et que par ce fait elle s'inquiétât du refus d'aide à une société de production musicale dont Pierre Sarkozy,
fils aîné du Président, est un associé.
Bravo pour la jeunesse encore une fois..
Après l'affaire Jean Sarkozy , l'affaire Pierre Sarkozy ?Un conseiller de l'Elysée a contacté la Société civile des producteurs phonographiquesaprès un refus d'aide à une société de production musicale dont Pierre Sarkozy, fils aîné du Président, est un associé, a indiqué dimanche la SCPP. Elle dément toutefois toute demande de "traitement de faveur". L'Elysée a souligné pour sa part qu'il s'agissait d'une simple demande d'information![]()
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. La SCPP, qui réunit des producteurs indépendants et des sociétés comme Sony, Universal ou BGM, a refusé en octobre une demande d'aide à la création phonographique émanant de Minds Corporation, comme elle le fait pour tous les non-membres, précise-t-elle dans un communiqué publié après une information du site Electronlibre.info .
Pierre Sarkozy, associé de Minds Corporation, qui déposait son "premier dossier", a contacté la SCPP pour "comprendre" ce rejet, a indiqué Marc Guez, directeur général de la SCPP. "Il n'a pas eu de réponse, la personne en charge des aides n'ayant pas le temps, vu qu'on refuse 30 à 40 dossiers par mois". Eric Garandeau, conseiller culture et communication à l'Elysée, a alors contacté Marc Guez "pour savoir pourquoi le dossier avait été refusé, mais sans me donner le nom de Pierre Sarkozy dont je ne connaissais pas le lien avec la société", a souligné Marc Guez. Eric Garandeau "a précisé explicitement qu'il n'était pas question de demander un traitement de faveur", selon Marc Guez. Le responsable de la SCPP s'est renseigné auprès de la commission attribuant les aides - sur laquelle il précise n'avoir "aucun pouvoir de décision". Elle a répondu que la société avait été refusée car non-membre.
La SCPP a "recommandé" à Minds d'adhérer, ce qui devrait "vraisemblablement" lui permettre de recevoir une aide, ajoute le communiqué. Eric Garandeau a souligné qu'à "aucun moment, l'Elysée n'a demandé une décision dans un sens ou dans un autre". Il a poursuivi : "Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention et je demande systématiquement les raisons du refus". Le fils aîné du Président s'étant tourné vers lui, "j'ai fait comme pour les autres", a déclaré Eric Garandeau. "Mais comme c'était Pierre Sarkozy, j'ai pris deux précautions : j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy."