Yvan Colonna, mort en prison après avoir été agressé par un détenu islamiste

[Fonck1]

NFO BFMTV. Le berger corse Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, a été conduit à l'hôpital d'Arles avant d'être transféré à Marseille ce mercredi.

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, Yvan Colonna a été agressé par un autre détenu ce matin à la prison d’Arles, a appris BFMTV ce mercredi. Une enquête a été ouverte par le parquet de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, pour mettre en lumière les circonstances de cette attaque.

Yvan Colonna est dans un état grave et a été conduit à l’hôpital d’Arles, où il est actuellement en réanimation. Selon l'AFP, son pronostic vital est engagé. L'ancien berger corse a été étranglé par un co-détenu qui s'est jeté sur lui pendant une période dédiée à l'activité sportive, dans la salle de musculation de la prison, rapporte une source pénitentiaire à BFMTV. Aucun incident en détention entre les deux hommes n'avait été signalé.



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Dès la découverte de la victime inanimée par un surveillant pénitentiaire, les secours internes ont prodigué un massage cardiaque moins de 3 minutes après l’alerte.

A l'arrivée des pompiers puis du SMUR, Yvan Colonna était inconscient, son pouls étant très faible. Les réanimateurs sont cependant parvenus à relancer son activité cardiaque.
Le co-détenu, un ancien jihadiste

D'après nos informations, le co-détenu avait été condamné à 9 ans de prison pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste" et était un ancien jihadiste ayant pris part à la guerre en Afghanistan. Il purgeait sa peine à la maison centrale d'Arles depuis 2019, d'après le Procureur de Tarascon.

Aujourd'hui âgé de 61 ans, le militant indépendantiste corse avait été interpellé en juillet 2003 pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998 à Ajaccio, après quatre ans de cavale dans le maquis. Il a toujours nié les faits.

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007, puis à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans en appel en 2009, il a été condamné une troisième fois à la perpétuité (sans période de sûreté) en 2011 après l'annulation par la Cour de cassation du verdict d'appel pour vice de forme. Emprisonné à Arles, Yvan Colonna a fait plusieurs demandes de rapprochement en Corse, mais toutes ont été refusées.

Son agresseur a été placé en garde à vue par la brigade criminelle de la police judiciaire. Le parquet national anti-terroriste a été contacté au regard des antécédents d'Yvan Colonna.
Cécile Ollivier et Mélanie Bertrand avec E.F.
https://www.bfmtv.com/police-justice/yv ... 20301.html

[Crapulax]

..................................«C’est inadmissible !»: En Corse,l’agression d’Yvan Colonna provoque de nombreux rassemblements:

Des centaines de personnes se sont rassemblées ce mercredi soir dans les principales ville de l’île pour dénoncer l’agression et regretter que le détenu, incarcéré à Arles pour l’assassinat en 1998 du préfet Érignac, n’ait pas été transféré sur l’île, malgré ses demandes répétées.

Des bougies déposées devant la sous-préfecture de Corte, des poubelles brûlées devant celle d’Ajaccio, ou encore des paghjella, ces chants traditionnels a cappella, entonnés à Bastia... Ce mercredi soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans les principales villes de Corse en réaction à l’agression d’Yvan Colonna par un autre détenu dans sa prison d’Arles. Hospitalisé dans un état grave, il se trouve actuellement entre la vie et la mort.

L’appel à la mobilisation pacifique avait été lancé par le parti nationaliste Femu a Corsica, auquel appartient le président de région, Gilles Simeoni. Ce dernier, présent à Ajaccio, la mine sombre, a dénoncé la « responsabilité accablante » de l’État : « Si le droit avait été appliqué, Yvan Colonna n’aurait pas été assassiné. »

Dans la foule, majoritairement nationaliste, s’étaient aussi glissés des anonymes, comme ce quinquagénaire tout de noir vêtu. « On a tous nos différences, nationaliste ou pas, ce n’est pas la question. Ce soir, je pense juste à l’homme, ce soir c’est la Corse qui est en deuil. » La tristesse, aussi évoquée par cette dame blonde. « J’ai soixante-treize ans et je connais cette famille, le père, le frère, je pense à eux, souffle-t-elle. Comment un homme peut ainsi se faire tuer en prison ? »

Colonna, futur martyr?:

La question des circonstances de l’agression d’Yvan Colonna revient en boucle, tout comme celle du statut de DPS, détenu particulièrement signalé, qui empêchait tout rapprochement dans une prison corse d’Yvan Colonna et des autres membres du commando encore incarcérés. Les demandes de levée de ce statut sont systématiquement refusées depuis des années, ce que les Corses rassemblés ce mercredi ne comprenaient pas, certains dénonçant même une forme « d’acharnement ». « Personne ne demande leur libération, mais juste l’application du droit, comme pour tous les détenus de France », déplorait, ce mercredi soir, une vieille dame assise sur un banc près de la préfecture d’Ajaccio.

