En clair ?
Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Il faut vraiment rien n'y connaitre pour parler de FMI dans le cas de la France. Raison pour laquelle Lombard le multi millionnaire corrompu le fait, vu qu'il sait que justement les Français n'y connaissent rien.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Parce qu'ils savent qu'ils ne l'auront pas et ainsi ils pourront continuer à dire "vous voyez, nous avons voulu assumer et porter notre programme afin de changer la France mais le président nous en a empêché". S'il y avait le moindre risque qu'ils récupèrent le poste dans cette configuration là, alors ils feraient tout pour ne pas se mettre en avant.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Grande et fine analyse de la crise Grecque. Vraiment je comprends pourquoi Lombard parle de FMI aux Français.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
juste une analyse de fond.
pas besoin d'être un grand économiste pour comprendre la crise grecque.
une population qui paye tout en liquide donc peu de rentrées pour l'état, des gens qui ont profité de l'argent de l’Europe qui ont pété plus haut que leur cul, et qui ont laissé une ardoise à l’ensemble de la population.
ils sont tous responsable de ce qui leur arrive.
mais ça leur coute plus que très cher, tous les jeunes se barrent, il n'y a plus d'argent dans ce pays, les hôpitaux n'ont plus assez pour soigner ect ect.... (à part quelques touristes l'été qui en ramènent, et à qui on impose le cash.)
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Là vous faîtes des plans sur la comète.Fl0w a écrit : ↑26 août 2025 15:42 J'espère que Macron dissoudra l'Assemblée nationale une nouvelle fois.
L'Assemblée a besoin d'une majorité, quelle qu'elle soit. Sans, ça ne fonctionne pas.
Barnier, Bayrou, sans dissolution, le prochain ou la prochaine ne ferait rien non plus.
Je trouverais ça invraisemblable que des forces politiques réclament le poste suite au départ de Bayrou.
De la même manière que je ne comprends pas pourquoi Bayrou a fait le forcing auprès de Macron pour être nommé Premier Ministre alors qu'il savait qu'il ne pourrait rien faire. Des décennies de carrière politique pour demander un poste suprême sans action possible? C'est quand même étonnant.
Je pense que Macron avait calculé tout ça, il n'y avait pas vraiment d'autre issue. Sa volonté est peut être de mettre le RN au pouvoir une durée réduite, donc de fin 2025 à mi 2027. Je pense que c'est le seul moyen que nous avons pour les faire devenir impopulaire et les rendre incompétents aux yeux des Français.
Car j'en ai la certitude, ces gens seront détestés lorsqu'ils seront au pouvoir. En cas de nouvelles législatives, le niveau de participation sera beaucoup plus bas qu'en 2024, le front républicain ne passera pas, c'est favorable au RN tout ça.
J'y suis prêt en tout cas, il faut une majorité à l'Assemblée, quelle qu'elle soit.
Je ne voterais évidemment jamais pour le RN mias je préfère qu'ils soient décrédibilisés en un an plutôt que me les taper durant 5 ans.
Cela permettra peut être de rebâtir le paysage républicain en France.
LFI aura moins de pouvoir à Gauche en cas de législatives puisqu'ils n'ont plus que 37% des députés de Gauche (contre 50% en 2022).
Nous sommes clairement dans une impasse assez inédite mais il va bien falloir avancer.
Et qui vous dit que le RN ne réussirait pas là où d'autres ont échoué ?
Je précise que je ne suis pas RN, ni rien du tout d'ailleurs.
Maintenant ce que je pense c'est que si le RN est aux manettes, il y aura un tel front républicain qu'il ne pourra rien faire y compris de nos institutions.
D'aucuns appellent déjà et ont appelé à la désobéissance civile dans une telle configuration.
Et bien sûr on dira, regardez dans quel chaos ils nous ont mis.
Mais tout ceci est pour l'instant de la science fiction.
La seule vérité est que la bagarre de chifonniers démarre sur les chapeaux de roues, chacun voulant le poste.
Quel sera le plus rapide des spermatozoïdes à féconder l'ovule ?

La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
- scorpion3917
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Et que les institutions européennes ont fermé les yeux !
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Le RN s'activerait surtout à vider les Caisses de l'Etat, il s'est déjà entraîné avec l'Europe.scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 20:26Là vous faîtes des plans sur la comète.Fl0w a écrit : ↑26 août 2025 15:42 J'espère que Macron dissoudra l'Assemblée nationale une nouvelle fois.
L'Assemblée a besoin d'une majorité, quelle qu'elle soit. Sans, ça ne fonctionne pas.
Barnier, Bayrou, sans dissolution, le prochain ou la prochaine ne ferait rien non plus.
