en remplacement des vieux coucous qui s'essouflent
est un produit d'EADS...vous vous rappelez EADS..la vente des actions en catiminie à l'Etat
voiçi la suit edes déboire sd'EADS
ou plutôt les nôtres;
Au début de ce programme, quand même, EADS a bien signé le contrat, avec force communication sur les grandes avancées permises par une approche moderne contractuelle appliquée à un produit militaire !
Foin des vieilles pratiques à l'ancienne, vous allez voir ce que vous allez voir : moi, Airbus, avec l’OCCAR (beaucoup plus léger que les antiques services étatiques tatillons), je sais faire des avions vite fait bien fait, et je vais vous faire un nouveau cargo tactique "à la civile" !
L’affaire du moteur « imposé » par les nations européennes pour maintenir un savoir faire chez Rolls, Snecma, MTU, … n’est qu’un faux prétexte au retard de ce programme qui n’a pas été géré en y mettant les bonnes méthodes et les moyens humains nécessaires au bon moment, avec un bon leadership crédible : s’imaginer qu’il suffit de signer un contrat le plus global possible pour avoir au bout le produit attendu est un leurre sur les produits militaires ; autant acheter un chat dans un sac.
EADS va demander des exonérations de pénalités de retard, et des rallonges pour parvenir à atteindre quelques spécifications indispensables (que notre bon vieux Transall réalise tous les jours).
Ces financements (ou absences de pénalités) viendront donc en fait palier les pertes financières qui auraient du se retrouver dans les comptes d'EADS si le "contrat commercial" était exécuté comme il se doit. Des pertes dans les comptes d’EADS seraient insupportables pour la bourse, surtout en cette période.
Donc au bout du compte, c’est de l’argent public qui va finir dans les caisses d’EADS pour éponger les pertes : une re-capitalisation, quoi ! Ça ne ressemblerait pas à une re-nationalisation, des fois ? Même pas, car cet argent public ne va pas permettre à l’Etat de reprendre les rennes d’une société pluri nationale devenue si difficile à piloter, même avec les talents immenses de M Gallois. Il est politiquement complètement incorrect d’essayer de refaire une « Aerospatiale » comme avant à Toulouse, avec des vrais ingénieurs capables de concevoir et produire des Caravelles, des Concordes, et les premiers Airbus, avec des emplois industriels qualifiés en Europe.
Comme le dit la CGT dans un raccourci lapidaire : on privatise les gains et on nationalise les pertes ; on pourrait en rire si au bout du compte il n’y avait pas un vrai problème capacitaire pour nos armées et certainement des emplois menacés (si on achète américain).
Les armes ne sont vraiment pas des marchandises comme les autres !