Y aurait il en gestation une naissance d'un courant De Gaulle-Chirac,
ou le vent est il vraiment en train de tourner ?
Car de çi de là, on commence à s'exprimer...impensable il y a un an..
Sur le texte, effectivement , les autorités locales se battaient pour avoir des PME ou autres
dans leurs communes, pour empocher la fameuse taxe.
La contrepartie était la création et le financement des infrastructures.
Mais là, quel intérêt auront les communes à dépenser pour ces infrastructures, s'il n'y a pas de retour.
Ce que je comprendrais c'est qu'on supprime les taxes sur les immobilisations ( taxes sur ce qui est acheté et qui compte dans l'actif d'une boite).
Le député-maire UMP de Troyes (Aube) François Baroin a estimé vendredi qu'Alain Juppé avait eu "raison de pousser un coup de gueule" sur la taxe professionnelle", car on s'était bien "foutu du monde dans le texte initial".
"Si on nous supprime la TP sans autre forme de procès, les élus seront moins motivés pour développer leur territoire sur le plan économique", a-t-il dit sur LCI. "Ca ne va pas favoriser l'investissement dans notre pays ni la création d'emplois".
Dans un entretien à Sud-Ouest le 7 octobre, Alain Juppé avait critiqué avec des mots très durs les modalités de suppression de la taxe professionnelle, estimant que "le gouvernement (cherchait) la provocation".
L'Etat ne peut pas se contenter de compenser la suppression de la taxe professionnelle "la première année" pour les collectivités territoriales, a estimé pour sa part M. Baroin, proche de l'ancien président de la République Jacques Chirac.
A Troyes, on aurait "les menottes presque à la grille de la préfecture", a-t-il dit pour exprimer la dépendances des collectivités locales vis-à-vis de l'Etat en cas de suppression de cette taxe.
Il ne s'agit pas du "syndic des élus qui se ligue contre le président de la République sur le thème +touchez pas à notre cagnotte+", a-t-il insisté, mais d'un Etat qui "recentralise en supprimant la taxe professionnelle".
"Il y a un malaise lié à une addition de propositions de réformes, qui donne l'impression qu'on s'éloigne des valeurs de notre majorité", a-t-il également estimé, exprimant le besoin "d'une présence de Nicolas Sarkozy moins sur les sujets d'actualité que sur la mise en perspective de ce qu'il veut pour son mandat".