Je trouverais ça invraisemblable que des forces politiques réclament le poste suite au départ de Bayrou.
De la même manière que je ne comprends pas pourquoi Bayrou a fait le forcing auprès de Macron pour être nommé Premier Ministre alors qu'il savait qu'il ne pourrait rien faire. Des décennies de carrière politique pour demander un poste suprême sans action possible? C'est quand même étonnant.
Je pense que Macron avait calculé tout ça, il n'y avait pas vraiment d'autre issue. Sa volonté est peut être de mettre le RN au pouvoir une durée réduite, donc de fin 2025 à mi 2027. Je pense que c'est le seul moyen que nous avons pour les faire devenir impopulaire et les rendre incompétents aux yeux des Français.
Car j'en ai la certitude, ces gens seront détestés lorsqu'ils seront au pouvoir. En cas de nouvelles législatives, le niveau de participation sera beaucoup plus bas qu'en 2024, le front républicain ne passera pas, c'est favorable au RN tout ça.
J'y suis prêt en tout cas, il faut une majorité à l'Assemblée, quelle qu'elle soit.
Je ne voterais évidemment jamais pour le RN mias je préfère qu'ils soient décrédibilisés en un an plutôt que me les taper durant 5 ans.
Cela permettra peut être de rebâtir le paysage républicain en France.
LFI aura moins de pouvoir à Gauche en cas de législatives puisqu'ils n'ont plus que 37% des députés de Gauche (contre 50% en 2022).
Nous sommes clairement dans une impasse assez inédite mais il va bien falloir avancer.
Et qui vous dit que le RN ne réussirait pas là où d'autres ont échoué ?
Je précise que je ne suis pas RN, ni rien du tout d'ailleurs.
Maintenant ce que je pense c'est que si le RN est aux manettes, il y aura un tel front républicain qu'il ne pourra rien faire y compris de nos institutions.
D'aucuns appellent déjà et ont appelé à la désobéissance civile dans une telle configuration.
Et bien sûr on dira, regardez dans quel chaos ils nous ont mis.
Mais tout ceci est pour l'instant de la science fiction.
La seule vérité est que la bagarre de chifonniers démarre sur les chapeaux de roues, chacun voulant le poste.
Quel sera le plus rapide des spermatozoïdes à féconder l'ovule ?![]()
Justement, le RN a un contre-budget : https://rassemblementnational.fr/docume ... T-2025.pdf
J'ajouterai la proposition de Julien Odoul qui sera de verser zéro euro de contribution à l'UE (qui elle, en retour, nous reverseras rien du tout), et ça dit soutenir les agriculteurs français alors que ces derniers sont les premiers à bénéficier des aides de l'UE (PACS).
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Les agriculteurs vont être contents
bardella pourra toujours aller parader chez eux avec son mobile à faire des selfies.... 


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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
bah oui ,, les institutions européennes ferment toujours les yeux ,,, jusqu'à un certain point ,,, demande à la Blonde

- Elam
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Mais absolument aucun économiste ne dit que cette crise est due à cela. La crise Grecque est avant tout une crise de la dette privée et n'a éclaté qu'en conséquence de la crise de 2008 qui est due au monde de la finance (et d'ailleurs l'Espagne, le Portugal et l'Irlande auraient très bien pu être emportés également dans les années suivantes). Les clichés sur les Grecs qui sont responsables du fait de tout payer au black ou de "dépenser sans compter", clairement c'est de l'économie de comptoir.
- Fonck1
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
ça n'est qu'un volet.Elam a écrit : ↑26 août 2025 22:13Mais absolument aucun économiste ne dit que cette crise est due à cela. La crise Grecque est avant tout une crise de la dette privée et n'a éclaté qu'en conséquence de la crise de 2008 qui est due au monde de la finance (et d'ailleurs l'Espagne, le Portugal et l'Irlande auraient très bien pu être emportés également dans les années suivantes). Les clichés sur les Grecs qui sont responsables du fait de tout payer au black ou de "dépenser sans compter", clairement c'est de l'économie de comptoir.
Depuis 2009, la dette en grecque inquiète toute l'Union européenne. L'attention s'est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d'où vient cette dette ?
Depuis 2009, la dette grecque inquiète toute l’Union européenne. L’attention s’est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d’où vient cette dette ?
La source grecque
Un pays endetté depuis longtemps
Déjà sous la dictature des colonels (1967-1974), la Grèce est endettée. Une source de cet endettement est le poids des dépenses militaires qui profitent aux fabricants d’armes, au nombre desquels des entreprises allemandes et françaises.
