L’autoréduction consiste pour un groupe d’usagers à imposer au fournisseur une baisse du prix d’un produit ou d’un service. Il peut s'agir d'une diminution du prix d'un service, par refus notamment d'intégrer une augmentation jugée indue (par exemple comme ce fut souvent le cas lors de la grève des loyers à la Sonacotra), mais l'autoréduction peut aller jusqu’à la gratuité (détournement, piratage, vol etc.) voire prendre la forme de véritables pillages de supermarchés.
Cette pratique de « réappropriation prolétarienne » a été systématisée par le mouvement autonome dans les années 1970 qui parlait aussi de « communisme immédiat ». (source wikipédia)
Après l'effet de surprise il semble que les magasins concernés vont porter plainte.Ils se présentent comme des «autoréducteurs».
A l’approche des fêtes de fin d’année, on peut les apercevoir dans les rayons des supermarchés, poussant des chariots de pâtes, riz, foie gras et champagne avant de partir sans payer, après négociation avec le gérant, pour redistribuer à ceux qui n’ont rien. Robins des bois pour certains, pilleurs pour d’autres, ces deux dernières semaines, ils ont frappé trois fois. A Rennes, Grenoble et Paris, ce mercredi.
Le 6 décembre, les associations de chômeurs défilent contre la précarité à Paris. Avec en toile de fond, une remontée du chômage et un désaccord sur la convention Unédic qui régira l’assurance chômage 2009-2011. «Nous nous sommes alors dit qu’il fallait passer à l’action», explique Serge Havet, président d’AC! Agir contre le chômage. Décision est prise avec d’autres collectifs de multiplier les opérations coups de poing pour permettre aux «personnes précaires» de fêter le réveillon.
Pillage d'un Monoprix:
Entre 45 et 50 militants, notamment des membres de la coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France, mais aussi des sans-papiers et des mal-logés, ont bloqué les caisses du Monoprix situé au 99, rue du Faubourg-Saint-Antoine, à Paris. D'après un communiqué diffusé sur Internet, ils ont rempli treize chariots puis ont bloqué les caisses, en refusant de payer. Des négociations ont alors été entamées avec la direction, qui a finalement laissé partir ces nouveaux Robin des Bois autoproclamés.
Du fait de leur départ négocié, ils ne se considèrent pas comme des voleurs.