Une vision partagée par Jean-Jacques Ferrara, le député LR de la première circonscription de Corse-du-Sud : « Yvan Colonna, c’est avant tout un détenu français qui vient d’être tué au sein même une prison française, c’est inadmissible. » L’élu espère que Pierre Alessandri et Alain Ferrandi vont désormais être rapprochés en urgence : « Il faut qu’ils le soient, tout de suite, avant les présidentielles. À la centrale de Poissy, ils ne sont plus en sécurité ! »

Dans l’île, on espère également que cet événement ne sera pas de nature à rouvrir des blessures que l’île a eu bien du mal à panser depuis l’assassinat du préfet Érignac, en 1998. À l’heure où les relations entre la Corse et Paris sont à nouveau extrêmement tendues, la majorité des insulaires prône l’apaisement, mais « le risque de voir Yvan Colonna devenir un martyr de la cause n’est pas très loin », déplore, amer et sous couvert d’anonymat, un élu insulaire.

Source:Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/ ... BABZVU.php

[le chimple]

Lui , hélas ,, n'a pas bénéficié de remise de peine après sa peine de sureté
Tu parles Charles , ça m'aurait étonné ..
Un préfet , ça coute cher .. plus cher qu'une petite vieille ..
Par contre , je pense que la montée de l'islamisme radical dans l'ile , ce n'est pas pour demain ..
Encore moins à Cargèse ...
Certains vont raser les murs ...

[Kelenner]

Il faut vraiment s’apitoyer sur le sort de cette raclure ?

[sofasurfer]

Ca sent l'assassinat commandité car aucun mobile n'est apparemment évident.

Ca a beau être une raclure, il a toujours clamé son innocence et il a droit à la protection en prison comme tous les détenus...

[Fonck1]

sinon la prison, c'est un grand centre de vacances comme le disent nos habituels "ya pas assez de peines".

[Mickey]

Nous avons la confirmation que les corses et les musulmans ne seront jamais copains comme cochon.
C'est pour cette raison que nos amis corses réclament en vain, le rapatriement de Colonna dans ses pénates.
Si le nationaliste s'en sort, les " Pinzutu " devront bien se résoudre à accepter la doléance.

[oups]

Nous avons la confirmation que les corses et les musulmans ne seront jamais copains comme cochon.
C'est pour cette raison que nos amis corses réclament en vain, le rapatriement de Colonna dans ses pénates.
Si le nationaliste s'en sort, les " Pinzutu " devront bien se résoudre à accepter la doléance.

Quel nationaliste ? Ça s’était avant le jugement.....depuis c’est juste un assassin.
Ça me viendrait pas à l’idée en parlant de Dutroux de le présenter comme.... un ex ajusteur belge
La prison comme tout le monde le dit, ce ne sont que des emmerdes ,faut pas y aller

[Crapulax]

..............................................L’agresseur d’Yvan Colonna reste muet en garde à vue:

Les caméras de surveillance de la maison centrales d’Arles (Bouches-du-Rhône) ont filmé l’intégralité de l’agression, d’une exceptionnelle violence, du détenu corse Yvan Colonna, qui s’est déroulée ce mercredi.

Alors que l’état de santé d’Yvan Colonna, plongé dans le coma, reste stable, son agresseur placé en garde à vue s’est réfugié dans le mutisme. Ce jeudi matin, les motivations qui ont poussé le djihadiste Franck Elong Abé, 36 ans, à s’attaquer, mercredi 2 mars, au militant indépendantiste corse demeurent inconnues.

Depuis son interpellation, le djihadiste, condamné à neuf ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes (AMT) et qui était libérable en 2023, est décrit comme « froid, calme, posé mais non prostré ».

Les policiers de la DZPJ Sud, chargés de l’enquête, ignorent s’il s’agit d’un coup de folie ou d’un règlement de compte délibéré à la suite d’un contentieux entre les deux hommes. Une chose est sûre : les deux détenus occupaient une même aile de la maison centrale d’Arles et avaient l’habitude de se fréquenter lors d’activités sportives, notamment au cours de séances de musculation.

C’est d’ailleurs dans la salle dédiée à cette activité que s’est déroulée l’agression du détenu corse de 61 ans, reconnu coupable de la mort du préfet Claude Érignac le 6 février 1998, et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Les caméras de vidéosurveillance de l’établissement pénitentiaire ont permis de reconstituer avec précision le drame. On y voit le djihadiste, qui occupe en détention un emploi d’auxiliaire de ménage rémunéré, se diriger, accompagné par deux surveillants, vers la salle de musculation dans laquelle se trouve alors, seul, le détenu corse.

Selon les images, la porte refermée et les surveillants repartis, le djihadiste se jette aussitôt sur Yvan Colonna qui se trouve allongé au sol, le roue de coups puis lui écrase la trachée-artère avec son pied durant plus d’une minute. Une scène d’une exceptionnelle violence. Des traces de chaussure seront relevées sur le cou de la victime par les surveillants. Franck Elong Abé va couvrir ensuite la tête du berger corse d’un sac en plastique pour tenter de l’achever en l’étouffant.