A son entrée dans la zone euro, la dette grecque est une source d’inquiétude. A 104% du PIB, elle n’est pourtant pas la plus élevée. L’Italie et la Belgique ont alors des dettes de 108% et 106% du PIB après avoir cofondé la zone euro en 1999 avec des taux d’endettement de 113%.
La démocratie perpétue les dysfonctionnements
Après la dictature, deux grands groupes politiques le PASOK (parti socialiste) et Nouvelle Démocratie (parti conservateur) se partagent l’alternance. Ces deux partis sont aux mains de trois grandes dynasties familiales et politiques : les Papandreou (Pasok), Caramanlis (ND) et Mitsotakis (ND).
Le pays pâtit d’une culture et de politiques laxistes en matière de fiscalité.
Selon l’ONG Transparency International, l’évasion fiscale et la corruption en Grèce représentaient 30% du PIB en 2011.
Les finances du pays sont encore affaiblies par le fait que l’église orthodoxe et les armateurs, deux groupes puissants et riches, ne paient pas d’impôts.
La société repose sur un service public très important et une économie souterraine qui pèserait près de 20% du PIB.
La croissance par l’endettement
Si le pays est endetté, la croissance est au rendez-vous jusqu’en 2008. La dette ne pose donc pas de danger immédiat.
L’endettement des ménages est relatif à cette croissance insolente (+5,8% en 2006). Les ménages grecs consomment mais s’endettent au passage. Selon l’ONG Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), les prêts aux ménages et les crédits immobiliers sont multipliés par six entre 2000 et 2009.
Le traité de Maastricht ne tient pas compte de cet endettement des ménages et ne préconise qu’une limitation de l’endettement public à 60% du PIB.
Officiellement, l’endettement public de la Grèce en 2001, à son entrée dans la zone euro est de 103,7% et l’endettement privé de 60,5%. En comparaison, l’Allemagne est à 59,1% et 123,2%.
La bombe à retardement du maquillage de la dette
Avant son entrée dans la zone euro en 2001, la Grèce cherche à réduire le poids de sa dette pour répondre aux exigences du traité de Maastricht. Avec l’aide de la banque Goldman Sachs, l’Etat convertit sa dette en yens et dollars. Cette manœuvre appelée « Credit derivative swaps » ou « CDS souverains ». Elle est légale ; la banque explique même l’opération sur son site web.
L’opération permet au pays d’obtenir de la banque un premier paiement en cash qui sera remboursé à maturité du crédit et permet de corriger artificiellement le taux d’endettement et de déficit du pays. Mais l’opération fait scandale car les taux de change sont définis de manière artificielle et la banque est accusée de faire payer grassement ses services.
En 2009, George Papandreou du parti de gauche du PASOK arrive au pouvoir et révèle les véritables chiffres de la dette et du déficit du pays : ce dernier passe alors des 3% affichés à plus de 8%.
La bombe à retardement de la dette grecque vient alors d’exploser au coeur de l’Europe.
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
Vous traitez les conséquences et pas les causes. Pourquoi le déficit Grec était si important ? Avant la crise de 2008, il était relativement stabilisé par l'inflation et la croissance qui était clairement au rendez-vous. C'est-à-dire que le déficit primaire (dépenses - recettes) était compensé par l'augmentation de la valeur de la monnaie (inflation) et par la forte croissance Grecque (vu que le déficit et la dette sont libellés en PIB et que c'est cette indicateur qui inquiète, ou non, les marchés).Fonck1 a écrit : ↑26 août 2025 22:17
ça n'est qu'un volet.
Depuis 2009, la dette en grecque inquiète toute l'Union européenne. L'attention s'est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d'où vient cette dette ?
Depuis 2009, la dette grecque inquiète toute l’Union européenne. L’attention s’est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d’où vient cette dette ?
La source grecque
Un pays endetté depuis longtemps
Déjà sous la dictature des colonels (1967-1974), la Grèce est endettée. Une source de cet endettement est le poids des dépenses militaires qui profitent aux fabricants d’armes, au nombre desquels des entreprises allemandes et françaises.
A son entrée dans la zone euro, la dette grecque est une source d’inquiétude. A 104% du PIB, elle n’est pourtant pas la plus élevée. L’Italie et la Belgique ont alors des dettes de 108% et 106% du PIB après avoir cofondé la zone euro en 1999 avec des taux d’endettement de 113%.
La démocratie perpétue les dysfonctionnements
Après la dictature, deux grands groupes politiques le PASOK (parti socialiste) et Nouvelle Démocratie (parti conservateur) se partagent l’alternance. Ces deux partis sont aux mains de trois grandes dynasties familiales et politiques : les Papandreou (Pasok), Caramanlis (ND) et Mitsotakis (ND).
Le pays pâtit d’une culture et de politiques laxistes en matière de fiscalité.
