la musique serait mathématique

[christine288]

qui peut m'expliquer ça ? j'ai lu (mais j'ai pas compris) que la musique était comme des chiffres ? et comme moi je suis littéraire et pas du tout chiffre (sauf en ce qui concerne mon porte monnaie) j'aimerais bien qu'on m'explique ce que ça veux dire... en termes clairs

[tisiphoné]

pas mathématique mais intimement lié , c' est Pythagore qui a mis en exergue les liens étroits qui les unissent , en terme de " fréquence ".
et pour Pythagore : des nombres "harmonieux" entre eux donnent des sons harmonieux entre eux.
il fut celui qui relia le nombre à la musique, qui lança l'idée que le fait que deux sons joués ensemble, simultanément ou l'un après l'autre, donnent une impression harmonieuse pouvait s'"expliquer mathématiquement", ou plutôt, que musique et nombre étaient intimement liés et que les lois de l'harmonie de l'un se reflétaient dans l'autre. Et vice versa.

[capitaine]

il y a des maths dans la musique, mais c'est un peu une horreur :

- chaque note est différente de la suivante par le facteur -->> racine douzieme de 2 parce que comme il y a 12 notes ( avec les diese et bémol) et que 12 notes représentent une octave, et bien voila pourquoi la formule
- une octave en plus ou en moins est la façon de diviser ou de multiplier par 2 la fréquence d'une note;
exemple le LA fait je crois 440 hertz ( c'est la note de tonalité quand on décroche le téléphone) et bien un eoctave au dessus c'est 440x2 = 880 hertz.

gecko

[Molz]

J'ai lu dans je ne sais quel magazine que des scientifiques avaient mis en évidence qu'un morceau de musique (un motet de 11 minutes, si ma mémoire est bonne) avait été "enregistré" dans la chapelle de Rosslyn, en à‰cosse (oui oui, la même que dans le bouquin de D. Brown).

Ce fut possible grâce aux figures de Chladni reproduites sur plus de 200 sculptures cubiques réparties sur les colonnes de la chapelle, dont d'ailleurs un accord est tellement monstrueux à écouter qu'il est appelé diabolus in musica. Une dissonance tellement horrible qu'elle fut supposée avoir été écrite par Satan lui-même, et interdite par l' à‰glise du Moyen- à‚ge.

Autre fait étonnant, Ernst Chladni n'a découvert ses fameuses figures (qui correspondent à la forme que produit une fréquence sonore donnée sur une plaquette métallique couverte par exemple de farine) qu'au XVIIIème siècle, alors que la chapelle fut construite environ trois siècles auparavant.
Enfin, ce n'est pas la première fois qu'un principe aura été découvert plusieurs fois.

La musique est toujours le produit de l'esprit humain, mais on peut la traduire en langage mathématique, ou de nombreuses autres façons.

[gypaete]

qui peut m'expliquer ça ? j'ai lu (mais j'ai pas compris) que la musique était comme des chiffres ? et comme moi je suis littéraire et pas du tout chiffre (sauf en ce qui concerne mon porte monnaie) j'aimerais bien qu'on m'explique ce que ça veux dire... en termes clairs

Eh bien, pour une littéraire !
Relisez votre texte corrigé par un scientifique : (je suis mathématicien)

"Qui peut m'expliquer ça ? j'ai lu (mais je n'ai j'ai pas compris) que la musique était comme des chiffres ? et comme moi je suis littéraire et pas du tout chiffre (sauf en ce qui concerne mon porte monnaie) j'aimerais bien qu'on m'expliquât ce que ça veut dire... en termes clairs.

Et je n'insiste ni sur le style ni sur la syntaxe !
Ainsi donc seraient les "littéraires" d'aujourd'hui ???

[coincetabulle]

Molz. je trouve ça bien triste de chercher à décortiquer la musique pour en faire une série de chiffres et de rapports mathématiques non ?
d'ailleurs on peut sans doute traduire cette dernière par des chiffres et en déduire des constantes, mais est on capable de retranscrire ces mêmes chiffres en musique ? en son, en harmonie et en plaisir d'écoute ? je ne crois pas.

sinon le reste on s'en fout un peu, ta le droit faire des fotes si c'est pour qu'on ai le plésir de lire notre ami tellement au dessus de tous ici.

[Relax]

Les notes de musique sont organisées en intervalles et on peut raisonner mathématiquement avec des intervalles.

Dans notre système occidental de gammes musicales, l'intervalle le plus petit, c'est le demi-ton.
Il y a 1 ton d'intervalle entre chaque note et la suivante, sauf entre mi et fa et si et do entre lesquelles l'intervalle est de 1/2 ton.
Idem pour l'harmonie : le accords sont composés de notes qui sont situées les unes par rapport aux autres à des intervalles spécifiques .
Idem pour le rythme qui correspond à un placement par rapport à un repère temporel, un intervalle en soi.

La musique peut être représentée par des intervalles dans sa structure.

Les grecs dans l'antiquité avaient déjà théorisé tout ça et ça a produit notre musique occidentale.
Les africains, les orientaux etc. ont d'autres systèmes théoriques qui donnent des sons et des œuvres trés différentes.

La musique est un marqueur civilisationnel.

[gypaete]

Molz. je trouve ça bien triste de chercher à décortiquer la musique pour en faire une série de chiffres et de rapports mathématiques non ?
d'ailleurs on peut sans doute traduire cette dernière par des chiffres et en déduire des constantes, mais est on capable de retranscrire ces mêmes chiffres en musique ? en son, en harmonie et en plaisir d'écoute ? je ne crois pas.

sinon le reste on s'en fout un peu, ta le droit faire des fotes si c'est pour qu'on ai le plésir de lire notre ami tellement au dessus de tous ici.

Vous dîtes : "Molz. je trouve ça bien triste de chercher à décortiquer la musique pour en faire une série de chiffres et de rapports mathématiques non ?"

Avez- vous entendu parler de "la gamme bien tempérée" d'un certain Jean-Sébastien Bach ? N'est-elle pas à base de mathématique, même élémentaire ?
J'ajoute qu'il existe en mathématique une grande beauté formelle. Qu'elle ne soit pas à la portée de tous ne saurait altérer cette beauté.
C'est Plotin je crois, qui disait que la Beauté (aussi bien mathématique que musicale) était un irruption du Logos dans le réel.
Mais au fait, c'est quoi pour vous la beauté ?
Note à propos de l'orthographe : Tenter de bien écrire, c'est respecter les autres et aussi soi-même (quand on peut ...)