La gestion des détenus radicalisés en prison en question:

C’est le djihadiste lui-même qui donnera l’alerte, déclarant aux surveillants : « Colonna a fait un malaise. » Mercredi soir, le parquet de Tarascon avait indiqué qu’il était dans un coma post-anoxique, un type de coma consécutif à une privation d’oxygène dans le cerveau. Me Patrice Spinosi, l’avocat de la victime et celui de la famille Colonna, a précisé que le berger corse n’était pas en état de mort cérébrale. Il n’y a « pas d’amélioration ni de détérioration », a-t-il indiqué à l’AFP.

Cette agression pose une nouvelle fois la question de la gestion des détenus radicalisés en prison. Le parcours de Franck Elong Abé est en effet jalonné de condamnations, une dizaine de mentions à son casier et une première incarcération dès l’âge de 20 ans, marqué surtout par un engagement djihadiste précoce.

Né au Cameroun et ayant grandi en Normandie, il est arrêté à l’âge de 26 ans alors qu’il combat aux côtés des talibans en Afghanistan. Il passera ainsi deux ans derrière les barreaux, dans le centre de détention de Bagram, sorte de Guantanamo local, avant d’être remis par les autorités américaines à la France en 2014. Il est alors condamné à neuf ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes mais multiplie les incidents violents en prison et fait l’objet de nombreux changements d’établissements.

En mars 2015, il tente ainsi de s’évader de l’hôpital-prison de Seclin (Nord) en me­naçant une femme mé­de­cin de lui plan­ter un objet pointu dans la gorge s’il n’est pas conduit sur le stade de football. Il écope de quatre ans ferme.

Transféré à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), il multiplie les dégradations à l’été 2019, notamment des départs de feu, pour exiger son transfèrement. Il est condamné à neuf mois supplémentaires, transite par le centre de détention de Nantes avant d’atterrir à Arles en octobre 2019 où il semblait depuis s’être calmé.

« Une responsabilité accablante » de l’État, selon Gilles Simeoni:

Depuis le drame, la colère s’est rapidement répandue en Corse où était demandé de longue date le rapprochement d’Yvan Colonna dans une prison de l’île. Des demandes formulées en premier chef par le berger corse qui est placé sous le statut de « détenu particulièrement signalé » (DPS), ce qui l’empêche d’être incarcéré à la prison de Borgo, mais qui ont toutes été refusées, précise l’un de ses avocats, Me Emmanuel Mercinier-Pantalacci.

Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a estimé ce jeudi sur France Inter que l’État porte « une responsabilité accablante » dans cette agression. Des consignes de vigilance ont été émises par la direction centrale de la police nationale.

Dans un télex émanant de la Direction centrale des CRS à ses troupes, que nous nous sommes procuré, « il est demandé d’accroître la surveillance et la sécurisation des sites notamment institutionnels pouvant faire l’objet de menaces ». Par ailleurs, le document préconise « un renforcement des mesures de sécurité interne » pour l’ensemble des forces de l’ordre déployées sur le terrain.

Ce matin, l’Université de Corse située à Corte (Haute-Corse) était bloquée par des étudiants. Des poubelles et des palettes avaient été disposées pour bloquer l’entrée de l’université.

Source:Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/ ... CW7TSI.php

[danielle49]

De plus en plus, il appert que l'avenir de la Corse est hors de la République française.

[latresne]

Il est fortement déconseillé à l'agresseur d'aller en vacances en Corse..aprés sa libération.Ses jours en taule sont comptés.Vendetta.

[Fonck1]

ça aura au moins l'avantage de rallonger la peine de ce taré.

[le chimple]

sinon la prison, c'est un grand centre de vacances comme le disent nos habituels "ya pas assez de peines".

Si on compare la vie d'un SDF qui lui aussi se fait dérouiller , n'a pas le chauffage l'hiver , a un carton comme logement , des repas aléatoires , une espérance de vie en dessous de la moyenne , si on compare l'augmentation des agressions dans les villes , les lascars en prisons , ça a de la peine à me sortir une larme ...
Et même si je me trompe , si la prison française était si terrible , il y aurait pas foule pour y rentrer ou pire , y retourner !
Maintenant , les agressions de ce genre devraient etre punies comme il se doit : remettre les QHS que la secte à Mitterrand a supprimé en 81 !

[Fonck1]

sinon la prison, c'est un grand centre de vacances comme le disent nos habituels "ya pas assez de peines".

Si on compare la vie d'un SDF qui lui aussi se fait dérouiller , n'a pas le chauffage l'hiver , a un carton comme logement , des repas aléatoires , une espérance de vie en dessous de la moyenne , si on compare l'augmentation des agressions dans les villes , les lascars en prisons , ça a de la peine à me sortir une larme ...
Et même si je me trompe , si la prison française était si terrible , il y aurait pas foule pour y rentrer ou pire , y retourner !
Maintenant , les agressions de ce genre devraient etre punies comme il se doit : remettre les QHS que la secte à Mitterrand a supprimé en 81 !

non mais un SDF ne risque pas sa vie , en théorie.
en prison, il peut tout t'arriver, tu es dans le chantre de la violence extrême.

[oups]

De plus en plus, il appert que l'avenir de la Corse est hors de la République française.

Bah oui les prisons de la République Française étant pleines de détenus camerounais ........