Selon l’ONG Transparency International, l’évasion fiscale et la corruption en Grèce représentaient 30% du PIB en 2011.
Les finances du pays sont encore affaiblies par le fait que l’église orthodoxe et les armateurs, deux groupes puissants et riches, ne paient pas d’impôts.
La société repose sur un service public très important et une économie souterraine qui pèserait près de 20% du PIB.
La croissance par l’endettement
Si le pays est endetté, la croissance est au rendez-vous jusqu’en 2008. La dette ne pose donc pas de danger immédiat.
L’endettement des ménages est relatif à cette croissance insolente (+5,8% en 2006). Les ménages grecs consomment mais s’endettent au passage. Selon l’ONG Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), les prêts aux ménages et les crédits immobiliers sont multipliés par six entre 2000 et 2009.
Le traité de Maastricht ne tient pas compte de cet endettement des ménages et ne préconise qu’une limitation de l’endettement public à 60% du PIB.
Officiellement, l’endettement public de la Grèce en 2001, à son entrée dans la zone euro est de 103,7% et l’endettement privé de 60,5%. En comparaison, l’Allemagne est à 59,1% et 123,2%.
La bombe à retardement du maquillage de la dette
Avant son entrée dans la zone euro en 2001, la Grèce cherche à réduire le poids de sa dette pour répondre aux exigences du traité de Maastricht. Avec l’aide de la banque Goldman Sachs, l’Etat convertit sa dette en yens et dollars. Cette manœuvre appelée « Credit derivative swaps » ou « CDS souverains ». Elle est légale ; la banque explique même l’opération sur son site web.
L’opération permet au pays d’obtenir de la banque un premier paiement en cash qui sera remboursé à maturité du crédit et permet de corriger artificiellement le taux d’endettement et de déficit du pays. Mais l’opération fait scandale car les taux de change sont définis de manière artificielle et la banque est accusée de faire payer grassement ses services.
En 2009, George Papandreou du parti de gauche du PASOK arrive au pouvoir et révèle les véritables chiffres de la dette et du déficit du pays : ce dernier passe alors des 3% affichés à plus de 8%.
La bombe à retardement de la dette grecque vient alors d’exploser au coeur de l’Europe.
Or, c'est bien la crise de 2008 qui a massacré la croissance et qui a donc fait s'envoler le ratio dette/PIB et déficit/PIB. En passant en récession, le déficit de la Grèce a augmenté, il a fallu en plus débourser plus afin de sauver les structures bancaires et autres qui ont subi la crise de plein fouet, ce qui a encore fait augmenter le déficit et ainsi de suite (cercle malsain).
Donc c'est bien la crise la responsable et pas le maquillage des comptes opéré grâce aux banques.
- Victor
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Re: Vote de confiance à Bayrou : Il y a un «risque que le FMI intervienne», prévient Éric Lombard
La crise de 2008 a probablement précipité le développement de la crise grecque mais ce n'est pas sa cause profonde et véritable.Elam a écrit : ↑26 août 2025 22:32Vous traitez les conséquences et pas les causes. Pourquoi le déficit Grec était si important ? Avant la crise de 2008, il était relativement stabilisé par l'inflation et la croissance qui était clairement au rendez-vous. C'est-à-dire que le déficit primaire (dépenses - recettes) était compensé par l'augmentation de la valeur de la monnaie (inflation) et par la forte croissance Grecque (vu que le déficit et la dette sont libellés en PIB et que c'est cette indicateur qui inquiète, ou non, les marchés).Fonck1 a écrit : ↑26 août 2025 22:17
ça n'est qu'un volet.
Depuis 2009, la dette en grecque inquiète toute l'Union européenne. L'attention s'est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d'où vient cette dette ?
Depuis 2009, la dette grecque inquiète toute l’Union européenne. L’attention s’est peu à peu détournée des premiers pays touchés au sein de la zone euro et ayant dû imposer l’austérité – Irlande, Espagne et Portugal – pour se focaliser sur la Grèce. Mais d’où vient cette dette ?
La source grecque
Or, c'est bien la crise de 2008 qui a massacré la croissance et qui a donc fait s'envoler le ratio dette/PIB et déficit/PIB. En passant en récession, le déficit de la Grèce a augmenté, il a fallu en plus débourser plus afin de sauver les structures bancaires et autres qui ont subi la crise de plein fouet, ce qui a encore fait augmenter le déficit et ainsi de suite (cercle malsain).
Donc c'est bien la crise la responsable et pas le maquillage des comptes opéré grâce aux banques.
Vous confondez la bombe et son détonateur.
La crise de 2008 a été le détonateur mais la bombe était bien là prête à exploser.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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