A l'issue de la présidence française de l'Union européenne, le chef de l'Etat effectue un retour sur la scène nationale semé d'embûches avant même la fin officielle de sa mission à la tête des Vingt-Sept, le 31 décembre.
A la difficile gestation de la réforme de l'audiovisuel, qu'il avait lancée à la surprise générale en janvier, se sont ajoutés cette semaine le report de la réforme du lycée, puis le revers sur le travail dominical.
Ce dernier camouflet est d'autant plus sévère que la réforme, promise par le candidat Sarkozy pendant la campagne présidentielle, est en partie bloquée par des réticences internes à l'UMP.
Le chef de l'Etat s'est envolé dimanche pour une visite officielle de deux jours au Brésil, qu'il prolongera par un séjour privé avec son épouse, Carla Bruni. Retour prévu en France le 30 décembre, à temps pour les voeux aux Français et avant le prochain conseil des ministres, programmé le 5 janvier.
Face à la crise et aux mauvaises prévisions économiques pour 2009, "le président a souhaité qu'on soit totalement concentré, déterminé et mobilisé sur (...) la crise que nous traversons", a expliqué dimanche le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
"C'est ça qui nous importe, et pas les petits aléas de la vie quotidienne qui n'intéressent personne", a-t-il ajouté sur Europe 1, en allusion aux passes d'armes répétées entre Rama Yade et plusieurs membres du gouvernement.
Après Bernard Kouchner, Nadine Morano et Christian Estrosi ont critiqué mezzo voce la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, en disgrâce depuis qu'elle a refusé de conduire une liste lors des élections européennes de juin 2009, comme le souhaitait Nicolas Sarkozy.
"OURAGAN SARKOZY"
"Le message qu'a voulu faire passer le président, c'est que lorsqu'on a des responsabilités dans le gouvernement, c'est notre devoir de prendre la tête d'un certain nombre de combats", a commenté Luc Chatel.
Le Parlement européen est un "lieu passionnant" et "aller aux élections européennes, c'est un honneur, quelque chose qui pourrait me tenter un jour", a-t-il affirmé.
Selon Le Figaro, le président a adressé une mise en garde sibylline aux ministres vendredi, évoquant le prochain remaniement lors du dernier conseil des ministres de l'année, consacré au plan de relance de l'économie de 26 milliards d'euros.
"Il y a beaucoup de souffrance dans le pays (...) alors les échos des algarades des ministres, c'est franchement gênant et même ridicule", a-t- il averti selon le quotidien.
Malgré la trêve des confiseurs, l'UMP maintient la pression sur le travail dominical, un texte contre lequel la gauche a promis une "opposition acharnée" après sa guérilla parlementaire contre la réforme de l'audiovisuel - plus de 80 heures de débat, un record depuis le début de la législature.
Accusé par Nicolas Sarkozy de semer la "pagaille" à l'Assemblée, voire de transformer l'Hémicycle en "match de boxe", le PS contre- attaque, dénonçant sa "présidence-spectacle".
"Contrairement à l'intoxication que j'entends notamment dans les tracts du Parti socialiste, il n'y a pas de généralisation du travail le dimanche", a insisté Luc Chatel sur Europe 1, plaidant dialogue, écoute et concertation pour réformer.
"On ne peut pas à la fois une semaine nous expliquer que c'est l'ouragan Sarkozy et qu'il y a une réforme par jour et la semaine suivante nous expliquer qu'on est en marche arrière toute", a-t-il ajouté.
A l'unisson, Xavier Darcos a promis dimanche qu'il serait en 2009 le "ministre de l'Explication nationale" pour mettre au point une nouvelle réforme du lycée en repartant "de zéro".
A la difficile gestation de la réforme de l'audiovisuel, qu'il avait lancée à la surprise générale en janvier, se sont ajoutés cette semaine le report de la réforme du lycée, puis le revers sur le travail dominical.
Ce dernier camouflet est d'autant plus sévère que la réforme, promise par le candidat Sarkozy pendant la campagne présidentielle, est en partie bloquée par des réticences internes à l'UMP.
Le chef de l'Etat s'est envolé dimanche pour une visite officielle de deux jours au Brésil, qu'il prolongera par un séjour privé avec son épouse, Carla Bruni. Retour prévu en France le 30 décembre, à temps pour les voeux aux Français et avant le prochain conseil des ministres, programmé le 5 janvier.
Face à la crise et aux mauvaises prévisions économiques pour 2009, "le président a souhaité qu'on soit totalement concentré, déterminé et mobilisé sur (...) la crise que nous traversons", a expliqué dimanche le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
"C'est ça qui nous importe, et pas les petits aléas de la vie quotidienne qui n'intéressent personne", a-t-il ajouté sur Europe 1, en allusion aux passes d'armes répétées entre Rama Yade et plusieurs membres du gouvernement.
Après Bernard Kouchner, Nadine Morano et Christian Estrosi ont critiqué mezzo voce la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, en disgrâce depuis qu'elle a refusé de conduire une liste lors des élections européennes de juin 2009, comme le souhaitait Nicolas Sarkozy.
"OURAGAN SARKOZY"
"Le message qu'a voulu faire passer le président, c'est que lorsqu'on a des responsabilités dans le gouvernement, c'est notre devoir de prendre la tête d'un certain nombre de combats", a commenté Luc Chatel.
Le Parlement européen est un "lieu passionnant" et "aller aux élections européennes, c'est un honneur, quelque chose qui pourrait me tenter un jour", a-t-il affirmé.
Selon Le Figaro, le président a adressé une mise en garde sibylline aux ministres vendredi, évoquant le prochain remaniement lors du dernier conseil des ministres de l'année, consacré au plan de relance de l'économie de 26 milliards d'euros.
"Il y a beaucoup de souffrance dans le pays (...) alors les échos des algarades des ministres, c'est franchement gênant et même ridicule", a-t- il averti selon le quotidien.
Malgré la trêve des confiseurs, l'UMP maintient la pression sur le travail dominical, un texte contre lequel la gauche a promis une "opposition acharnée" après sa guérilla parlementaire contre la réforme de l'audiovisuel - plus de 80 heures de débat, un record depuis le début de la législature.
Accusé par Nicolas Sarkozy de semer la "pagaille" à l'Assemblée, voire de transformer l'Hémicycle en "match de boxe", le PS contre- attaque, dénonçant sa "présidence-spectacle".
"Contrairement à l'intoxication que j'entends notamment dans les tracts du Parti socialiste, il n'y a pas de généralisation du travail le dimanche", a insisté Luc Chatel sur Europe 1, plaidant dialogue, écoute et concertation pour réformer.
"On ne peut pas à la fois une semaine nous expliquer que c'est l'ouragan Sarkozy et qu'il y a une réforme par jour et la semaine suivante nous expliquer qu'on est en marche arrière toute", a-t-il ajouté.
A l'unisson, Xavier Darcos a promis dimanche qu'il serait en 2009 le "ministre de l'Explication nationale" pour mettre au point une nouvelle réforme du lycée en repartant "de zéro".