La prime à la casse automobile a permis à la consommation des ménages de continuer de résister en avril en France, une bonne nouvelle pour l'économie en attendant que les autres moteurs de la croissance repartent.
L'Insee a annoncé mardi une progression de 0,7% des dépenses en produits manufacturés en avril, alors que 25 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli de 0,1%.
La hausse de mars, initialement annoncée à +1,1%, a toutefois été révisée à +0,6%.
Sur un an, la consommation en produits manufacturés - qui représente le quart environ de la consommation totale des ménages - affiche une progression de 0,6% en avril.
Les achats des ménages en automobiles ont flambé de 3,7% sur le seul mois d'avril et de 5,8% sur un an, conséquence de la prime de l'Etat instaurée en décembre et des promotions des différents constructeurs.
Mais ce comportement positif n'est pas seulement observable dans l'automobile.
Après deux mois de baisse, les dépenses dans l'équipement sont ainsi reparties à la hausse avec un gain de 0,3%, tout en reculant de 1,1% sur un an.
Les achats de textile-cuir ont quant à eux continué de croître de 0,3% en avril après leur rebond de 3,6% en mars qui faisait suite à une chute de 7,5% en février. Sur un an, ils augmentent modérément de 0,5%.
"Si l'euphorie de la fièvre acheteuse du début des années 2000 n'est plus d'actualité, cette résistance confirme néanmoins que les consommateurs français n'ont pas déposé les armes," affirme Marc Touati, économiste chez Global Equities.
"Même si une correction pourrait s'observer en mai, la consommation devrait permettre au PIB français d'éviter une nouvelle forte baisse au deuxième trimestre," ajoute-t-il.
Le produit intérieur brut de la France a chuté de 1,2% sur les trois premiers mois de l'année, selon les chiffres provisoires communiqués par l'Insee le 15 mai.
FLÉCHISSEMENT EN VUE
Sur l'ensemble du premier trimestre, la consommation avait augmenté de 0,3%, permettant à la France de mieux résister à la crise que ses principaux partenaires de la zone euro, Allemagne en tête, qui a confirmé mardi une chute de 3,8% de son PIB.
Mais les ménages risquent d'être moins dépensiers dans la deuxième partie de l'année.
"Les conséquences de la hausse du chômage vont se faire sentir de plus en plus, y compris sur des marchés comme l'immobilier, le mouvement de désinflation va toucher à sa fin et l'impact marginal de la prime à la casse va s'étioler peu à peu même s'il y a un petit sursaut avant sa suppression," juge Olivier Gasnier, économiste à la Société générale.
"Je ne parle pas d'effondrement mais le mieux qu'on puisse espérer c'est quelque chose de marginalement positif, ce n'est plus du tout les +2,5 à +3,0% qu'on a eus pendant 10 ans, on a changé de monde."
En espérant, d'ici là, que les autres moteurs de l'économie auront pris le relais.
"Dans la mesure où la plupart des entreprises n'ont pas anticipé cette bonne tenue de la consommation et ont déstocké rapidement, un retour de bâton positif pourrait s'enclencher assez rapidement, notamment en matière de stocks mais aussi d'investissements, voire d'emplois," veut croire Marc Touati, pour qui "le bout du tunnel n'est plus très loin".
L'Insee diffusera mercredi les statistiques du moral des ménages et de la confiance des entreprises en mai.
Je constate que ce rapport ne mentionne que les points positifs sur les achats de véhicules, textiles et biens d'équipement des ménages.
M.Touati, observateur avisé de la bourse, ne se préoccupe que des profits des entreprises mais il ne précise pas que la quasi totalité de ces produits nous arrivent de l'étranger et ne profitent pas à l'emploi en France.
On ne parle, ici, que de consommation mais pas de pouvoir d'achat des ménages.
Si ces secteurs sont à la hausse, c'est que d'autres sont à la baisse : Alimentation, santé ...
Cela prouve surtout, si besoin l'est encore, que lorsque le sacro-saint "pouvoir d'achat" des français est maintenu notamment par l'injection dans l'économie d'allocations diverses, cela ne profite pas à l'économie française.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
Rananen a écrit : on dit merci au fonctionaire pour se support de la consomation , alez j ais dit tout le monde !
MERCI !
qu'on va payer! les fonctionnaire ne produisent rien,ils n'enrichissent pas le pays directement.donc,si le privé baisse,c'est l'endettement qui augmente!
Rananen a écrit : on dit merci au fonctionaire pour se support de la consomation , alez j ais dit tout le monde !
MERCI !
c'est une plaisenterie ou un scoop.....il n'y a plus que les fonctionnaires qui roulent en voiture, qui bouffent, qui vont au restaurant, qui voyagent !
alors si vraiment leur pouvoir d'achat était, comme vous semblez le dire, important, pourquoi sont-ils régulièrement en grève pour demander des augmentations?
