejet de la fameuse « écologie punitive ». Ainsi, « la transition écologique ne se fera pas par la peur, la mauvaise conscience, la punition ». L’écologie nationale n’exigera quant à elle aucun sacrifice mais, tout au plus, une simple « adaptation » de notre mode de vie. Finalement l’écologie nationale n’exige rien et le programme de la candidate se compose surtout de déclarations et jamais de promesses précises, chiffrées, datées, structurantes.
Une écologie sans droit
Le volet écologie du programme de Marine Le Pen est une nouvelle occasion d’exprimer un rejet du droit et de l’état de droit. Marine Le Pen propose d’abord de dénoncer les engagements pris par la France vis-à-vis des autres États européens voire du monde entier : « Nous libérerons les Français de ces engagements irraisonnés. » S’agissant de l’accord de Paris, Marine Le Pen propose de rester dedans… sans respecter ses modalités ! « La France répondra aux engagements de l’accord de Paris par les moyens qu’elle aura choisis, au rythme et selon les étapes dont elle aura décidé. » Ce qui revient à respecter un contrat : non pas selon les termes du contrat mais selon ses propres envies… En réalité, il n’est plus question ici de respecter le droit international du climat mais bien de prendre des mesures directement contraires à nos engagements internationaux et européens.
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Le droit forgé en France n’est pas davantage apprécié. Marine Le Pen propose de moduler la portée des règles de droit applicables en fonction du seul critère de la taille de l’entreprise : « Nous différencierons les textes et leur application selon la taille des entreprises. Nous engagerons la simplification réglementaire en faveur des PME, des indépendants, des commerçants. » Pourtant, exonérer des personnes du respect du droit de l’environnement au seul motif qu’elles sont de petites entreprises n’est efficace ni pour la planète ni pour ces personnes qui sont les premières exposées à la dégradation de l’environnement.
L’écologie sans la cohérence
Les propositions de Marine Le Pen ne sont pas seulement contraires au droit, elles sont aussi contradictoires. L’idée est de parler d’écologie sans déplaire à personne. C’est ainsi que la candidate propose de cesser le développement des énergies renouvelables (« Nous prononcerons un moratoire sur l’éolien et le solaire ») et d’encourager la consommation d’hydrocarbures par une baisse de la fiscalité sur les carburants. Soit le meilleur moyen pour continuer à émettre massivement des gaz à effet de serre sans aider les plus modestes à se passer des énergies fossiles.
La candidate propose aussi de subordonner l’autorisation de mise sur le marché des produits pesticides à partir de l’avis du seul ministre de l’agriculture. Ce qui n’est pas conforme à la procédure actuelle et sans doute pas la meilleure garantie de réduction du recours aux produits chimiques en agriculture. Parler d’écologie sans déplaire à un électorat qui craint parfois que l’écologie ne change leur mode de vie n’est pas chose aisée…
Localisme sans les locaux
L’écologie nationale est aussi une nouvelle occasion d’exprimer le rejet de l’étranger, de l’international, de la mondialisation au profit des territoires, du local. Pour ce faire, Marine Le Pen continue d’exploiter et de détourner de son sens initial le concept de « localisme » : « Le localisme résume ce mouvement qui rend la primauté au proche, au commun, et à l’unité. » Supprimer la primauté des lois européennes, rendre la primauté au proche, au local qui serait menacé par le « globalisme » est une vieille antienne de l’extrême droite.
Mais si Marine Le Pen fait ainsi l’apologie du « localisme », elle ne fait jamais référence aux élus locaux et ne propose jamais d’associer directement les habitants aux choix qui seront faits. Le pouvoir centralisé et autoritaire exprimé par un « nous » récurrent prendra toutes les décisions et les habitants seront simplement informés ou écoutés. Le principe de participation du public inscrit dans notre Constitution ne se borne pourtant pas à imposer aux gouvernants d’informer et d’écouter des citoyens. Ces derniers doivent, dans les territoires, pouvoir peser sur les choix publics.
Ainsi, quand Marine Le Pen parle d’écologie, c’est d’abord pour continuer, encore et encore, à promouvoir un projet nationaliste, de repli sur soi, de fermeture des frontières. L’« écologie nationale », vide de véritable contenu, n’est pas le signe d’une modernisation du parti d’extrême droite qui se serait emparé de la crise environnementale, mais simplement un nouveau moyen pour continuer à promouvoir un projet nationaliste très traditionnel. Cette écologie nationale et ses concepts n’ont pas pour but de structurer un véritable programme de protection de l’environnement. Plutôt de promouvoir des idées nationalistes, et peu importe si le vivant tout comme les menaces pour le vivant ne connaissent pas de frontières."
https://www.la-croix.com/Debats/Lecolog ... 1201210576
L'article date de 2022, mais il est toujours d'actualité surtout que le RN réduit toujours l'écologie au localisme. Par contre, son programme ne parle pas de la pollution de l'air. Ainsi, les usines pourront continuer à polluer l'air sans discontinuer et sans contrainte.
Les français continuer à utiliser leur voiture à essence de manière continue, avec un prix du litre d'essence défiant toute concurrence grâce à la baisse de la TVA.
Le RN passe son temps à réclamer des référendums et des moratoires sur l'immigration ou sur l'IVG, mais bizarrement sur le volet de l'écologie, les français n'auront pas leur mot à dire vu que le RN décidera à leur place.
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Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Et donc concrètement, que pensez-vous des prises de position du RN en la matière ?Corvo a écrit : ↑27 septembre 2023 07:01 "Voici un sujet un peu plus intéressant que les habituelles polémiques à deux balles abondamment relayées sur ce forum concernant le RN."
La prochaine fois avant de publier un article sur le RN ou Reconquête je vous demanderai de le valider. En même temps vous n'êtes ni obligé de les lire ni obligé d'y participer.
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Re: Le RN veut faire des effets pervers de la transition écologique son carburant électoral
Le localisme est une bonne idée. D'un point de vue écologique, il est absurde de faire fabriquer à l'autre bout du monde des produits que nous consommons, alors que nous pourrions fabriquer nous-mêmes ces produits.Patchouli38 a écrit : ↑27 septembre 2023 08:16 L'article date de 2022, mais il est toujours d'actualité surtout que le RN réduit toujours l'écologie au localisme. Par contre, son programme ne parle pas de la pollution de l'air. Ainsi, les usines pourront continuer à polluer l'air sans discontinuer et sans contrainte.
Les français continuer à utiliser leur voiture à essence de manière continue, avec un prix du litre d'essence défiant toute concurrence grâce à la baisse de la TVA.
Cela tombe bien, les Français ne sont pas demandeurs d'une vraie politique écologique.Le RN passe son temps à réclamer des référendums et des moratoires sur l'immigration ou sur l'IVG, mais bizarrement sur le volet de l'écologie, les français n'auront pas leur mot à dire vu que le RN décidera à leur place.