Fonck1 a écrit : qu'on va payer! les fonctionnaire ne produisent rien,ils n'enrichissent pas le pays directement.donc,si le privé baisse,c'est l'endettement qui augmente!
ben excuse moi mais tout les autre pays font des cheque a certain de leur administrez pour tentez de relancez la consommation nous nous avons le système de façon pérene . d autre par en fournissan au employez un service public de qualité il permet d augmentez leur productivité . et c est pas un hasart si on a un voir la meilleur productivité du monde .
dire le privée raporte le public coute c est regardez par le petit bout de la lorgnette , les 2 système sont entremêlez et sans les service public 80 % des société française mette la clé sous la porte .
En fait la conso est boostée par la prime à la casse..ce qui veut dire que les Français achètent des voitures neuves pour être tranquilles
mettre les voitures dans la catégorie "ménage" me fait rigoler..mais bon , ce n'est pas moi qui ai inventé ces stats..
les célibataires qui achétent des voitures, ils sont dans la catégorie..accessoires de pêche ? non ? quoi alors
et le caviar , ne tire t il pas ces stats vers le bas ?
Dans 2 ans, il n'y aura plus de SDF ! (Naguy de Bosca)
Dans 2 ans il n'y aura plus de Naguy de Bosca ! (gecko)
ben excuse moi mais tout les autre pays font des cheque a certain de leur administrez pour tentez de relancez la consommation nous nous avons le système de façon pérene . d autre par en fournissan au employez un service public de qualité il permet d augmentez leur productivité . et c est pas un hasart si on a un voir la meilleur productivité du monde .
dire le privée raporte le public coute c est regardez par le petit bout de la lorgnette , les 2 système sont entremêlez et sans les service public 80 % des société française mette la clé sous la porte .
je dirais que sans le privé,c'est exactement la même chose! c'est même pire,car c'est le seul qui produit de VRAIES richesses.
je dirais que sans le privé,c'est exactement la même chose! c'est même pire,car c'est le seul qui produit de VRAIES richesses.
et sans l'argent du privé, les fonctionnaires crèveraient de faim[/quote]et sans le public,vous n'auriez ni écoles ni recherches,ni hopitaux. l'un ne va pas sans l'autre.
et le publique ne doit pas être soumis a "la rentabilité" qui vous fait tant plaisir.mais nous nous écartons du sujet.
le publique ne change pas grand chose a la consommation,puisque 'il n'est pas créateur de richesses.
Produire passe par creer et vendre.ce n'est pas la cas ou très peu pour le public,par contre,il aide et favorise.
D'abord, il serait peut-etre interessant de sortir de cette opposition entre prive et public qui n'a pas beaucoup de sens, a mon avis, et qui est un peu a la source de toutes les imbecilites que le gouvernement actuel nous distille (reforme de ceci et de cela, simplement parce que le prive c'est mieux que le public...et on ne reflechit pas plus loin).
Particulierement par rapport a ce concept de richesse, fort mal defini au demeurant. Je ne vois pas en quoi le prive creerait plus ou moins de richesse que le public. Ce que fait peut-etre mieux le prive, c'est qu'il monetise cette richesse d'une maniere systematique et, au moins dans un systeme capitaliste, c'est son activite premiere. Parfois meme, comme on vient de s'en rendre compte, il arrive a monetiser des richesses qui n'existent pas, ca s'appelle une bulle financiere.
Mais est-ce que la richesse se reduit a la monetisation? Et bien non, la preuve en est que les bulles finissent pas exploser. La richesse est veritablement produite par l'activite d'un individu, elle peut prendre la forme d'un service, d'une decouverte scientifique, d'une oeuvre artistique, d'une formation, ou d'un produit manufacture, et peu importe qui ou quoi remunere cette activite.
Un exemple interessant est la recherche scientifique, le gouvernement actuel semble croire que cette recherche produit plus et mieux lorsqu'elle est liee au secteur prive. C'est en fait tres discutable, le secteur prive est tres peu interesse par la recherche fondamentale, celle-ci est economiquement peu rentable, car tres incertaine, et parfois tres couteuse (le LHC n'est par exemple pas fonde par le prive). Ce secteur prive, en contre-partie, est beaucoup plus present au niveau de la recherche appliquee, beaucoup plus facile a monetiser, mais sans recherche fondamentale, il n'y a pas de recherche appliquee. Et effectivement, on constate une coincidence entre delabrement progressif de la recherche fondamentale et age d'or du capitalisme, depuis la seconde guerre mondiale.
Ensuite, plus par rapport au sujet de la consommation des menages. C'est une particularite francaise que d'epargner beaucoup, nous detenons le record du monde en la matiere avec quelque 20% de nos revenus, c'est infiniment plus que les USA par exemple qui sont meme arrives a etre negatif au niveau national, et ont toujours le record d'endettement des particuliers. Ceci, effectivement conjugue avec une protection sociale plus developpee, et il n'y a rien de vraiment etonnant a cette resistance.
